Un jour comme les autres, et pourtant ..

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Androgyn3   Un jour comme les autres, et pourtant .. 0 14/01/08 à 21:28

Un 'tit (Ok, plutôt grand) truc que j'ai écrit y'a assez longtemps, le début d'une longue histoire, qu eje terminerais un jour j'espère '^^
Certains aimeront, d'autres non, je préviens : c'est long, surement mal écrit (étant donné que je suis en S, et non pas en L =P), et ça sera surement beaucoup d'effort de tout lire, pour pas grand chose en fin de conte x)
Pour les courageux :

Il était près de deux heures du matin, j'étais encore devant l'ordinateur, endormi sur le clavier. Dans la conversation qui j'avais via internet avec Patrick, une infinité de « f », que j'avais tapés suite à m'être assoupi sur cette touche, s'affichait. Le wizz envoyé par Pat' me réveilla en sursaut. MSN est un tchat qui permet de parler entre amis sur internet, et un wizz est un son qui est envoyé à son interlocuteur lorsque l'on appuie sur une touche spécifique.
Dans environ sept heures, je devrai rendre une rédaction de français que je n'avais toujours pas commencée, et qui allait me prendre un petit moment. Il fallait que je me mette sérieusement au travail, et surtout que je quitte le pc. Je tapai rapidement à Patrick « Je V bosser, on s'voit 2m1 A+ », puis j'éteignis l'ordinateur. J'allai me poser sur mon lit, pris au passage un paquet de feuille sous le bras, le sujet de rédaction, et un stylo entre les dents. Je m'installai confortablement sur mon lit, le paquet de feuille en équilibre sur mes deux genoux, le sujet de rédaction à coté, puis le stylo dans la main. Je me mis directement au boulot.


Le sujet annonçait : « Faites une petite autobiographie, en une soixantaine de ligne, relatant votre parcours jusqu'à aujourd'hui et votre personnalité. Attention ne racontez que les choses importantes, et passez brièvement sur les autres détails. Orthographe, syntaxe des phrases, cohérence et soins, notés sur trois points. »


Avec un jet d'inspiration, je me mis à écrire directement,sans faire de brouillon pour gagner du temps. Ce que j'écrivais n'était pas très convainquant, mais cela devrait suffire :
« Je m'appelle Mathieu Zéro, je suis né le 30 juillet 1990 à Paris. J'ai grandis dans la région parisienne, pas dans la capitale même. Vivant dans une famille aisée, j'ai eu droit à tout. Je suis vite devenu un enfant gâté par ses parents. L'esprit de famille à toujours été présent. En raison de mon nom de famille, je fus l'objet de beaucoup de moqueries de la part de mes camarades de classe en primaire. C'est pour cette raison qu'arrivé à l'adolescence, je ne supportais plus aucun forme d'autorité, je ne voulais pas me laisser marcher dessus, ou que l'on me dise ce que je devais faire. Si bien que je suis devenu incontrôlable. Enchaînant les problèmes de bagarre à l'école, de tapage nocturne, de dégradations de murs suite à des graffitis ...
La police essaye aujourd'hui de me remettre dans le droit chemin tant bien que mal. Faisant parti d'un petit groupe d'élève passionné par le français et les lettres, le juge m'a proposé de ne pas m'envoyer en maison de redressement, si, en contre partie, j'avais mon bac L avec mention, et si je diminuais considérablement les petits tours au poste de police. Mon caractère de cochon avait refusé dans un premier temps, mais mon obstination à ne pas atterrir en camp ou en pension, accepta par la suite. Je n'ai pas un caractère très cohérent. Il m'arrive de faire de nombreuse sautes d'humeur, de taper des petites colères pour un oui ou pour un non... mais j'ai aussi un bon côté, qui lui, est plutôt calme et posé.. J'aime par exemple jouer de le guitare pour me détendre, laisser libre cour à mon imagination. En réalité pour me cerner vraiment, il faut apprendre à me connaître. Mes amis disent de moi que je suis toujours là dans les coups durs, que mon sens de l'humour est toujours présent, que je communique bien, facile à vivre quand je veux... Tout dépend du point de vu ou l'on se place. Au contraire, si on se met dans la peau d'une personne qui me déteste, là on me verras plutôt comme un ennemi publique numéro un : toujours là à ouvrir ma bouche lorsqu'il ne faut pas, à chercher les embrouilles ... »


Finalement en écrivant cette autocritique, je m'aperçois que je ne me connais pas bien moi même, il faut que je me réfère aux avis des personnes qui m'entourent. J'ai du mal à me cerner tout seul. Peut être que c'est de là que vient mon manque de confiance en moi, et peut être que c'est aussi pour cette raison que je sombre petit à petit dans la délinquance et la violence...
Le temps que je finisse ma rédaction, il était maintenant 3 heures du matin. Je commençais sérieusement à être fatigué! Je préparai mon sac de cours, n'oubliant pas de mettre ma composition fraîchement terminée, puis me jetai sur mon lit. Je ne pris ni la peine, ni le courage de me déshabiller. Je m'endormis tout de suite, après m'être glissé sous ma grosse couette.



