L'Arbre/1

Bonjour tout le monde !

Donc voilà j'écris, et j'aurais aimé avoir vos avis... Si vous le voulez bien of course ^^ donc en fait je suis en train d'écrire une histoire, "L'Arbre", dont voici le prologue... Si ça vous plaît, je posterai la première moitié du chapitre 1, puis toujours si ça vous plaît la deuxième partie du chapitre 1, puis la première partie du chapitre 2, etc... Au fur et à mesure que j'écris ^^

Bref, let's go


“C’est du grain de folie que pousse l’arbre de la sagesse.”
_Meï Meï, le Sage Errant


Prologue


Les yeux se plissèrent. La main se porta à l’arc.
L’histoire commença.

  

Ils ont osé. Ils sont allés jusque là. Remarque, si j’avais été un Fataliste, j’aurais sûrement fait la même chose. Mais de là à s’attaquer à notre village de cette manière si lâche et si sadique… Non, franchement, je trouve ça ignoble. Surtout que, du grenier à céréales où je suis caché, leur offensive me paraît plus inhumaine encore. Je ne vois rien, j’entends tout. Ces crépitements provenant de l’incendie que ces salauds ont allumé pour nous cramer tous, ces insupportables hurlements de souffrance, ces innommables râles d’agonie, ces cris perçants d’enfants. J’en ai la nausée.
L’envie me prend soudain de sortir de ma cachette pour aller aider mes amis Humanistes, tous autant qu’ils sont, mais je sais bien que je ne dois pas le faire. Ils sont tous heureux de mourir pour la bonne cause, je sais bien. Tant qu’il restera quelques survivants, tous les espoirs seront permis, je sais bien. Si je bravais les flammes pour leur porter secours, ils me demanderaient de les laisser là et de fuir, je sais bien… Mais infliger une mort aussi cruelle que celle de l’immolation est horrible, et je ne peux en supporter ne serait-ce que l’idée. Pourquoi ne pas avoir tué avec leurs fameuses armes à feu, le genre de trucs qui te fait pas souffrir ? Mais non. Il leur fallait de la souffrance. Alors, hop !, un incendie ! … Avec ça, au moins, ils ont eu leur compte en horribles agonies, c’est sûr.
N’empêche, il y a plus meurtrier que le feu… Je ne sais pas, moi… Leurs flingues ultra-sophistiqués, par exemple… Alors, soit, en plus d’avoir poussé le barbarisme à son paroxysme, les Fatalistes sont maintenant devenus totalement stupides, soit ils ont une idée derrière la tête… Mmmmh… Je me penche sur la question, sur fond sonore de cris déchirants et de gémissements gutturaux, quand soudain, claire mais terrifiante, la réponse m’apparaît… Notre réserve de pétrole… Et dire que je n’y ai pas pensé plus tôt ! Ni une, ni deux, je décide de sortir de ma cachette, et, faisant fi de toutes nos règles de conduites visant à sauver l’espèce humaine de son extinction définitive, je me précipite vers la sortie de ce fichu grenier à céréales, quand soudain… BAOOOM !
Une détonation assourdissante vient de retentir, à quelques centaines de mètres de moi. Le sol tremble quelques secondes, puis cesse. Mes oreilles bourdonnent. Merde ! Trop tard ! Ces fichues flammes ont atteint les réservoirs de pétrole et tout fait péter… Mais quels salauds, ces Fatalistes ! …
Je reste un instant figé, accablé à l’idée du carnage que cette terrible explosion vient sûrement de causer, et quelques larmes roulent le long de mes joues. Je m’apprête à me relever, quand un détail me frappe soudain comme un coup de poing en plein ventre. Il n’y a plus aucun bruit dehors. Plus rien. Juste le silence le plus total.
Un silence de mort.


{°v°} KoviS {°v°}


3 derniers commentaires sur le poème


suteki_da_ne [ le 17-03 à 19:13 ]
c bien mais ca m'acroche pas au tripes
Spoke [ le 17-03 à 17:16 ]
Bien écritt.en attendant la suite puis le bouquin.
Fx. [ le 17-03 à 17:13 ]
niémé o_O'

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