[Texte] Ne pleure plus, ma jolie.

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[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 13 27/06/08 à 19:30

Texte ajouté sous la demande de l'auteur (réelle) : La personne n'a pas respecté la charte de notre site, elle a plagié des textes qui ne sont pas les siens et s'est dit l'auteur de ces derniers. Le vrai auteur de ce texte est Audrey T. dont le blog est http://parfum-vanille.skyblog.com

Ne pleure pas, ma jolie. Tu t'évertues à montrer tes rires et tes mimiques pour ne pas que l'on puisse voir ces grosses larmes. Ces larmes qui roulent comme des billes et qui finissent par s'écraser en silence sur le sol de ton appartement ou étouffés à la va-vite dans un coussin. Mais le stratagème n'opère pas. Se mentir à soi-même est la pire souffrance grotesque qui existe. L'illusion déchante, tout comme tes lendemains. Autour de toi, ça gémit, ça se bouscule, ça rit, ça court, ça crie. Ca vit. Et toi, tu restes là, impassible au beau milieu de cette foule que tu regardes avec des yeux ébahis et mouillés à cause de mille et une raisons qui s'entrechoquent dans ta tête. Les silhouettes deviennent floues, ton esprit aussi. Une loque, voilà ce que tu es devenue. Autrefois, tu aurais été la première à embrasser le ciel mais aujourd'hui, le ciel t'a explosé en pleine figure. Tu te sens incomprise. Et ce n'est pas ton statut d'adolescente qui fait que tu ressens ce genre de choses. Aussi transparente que du verre. Les gens t'écoutent lorsque tu parles mais ne te laissent pas achever tes phrases. La vexation est d'autant plus forte. Ce que tu commences à dire n'exige pas de fin. Autour de toi, ça gémit, ça se bouscule, ça rit, ça court, ça crie. Les gens te racontent leurs vies mais ne te demandent jamais que tu en fasses de même. Omniprésente et supériorité de leurs existences. Je-m'en-foutisme certain concernant la tienne. Une affection débordante qui ne demande qu'à être déversée sur les autres. Mais ils ne se soucient guère de toi. Ils t'appellent la petite. Tu pourrais penser que ce surnom est une preuve d'affection, sentiment que tu voudrais tellement percevoir chez ces gens qui t'entourent. Il n'en est rien. Et tu espères, et tu espères, tu espères. Et tu hurles, et tu hurles, et tu hurles intérieurement. Les yeux hagards, tu cherches avec une éternelle impatience et un ardent désir une épaule, un sourire, une main qui puisse te consoler. Et te murmurer au creux de ton oreille : Ne pleures plus, ma jolie.

Texte pour Toi, Toi qui me connais si bien. N'oublies pas que je t'aime A.

Modif' du titre
ProliXe

[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 1/13 27/06/2008 à 19:31
You put a text online and don't even answer my messages! Grmbl!
Enfin, je lirai plus tard, on va me faire mes cheveux là =D.
Babsi   
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 2/13 27/06/2008 à 19:32
Certaines phrases sont plaisantes.
D'autres sont trop lourdes de style ... Ne s'improvise pas Cohen qui le veut.
Passable.
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 3/13 27/06/2008 à 19:35
J'aime bien mais je trouve que tu fais trop de "phrases à rallonge". Des phrases un peu trop longues qui alourdissent le texte à mes yeux.

Sinon pas mal. =)
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 4/13 27/06/2008 à 20:17
Hael a écrit :
J'aime bien mais je trouve que tu fais trop de "phrases à rallonge". Des phrases un peu trop longues qui alourdissent le texte à mes yeux.

Sinon pas mal. =)


Yep, je suis accord avec ce qui est dit là.
Tout le monde ne maîtrise pas les phrases dites "longues".
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 5/13 27/06/2008 à 20:18
Jolie texte, j'aime bien ^^
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 6/13 27/06/2008 à 21:16
Magnifique.

