Celui qui était au dessus de moi. (Texte)

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 5 13/07/10 à 01:22

Vous aurez sans doute remarquer que je reprends le début du texte de "Whatever Works", mais son titre m'a trop inspirée (je n'ai pas dis que lorsque j'étais inspirée, je pondais des trucs bien) donc merci à toi Whatever.W. et j'espère que ça ne te dérange pas que je t'emprunte ta première phrase. ; )

Bon voila un texte écrit en 1 h, un fouillis de tout et n'importe quoi, attention c'est un pavé (du moins sous Word Pad, je sais pas si ça rends pareil ici) donc voila. Ah et j'ai beaucoup de problèmes pour me maintenir au présent, donc ne m'en veuillez pas!

Enjoy!

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La, assis au dernier étage de mon building, il y a ce garçon. Je peux le voir, ses pieds dansent harmonieusement dans le vide tandis qu'il observe la lueur au loin qui quitte le ciel pour s'effacer peu à peu. De la où je suis, je peux voir la fossette qui se forme au coin de ses lèvres, ses cheveux de miel qui s'agitent au vent, ses yeux bleus qui parcourent la jungle urbaine avec un mélange d'admiration et de dégout. Il semble étrangement indifférent à toute cette agitation grotesque, et pendant un instant je l'envie. Je ne saurais dire pourquoi, mais je l'envie. Pourquoi donc parait-il si paisible? L'envie me prends de l'interpeller, cependant je n'en ai pas le courage, et j'aurais peur de briser le doux silence qui rendait cet instant si spécial. Je peux apercevoir ses yeux se fermer, la fossette s'éteindre dans l'étendue de sa peau et les mouvements répétitifs de ses jambes s'arrêter.

La nuit est tombée, je n'avais même pas vu son ombre se déposer sur la ville. Un grand désespoir m'envahit, pourquoi donc parait-il si mélancolique? L'envie de lui poser la question s'amplifiait, mais je ne pouvais m'y résigner. Il se demanderait sûrement pourquoi donc l'avais-je si longuement observé. Et puis que faisais-je ici exactement? Je ne sais même plus ce qu'il faut que je réponde à mes propres questions, mes yeux se promènent sur les multiples immeubles qui se dressent devant moi, mon cœur s'emballe sans que je sache réellement pourquoi. Je lève doucement ma tête, cherchant du regard le garçon, mais je n'ai plus que son souvenir pour réconfort. Je ne sais pourquoi, mais ma langue se délie instantanément et il me devient impossible de ne pas laisser échapper quelques mots. Je l'interpelle, une note de désespoir, qui n'était pas voulue, dans la voix. Je recommence une seconde fois, mais rien, aucun signe de vie de sa part. Je sent mon cœur se serrer, l'impatience m'enlace de ses bras, et je lui en veux. Je pourrais bien l'injurier de tout les noms, oui, cela ce pourrait parfaitement. Pourquoi cette grande impression d'être délaissée?

Un rire s'échappe, mais ce n'est pas le miens. Mes yeux s'embrouillent à vouloir goûter les premiers au doux visage de l'inconnu. Je l'aperçois enfin, une grande soif s'étanche. Son visage est penché au dessus de moi, m'épiant de ses yeux rieurs. Il rit de toutes ses dents, c'est beau, un visage qui rit. Il soupire, son regard m'abandonne un instant pour caresser la ville du regard. Je crois qu'il est beau, sa fossette au coin de ses lèvres, ses yeux malicieux, ses cheveux aux reflets miel, cette impression omniprésente qu'il regarde le monde comme un enfant, oui, il est beau. Il m'offre de nouveau la vue de son doux visage, et rit de plus belle. Je suis trop éblouie pour être frustrée par ces ricanement incessants. Je ne connais pas ça, ce sentiment, j'ai envie de pleurer, de rire, de voler, de crier, de chanter et de maudir ceux qui ne m'ont jamais appris l'existence d'un tel sentiment.