Il devait être l'heure de se lever puisque mon réveil venait de se mettre en marche. Je ne voulais pas aller déjeuner tout de suite, trop fatigué de m'être coucher tard. Comme à mon habitude, je me lèverai sûrement vers huit heures moins le quart et arriverai en retard en cours d'histoire. J'éteignis mon réveil et me rendormis.
Je fus réveillé par la sonnerie de mon portable. Qui pouvait m'envoyer un message à cette heure la? J'ouvris mes yeux avec peine, et pris mon portable sur ma table de nuit. J'appuyai sur la touche « ok » pour lire le sms. Il était écrit : « Urgent!! O skoite ds 5 minutes!!! ».


Au squat?? Qu'est ce que Kévin voulait que j'aille faire au squat? Il devait y avoir eu quelque chose de grave pour qu'il me donne rendez-vous à cette heure là, et surtout là bas!
Je me suis levé d'un coup, me suis jeté sur mes fringues, me suis habillé en moins d'une minute, descendis en un rien de temps. Je débarquai dans la cuisine pour manger en vitesse une barre de céréales, lorsque mon père me fit une tête étonnée, et me dit : « ou tu cours comme ça? En cours? Tu m'étonnes! Tout comptes faits, peut être que tu n'es pas irrécupérable! », après ça il me fit un grand sourire, me fit un tape affective dans le dos, ce que détestait par dessus tout. Il partit au travail juste après. Dans la précipitation, j'en avais oublié mon sac. Je courus le chercher, je pris par la même occasion mon portable. J'avais un autre sms, toujours de Kévin, il s'impatientait, se demandait pourquoi je n'étais pas encore là...
Je pris mes clefs, mon casque, les papiers de ma moto, et j'ouvris la porte du garage à la volée. Je montai sur ma moto, partis en trombe direction : le squat! Je m'aperçus que je n'avais pas refermer la porte du garage ... tant pis pour cette fois, je ne vais pas retourner chez moi alors qu'il s'est passé apparemment quelque chose d'important là-bas!


Cinq minutes plus tard, j'arrive enfin. Il y avait un rassemblement de personnes qui formait un rond autour de quelque chose que je ne pouvais pas encore voir. Je laissai ma moto sur le trottoir, accourus et cherchai Kévin. Je le vis, il était complètement bouleversé, en pleur, dans les bras d'Ombeline, sa petite amie, elle aussi complètement en larmes...
Je me précipitai sur eux, me fichant complètement de les déranger en amoureux ... je me mis à les questionner sur ce qu'il s'était passé, pourquoi est ce qu'il m'avait dérangé aussi tôt, que faisaient toutes ces personnes ici, qu'est ce qui était au centre de toute cette agitation? Il y avait tant de questions que je voulais leur poser, que je m'embrouillai. Je leur dis quelque chose d'incompréhensible qui ressemblait vaguement à « Qu'est ce qui fait ce gens ce matin au milieu? ». Il tirèrent une tête si étonnée que je me rendis conte de l'absurdité que je venais de sortir... je m'efforçais à rester calme, et je dis d'un ton beaucoup moins stressé : « Qu'est ce qui se passe?? On peut même pas approcher! ». Kévin hésita a répondre, cherchant les mots les plus adéquats possibles. Il finit par ne rien dire, me dit de le suivre. Il se fraya un chemin difficilement à travers la foule, moi sur ses talons. Lorsque que l'on arriva enfin au centre, je n'en croyais pas mes yeux!


Pourquoi?! Pourquoi lui? Pourquoi aujourd'hui? À cet endroit? Non je devais rêver, ce n'était pas possible... Et pourtant si, c'était bien réel, c'était bien Patrick étendu, gisant sur le sol, il avait une expression de douleur à jamais gravé sur son visage... et une marque satanique dans la main...





J'attends vos critiques, j'veux pouvoir améliorer mon niveau (très bas) d'écriture! '^^

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