Auratos

Salut :)
Je vous présente Auratos, ma troisième nouvelle et la dernière de mon premier recueil de nouvelle qui sera nommé "Alkian : Prélude à la calamité" et qui sera sans doute édité, sachant qu'un éditeur est déjà interessé. :-)
J'aimerai beaucoup récolter des critiques & commentaires, ça m'aiderais beaucoup pour améliorer mon texte le plus possible.

Bonne lecture, je posterais la suite si vous le réclamez. :)

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Chapitre 1


En ce jour pluvieux de fin d'Août 2011, je me préparais à l'imminente rentrée scolaire. J'étais en quatrième, et depuis ma naissance je n'avais jamais eu de réel défi à l'école ; chaque matin en me levant, je savais que je m'ennuierais à mourir pendant 8 heures, parfois moins. Les années passait, le cerveau de mes camarades se développait, et je pouvais donc enfin m'amuser à les analyser, observer leurs gestes, réactions, et la cohérence entre ce qu'ils font croire qu'ils sont et leurs actes. Cependant, ils ont tendance à me prendre pour un fou, ou en tous cas quelqu'un de bizarre. Je lis très vite, je peux terminer un roman de mille pages en quelques minutes, je retiens tous et n'oublie rien. Mes capacités physiques sont elles aussi supérieur à la moyenne, à tel point que mon dernier professeur d'EPS me faisait soulever des poids tout effectuant un parcours complexe et en résolvant des problèmes mathématique. Il me conseillait d'aller dans un établissement spécialisé pour libérer mon potentiel, mais ça ne me disais rien. J'aimais ma place actuel dans cette société.

Je sentais cette chose en moi depuis mon premier souffle sur ce monde, mais je ne suis jamais arrivé à identifier cette chose. En discutant avec des amis, j’eus comme première conclusion que ce n'était rien d'autre que mon intelligence qui me jouais des tours. Mais aujourd'hui cette chose grandis, et je suis encore plus troublé que je ne l'ai été. Et aujourd'hui alors que j'ai quatorze ans, j'ai développé une nouvelle passion, cette fois pour les cieux. Les étoiles m'ont toujours fasciné, mais jamais avant je n'avais réfléchis sur ce qui pouvais bien les constituer, leur origine, et s'il y avait d'autres planètes. Si oui, à quoi pouvaient-ils ressembler ?

Après avoir battu plusieurs joueurs en équipe contre moi tous seul sur Supreme Commander 2, je me dirigea au salon, où ma mère regardais la télé, vautrée sur le canapé avec son air si mélancolique et tristement habituel. Il lui manquait un petit quelque chose pour la rendre plus heureuse, et c'est seulement depuis quelques temps que j'avais compris ce qui pourrais réellement l'aider : de la compagnie. Un remède simple mais efficace, qui fonctionnais sur tout être humain normalement constitué. « Maman, tu regardes quoi ? Fis-je, j'avais pris l'habitude de poser des questions rhétorique pour paraître moins bizarre.
— Une série pourrie du dimanche.
— Tu devrais rencontrer un homme, maman. »

Elle fut surprise de la manière dont j’avais aborder la chose en changeant brusquement de sujet. Ce regard qui se figea sur moi, je le connaissais bien ; celui qui voulais dire « je suis fière de t'avoir ». Je lui suggéra de s'inscrire sur un site de rencontre. « Non, je veux pas Maxime.
— Pourquoi pas ?
— C'est juste hors de question.
— Tu attends encore papa ? »

Ma réflexion semblait l'avoir vexée, ou troublée, je ne saurais dire. Elle détourna les yeux vers la télévision et me suggéra après un long soupire de la laisser tranquille. Certaines personne pourrait croire qu'il y eût du mépris dans ses propos, mais je savais qu'il n'en était rien et qu'elle m'aimait plus que tout au monde.