Il m'observe avec une délicatesse qui m'était inconnue. Son sourire se fane de nouveau, et un léger "Non." fuit de mes lèvres. Je pose mes doigts sur ma bouche qui ne m'obéit guère ce soir. Ce "Non." sous-entends tellement de choses, Non je ne veux plus de cette souffrance sur ton visage, Non je ne veux plus que tu me laisse, Non tu ne peux pas comprendre tout ça, Non, Non je ne sais pas ce que cela signifie, Non je ne veux pas le savoir. Suis-je devenue folle? Le garçon me regarde, et un son divin parvient à mes oreilles. Son rire, mon dieu, son rire. Je donnerais tout pour que ce son céleste ne cesse jamais. Un rire si pure, si vrai, si...réel. J'ai l'impression que personne autour de moi n'a rit avant lui, j'ai l'impression que chaque rire se doit de ressembler au sien. Il m'offre tant, ses lèvres aux couleurs sucrés, ses yeux espiègles, sa fossette dont je ne me lasse pas...Il semble hésiter un instant, puis ses lèvres s'entrouvrent en un "Non quoi?" taquin.

Je souris, je ris de toutes mes dents, je ris sans réserve, j'en ai mal au ventre, je ris d'une telle puissance. Un rire s'accouple au miens, et nous continuons ainsi, à rire à l'unissons, à rire bêtement, je crois que je suis heureuse, je crois qu'il est heureux, je crois que nous sommes heureux. Oui c'est fou, je ne sais même plus où je suis, je ne sais même plus si tout cela est réel, mais à quoi cela me servirait-il de savoir? Faut-il réellement savoir pour être heureux? Mes muscles en redemandent, ils ne s'étanchent pas de cette soif, et je ne peux m'empêcher de leur donner ce qu'ils souhaitent. Et nous continuons ainsi, je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais je n'ai pas envie de m'arrêter, de devoir faire face au monde morne qui nous entoure, je veux rire encore et toujours.

J'observe son visage, il pleure, oui, il pleure de bonheur et je crois que moi aussi. Il souffre de toute son âme de ce rire qui ne veut le quitter, et je ressent également la douleur dans mon corps qui ne supportera pas longtemps autant de puissance, autant de force, autant de...bonheur? Mon rire s'éteint au même instant que le sien. Il est vite remplacé par un sourire, un sourire vrai, et je crois qu'à cette instant la même idée nous traverse l'esprit. Je me précipite hors de cette chambre, quitte l'appartement sans même prendre le temps de refermer la porte, monte les escaliers à toutes vitesse. Je peux l'entendre, lui et sa détermination, monter aussi vite que moi les marches à l'étage au dessus. Lorsque j'arrive sur le toit, il est déjà face à l'immensité effrayante de la ville, dos à moi. Je m'approche et me poste à coté de lui. Il se tourne vers moi, il me demande quelque chose, il me demande tant de chose. Pourquoi donc ce bonheur a-t-il cessé? Pourquoi ne puis-je rire éternellement?

Pourquoi ai-je aussi mal à présent? Et ce qui m'effraye le plus c'est que je ne puis répondre à ses questions, je n'en connais pas les réponses. Je souris, mes doigts frôlent son visage et je me rends compte que les larmes n'ont cessés de couler sur sa peau, c'est comme un flot d'une violence sans bornes et qui ne cesserait jamais. Ses lèvres tremble, "Je ne sais pas ce qui nous arrive." me chuchote-t-il. Il se jette sur moi, et m'enlace de toutes ses forces, écrasant mes os sous sa puissance, écrasant mon désespoir par la même occasion, écrasant ce qu'il restait d'humain en moi. Il rit, je m'en rends compte, il s'est remit à rire! J'entends de nouveau ce son si parfait qui m'entraine à mon tour dans ce mécanisme du bonheur. Je ne veux plus le quitter, je ne veux plus devoir vivre sans ses bras, sans ce rire, sans cette soif intarissable, sans ce garçon et sa fossette irrésistible. Entre deux rire, et une grande bouffée de bonheur, j'eus le temps de lui répondre "Moi non plus."...

