droit de vie , droit de mort

La peine de mort au Japon: Droit de vie, Droit de Mort

Après délibération des jures nous condamnons l'accusé à la peine capitale.voilà une sentence que l'on entend encore dans les cours de justice japonaise
En effet , selon la jurisprudence (ensemble de principes juridiques) de la cour suprême du Japon:
«La peine capitale doit être appliquée que lorsque la responsabilité de l'auteur du crime est extrêmement grave et que la peine maximale est inévitable.
La peine de mort remonte à bien longtemps.
La pratique de la peine a cependant été interrompue lorsque le Japon est devenu la première nation abolitionniste de 810 à 1156.
Cette interruption s'explique par l'apparition du Bouddhisme.
Pendant les sept siècles suivant sous le règne des samouraïs la peine mort est redevenue la peine exercée pour deux grandes catégories de crime: les homicides et les attentats à l'ordre public.

Le choix morbide d'une mort par pendaison ou par injection létale (poison injecté dans les veines) s'imposera.

Au Japon cinq milles exécutions ont été prononcées. D'après Amnesty International le vrai nombre de condamnations à la peine capitale s'élèverait à plus de dix milles personnes.



En février 2010, 85,6 % des Japonais déclaraient: «la peine de mort indispensable et ne peut être évitées dans certains cas!........» (sondage populaire d'un panel de 2000 personnes).

La peine de mort au japon et partout où elle est encore prononcée se résume en trois mots :
Souffrance, Silence, Tortures.

Après avoir arrêté la personne les enquêteurs décident de l’accusé coupable ou non dans les vingt trois jours qui suivent.
Dans la justice japonaise « l’aveu » du prévenu a une grande importance et a tendance à être apprécié plus que des preuves.
Au japon il n’y a pas de système d’avocat nommé après la mise en accusation ;
Pour obtenir une aide judiciaire, le prévenu doit prendre un avocat à ses frais.
Une fois avouée et signée sa déposition écrite il est impossible de renier les faits devant le tribunal.
Les enquêteurs consacrent donc tous leurs efforts à faire avouer le prévenu dans les vingt trois jours.
Ils l’isolent, l’empêchant de voir des avocats.
Les prévenus sont interrogés douze heures par jour dans des situations plus que critiquable.
Ils subissent une pression constante visant à les faire avouer.

Dans la violation des droits des prévenus les médias japonais sont aussi responsable.
Ils diffusent dès l’arrestation par la police, beaucoup d’information qui concluent à leur culpabilité et ce avant même l’ouverture du procès.
Les enquêteurs montrent aux prévenus des articles remplis de calomnies à leur sujet.
Ce qui contribue a jeté le trouble dans leur esprit.
Certes il existe « le droit de garder le silence » mais ce droit est totalement méprisé au japon.
Si le détenu l’exerce il doit supporter des reproches des policiers et des procureurs et sa remise en liberté est interdite par eux.
C’est ainsi que beaucoup de prévenus acceptent de donner leur déposition en obéissant aveuglement à la police.
Dans cette déposition l’homicide involontaire devient volontaire et la mise a mort accidentelle devient un meurtre prémédité.
C’est pourquoi le taux de verdict de culpabilité est à 99.8%.
Dans la procédure criminelle on donne plus d’importance au procès verbal dressé par les policiers et le procureur qu’au témoignage au tribunal.
Les avocats de la cour de Cassation (ils vérifient si le Ministre appliquent les lois et donne la "bonne" sentence à l'accusé.)clament toujours la peine de mort car selon l’article 36 de la constitution japonaise :

«L’imposition de tortures ou de châtiments cruels par un fonctionnaire est absolument
Interdites.»

En France, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 pose le principe en son article V : « Nul ne sera soumis à la torture , ni à des peines ou traitement cruels , inhumains ou dégradant»

et pourtant Le Japon a ratifié c'est à dire a affirmé être en réglé sur:
-Le pacte des droits international sur les droits civils et politiques en 1979
-La convention sur les Droit de L'enfant en 1994.
-La convention contre la Torture et les traitements et punitions cruels et inhumains ou dégradants en 1999.

La mise en liberté provisoire n'est jamais accordée à l'accusé a la peine de mort.
La surface de la cellule est d'environ cinq mètre carré.
La cellule est « équipée » d'un évier , d'un lit
Dans la plupart des maisons de détention il n'y a pas de chauffage.
L'accusée dont la sentence est la mort est mis dans une cellule spéciale et sous contrôle plus sévère pour prévenir toute tentative de suicide;
Il est surveillé 24h/24 avec des cameras.
Un « écran » est posé entre la fenêtre et la grille en fer pour l'empêcher de voir dehors.