J’enfilai ma veste et sortis à l'extérieur. L'odeur et la fraîcheur urbaine fouettais mon visage alors que je me plaisais à la contemplation de la société moderne, mais aussi de la nature si mystérieuse. Il m'arrivait d'observer une feuille, et me dire que mille ans plus tôt, des chevaliers foulais probablement cette terre, je n'arrive pas à exprimer ce sentiment, mais je suis sûr que toi qui me lis a déjà ressentis ça. La pluie contribuait à la tristesse des lieux ; je traversa un petit chemin près d'un ruisseau et m'enfonça dans la forêt. J'étais désormais à l'abris de toute présence humaine, je me coucha sur la terre humide et observa le ciel, les larmes des nuages frottant mes vêtements, mon visage et me piquant les yeux. Je me sentais bien.

Une autre source d'humidité ruisselait sur mes joues, je ne me sentais pas seulement « bien », j'étais aux anges, dans un véritable rêve éveillé. Je ferma mes yeux et permit à la torpeur d'envahir mon esprit. Je profitais de ce moment intense, et décida de revenir ici aussi souvent que je le pourrais. Lorsque j’ouvris les yeux, je vit un magnifique petit visage féminin. « Hé, c'est mon coin ici ! »

Yeux dans les yeux, je mit quelques secondes à réaliser ce qui se passais. Elle sourit en réalisant mon trouble, et je me releva les vêtements recouvert de terre. « Tu dormais ou quoi ? reprit-elle.
— On peut dire ça comme ça, j'étais bien là, et tu as tous ruiné.
— Moi c'est Laurie, et j'ai trouvé ce coin avant toi !
— Qui part à la chasse perd sa place. »

Son visage présenta désormais un sourire espiègle, qui allait à ravir avec son beau visage. « Vilain garçon » reprit-elle avant de s'en aller, « on se reverra », et elle me laissa seul, confus. Je rentra chez moi et changea mes vêtements, ce qui provoqua au passage quelques grognements de ma mère en me demandant ce que j'avais pu faire pour les mettre dans un tel état. Lorsque je m'endormit cette nuit-là, j’eus d'étranges rêves. J'étais dans une maison commune, ma mère et mon père était là, mais j'étais quelqu'un d'autre, dans une famille différente. Je n'ai jamais connu mon père, il était partit pendant la grossesse de ma mère. Avoir une vraie famille soudée était-il mon plus grand rêve, ou était-ce une simple pensée de mon subconscient ?

Quelques jours après arriva la rentrée. Les milliers d'adolescents de tout âge envahissant toutes les cours du collège ; j'arrivais facilement à imaginer la charge de travail des professeurs, et le stress qu'ils devaient accumuler jour après jour, entre les élèves au comportement négatif et les parents d'élèves en accord avec ces attitude. Moi, j'étais au delà de tous ça, et c'est sans doute pour cette raison que les professeurs m'appréciait plus que les autres. C'est d'ailleurs l'un d'eux, monsieur Arkh, qui me défendais chaque fois que l'on m'accusais de triche, car j'avais toujours la note maximale sur les évaluations qu'il s'agisse de mathématique, d'histoire, de français ou de S.V.T. Il m'avait apprit que je devais faire semblant d'être plus nul que je ne le suis, autrement cela pourrait m'attirer des ennuis et depuis, mes notes avaient radicalement chuté, passant d'une moyenne générale de vingt sur vingt a quinze sur vingt. C'était vraiment frustrant de devoir me limiter, mais c'était plus distrayant de chercher où mettre une faute grossière que d'avoir réponse à tout.

Si seulement il n'y avait que ça. Mes camarades se moquaient régulièrement de moi, critiquant mes notes élevés, riant de mon caractère réaliste ; derrière tous ça, j'étais au fond qu'un jeune garçon sensible et curieux. Un jour, un groupe de jeunes plus âgés que moi ont essayé de me faire du mal à la sortie du collège. Ils étaient cinq. C'était aussi le nombre de personne qui fut expédié à l'hôpital ce jour-là ; jamais je n'avais pratiqué de sport et pourtant, j'arrivais si facilement à contrer leurs coups et contre-attaquer... Bref.

