Travail de sociologie

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Mechant_Dieu   Travail de sociologie 0 18/09/05 à 18:42

Bonjour a tous, voila l'extrait d'un travail que j'ai réalisé seul sur une analyse des classes sociales. Plutot que d'utiliser les facteurs "classiques" de regroupement j'ai utilisé la musique, et vous allez voir que les regroupements sont interressant...



Analyse des classes sociales adolescentes.
-En fonction des regroupements sociaux par goûts musicaux et styles vestimentaires.
-En fonction de la psychologie adolescente (prédiction des mots, des styles et des modes).


1. Différentes classes sociales chez les adolescents.
Chez les adolescents, les classes sociales ne sont pas organisées de la même façon, même si l’on retrouve les facteurs économiques (qui sont les facteurs principaux du classement des classes sociales). Mettons donc de coté les facteurs économiques pour nous intéresser à un classement selon les goûts musicaux, les styles vestimentaires, et également le regroupement dans les quartiers et les villes en groupes ou en bandes.

Pour classer les individus selon les styles musicaux il faut d’abord déterminer ces styles, j’ai réussi à sortir 5 grandes catégories :
-Rock/Variété
-Rap/Rnb
-Hardrock/Métal/Rock
-Techno/autre style
-Mode variété/tout les styles

Bien évidemment, un même individu peut appartenir à deux voire trois classes musicales (notez que cela ne signifie pas forcément que l’individu possède une grande ouverture musicale, cette notion ne se mesure donc pas en fonction du nombre de styles musicaux que l’on est capable d’écouter)

On peut constater que les individus se rattachant à la classe « mode variété/tout les styles », s’y rattachent de cause de l’influence qu’ils subissent de leurs instances de socialisation primaire ou encore l’influence des médias ou des moyens de publicités. En effet, la mode musicale est le produit de la cohésion sociale, l’individu se met à écouter tel ou tel morceau de musique, car influencé par ses amis (méthode d’intégration dans un groupe inconsciente émanant de l’individu) et c’est également par ce biais qu’un individu peut être influencé à fumer (on constate la hausse du nombre de jeunes fumeurs à cause de l’influence des amis du lycée ou du collège par exemple).

Bien entendu un individu n’est pas forcé d’aimer tel ou tel morceau de musique mais l’on part du principe que l’individu x qui fait découvrir cette musique à notre personnage aime cette musique (ce qui est logique vu qu’il tient à la faire découvrir), et donc pour mieux se socialiser notre individu va se contraindre à écouter cette musique (ce raisonnement est le produit dangereux de la cohésion sociale, il est bien sur inconscient et l’individu ne raisonne plus dans le sens ou il ne cherche pas à relever un talent musical mais uniquement à écouter de la musique pour s’intégrer). Peut on en déduire que les individus fréquentant cette classe musicale sont des gens influençables, incapables d’entendre et de vouloir, et donc ne recherchant pas leurs goûts et les talents musicaux ?

Bien sur, c’est de ce procédé que ce sert ces différentes émissions de télé réalité (qui a parlé de réalité en somme ?) comme star académie ou autre qui à partir d’individus lambda sortent un grand talent musical en quelques mois (sons trafiqués, réverbérations de la voix, matériel sonore professionnel financé par les publicités, matériel informatique et aides par des professionnels sont bien sur au rendez vous pour donner un « coup de pouce » qui constitue 85% de la vie d’un musicien), c’est également pour ça que star académie marche, tout le monde dit que c’est nul (pour mieux se faire voir et donc mieux se socialiser), mais 75% de cette même population y adhère seul, chez soi, à la maison… Tout est socialisation et psychologie en somme.

La mode et la variété musicale ont souvent aboutie à la création de style commercial pour de la musique commercial. Vous me direz « la musique est forcément commerciale », et je vous répondrais que la musique commerciale est une musique crée par la demande et non par le pur et simple désir de l’artiste, c’est d’ailleurs comme ça que l’on voit émerger, durant l’année du brésil, de nombreux groupes brésiliens aux chants et aux percussions tropicales qui s’éteindront l’année d’après. Les médias nous donne donc que le devant de la scène et c’est pour cela qu’il est impossible de se forger une bonne culture musicale avec une influence pareille. Il ne faut pas renier nos goûts, il faut se demander pourquoi on aime ceci ou cela, il faut chercher le talent musical, il faut trouver les erreurs qui permettront à la face cachée de la scène artistique de se développer plus facilement.

