Lettre déchirée

Aux larmes qui un jour tombèrent... Sans masque, dans détours...


Au cœur des nuits furibondes
Où vit le bruit et les fureurs tenaces
Nos âmes éclatent moribondes
De leurs trop pleines carapaces.

Au temps où tu jouais encore,
Et j’étais comme un gamin prés d’toi
Mon sang brûlait d’une flamme d’aurore
Ma vie perlait entre tes doigts…

Et j’avais revêtu mon masque le plus beau
Je t’ai offert ma vie sur un plateau…
Et tu as pris le cierge, la carafe et le verre
Jetant son contenu dans un soupir amer.

Au temps où fleurissaient encore, mes larmes
Vêtues d’espoir pas encore mort, mon âme
Encore fragile s’est déposée sur toi
Et ton regard si doux, criant aux abois.

Et puis je suis tombé, j’ai chu, sans un regard
Ou un soupir aucun, mourant sous mes coups
Las, battant mon espoir vain de te crier ma tare…

Monsieur, j’ai cru que vous étiez celui-là,
Me le laissant le croire, alors que je m’envenimais
Seul, vous me lâchâtes bien bas,
Parmi tous vos écueils, et je vous remercie.

Aujourd’hui alors que le soleil se couche,
J’irais porter en terre des sentiments d’estime
Qui vivaient bien amers, en espérant que touche
Ce mot votre dur cœur, croyant ainsi la rime
Comme un révélateur…

Veuillez agréer etc…


Merci pour tout. Je garde les morceaux, je recollerai plus tard.

Julien

3 derniers commentaires sur le poème


body_soul [ le 04-01 à 16:11 ]
T'as réellement du Talent !
Dhblah [ le 02-01 à 15:48 ]
La chatte à qui ? :shock: :shock: :shock: :shock: :arrow:
fool on hill [ le 02-01 à 15:47 ]
Enfin quelqu'un qui écrit bien, on en a mis du temps! On ressent très bien les sentiments que tu as voulu montrer, c'est comme cela que l'on apprécit un texte! Par contre je vais être rabajoie mais "lachâtes" dans la 6° strophe (je crois) n'est pas du tout à sa place, ce passé simple choc un peu quand même, mais c'est une broutille!

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