Un cauchemar ou une réalité

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

braise   Un cauchemar ou une réalité 5 14/01/07 à 19:50

ça va être très long, mais j'ai travaillé ce texte et je voudrai avoir votre avis, c'est mon devoir de français et je le trouve pas mal donc s'il vous plaît dîtes moi ce que vous en pensez si jamais il y aurait quelque chose à changer je suis ouverte à tous.Merci et bon courage pour la lecture.


Un cauchemar ou une réalité


Il faisait nuit, la lune était déjà bien haute dans le ciel sombre , à demi temps caché par un torrent de nuages . Ma voiture est tombée en panne alors que je ne m’y attendais vraiment pas et dire que j’ai payé une fortune pour la faire réparer. Je me suis résignée à laisser mes affaires sur place, ça ne serait pas une très bonne idée de se promener par ici chargé comme un mulet ce qui rendrai toute fuite impossible et il en était hors de question. Et pour ajouter à mon palmarès de malchances mon portable n’avait plus de batterie et la pluie commençait à tomber, c’était bien ma veine. J’étais décidemment coincée dans un endroit isolé, lugubre, austère, avec pour unique paysage des arbres à perte de vue et une route boueuse et sinueuse pas très engageante je dois dire. Je marchai depuis quelques temps maintenant, le vent sifflait dans mes oreilles, une bonne chose la pluie avait cessé mais j’avais la désagréable impression d’être suivi, sûrement mes sens qui me jouaient des tours. Le vent prenait un malin plaisir à se faire entrechoquer les branches entre elles ce qui ne m’aidait pas à me rassurer ne serait-ce qu’un petit peu, tout cela commençait sérieusement à m’apeurer. Seule dans un bois peu accueillant, le vent qui est contre vous, des bruits étranges et un froid glacial à vous en faire tomber les doigts. Toutes les conditions étaient réunies pour vous faire regretter de vous être levé ce matin. Soudain, j’aperçus au loin une lumière infime mais existante, la chance me souriait enfin il vaut mieux tard que jamais. Je marchai de plus en plus vite, à chaque foulée je reprenais un peu plus confiance en moi, les feuilles bruissaient sous mes chaussures pleines de boues. Une plaine s’offrait devant moi guère plus attirante que le bois mais je n’avais aucunement le choix. Je débouchai sur un petit sentier, de là ou j’étais je pouvais apercevoir plusieurs lueurs, elles étaient toutes à peu près au même lieu. J’apercevais de plus en plus ces éclats, au fur et à mesure de ma progression je pouvais agréablement constater que c’était un village. Une excellente nouvelle, cette mauvaise aventure ne sera bientôt plus qu’un vague cauchemar, mon stress s’évacua en une seule vague, mon inquiétude était envolée. Les arbres tout autour de moi avaient l’air bien mal en point, des dizaines d’oiseaux étaient perchés sur les cimes. Des objets blancs traînaient un peu partout au pieds des végétaux, grâce ou à cause de ma curiosité je connaissais leur identité, c’était des os ! Que pouvaient bien faire des os ici ? Une vision d’horreur s’empara de mon esprit faible mais que se passait-il donc ? La brume prenait tout doucement possession des lieux, je m’arrêtais quelques secondes, j’avais cru entendre un craquement. Je repris la marche en accélérant un peu plus l’allure. Je sombrais dans mes pensées les plus folles et j’avais totalement perdu pieds avec la réalité quand soudain mon nez vint s’écraser brutalement contre ce qui semblait être du bois, c’était un panneau assez vétuste qui aurait bien besoin de quelques retouches par ci par là, il était dans un triste état. Je réussi tout de même à déchiffrer « el ultimo », curieux pour un nom de village Nordiste. De nouveau ma peur reprenait le dessus et me tenaillait le cœur et l’estomac, mes mains redevenaient toutes moites, je priai pour que rien d’inattendu ne se