On prend les mêmes et on recommence.

Ce moment où t'es une personne insomniaque et que t'as un truc qui te trotte dans la tête, que tu l'écris et que t'as envie qu'on te lise , juste pour que quelqu'un discute de ce que tu penses avec toi , qu'ensemble vous trouviez des solutions , des raisonnements , qu'il te remette en question ...

Ha ? Vous connaissez pas? Ben c'est ce que je ressens, là, maintenant.
Donc, si vous en avez le courage ou bien l'envie, voilà quelques petites lignes que j'ai tapé , comme ça , parce que je pensais ces choses.

Mais je tiens à donner 2,3 précisions :

-Je n'applique pas ce que je dis à Tout le monde car il y a toujours des exceptions.
- Il est possible qu'il persiste quelques fautes , vous m'en excuserez.
- Il est possible aussi que certains éléments manquent , je voulais faire une espèce de résumé donc en cas d'incompréhension...Signalez-le je me ferai un plaisir de donner des explications.

Sur ce...Lisez Bien.
[Le recyclage , c'est bon pour la planète.]



On m'a souvent reproché d'écrire des choses « tristes » , même si personnellement je ne pense pas qu'elles le sont. A vrai dire je me contente de d'émettre un point de vue, de « critiquer » les choses qui m'entourent et tout particulièrement les gens, les humains comme vous et moi. Non pas parce que nous sommes mauvais [Même si, dans une certaine mesure, c'est le cas] mais parce que nous restons tout de même des êtres fascinants.
Il n'y a qu'à voir la manière dont nous avons envie d'être heureux ; l'acharnement que l'on place en cette quête de bonheur qui occupe tant de place dans nos existences et qui nous pousse parfois vers cet ennemi de toujours,...L'inconnu.

Car , avant d'être une confidente, une personne peut revêtir plusieurs noms : « Le gars là-bas », « La fille », « L'autre » qui sont fort impersonnels. A la suite de cette indifférence, nous croisons le jugement, celui-ci ne se contestera pas de faire ressortir le mauvais de l'individu. En effet, son but, est de s'approprier, par le biais d'un trait de caractère ou physique , l'inconnu et de le faire sien. « Le grand là-bas », « La blonde »... ; aussi dangereux que soit un Homme muni du venin qu'est la parole, aussi craintif est-il des choses qu'il ne connaît pas. En vérité, nous donnons des noms aux choses qui nous entourent pour nous les approprier et ne plus en avoir peur. Cest pour cette même raison qu'une personne dont on connaît le nom inspire plus confiance qu'une dont on l'ignore.

Autre chose intéressante ; le don que les humains ont de braver leurs craintes en se liant avec des inconnus ; de les faire leurs et de les nommer, cette fois, « Amis ». Ce qui est étrange avec les « amis » c'est que malgré le fait qu'on se soit approprié leur nom, personnalité,...et qu'on ai nommé et renommé leurs traits de caractères , manies et autres ...Et bien c'est qu'ils arrivent encore à blesser. Pourtant, un livre, une armoire, un crayon ne m'ont jamais fait de mal. Et pour cause, je connais leur nom mais eux ne connaissent pas le mien. Dans ces cas-ci, il ne s'agit plus d'amitié. Vu que je me contente de m'approprier des objets sans qu'eux ne me possèdent en retour. Une manœuvre à sens unique, cela ne ressemblerait-il pas à de l'amour ? Oh,oh, mais pas n'importe lequel. L'amour adolescent, immature . Celui qui nomme son partenaire de mille et un noms pour un temps éphémère et qui laisse, bien souvent ,des regrets.

Je me répète, certes, mais cela vaut la peine d'être dit : « Les humains sont fascinants ».
Ils sont capables de s'approprier un objet en le nommant, mais incapables de se posséder l'un l'autre par la simple force du nom.
Une mère nomme son enfant et l'enfant nommera à son tour sa propre descendance sans que jamais quiconque n'appartienne à personne. Et moi, je me prénomme Arsenic en de certaines occasions. Ainsi, j'évite que quiconque ne puisse prétendre que je lui appartienne. Par souci de liberté, sans doute ou par crainte, qui sait ?

J'aime les Hommes avec un grand « H » , j'aime leur diversité malgré leur genre commun ; d'«Homo sapiens  » . J'aime la manière qu'ils ont de se haïr les uns les autres. [Ne me regardez pas ainsi] de se cracher leur venin en pleine figure et de se briser les os et cœurs. J'adore la rêverie des Hommes , leur imagination et l'envie qu'ils ont depuis la tendre enfance d'aller au-delà des barrières qu'on leur a imposés. Malgré tout, il reste un défaut qui ne passe pas inaperçu et qui ,selon moi, leur pourrit la vie. Il s'agit de cette manie constante qu'ils ont de s'encager comme si être libre de corps et/ou d'esprit était une maladie et qu'il fallait s'en soigner. Ne savent-ils donc pas que rêver leur est aussi vital que respirer ?

Depuis le début, je parle des humains comme d'un tout. Peut-être est-il temps de les diviser. Hommes, femmes , cela plaît-il ? Peut importe.

Tout d'abord il y a les femmes qui tout comme les grands fauves savent faire preuve de grâce et de force à la fois . Puis du courage aussi , beaucoup de patience et d'amour envers les nouveaux-nés. Oui, j'aime les femmes lorsqu'elles sont douces comme des agneaux, mais aussi lorsqu'elles n'hésitent pas à se faire lionnes pour se défendre face à ces prétendus hommes qui se croient tout permis. Ah et si seulement vous saviez à quel point j'aime observer leurs mines endormies au réveil avant qu'elles ne se soient maquillées, lorsque , horrifiées elles se regardent dans le miroir en se blâmant alors qu' elles ne pourraient être plus belles qu'à cet instant.

Mais passons , il reste encore à aborder l'autre catégorie ,...Les hommes. [Petit « h » , petite vertu cela va de soi] Le bonheur en leur compagnie relève du miracle et ont tout du chien sauf la loyauté. Même si ils rattrapent la plupart de leurs manquements par leurs physionomie dont je me garderai de vanter les mérites, ils restent tout de même des charognards. Je pourrais m'arrêter ici, mais il serait injuste et bien trop facile de les résumer à cela. Ah...Et dire que dans le temps ces hommes désormais haïs pour la plupart étaient de courageux chevaliers ; des êtres attachants à la bravoure sans nom et proportionnelle à la bêtise qui savaient éveiller les princesses endormies en chacune d'entre nous. De leurs simple volonté, ils auraient pu déplacer des montagnes et par amour , ôter la vie. Mais tout cela a changé depuis...depuis que j'ai changé. Si ça se trouve, le monde a toujours été le même et nous sommes les seuls à changer.

Antisociable:D