En cette nouvelle année scolaire, j'appris que j'allais avoir comme professeur de français, monsieur Arkh. Au moins, cette année promettais d'être un minimum intéressante, et je ne connaissais que quelques personnes de ma nouvelle classe. Après la fin de cette première journée de classe inintéressante, je fut invité à une soirée à la fin de la semaine ; une soirée de début d'année, consistant à nouer quelques liens, mais je n'y allais que pour la distraction que cela pourrait m'apporter. Ce genre de soirée était remplis d'alcool, de jeux douteux et de que sais-je encore, et vu notre âge c'était très stupide de leur part. Mais je ne comptais pas boire, jamais. J'aime avoir les idée claire, si quoi que ce soit me manipulait, je ne saurais le supporter.

Les jours défilant, je ne cessais d'avoir des rêves plus étrange les uns que les autres depuis ma rencontre avec Laurie, était-ce une coïncidence ? Le jeudi, je rêvais encore une fois de cette étrange famille, et je semblais être une fille.

Samedi, je me préparais pour la soirée de début d'année, en choisissant des vêtements neutre mais sombre, reflétant ma personnalité ambigu pour les autres, logique pour moi. Ma mère m’interpella, inquiète pour moi, et elle avait toutes les raisons de l'être. « T'es sûr de vouloir y aller ? Ils risquent de t'embêter, fit-elle en parlant de l'adolescent en général.
— C'est bon maman, j'ai envie d'essayer. »

Elle me répondit en me prenant dans ses bras maternel, ce qui avais pour effet de me rassurer la majeure partie du temps. Je culpabilisais à l'idée de la laisser seule pendant toute la soirée, elle qui avait déjà tenter de se suicider dans le passé. Dans notre société, cet acte était mal vu, mais j'avais l'esprit plus ouvert que les autres : elle voulait juste disparaître, ne plus exister, pour elle ma vie n'existerais plus une fois plongée dans le vide qu'est la mort. Il n'y aurait donc aucune raison de pleurer pour elle, car elle serait enfin en paix, hors de ce monde meurtri et rongé par la haine. A ce propos, les rêves des personnes normalement constituée sont généralement un espoir d'avenir meilleur dans la société, un métier bien payé, une famille commune, tous ça. Mon rêve à moi, était d'un jour éradiquer ce mal qu'est la haine, mais je ne faisais que combattre le feu avec le feu, ce qui n'arrangeait absolument rien ; j'étais trop petit dans ce grand monde pour pouvoir y changer quoi que ce soit.

Dans cette soirée, je ne connaissais que quatre invités : Ruby, Laura, Thibaut et Melvin. L'une était une brune aux cheveux long, aux allures gothique avec une fausse timidité, l'autre était plus réservée, discrète avec la même chevelure que Ruby mais en moins remarquable. Thibaut était le genre de mec à draguer tous ce qui bouge, qui a un cercle d'ami composé uniquement de filles et c'est lui qui organisait la soirée. Melvin était celui que beaucoup de gens craignaient, ne se laissant pas faire et cherchant souvent les embrouilles. Nous étions une bonne vingtaine dans l'appartement des parents de l'organisateur ; en clair nous profitions de l'absence de ses progéniteurs.

Après avoir traverser une multitude de rues de Montpellier, j'arrivai devant l'immeuble où se situais l'appartement de Thibaut. Il m'avait communiqué son adresse, et je n'avais pas eu besoin de GPS à l'inverse des autres pour le trouver : j'avais de toute façon mémorisé la carte de la ville. J'appuyai sur le magnétophone où figurais son nom de famille, me présenta, et la porte se déverrouilla pour me permettre d'entrer.

A l'intérieur, l'ambiance était pour l'instant calme ; le grand écran de Thibaut absorbais quelques invités en affichant une émission télé-réalité à vomir. Moi, je rejoignit l'organisateur de la soirée pour discuter un peu avec lui, j'avais développé une certaine timidité dû aux moqueries des autres, alors je restais aux côtés de ceux que je connaissais déjà. Un certain Adel s'approcha de nous et dit à Thibaut : « pourquoi t'as invité le nerd ? Il va ruiner ta soirée. »