Il faut également traquer les paroles, les albums, et les intentions des artistes pour en dénicher le désir et le mal que l’artiste s’est donné pour concevoir sa musique. On peut prendre de nombreux exemples (autre que la star académie), des gens sans expériences musicales réelles, qui, par le simple biais de la pub et des médias, arrivent à se faire une place sur le devant de la scène alors que juste qu’au préalable ces gens n’arrivaient pas à se faire aimer par leurs productions (le pouvoir de l’influence et de la manipulation ?). Il faut voir également l’intelligence et l’influence de la majorité des personnes (et surtout des adolescents) dans ce monde musical si « riche », difficile de croire qu’un noir sortant d’une Ferrari avec un manteau de fourrure, un pendentif en or de 4Kg et une dizaine de mannequins en bikini de tout types autour puisse dire : « je reviens du ghetto » (image de 50cent et de beaucoup trop de clips de rap américains), pourtant des milliers de jeunes dans des quartiers défavorisés arrivent à prendre ces types en exemples, s’habillant de la même façon, se regroupant entre eux par le pouvoir de la cohésion sociale et enfin en s’emparant d’un langage, d’une façon de penser ou plutôt « de ne pas penser ».

Ces musiciens qui influencent les jeunes, développent aux travers de leurs paroles une façon de penser, de parler, d’agir et de se regrouper. Le principe est bon sauf que les adolescents se pensent libres tandis qu’ils sont inconsciemment dirigés par leurs artistes préférés (cela est valable pour tout les styles). Ainsi le rap s’est développé dans les banlieues et certains ont réussis par le biais de l’énorme influence médiatique à se créer une renommée, ensuite, ils prônent la liberté de penser et le rêve américain mais tout les jeunes des banlieues ne finiront pas rap-star commerciale mais encore une fois l’influence et trop grande et le piège se ressert. De même qu’à coté les adolescents ne cherchent plus le talent, désormais un rythme en boucle plutôt accrocheur et quelque percussions générées par des boites à rythmes ainsi qu’un « chanteur » permettent de réunir tout le monde… Comment des percussions et un type parlant dessus peuvent bouger une population ? Tout simplement parce que l’artiste est le simple reflet du consommateur et que le consommateur aime ce qui lui correspond (du moins qu’il pense que ça lui corresponde).

Donc les styles les plus « peuplés » sont modes, variétés, rap et rnb et le rock qui se place souvent dans les variétés. Nous avons déjà analysé le rap qui consiste, par de vulgaires chants de protestations rythmés par des percussions, à bouger des foules et à dénigrer un système, parfaitement inconnu des « attaquants » qui sont, il faut le dire, bien souvent peu cultivés (zones d’éducations primaires, soit disant « ghettos » [qui n’ont jamais existés que dans leur imagination encore une fois servant comme arguments à but commercial, « achetez l’album de celui qui revient du ghetto »] et cités). Pourquoi n’essaient ils pas d’améliorer le système (et d’abord de l’apprendre) plutôt que de le dénigrer (et ne me dites pas qu’ils essaient de l’améliorer à leurs manières) en citant « pas de répits : nique la police ; on veut plus d’argent : stoppez le racisme » Ils chantent ou plutôt non … Ils parlent mais ne font rien…

« On peut tout voir chez une personne en connaissant précisément ses goûts musicaux »

Et quant au rnb (qui se rapproche plus du rap tout de même), il se trouve que c’est la même chose en remplaçant les cris de protestations et de révolutions en messages d’amours sur lesquels les adolescentes resteront longtemps en pensant à leur situation actuelle avec les garçons. L’artiste qui vend le plus, c’est l’artiste qui ressemble le plus aux consommateurs et qui dit ce que tout le monde pense tout bas. L’artiste qui mérite le plus, c’est l’artiste qui à réellement un talent musical, et qui dit ce que tout le monde rêverait de pouvoir dire.

Les consommateurs aiment en effet s’identifier (modes ?) aux artistes, et si les artistes leur ressemble, cela est d’autant plus facile pour les consommateurs d’aimer l’artiste et donc leur musique, dans d’autres classes il est plus simple de respecter un artiste en n’aimant pas sa musique.

Et les plus grands artistes du vrai rnb vous le diront, rnb qui signifie « rythm and blues » et la notion rnb des artistes plutôt rap de la scène ne se distinguent en aucun point, pas de blues, juste du rythme, et encore et toujours de l’influence médiatique et commerciale. Ces situations d’influences font penser aux reportages de guerres (irak. par exemple) entrecoupés de spots publicitaires pour acheter tel ou tel produit, plutôt difficile de ne pas comprendre qu’on ne vous prend pas pour un idiot… Le principe est le même, posez vous la question « Voudriez vous d’une musique crée par ordinateur, de paroles parlées et non chantées, tout cela par un incompétent total dans le domaine ? ».