Manque d'exercice , manque de vitamine, défaut de traitement médical pendant la période de détention : ce sont les causes suffisantes des troubles corporels et mentaux.Au Japon la peine capitale semble ne pas s'appliquer uniquement aux meurtriers ou accusés à la peine capitale. Les détenus souffrants de troubles mentaux seraient également concernés. L'autorité japonais les choisis en premier dans leur liste d'execution.

Ce sont les conditions de vie en prison , où les personnes sont humiliés , socialement aneantis , ettoufés dans leur celllule , apres dix , vingt ou trente ans , ils craquent et deviennent fous.Les proches, amis ou éventuellement les avocats seront informés qu'après l'exécution il leur incombera de s'occuper du corps du défunt.

En avril 2005, en visite au japon le Daïla-lama, chef suprême temporel et spirituel au Tibet, lance un appel à l'abolition de la peine de mort. Il déclare que: «des criminels devraient être traités avec compassion et non pas avec colère!......».

Plusieurs association on etait crée pour se battre contre la peine de mort et obtenir une abolition mondiale :

Ensemble contre la peine de mort (ECPM) est une association française basée à Paris. Elle a été créée en octobre 2000 par Michel Taube et Jean-François Daniel.

Être juste c'est faire preuve de tolérance, c'est donner une chance à ces hommes, femmes et jeunes adultes qui commettent un jour l'irréparable.

Les juger, les condamner bien sûr pour le crime qu'ils ont commis mais pas les bannir de cette terre.

D'autres Etats que le Japon prévoient la peine capitale dans leur législation et l'appliquent dans les faits:
Afghanistan,,Arabie Saoudit,Chine,,Corée du Nord,Egypte Unis,Etats-Unis,Inde,Indonésie,

A quand des règles ou des lois applicables à tous et ce sans distinction de frontières ou de races. Est-ce une utopie d'estimer que la seule loi qui vaille est le respect de la vie humaine.
Il est à souhaiter qu'un jour au Japon le droit de vie substitue au droit de mort.


