Le projet de loi dadvsi |
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02/08/2006 à 20:31 |
Bonjour !
Je me permets de donner mon opinion et vous informer sur la situation législative du téléchargement en France.
Jeunes internautes, je suis sur que l'on vous a déjà dit que télécharger illégalement, c'est mal. Cela nuit aux artistes, c'est affiché partout au lycée, dans les cinémas, et diffusé à la télévision. "A cause de cela les artistes ne sont pas rémunérés à juste titre". "L'art est leur métier". "Télécharger, c'est comme voler un DVD".
Le fait est que vous êtes manipulés. Voici donc l'histoire du téléchargement de médias sur Internet et ce qu'il va se passer dans les jour a venir.
Avec la création et le développement d'Internet, du haut débit, et des multiples appareils permettant la lecture de contenu multimédia, on a vu apparaître un système de téléchargement bien pratique. Ce système, dénommé Peer To Peer (de particulier à particulier) est vu par certain comme un outil de tous les jours, mais il s'agit la de l'aboutissement et de l'avancée de ce qu'Internet peut proposer de meilleur.
En effet, grâce au PeerToPeer, Internet a atteint un stade d'évolution mature, où les ressources deviennent disponibles, ou le partage et la communauté sont maîtres mots. Pas de contrôles, pas de serveurs coûteux : tout passe directement d'un internaute à l'autre. Grâce à cela, les connectés peuvent mettre a disposition les document et média qu'ils désirent et les partager comme ils le feraient avec leur amis. Ce moyen de communication a par ailleurs permis la diffusion d'oeuvres d'artistes méconnu, qui sont devenu célèbres grâce au P2P.
Depuis peu, on associe surtout le PeerToPeer à l'échange illégal de fichiers musicaux. Pourquoi cela est il prohibé? Pourquoi ne pourrait on pas partager un morceau de musique que l'on a apprécié comme on pourrait prêter un CD a un ami? Quelle différence y a t'il dans l'esprit?
Le réel problème est que l'industrie du disque n'est pas de votre avis. Le constat est que les ventes de produits et contenu multimédia a réellement diminué depuis plusieurs années.
La faute au P2P ? C'est ce qu'ont tout de suite conclu les dirigeant de ce marché juteux. Voyant leurs incroyables profits diminuer, ils ont tout de suite accusé le système d'échange libre.
On ne peut que constater que cela est totalement FAUX.
Aux état unis, en Angleterre, où le P2P est bien plus évolué, et ou les échange "illégaux" sont nettement plus nombreux. En revanche, les ventes de CD, DVD et autres dérivés musicaux ne sont PAS en baisse, mais connaissent un succès croissant, notamment grâce au développement de nouveaux marchés comme ceux des téléphones portables, DVD musicaux, etc...
Mais alors pourquoi la situation est elle différente en France? C'est bien simple. La baisse de vente de CD est liée directement au déplacement du budget multimédia des foyers : aujourd'hui, grâce a la convergence numérique, les foyer doivent investir dans des abonnement de téléphone mobile, d'Internet ADSL, de télévision par satellite, tout ceci revenant à une centaine d'euro par mois. Face au prix croissant des CD (20€ parfois), les gens préfèrent donc se passer de divertissements musicaux.
VOILA LA VERITABLE RAISON.
L'industrie du disque se sert lamentablement du succès du p2p, pour excuser les ventes faibles qu'elle a induite elle même en vendant toujours plus de produits.
Concrètement, que se passe t'il? Les majors de cette industrie s'acharnent contre les internautes et le peer2peer pour expliquer une baisse de consommation. Voici a présent quelques exemples des ses agissements pour assurer son engraissement personnel.
1/ L'art et les artiste.
C'est l'excuse que l'industrie du disque fournit auprès du grand public pour mener a bien ses projets. "Le téléchargement tue l'art". Certes, il n'est pas bon de réduire les bénéfices d'un artiste. Cependant, il est encore moins bon de :
-se réserver 93% du prix d'un CD. Oui vous avez bien lu. Lorsque vous achetez un CD, DVD, ou autre, l'artiste touche seulement 7%! Le reste revient aux éditeurs ayant diffusé le CD : universal, virgin, etc... PIRE : Lorsque vous achetez un morceau sur une plate forme dite "légale" type FnacMusic, ConnectEurope, VirginMega, WanadooJukeBox, etc, etc... Sachez que l'artiste touche PUREMENT ET SIMPLEMENT 0€ sur la vente. Ceci n'est PAS compris dans son contrat. Alors lorsqu'on vous dit d'aller consommer sur les site de vente en ligne, pour remplir votre lecteur MP3, afin de rémunérer l'artiste, ceci est FAUX : il ne touche RIEN.
Par ailleurs, il est important de remarquer que l'industrie du disque met en avant l'art et les artistes, alors que ceux ci sont contraints et forcés de prononcer un discours formaté, afin de préserver leurs subventions, auquel cas il seraient exclus du système. Lorsque vous voyez un artiste, cinéaste, musicien se prononcer dans la presse ou à la télévision, n'oubliez pas que derrière sa maison de disque surveille, et lui retire ses subventions s'il penserait autrement.