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Je sais, c'est niais. Innocent

Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 1/5 13/07/2010 à 01:36
J'ai relevé pas mal de fautes, je doute que tu te sois relue avant de poster.
Sinon c'est niais effectivement et puis le vocabulaire est un peu trop récurrent. Les choses s'enchaînent trop vite, les sentiments, les impressions sont bâclés tout ça pour arriver à une fin assez prévisible et tellement clichée.
Je n'aime pas. Smile Jap
Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 2/5 13/07/2010 à 01:50
Non j'ai pas relu, il est presque 2h du mat', j'ai fait ça en écoutant de la musique et j'ai pas fais gaffe aux fautes, sorry.
Quand tu dis que ça va trop vite, j'ai jamais dit qu'ils s'aimaient hein, enfin pour moi ça reste ambiguë, ils s'aiment pas, c'est bizarre, c'est juste...ils agissent à l'unisson. Rolling Eyes
La fin j'ai longuement hésité à en faire une différente, mais je voulais pas continuer trop longtemps de peur que ce soit looooong....encore plus long, donc voila.
Et oui c'est cliché, mais j'assume complétement, je n'ai jamais compris le tabou des "clichés", pour moi c'est pas un problème.
Après j'accepte les critiques et le fait que tu n'aimes pas, je trouve aussi que c'est assez brouillon ce que j'ai fais, mais bon, j'avais quand même envie de le poster, so...


Innocent
Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 3/5 13/07/2010 à 09:14

Généralement on ne poste pas les brouillons sur C&L.. Même avis que Frost'
Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 4/5 13/07/2010 à 09:29
Eh bien moi j'aime les trucs niais. Smile Jap
Par contre, j'ai relevé pas mal de fautes qui ont retenu mon attention, c'est dommage. Quelques trucs à revoir, moins te précipiter parfois peut-être. J'ai bien aimé ce lien entre les deux personnages, c'est étrange, ils ne se connaissent pas et pourtant comme tu le dis, ils agissent à l'unisson. Ca le je l'ai bien ressenti en lisant le texte, je crois que c'est un point positif.

Bon et puis t'as posté ton texte à pas d'heure, on peut te pardonner quelques trucs. A retoucher donc, mais pour moi c'est bien parti. (Faut aimer les trucs niais MDR )
Celui qui était au dessus de moi. (Texte) 5/5 13/07/2010 à 10:26
ReyChan a écrit :
Quand tu dis que ça va trop vite, j'ai jamais dit qu'ils s'aimaient hein, enfin pour moi ça reste ambiguë, ils s'aiment pas, c'est bizarre, c'est juste...ils agissent à l'unisson.


J'ai pas dit le contraire, mais ça change pas mes proprios, en fait.

La fin j'ai longuement hésité à en faire une différente, mais je voulais pas continuer trop longtemps de peur que ce soit looooong....encore plus long, donc voila.
Et oui c'est cliché, mais j'assume complétement, je n'ai jamais compris le tabou des "clichés", pour moi c'est pas un problème.


S'il y aurait eu un problème de longueur dans ton hypothétique ajout, ça aurait voulu dire que ce n'était pas assez travaillé et donc fatalement le lecteur le ressent à sa lecture.

Après j'accepte les critiques et le fait que tu n'aimes pas, je trouve aussi que c'est assez brouillon ce que j'ai fais, mais bon, j'avais quand même envie de le poster, so...

Parce que lire quinze mille fois la même chose au point près, avec un style aussi décousu c'est pas ce qu'il y a de plus enrichissant. Donc il n'y a pas de tabou sur les clichés, c'est juste qu'on vous demande d'avoir un minimum d'imagination au lieu de sans cesse nous montrer les mêmes approches d'un thème. v_v
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