Coeur
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 7/13 27/06/2008 à 21:29
Je ne sais pas quoi dire. Tu sais à quel point je tiens toujours à toi. Tu me connais mieux que personne et jamais tu ne me jugeras. Sixties, je t'aime aussi.
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 8/13 27/06/2008 à 22:35
Merci à vous tous.
D'autres avis?
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 9/13 28/06/2008 à 00:05
C'est très beau... j'aime
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 10/13 28/06/2008 à 01:14
Je me sens tellement concernée par ce texte... Sublime, j'adore.
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 11/13 29/06/2008 à 16:53
Encore merci.
Petit up pour avoir vos commentaires.
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 12/13 30/06/2008 à 21:37
Allez je réponds. Ipod vient de ressusciter, je suis contente. Petite pause dans les révisions aussi.

Il me parait maintenant inconcevable que tu demandes de commenter un tel texte. Toute critique serait ici superflue, mais toute louange est dérisoire. En fin de compte, ce texte aurait dû n'être lu que par la personne concernée d'après moi. Mais soit, je vais commenter vu que tu m'avais demandé de le faire.

Tout d'abord, bien écrit je trouve. Peut-être un peu lourd comme dit plus haut, mais généralement très bien.
Mais je ne veux pas te parler du style. Se borner au style de l'auteur est bête. Commenter d'après moi, c'est émettre un jugement sur les propos de l'auteur.

Mon éternelle obsession avec Dostoïevsky, Crime et Châtiment, rejaillit en lisant ton texte. Se créer un monde de poésie, de théâtre, de mensonge, pour en fin de compte brouiller ses limites et ne plus se retrouver soi-même. C'est ce que je comprends que A. a fait en lisant ce texte.
Les larmes peuvent aussi être interprétées comme ce brouillard trop épais qui vit en elle, et sort par tous les moyens, mais elles peuvent tout aussi bien être le désir de brouiller encore plus la réalité pour s'enfoncer dans l'utopie illusoire qu'elle s'est créée. En fin de compte, je pense que c'est entre les deux, vu que ce brouillard est né d'un désir d'oublier, d'obscurcir la réalité, et d'y échapper, mais qu'en s'y enfonçant trop, elle ne peut pas rentrer chez elle seule, et donc elle a besoin d'aide. Comme Raskolnikov, ce sont les relations d'après moi qui peuvent l'aider à se retrouver. Ce texte est peut-être un appel à la raison? Ca me rappelle aussi une émission que je regardais quand j'étais petite, une fille qui s'était perdue en allant acheter une glace et était tombée dans le coma. Une émission disney dans laquelle la protagoniste aidait les autres par voies surnaturelles. Quel rapport? Pour la sortir du coma, la fille est rentrée en contact avec l'essence de la fille, qui vivait dans un autre monde, le reflet de la réalité, et elle ne savait plus comment rentrer chez elle. C'est la protagoniste qui l'a ramenée chez elle, et après elle s'est réveillée.
La réalité est très ancrée dans ce texte, en parallèle au monde illusoire de A.. Invitation à la réalité? x) Baudelaire ne serait pas très content!
Le fait qu'elle ne soit devenue qu'une "loque" montre son absence de forme, il faut l'aider à se reconstruire?
Pour ce qui est du ciel qui lui tombe dessus, j'ai l'impression de relire En Attendant Godot avec cette fatalité, qui pèse, pèse.. Ces gens qui l'empêchent de voler rappelle le poème L'Albatros de Baudelaire "Ces ailes de géant l'empêchent de marcher", ces hommes qui abusent du poète abusent de A., car l'homme est naturellement égoïste et égocentrique. Il en oublie les autres. Et pourtant, ce sont les autres qui lui donnent une forme, ou qui lui détruisent sa forme.
Pour échapper à cet abus, ce sentiment d'être incompris, peut-être faudrait-il "se faire voyant"? x) Là Sixties, ça ne t'est carrément plus adressé. On en revient à ce que je disais à A. hier. Il faut suivre parfois le chemin tracé par tant de poètes auparavant, tracé en particulier dans les Fleurs du Mal, épuiser en soi "toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie." comme dit Rimbaud dans sa lettre au voyant. Il faut parfois courir parfois à ce qui nous fait le plus mal, pour les ressentir plus profondément et en ressortir élevé. D'après moi, c'est ça la "salvation". Et lors de ce parcours, c'est là le seul moment où j'ai vraiment l'impression de vivre. Peut-être parce que je suis au plus proche de la Vérité? de ma propre essence?
Je vais expliquer autrement:
"La poésie doit être faite par tous, non par un. Toutes les formes d'ivoire seront démolies. Toutes les paroles seront sacrées, et l'homme s'étant enfin accordé à la réalité qui est sienne, n'aura plus qu'à fermer les yeux pour que s'ouvrent les portes du merveilleux." Eluard. Voilà la salvation.
"Le poète est ainsi dans les landes du monde
Lorsqu'il est sans douleur, il garde son trésor
Il faut qu'il ait au coeur, une entaille profonde
Pour libérer ses vers, divines larmes d'or" Théophile Gautier.
On peut donc dire que c'est dans le mal qu'on extrait la salvation. Dans le mal, dans le désespoir. Aussi dans le mal du siècle, ou dans le mal de vivre qu'on ressent tous? Les quatre poèmes Spleen de Baudelaire le montrent, ainsi que L'Horloge.
Enfin, là je pense avoir passé suffisamment de temps sur ce point là.