produise. Le village m’apparut enfin, j’étais si heureuse que j’aurai pu m’agenouiller au sol. Je courais tout de même en direction de ces habitations. Les volets étaient fermés, des planches de bois condamnaient l’accès aux portes d’entrées, un silence de mort régnait, pas une seule présence humaine dans les rues et puis cette exécrable odeur de fumier et de moisi… Je me dirigeai maintenant vers ce qui semblait être une place, un grand bâtiment se dressait au milieu. Il était abondamment éclairé. Je m’approchais un peu plus, une croix chrétienne était suspendue à la porte principale, ça ne pouvait être qu’une église. Elle était assez massive, très ancienne à en juger par l’usure des pierres et les divers motifs. Deux gargouilles gardaient l’entrée, déformées de toutes parts, elles devaient être aussi vieilles que l’église. Je me décidai tout de même à frapper malgré mon rejet de la religion. J’entendis des pas lourds, s’approchant petit à petit de la porte principale en bois façonné, à chaque bruit de pas mon cœur s’emballait un peu plus. Je crois bien que j’ai eu mon lot de stress pour toute une vie. Je vis la clinche s’abaisser, pourtant la porte ne bougea pas, elle était toujours fermée. Un clapet au dessus de ma tête s’ouvrit, je fus surprise par la vitesse à laquelle cela s’était produit de plus je ne l’avais même pas remarqué auparavant, sûrement à cause de la pénombre.
« Qui êtes vous ? dit une voix grave et rauque. »
Je fus quelque peu prise de panique, pourtant je savais bien qu’un jour l’autre j’aurai rencontré quelqu'un ici.
« Veuillez vous identifier ! » la voix devenait plus nerveuse et plus insistante que la première fois.
« Je…je suis tombée en panne pas très loin d’ici et j’aurai besoin d’aide, je vous en prie aidez- moi, ouvrez moi...il fait froid dehors et je…
-Je ne veux rien savoir fichez moi le camp d’ici, vous n’avez aucun droit de violer notre propriété. Si vous ne voulez pas qu’il vous arrive quoi que se soit de regrettable partez sur le champ ou alors vous le regretterez toute votre misérable vie !
-Mais… »
Le clapet au dessus de moi se referma d’un coup si sec que je sursautai, j’entendis les pas s’éloigner. Je n’en revenais vraiment pas, quel mal élevé cet homme. Il fait un froid glacial dehors, on n’y voit pas à 10 mètres devant soi à cause du brouillard, c’est insensé. Je commençai à croire que je n’étais pas du tout la bienvenue .Soudain, j’entendis de nouveau un son de pas. Le clapet se rouvrit :
« Nous ne pouvons pas vous accueillir malheureusement »ce n’était pas la même voix que tout à l’heure, j’aurai opté cette fois ci pour une voix féminine, j’avais peut-être une chance de faire entendre ce que j’avais à dire.
« Il fait un froid glacial Madame, et… ma voiture est tombée en panne, dis je
-Je regrette, nous ne pouvons rien faire pour vous-même si nous le voulions, le mal ne doit pas s’évader d’ici…oh que non.
-Le mal ? Mais de quoi parlez-vous ?
-Prenez garde, de mauvaises choses se sont produites ici, cet endroit est rempli de peine et de souffrance »
Je l’entendis faire un rapide Notre Père.
« Je suis désolée étrangère mais notre communauté a déjà un tel fardeau à porter que nous ne voulons pas aggraver notre situation déjà si exiguë. Nous ne voulons pas attirer encore plus le mal dans nos murs, c’est déjà tellement difficile à supporter, les prières nous aident beaucoup mais pour combien de temps…Laissez nous maintenant partez avant que vous ne soyez malade, partez pendant qu’il en est encore temps. Que notre Dieu miséricordieux nous sauve comme il a sauvé nos enfants, je prierais pour vous jeune fille.
-Mais qu’avez-vous donc d’aussi grave ? Je ne peux vraiment pas entrer ?