Ils me regardèrent tous les deux et s'éloignèrent pour discuter en privé pour parler dans mon dos. Même pas un peu subtile. Ne sachant quoi faire et légèrement démoralisé par ce début de soirée déjà catastrophique, je m'en alla au balcon pour admirer le ciel et les étoiles qui commençait déjà à se montrer, mais je n'étais pas seul, il y avait Laura. « Tu ne vas pas avec les autres ? fis-je.
— Bof, répondit-elle, je connais personne et ça commence à être chaud.
— Comment ça, chaud ?
— Bah j'ai vu deux filles se peloter et partir dans une chambre.
— Et ben...
— Ouais comme tu dis. »

Elle dégaina son portable et tapota dessus ; je ne portais pas un grand intérêt comme les autres face à cet engin de communication très utile. Une fois son message envoyé, elle le rangea et inspira longuement, déjà atteint de la fatigue. « C'est censé durer jusqu'à quelle heure ? dis-je pour combler le vide.
— Sûrement toute la nuit mais je pense pas rester trop longtemps. »

Avant que je ne put lui répondre que moi non plus, Thibaut ouvrit la porte du balcon pour me dire : « Maxime, fait toi petit ce soir s'teuplait, je veux pas que tu ruines ma réputation, ok ? C'est Ruby qui a insisté pour que tu viennes, alors soit sage. »

Mes sourcils se froncèrent. Je ne pouvais me laisser faire plus longtemps face à cet affront. « Vous avez quoi exactement, tous, à me péter les burnes ? J'ai rien fait que déjà vous commencez à m'énerver ?
— Hé, calme-toi ou je te sort par la peau des fesses », répondit-il en haussant le ton.

Je n'arrivais plus à argumenter, à présent, il n'y avait qu'une manière d'arranger la situation. Je le prit par le cou et le souleva contre le mur, mais Laura vint s'interposer en me suppliant d'arrêter, me répétant que ça n'arrangerait rien. Thibaut lui m'insultait tout en se débattant. Je sentais des regards se figer sur moi, et en regardant à ma droite, je constata que tous les invités présent dans le salon assistait à la scène avec humour et horreur pour certain. Je lâcha enfin mon emprise sur Thibaut et il tomba à terre en se prenant le cou et en respirant avec difficulté. « Toi t'as fait une grosse connerie, fit-il, dégage ou je t'éclates la gueule, grosse merde. »

Des larmes de colère ruisselait sur mes joues. Je n'en pouvais plus de cette race humaine si méprisante et haineuse, pour rien en plus, je n'avais jamais rien demandé moi. Dans mon excès de haine, je frappa de toute mes forces la vitre de la porte du balcon, la brisant en morceau et en me coupant la main. Je rentra à l'intérieur de l'appartement et quitta aussitôt les lieux. Au pied de l'immeuble, Laura me rejoint et m'offrit des pansements qu'elle venait de voler dans l'armoire à pharmacie de Thibaut. « Viens on va marcher un peu », me fit-elle avec l'intention de me calmer.

Nous nous asseyons sur un banc à quelques rues des lieux de l'incident. « Je n'y arriverais pas Laura, je ne pourrais jamais être heureux dans une société pareil. Tous le monde se moque de moi et me méprise sans raison, tout est fait contre moi, je ne peux pas... »

Les larmes se firent de plus en plus nombreuses à couler de ma joue, frappant le sol au rythme de mes gémissements de désespoir. Elle me prit soudain dans ses bras et je m'y laissa aller, sa courte chevelure frottait ma joue gauche, c'était une sensation agréable. En fermant mes yeux, je tomba instantanément dans une lourde torpeur, et cette fois je rêva de Thibaut. J'étais lui, dans la soirée d'aujourd'hui et pour la première fois je pouvais contrôler mon rêve. Afin de déchaîner ma colère, je me mit à tous casser dans l'appartement, les personnes autour de moi furent surprise et certains essayais de m'arrêter en vain, je les projetais contre le sol.