Etre gentil... Ce n'est pas pour moi. L'humain est mauvais à la base, il suffit de lire Sa Majesté des Mouches pour en être convaincu. Ici bas, il n'en est rien. Rien n'est vraiment important, et nous sommes limités. Nous n'avons pas de lien réel avec les autres, nous ne sommes pas eux. Nous n'exerçons qu'une influence sur autrui, sur la forme de ses limites. Mais les limites sont fixes, comme un fil de fer malléable et pourtant indestructible. Elles peuvent se brouiller, mais elle restent là.
Notre essence est donc limitée, par notre corps, par ce monde qui nous environne. Penser à soi ici bas est donc essentiel. C'est son monde qui compte. C'est pour cela que l'homme est égoïste. Mais le philosophe et le poète sont las de ces limites. Ils savent qu'au delà les essences se retrouvent, mingle forever. C'est pour cela qu'ils contestent ce désir de ne parler que de soi, car ils désirent faire partie d'autrui. D'après moi, il faut s'efforcer à répudier l'excès de gentillesse dont on est parfois saisi. Etre gentil avec autrui, certes, c'est important. Mais ne rien espérer, car l'Homme ne fait que décevoir. Et ne pas être trop gentil. C'est limite une perte de temps.

How the fuck did I come down to all this? Completely off subject! Pardon! ^^"
[Texte] Ne pleure plus, ma jolie. 13/13 06/09/2008 à 15:27
Bonjour à toutes et à tous.

Je suis ravie que la majeure partie des gens apprécient mes textes, à savoir « LA VALSE DES SONGES », « LES CORPS ETRANGERS » et « LOLA » (Oui, « LOLA », et non pas « Sous les apparences», comme il a été renommé avec soin - ou avec votre bêtise, ça serait plus juste comme terme - par Sixties, (membre logiquement banni par le webmaster du site, que je remercie sincèrement encore une fois.)

Et oui, bas les masques, JE SUIS BIEN L'AUTEUR DE CES TROIS TEXTES. Qu’elle ne fut pas ma surprise (on dit souvent que les surprises sont agréables ; concernant celle-ci, elle m’a été, à l’inverse, fortement désagréable) lorsqu’en tapant quelques bribes de mes textes au hasard dans le moteur de recherche Google, je tombe sur ce site.
Et là, je constate donc avec stupéfaction qu’une personne au pseudo de « Sixties » s’est tout simplement appropriée trois de mes textes.