-Non…une bien triste destinée pour tous les habitants de ce village. Un jour un homme souffrant s’est arrêté dans notre contrée, son corps était totalement recouvert de bandelettes, il toussait sans cesse, du sang bien souvent. Nous les femmes avons décidé que la meilleur manière de le soigner était de tout enlever ses bandelettes et ainsi constater l’étendue des dégâts…mais ne savions pas par quel mal il était atteint…nous n’aurions jamais dû. Tout d’abord, il avait refusé notre aide puis il s’est laissé faire, trop faible pour nous contredire. A chaque bandage que nous enlevions la peur se faisait plus présente, sa peau n’était plus rose mais grise comme la cendre parsemée de tâches noires…elle parait littéralement en lambeaux. Sous les bras nous avions constaté des énormes bubons qui ne pouvait être que rempli de pus, il ne lui restait que le pouce à la main droite et aucun à la main gauche, il était vraiment dans un triste état…et je ne vous parle pas du reste du corps. Nous avons décidé de le faire examiner par notre médecin, il était absolument sûr de son diagnostic, peste noire et lèpre. Comment cet homme avait bien pu contracter ces deux maladies mortelles à la fois ? Nous n’en savions rien, chaque jour quelqu’un mourrait, après quelques semaines notre effectif avait diminué de moitié, nous avons alors décidé d’envoyer nos enfants en dehors du village, tous sans exception. On leur a ainsi évité une mort faite de souffrance. Depuis ce jour, nous prions sans cesse Dieu pour qu’il nous pardonne nos péchés, et qu’il puisse nous accueillir au Paradis, il nous a puni de notre cupidité et de notre soif incessante du profit, nous faisons pénitence pour racheter notre salut. »
Je n’avais pas vraiment saisi l’ampleur de la catastrophe. Je me disais que l’isolation permanente a dû rendre ces villageois fous et fanatiques. Le clapet se referma de nouveau. J’étais dans la confusion la plus totale. Je m’appuyais brutalement contre le mur et me laissai glissé tout doucement vers le sol. Je sentis l’humidité sur mon pantalon, j’étais désorientée, je ne savais pas quoi penser de l’attitude de ces gens , mais ce qui était sûr c’est qu’ils étaient froids, distants et n’avaient aucun remords à laisser quelqu’un dehors par une nuit pareil demandant de l’aide , des insensibles. Je sentais une vive chaleur envahir mes yeux, qu’allais-je devenir…Je retins mes larmes autant que je le pouvais, ce n’était pas dans mon habitude de me laisser envahir par les émotions. J’essayais tant bien que mal de retrouver mon calme pour pouvoir réfléchir à la situation critique dans laquelle j’étais. La porte principale s’ouvrait brutalement, je me relevai d’une vitesse incroyable. Deux personnes se présentèrent face à moi, un homme et une femme sûrement ceux avec qui j’avais parlé auparavant. Ils étaient tout deux grand, emmitouflés dans leurs vêtements des pieds à la tête, des vêtements sombres et usés, on ne voyait même pas leurs mains, elles étaient cachées par des gants. J’entendis des pas venir derrière moi, la scène ne me plaisait pas du tout, quelque chose sonnait faux.
« Nous vous avons assez prévenus, dit l’homme barbu
-Mais, je ne veux que de l’aide rien d’autre, sanglotais-je
-Vous posez trop de questions et vous savez beaucoup trop de choses sur l’état des choses, sur l’histoire de notre village, il est temps pour vous de faire comme les autres, comme nous. Personne ne doit savoir qu’il y a des survivants ici, personne vous comprenez ! Hurla t-il
-Je ne dirai strictement rien, je vous le jure, dis je désespérément
-Nous ne vous connaissons pas, votre parole n’a aucune valeur à nos yeux, attrapez là !vociféra t-il. »
