Anti-Venus

Petit texte, volontairement en pavé et non en vers, juste parce qu'avec ces rimes partout bah FLEMME de tout refaire.

Ecrit en Juillet après avoir écouté le VRAI AntiVénus avec Youssoupha.

Tu m'as attiré, mais t'étais attitrée comme une meuf à tirer, mais tes yeux noirs me rongaient, j'savais plus voir ni songer j'en ai perdu le boire et le manger, ensuite j'sais plus, on s'est plus, sans plus, étincelle prompte, rendez-vous compte, un rendez-vous, une rencontre, je l'ai vécue comme un conte qu'on raconte, ce soir là tu sors les armes, tu lézardes sur mon corps, tes mains se hasardent sur mes cuisses encore froides faisant battre la chamade mon pericarde j'en perds le cadre de la droiture, moi qui vivait sans ratures, finalement je t'ai donné mon accord ce qui laissait présager un corps à corps hardcore, dès lors je sens que la sève s'élève, je me délivre en me livrant à tes lèvres, et tu te lèves, du haut de ton corps de rêve. Moi, titubant comme sur une corde raide, je t'analyse, dévêtue, d'un air de dire "en veux-tu", et d'un regard têtu tu me donne de ton désir en veux-tu en voilà, ainsi je vois large, je voyage, tu me consommes, mon mal-être se consume, mes maux s'éclipsent, le plaisir au sommet, assommé par un summum de délices, moi d'habitude si gauche, je me suis montré adroit comme j'aimais, perdu comme dans ces endroits d'où on ne revient jamais. Cependant c'est pendant cette nuit que j'ai pêché ce penchant qui me nuit, Je Suis Devenu Fou De Toi, et tu t'en fous, toi, je me cache sous des faux-semblants pour que tu devines pas ce défaut sanglant, je suis pourtant bien soucieux que tu m'observes, t'as envoyé mes soucis aux obsèques et sans eux y'a qu'toi qui m'obsède, nos nuits se sont répétées separées par des manques de toi sans deviner ton manque de foi, je venais me recueillir, voir ta chaleur m'accueillir en quémandant sans me demander si j'étais qu'une fleur à cueillir dans ton putain d'bouquet d'amants, Sauf qu'un soir, j'arrive moins tard, ayant pris un congé hors de prix j'ai démasqué la duperie, j'ai débarqué et remarqué ton malaise, puis ce balaise, nu dans le lit à l'aise et son regard qui me balaie, je me sens tomber d'une falaise.. Moi qui te parlais de mariage t'aurais du stopper de le démarrage, et tous ces projets, une vie de couple approchée, j'avais rien à me reprocher et tu m'as embroché, tu veux plus qu'on reste proche, et tes récits choquent mon amour n'est pas réciproque. Comment t'oublier alors que ton nom résonne en moi, les larmes résument l'émoi, lorsque je me calme, chaque souvenir de toi ressème le mal.. Ton lit a reçu une grosse quantité d'candidats candides, pour ma part le jeu fut dur, j'ai cru à un futur, un bonheur en featuring mais ca n'a été qu'un foutoir, y'a pas d'avenir, ça va être chaud à vivre car pour toi j'suis déjà du passé simple, Oui faire un pas c'est simple, mais t'oublier totalement c'est si dur, j'en sortirai avec des points de suture, pour ainsi dire des blessures, j'fais pas allusions à des lésions mais la déchirure des illusions. PETASSE.

Surement des fautes, j'ai écrit ça sur mon portable très tard le soir, dans un camping. x)
On aime ou on aime pas. La plupart du temps on aime pas ! :2chinois:

3 derniers commentaires sur le poème


fool on hill [ le 02-02 à 05:15 ]
"j'en ai perdu le boire et le manger" Euh...même si ce n'est pas censé être du Baudelaire, y a des erreurs impardonnables!
French Inhale [ le 01-01 à 15:07 ]
moi bof... Trop de mal a lire vu que c'est pas aéré...
Mein Zizi [ le 31-12 à 03:35 ]
Souvent y'a tout plein de gens, qui dès qu'ils voient un texte, un minimum travaillé, sont émerveilles, y'en a beaucoup. Ce sont des gens qui y connaissent parfois pas beaucoup en littérature, ou alors qui font semblant. Les avis peuvent diverger sur le fond, c'est normal, m'enfin, quand on t'attaque sur la forme, souvent c'est bien que y'a des trucs assez lourds à changer. Un pavé, pourquoi pas ? Si c'est utile, mais là c'est inutile, ça relève juste de la flemme, et nous après aussi, on a la flemme de lire. Après ça fait beaucoup texte de rap, donc faut aimer, le simple fait de lire y'a une espèce de musicalité qui s'installe. T'as mis toutes les notes les unes après les autres, aucune pause, c'est pas top. (Pour en revenir au pavé) Dans un texte de rap, ça peut être bien, dans un certain style, maintenant pour un texte littéraire, c'est vraiment limites. Donc à mon avis, si t'as eu beaucoup de gens qui ont appréciés, c'est qu'ils aimaient surtout la dimensions rap de la chose, et non pas la dimension littéraire... Enfin je ne pense pas.

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