Vous tous, allez donc jeter un œil vers mon blog http://parfum-vanille.skyblog.com et voyez plutôt. La date de publication de ces trois textes (et logiquement, la date d’écriture) est bien antérieure à celle du membre Sixties. Par exemple, le texte LOLA - et non « Sous les apparences », une nouvelle fois - a été écrit en août 2005, date à l’appui. Il y a donc tout juste trois ans. J’avais alors seize ans. Et vous, Sixties, vous avez le culot de préciser en introduction le « je viens de l’écrire. » Pathétique.

Mon cher ou ma chère, vous vous couvrez dès lors de ridicule. C’est vraiment moche de piquer les textes des gens. Aimeriez-vous qu’on vous vole un texte que vous avez écrit, et ensuite, voir que l’on s’en attribue le mérite ? Cela vous ferait plaisir ? Non, hein. Pas du tout, même. Imaginez donc dans quel état j’ai été et où je suis toujours.

Ne saviez-vous pas que n’importe quel texte est protégé d’emblée par des droits d’auteur ? Remarquez, peut-être que vous ne savez pas lire... A dix-sept ans, c’est plutôt contraignant. La charte de ce site vous indique pourtant d‘emblée que ce que vous faites est strictement interdit, ainsi que LA LOI tout court.
Lisez donc ce qui est marqué ici http://www.internet-juridique.com/libreetcontenus2002.php et là http://www.commentcamarche.net/droits/copyright-auteur.php3 c’est très intéressant.
Et oui, mes écrits sont protégés d'emblée par le droit de propriété intellectuelle, (comme n'importe quel texte de n'importe quel auteur, d'ailleurs), ainsi que par un dépôt légal de Copyright France. Dommage pour vous.

Jamais je n’aurais la prétention d’affirmer que j’ai un talent quelconque. Mais lorsque je vois à quoi en sont réduits certaines personnes comme vous, à voler des mots qui n’ont jamais traversé votre esprit ET s’en attribuer le mérite, je trouve ça écoeurant. Au fait, j'ai bien ri quand vous avez dit à quelqu'un que vous étiez content(e) qu'il ait "ressenti ça comme" vous l'aviez ressenti "en l'écrivant." Vous n'êtes certainement pas un écrivain (comme moi, attention, n'allez pas croire que je me considère comme tel, loin de moi cette prétention) mais je peux vous prédire une grande carrière de comédien.

Quel intérêt en tirez-vous ? Vous ne savez pas écrire, en tout cas, vous n’avez pas eu « ces » mots-là. Ça vous empêche de vivre, au point de piller sans scrupule ceux des autres ? Ne pas savoir écrire ni même lire, ça fait beaucoup, j’en conviens. Mais je n’y suis pour rien. Je vous plains franchement.

Vous poussez également le vice jusqu’à répondre aux commentaires des gens. C’est affligeant et cela montre bien votre bêtise. Je n’ai aucune haine envers vous. Simplement de la pitié et du mépris. Et encore, je réserve ma compassion pour les personnes qui en ont réellement besoin.

Mais comme j'aurais dû m'y attendre, ça ne s'était pas arrêté là. A croire que vous avez aimé pousser le ridicule à l'extrême. Toujours sur ce même site, je suis tombée sur le compte d' "Autiste" (le ou la bien nommé(e)...) avec 4 ou 5 de mes textes publiés à la suite ! Et bien évidemment, j'ai appris grâce à l'administration de ce site que Sixties et Autiste n'étaient qu'une seule et même personne.. Nullement étonnant. Désormais, vous êtes définitivement banni.

Et comme que je possède votre adresse IP, inutile de vous amuser à publier mes textes autre part : ces derniers sont protégés, je pourrais donc entamer en toute légitimité des poursuites juridiques. Car oui, vous êtes passibles de sanctions pénales, ce ne sont pas des phrases écrites pour dissuader le voleur et lui faire peur. C'est LA LOI pure et simple.


On dit que le ridicule ne tue pas. Faites attention quand même à ne pas vous assassiner, sait-on jamais.

Ah, et encore merci sincèrement pour vos commentaires. Ça fait toujours très plaisir de voir que ce que l’on écrit plaît.


Cordialement.


Audrey, dit « Parfum-Vanille », l’auteur des trois textes.
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