Deux hommes sortirent de l’ombre, pareillement vêtus que les deux autres, toujours avec cette allure étrange. Une seule issue pour moi, une seule chose à faire, fuir. Dieu seul sait ce qu’il pourrait m’arriver en me laissant faire, et je préférais ne pas le savoir. Avant même de leur laisser une chance de m’attraper, je m’élançai dans une course effrénée contre la mort. En à peine 5 minutes, j’étais en dehors du village. Je jetai un coup d’œil rapide derrière moi, quatre poursuivants armaient de fourches et de pelles ce qui me fit encore plus accélérer ma foulée déjà rapide. La simple idée qu’ils arriveraient à mettre la main sur moi, c’était impensable, je refusais cette idée, j’aurais tant voulu faire un cauchemar. Le terrain était boueux, glissant, je manquai de peu la chute à trois reprises, j’étais maintenant à la lisière du bois qui m’avait fait si peur quelques heures plus tôt. Je commençai à fatiguer et j’avais d’horribles crampes partout, le sport n’était pas ma priorité. J’entendais toujours des pas sourds derrière moi, il fallait absolument que je ralentisse sinon je courais droit à l’arrêt cardiaque. Mon cœur battait la chamade, mes bras étaient éraflés sur toute la longueur, mes vêtements étaient dans un était lamentable, sales et déchirés. Une aubaine se présentait devant moi, un fossé. En le descendant je fis malencontreusement un salto avant en retombant lourdement sur mon pied gauche qui fit d’ailleurs un bruit peu encourageant. Il ne manquait plus que ça, je boitais, j’arrivais à peine à faire des petites foulées, ma cheville me faisait atrocement mal et il me restait plus d’une centaine de mètres à parcourir avant d’arriver à ma voiture. Ils se rapprochaient de plus en plus de moi, ils étaient à environ une dizaine de mètres de moi, je traînais ma jambe, j’atteins enfin la portière côté conducteur de ma voiture. Mais, qu’est ce que j’avais fais de mes clés ! Je cherchais partout dans mes poches, sans résultat, la terreur s’empara de moi. Mon dernier recours, j’appuyai sur la poignée de la porte et surprise, la porte fit un petit clic, je m’engouffrais rapidement à l’intérieur et actionnai tout de suite le système se sécurité des portières. J’étais enfin à l’abri, mais pour combien de temps...Je m’acharnai à faire démarrer la voiture mais rien à faire elle ne voulait pas, ma vie dépendait de son bon vouloir. L’homme barbu tambourinait à mon carreau, la femme à côté de lui leva sa pelle et fracassa la vitre dans un bruit assourdissant, elle fracassa en même temps mon crâne. Je voyais tout tourner autour de moi, le noir s’empara rapidement de moi. J’ouvris les yeux, une lueur me réveilla, une migraine atroce occupait ma tête. Tout était flou, mais j’étais sûre de sentir le volant devant moi, je secouai la tête de gauche à droite, le soleil était déjà levé depuis un certain temps, il était bien haut dans le ciel clair. Je tâtonnai mon visage dans tous les sens, je sentais une énorme bosse du côté gauche, c’était très certainement la cause de la migraine. Je tournai la tête en direction de la vitre, elle était intacte, pas une seule fissure. Je descendis pour m’assurer que personne n’était encore dehors, je n’aperçus personne, Dieu merci ce n’était qu’un cauchemar. Soudain une douleur aigue se fit ressentir au niveau de ma cheville gauche, j’avais des courbatures partout mais ce qui me frappa le plus, mes pieds étaient couverts de boues.

Un cauchemar ou une réalité 1/5 14/01/2007 à 19:57
une faute> à demi caché Mr. Green
Un cauchemar ou une réalité 2/5 14/01/2007 à 20:01
svp...c'est vraiment urgent Crying or Very sad
Un cauchemar ou une réalité 3/5 14/01/2007 à 21:22
dsl mais la flem Laughing Tire la langue
Un cauchemar ou une réalité 4/5 17/01/2007 à 16:50
g un conseil : redui O_o
Un cauchemar ou une réalité 5/5 17/01/2007 à 17:02
Mr. Green mais non faut pas réduire c'est une nouvelle elle fait que 4 pages pleines imprimée c'est pas beaucoup encore je me suis limitée à pas trop en faire sinon ....fiou c'était pas fini hein Mr. Green
Mr. Green merci pour les posts Faire la biz
Recommande ce site a tes ami(e)s | Aller en haut

Partenaires : Énigmes en ligne