3 derniers commentaires sur le poème


Paul_ [ le 23-04 à 22:14 ]
Dans quel but ce texte a-t-il été écrit ?
Kodak Master [ le 23-04 à 20:55 ]
Pour la peine de mort en France mais uniquement pour tarés. Je parle des enfoirés qui re-tuent en sortant de prison ou qui re-violent. Ces gens là n'arrêterons jamais même après 30 ans en prison faut les tuer. Ils méritent pas de vivre.
momodu12 [ le 23-04 à 20:18 ]
La peine de mort au Japon: Droit de vie, Droit de Mort Après délibération des jures nous condamnons l'accusé à la peine capitale.voilà une sentence que l'on entend encore dans les cours de justice japonaise En effet , selon la jurisprudence (ensemble de principes juridiques) de la cour suprême du Japon: «La peine capitale doit être appliquée que lorsque la responsabilité de l'auteur du crime est extrêmement grave et que la peine maximale est inévitable. La peine de mort remonte à bien longtemps. La pratique de la peine a cependant été interrompue lorsque le Japon est devenu la première nation abolitionniste de 810 à 1156. Cette interruption s'explique par l'apparition du Bouddhisme. Pendant les sept siècles suivant sous le règne des samouraïs la peine mort est redevenue la peine exercée pour deux grandes catégories de crime: les homicides et les attentats à l'ordre public. Le choix morbide d'une mort par pendaison ou par injection létale (poison injecté dans les veines) s'imposera. Au Japon cinq milles exécutions ont été prononcées. D'après Amnesty International le vrai nombre de condamnations à la peine capitale s'élèverait à plus de dix milles personnes. En février 2010, 85,6 % des Japonais déclaraient: «la peine de mort indispensable et ne peut être évitées dans certains cas!........» (sondage populaire d'un panel de 2000 personnes). La peine de mort au japon et partout où elle est encore prononcée se résume en trois mots : Souffrance, Silence, Tortures. Après avoir arrêté la personne les enquêteurs décident de l’accusé coupable ou non dans les vingt trois jours qui suivent. Dans la justice japonaise « l’aveu » du prévenu a une grande importance et a tendance à être apprécié plus que des preuves. Au japon il n’y a pas de système d’avocat nommé après la mise en accusation ; Pour obtenir une aide judiciaire, le prévenu doit prendre un avocat à ses frais. Une fois avouée et signée sa déposition écrite il est impossible de renier les faits devant le tribunal. Les enquêteurs consacrent donc tous leurs efforts à faire avouer le prévenu dans les vingt trois jours. Ils l’isolent, l’empêchant de voir des avocats. Les prévenus sont interrogés douze heures par jour dans des situations plus que critiquable. Ils subissent une pression constante visant à les faire avouer. Dans la violation des droits des prévenus les médias japonais sont aussi responsable. Ils diffusent dès l’arrestation par la police, beaucoup d’information qui concluent à leur culpabilité et ce avant même l’ouverture du procès. Les enquêteurs montrent aux prévenus des articles remplis de calomnies à leur sujet. Ce qui contribue a jeté le trouble dans leur esprit. Certes il existe « le droit de garder le silence » mais ce droit est totalement méprisé au japon. Si le détenu l’exerce il doit supporter des reproches des policiers et des procureurs et sa remise en liberté est interdite par eux. C’est ainsi que beaucoup de prévenus acceptent de donner leur déposition en obéissant aveuglement à la police. Dans cette déposition l’homicide involontaire devient volontaire et la mise a mort accidentelle devient un meurtre prémédité. C’est pourquoi le taux de verdict de culpabilité est à 99.8%. Dans la procédure criminelle on donne plus d’importance au procès verbal dressé par les policiers et le procureur qu’au témoignage au tribunal. Les avocats de la cour de Cassation (ils vérifient si le Ministre appliquent les lois et donne la "bonne" sentence à l'accusé.)clament toujours la peine de mort car selon l’article 36 de la constitution japonaise : «L’imposition de tortures ou de châtiments cruels par un fonctionnaire est absolument Interdites.» En France, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 pose le principe en son article V : « Nul ne sera soumis à la torture , ni à des peines ou traitement cruels , inhumains ou dégradant» et pourtant Le Japon a ratifié c'est à dire a affirmé être en réglé sur: -Le pacte des droits international sur les droits civils et politiques en 1979 -La convention sur les Droit de L'enfant en 1994. -La convention contre la Torture et les traitements et punitions cruels et inhumains ou dégradants en 1999. La mise en liberté provisoire n'est jamais accordée à l'accusé a la peine de mort. La surface de la cellule est d'environ cinq mètre carré. La cellule est « équipée » d'un évier , d'un lit Dans la plupart des maisons de détention il n'y a pas de chauffage. L'accusée dont la sentence est la mort est mis dans une cellule spéciale et sous contrôle plus sévère pour prévenir toute tentative de suicide; Il est surveillé 24h/24 avec des cameras. Un « écran » est posé entre la fenêtre et la grille en fer pour l'empêcher de voir dehors. Manque d'exercice , manque de vitamine, défaut de traitement médical pendant la période de détention : ce sont les causes suffisantes des troubles corporels et mentaux.Au Japon la peine capitale semble ne pas s'appliquer uniquement aux meurtriers ou accusés à la peine capitale. Les détenus souffrants de troubles mentaux seraient également concernés. L'autorité japonais les choisis en premier dans leur liste d'execution. Ce sont les conditions de vie en prison , où les personnes sont humiliés , socialement aneantis , ettoufés dans leur celllule , apres dix , vingt ou trente ans , ils craquent et deviennent fous.Les proches, amis ou éventuellement les avocats seront informés qu'après l'exécution il leur incombera de s'occuper du corps du défunt. En avril 2005, en visite au japon le Daïla-lama, chef suprême temporel et spirituel au Tibet, lance un appel à l'abolition de la peine de mort. Il déclare que: «des criminels devraient être traités avec compassion et non pas avec colère!......». Plusieurs association on etait crée pour se battre contre la peine de mort et obtenir une abolition mondiale : Ensemble contre la peine de mort (ECPM) est une association française basée à Paris. Elle a été créée en octobre 2000 par Michel Taube et Jean-François Daniel. Être juste c'est faire preuve de tolérance, c'est donner une chance à ces hommes, femmes et jeunes adultes qui commettent un jour l'irréparable. Les juger, les condamner bien sûr pour le crime qu'ils ont commis mais pas les bannir de cette terre. D'autres Etats que le Japon prévoient la peine capitale dans leur législation et l'appliquent dans les faits: Afghanistan,,Arabie Saoudit,Chine,,Corée du Nord,Egypte Unis,Etats-Unis,Inde,Indonésie, A quand des règles ou des lois applicables à tous et ce sans distinction de frontières ou de races. Est-ce une utopie d'estimer que la seule loi qui vaille est le respect de la vie humaine. Il est à souhaiter qu'un jour au Japon le droit de vie substitue au droit de mort.

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