2/ MP3 et plates formes légales.
Achetez le dernier Ipod Shuffle pour danser comme dans la pub! 40Go de musique! L'industrie du disque c'est aussi cela. On vous vend et vous tente avec des lecteurs multimédia de toute sorte, afin de faire consommer encore plus de produits. Seulement une fois achetés, ces magnifiques appareil doivent être remplis. C'est la qu'interviennent les plateformes de musique en ligne dites "légales". Voici pourquoi ceci est tout simplement une farce :
-Qualité des musique : souvent encodé en 128kbps, la musique que vous téléchargez par ce biais est fort dégradée. Loin de la qualité d'une piste de CD et pourtant au même prix, vous n'en avez pas pour votre argent.
-Prix : Il faut très exactement débourser 12500€ pour remplir un Ipod.
-1000000 de titres. Vendre de la musique comme des baguettes à la boulangerie, ceci est réducteur. L'industrie du disque n'a pas a mettre l'art et les artiste en avant alors qu'il s'en servent comme des simple produit. Pas cher ma musique, pas cher!
-DRM. Voici un mot que vous entendrez souvent. Ceci désigne une protection incrusté a fichier musical wma afin d'en contrôler la lecture. Concrètement, vous devez avoir une licence (petit fichier texte unique) installé sur votre ordinateur pour lire le média. Inventé par Microsoft évidemment, ceci nuit énormément. Vous devez utiliser Windows Media dans la plupart des cas. Lorsque vous formatez vos musiques sont perdues. Vos musiques sont parfois incompatibles avec le matériel que vous avez acheté si cher. Les DRM concernent aussi les DVD, CD, etc... mais j'y reviendrai plus tard.
-Rémunération des artiste : comme vu plus haut, nos chers artistes ne touchent rien.
3/ La copie privée
Ceci est un droit a protéger absolument. Les personnes se battant pour celui ci vous permettent de graver vos photos de vacances, vos exposés, etc... sans être puni par la loi. Par ailleurs, c'est aussi ce qui vous autorise a copier un CD musical pour votre archivage personnel, ou pour vos usage multiples (un CD dans la voiture, un pour la chaîne hi fi).
L'industrie du disque veut purement et simplement interdire la copie privée de contenu multimédia, afin de réduire ses pertes. Ce qu'il faut savoir c'est qu'il existe DEJA une taxe. Quand vous achetez un CD vierge, plus de 10% revient dans les caisses de l'industrie du disque. Il y a DEJA un part pour engraisser les gros, et ceux ci veulent l'augmenter encore, en interdisant la copie privée. Ceci est tout simplement inadmissible : lorsque vous achetez un CD, même si cela est pour graver vos photo de vacances, vous verses une part à l'industrie du disque.
4/ Corruption du domaine politique
Non contents de leurs avantages acquis, les majors l'industrie du disque s'attaquent au domaine politique. A coup d'influence, de relations bien placées, de quelques paquets d'euros, cette industrie fait pression sur le gouvernement pour imposer ses directives.
Premier exemple : le guide de la net attitude. Diffusé DANS des collèges et lycées de France, ce guide a but éducatif avait comme objectif d'informer les jeunes internautes que vous être contre les danger d'Internet (virus> qq. pages) et du P2P (80% du livret consacrer au ressassement d'arguments infondés cités plus haut). Ceci montre comme une INDUSTRIE est allé légalement s'introduire DANS l'école public, faisant tout simplement de la PUBLICITE COMMERCIALE pour des plates formes de vente en ligne.
Deuxième exemple : Ayant fait un push sur les fournisseurs d'accès, vos connections sont maintenant surveillés. Vos FAI peuvent, à la demande de la législation, lire vos mails et surveiller les données que vous échangez.
Troisième exemple : le DADVSI. Vous en avez entendu parlé, le voici. Ce projet de loi (Droits d'Auteurs et Droits Voisins des Système d'Information) n'est qu'une copie du texte européen EUCD travaillé il y a 10ans et complément archaïque. En votant ce texte, censé "protéger les artistes", la diffusion de contenu média sera simplement punie par la loi, par des amendes montant jusqu'a 10 000€ (plus que pour violence sur mineur), et passible d'emprisonnement. De plus, ceci légalisera le terme vague de "dispositif de protection", ouvrant la porte à de nombreuses dérives judiciaires en autorisant quelque chose qui n'a pas été défini correctement. Par ailleurs, la copie privée sera menacée, et la reproduction d'oeuvres achetées si cher pour usage privé sera interdite. Le contournement de dispositif de protection sera passible d'amendes élevées. Cette loi a été votée la veille des vacances parlementaire, jour ou tout les députés étaient abscent du conseil hormis les supporters de RDDV.
Aujourd'hui le DADVSI, demain qui sait, le blocage de certaines de vos communications.
Le push de l'industrie du disque sur le gouvernement est donc intolérable.
Voici POURQUOI, nous, internautes, somme gravement MENACES par ce lobby inadmissible.
Agissez comme vous le pouvez, répandez ces idées et discutez en avec ce qui, aveuglés par "le droit des artistes", sont d'accord avec l'industrie du disque.