Bien sur j’émets un paquet de généralités (c’est le principe de la sociologie), il y aura toujours une exception mais je ne veux pas les entendre car le pourcentage est infiniment minime, cela ne peut même pas être analysé tellement la proportion d’exceptions est infimes. Mais elles existent partout, sur toutes les scènes mais tout de même plus présentes au niveau du rock/hard rock/métal symphonique. Evidemment si l’on écarte le rock et métal commercial on retrouve les vieux groupes ayant fondés la musique avec un grand M, la musique qui a bercé des millions de gens, le temps du vieux rock ‘n roll funky, les soirées dans les garages, les solos à 240 en doubles croches... Tout ce monde a effectivement terriblement vieilli, submergé par l’arrivée massive des modes, des autres styles et des nouveaux genres. Peut on dire que la musique est moins bonne qu’avant ? Je dirais que non, mais que la bonne musique, dorénavant, on doit la chercher (chose qu’on ne faisait pas avant). Il existe encore des gens qui travaillent des heures, des jours, des semaines, des mois sur quelques mesures de leurs compositions, il existe des gens qui osent le mélange des genres, qui ne s’exposent pas aux images commerciales, il existe des gens qui ont du talent, qui ont la musique avec eux, qui font corps avec leurs instruments et qui jouissent de ça. Ces gens là, je préfère ne pas les dévoiler, ils ne seraient plus pareils…

L’apparition des moyens massifs de communication à modifier l’aspect du talent musical, cette apparition a permis de donner la chance (un peu trop) aux incompétents du domaine mais maintenant, on ne fait plus de distinction entre le talent et l’émotion, entre le chant et la parole, entre les vers et la prose…

Mais retournons à l’analyse des classes sociales par les styles musicaux maintenant que nous avons analysés ces styles. Tentez de faire un regroupage général dans votre tête, réunissez les gens qui écoutent ce style de musique, puis un autre, puis un autre jusqu'à obtenir votre découpage socio musical. Evidemment les gens se regroupent naturellement en fonctions de leurs goûts même si il existe des exceptions, mais introduisez ensuite le facteur économique et vous verrez que les gens écoutant du rap viennent presque exclusivement des quartiers défavorisés ou côtoient des gens de ce milieu là, les personnes écoutant du rnb sont majoritairement des femmes (pour les adolescents la majorité est très importante, puisque les paroles sont souvent liés aux cœurs, à l’amour etc … bref aux sujets de conversations des adolescentes). Bien sur ces regroupements sont simples à faire mais voyons ces exemples ci : environ 99% des adolescents dépressif et/ou maniaco-dépressifs (et dans76% des cas liés à une tentative de suicide) écoutent du rock/métal et un pourcentage non négligeable de ces personnes ont un QI élevé. Le talent d’un titre musical est t’il déterminé par l’intelligence d’un individu ? Pourquoi les individus dans de telles situations rejoignent presque exclusivement cette catégorie ? Cette catégorie de musique peut elle influencer l’individu ?

Je vous répondrais que le vrai talent musical est effectivement donné par un raisonnement intelligent de la part de l’individu, à travers le goût, on peut déterminer le raisonnement que l’individu y a porté, évidemment ce n’est pas toujours aussi simple puisque bien souvent l’individu n’a pas le temps de choisir ses « goûts » et ceux-ci sont déterminés comme nous l’avons vu tout à l’heure par les diverses influences du milieu dans lequel ce même individu évolue. Mais en partant du principe que l’individu un jour émettra un raisonnement lors de sa croissance en se posant des questions sur ses goûts musicaux, on peut déduire qu’il remettra en cause ses goûts, imposés depuis la tendre enfance. Evidemment, un individu, en changeant de catégorie sociale va de nouveau subir la dure loi de l’influence et s’adonner à un style complètement différent. C’est pour cela que les personnes issues d’un milieu aisée (du à leur travail et donc au niveau d’étude) n’écoute pas de rap/rnb, est ce que cela est du à un changement de catégorie sociale (si changement il y a eu), à une imposition des goûts depuis la tendre enfance (en émettant que l’individu ai grandi dans le même milieu), est ce que ce changement provient de la part d’un raisonnement poussé par l’individu (raisonnement plus pointu de la part d’un individu « qualifié ») ? Toutes ces questions peuvent trouver des réponses en constatant le passé et l’histoire de chaque individu, mais il n’est pas possible de créer des généralités supplémentaires.

Car il faut bien le dire, un individu change rarement de milieu social (celui-ci étant bien souvent déterminé par les facteurs économiques), quand quelqu’un grandi dans un milieu A, il reste et évolue dans ce milieu et même (dans plus de 70% des cas) après ses études, cette théorie est toujours vérifiée. En effet, on peut déduire qu’un enfant qui naît dans une famille de classe moyenne n’aura pas les mêmes goûts musicaux (en considérant qu’il noue des liens avec des individus de sa classe, ce qui arrive majoritairement) et aura un meilleur accès à l’éducation pour se forger une opinion, par la suite sur ses goûts. L’éducation (collèges, écoles…) est évidemment bien importante, l’influence des groupes de pairs joue également sur cette « décision des goûts » mais il ne faut pas oublier les normes et valeurs données par les parents et la famille (une instance de socialisation non négligeable).

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