« Maxime ? Maxime ?! Réveille-toi ! »

Je me réveilla la tête contre les cuisses de Laura. « C'est pas désagréable mais bizarre, fit-elle d'un air moqueur, aller lève toi !
— Désolé, répondis-je en me levant, je sais pas ce qui m'est arrivé, je me suis endormis d'un coup.
— Parait que mes bras sont ceux de Morphée. »

Elle ricana d'une manière si douce et plaisante à entendre, même son sourire était beau, la beauté féminine était si agréable à regarder. Je m'extirpa de son étreinte et soudain, les sirènes de la police retentirent de loin en direction de l'immeuble d'où nous venions.

« J'y vais, fis-je, ils ont du foutre le bordel et un voisin à appeler la police. On pourrais garder contact ?
— Ouais bien sûr, tiens mon numéro. Si ça va pas tu m'envoies un message d'accord ?
— Ça marche. »

Je me releva et commença à marcher vers chez moi, mais d'un coup je me retourna et lui dit : « Hé. Merci. » Elle me répondit d'un hochement de tête accompagné d'un sourire amical, et je m'en alla enfin pour terminer cette épouvantable soirée. En m'approchant de chez moi, une idée me vint en tête. J'allais mal, très mal, et jusque là je n'avais connu qu'un seul remède à cette tristesse qui rongeait mes entrailles à ce moment-là. Je dévia de ma trajectoire pour me diriger vers cette forêt ou j'avais rencontré Laurie et son fameux coin de méditation. Une fois arrivé je me plongea aussitôt contre le sol et cette fois ce n'étais non pas les nuages et la pluie que je put contempler non, mais les étoiles magnifiant la beauté stellaire entourés de ce vide si mystérieux. Mes yeux se fermèrent d'elles-même face à ce spectacle cosmique que tous les êtres humains du passé, du présent et du futur pouvaient contempler comme je le faisais.

Était-ce un signe du destin, ou un second heureux hasard ? J’entendis des bruits de pas contre la terre, et en ouvrant les yeux, je tomba encore une fois nez-à-nez avec cette belle humaine qui avait comme prénom Laurie. Elle me parla, moi, toujours couché à l'aise par-terre contemplant sa grande chevelure et ignorant presque ses mots. « T'es encore dans mon coin là... Tu sais quelle heure c'est ?
— Désolé, j'en avais besoin. Il n'y a qu'ici que je me sens mieux. Comment ça se fait que tu es toujours là quand j'y suis ?
— Parce que c'est mon jardin, idiot. »

Je riais, encore et encore, au point qu'elle dut me coller sa main à ma bouche pour me retenir. Cette situation était si comique et originale ; moi dormant dans le jardin d'une inconnue, et elle papotant avec moi, habillée en pyjama. Plutôt que de me chasser, elle se coucha à l'opposé de moi, nos têtes se frôlant presque. « C'est vraiment beau, dit-je d'un air comateux.
— Ouais. Je t'avais dis qu'on se reverrais.
— En effet.
— Tu sais comment je m'appelle mais je sais pas comment toi tu t'appelles.
— Maxime.
— Enchantée.
— De même.
— Tu dois pas avoir beaucoup d'amis avec ton comportement bizarre pas vrai ?
— En effet.
— Bah, c'est la même pour moi. »

Nous contemplions tous les deux les cieux. Se calme méditatif me rendit clairvoyant, et me poussa à penser à voix haute. « Ce serais vraiment bien si tous le monde pouvait enfin se comprendre mutuellement. Le monde serait tellement meilleur.
— C'est bien dis ça. »

Des larmes sortirent de mes yeux, s'en suivirent rapidement des gémissements de lamentation. « Pourquoi tu pleures ? m'interrogea-t-elle.
— Parce que nous serons tous mort depuis longtemps lorsque ça arrivera.
— Ouais. Tu as entièrement raison... »

C'est ainsi que je m’endormis à ses côtés malgré la basse température de cette nuit septembrale.

3 derniers commentaires sur le poème


TheGreekboy [ le 20-11 à 15:41 ]
Le style est pas assez modeste je trouve, mais la description de la soirée me plaît bien, ce genre de soirée où tu demandes pourquoi ils l'ont organisée alors qu'aucun ne cherche à diffuser quelque chose d'intéressant. Puis la présence de la nature est agréable

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