Nos indécisions. [ Texte ]

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Frosties   Nos indécisions. [ Texte ] 21 18/09/09 à 20:13

Yop.
Comme la section n'est plus très mouvementée pour le moment, j'y apporte ma contribuation. Star
Le texte n'est qu'une ébauche mais n'ayant pas trouvée la motivation nécessaire jusqu'à maintenant pour le continuer, je vous le montre ainsi. *_*



Histoire d'un amour vache où le pire et le meilleur se côtoient en permanence.


Je ne peux pas voir ça, toute cette niaiserie m'est insupportable. Un mot de plus et je sombre dans une colère noire.

Elle s'accrochait à moi pour une raison qui me restait obscure. Si forte, si faible, sa vulnérabilité à moitié cachée m'attendrissait toujours autant, et pas même ses constantes sauts d'humeurs ne pouvaient y changer quoi que ce soit.

Si différents, si ressemblants...J'avais comme l'impression d'avoir trouvé mon jumeau, mon reflet. Nos corps s'entremêlaient, nos pensées se confondaient, à ce moment-là nous ne faisions plus qu'un...un être détestable, minable...puant l'affection à plein nez.

Et voilà qu'elle recommence à entretenir ma pensée, à la diaboliser. Elle, cette incapable de sentimentalité, cette froide machine aigrie et blasée. Elle ne veut pas d'une émotion exacerbée, fuit l'affection des autres. Elle nie l'évidence et persiste à vouloir me tromper avec sa mauvaise foi touchante. Moi l'amant refoulé, le jouet de ses envies. Pourquoi n'accepte-elle pas ce que nous sommes ? Pourquoi refuse-t-elle ce dont elle a besoin ?

Il m'exaspère, que fait-il toujours à mes pieds ? Pourquoi ne change-t-il pas d'horizon ? Il m'ennuie profondément, lui et ses espoirs vains. Je lui ai dit maintes fois qu'il n'y avait rien à attendre de ma part, que je ne ferais jamais rien en sa faveur. J'ai été claire pourtant, mais rien n'y fait, il reste là béat, à m'observer et me prendre dans ses bras. Je ne suis PAS une faible chose qu'on se doit de protéger, je ne suis pas une peluche qu'on aime caresser quand on a rien d'autre à faire. Je ne suis pas là pour le plaisir des yeux, bon sang.
Je suis une désespérée qui s'accroche au peu qui lui reste, à la première chose qui lui passe sous le nez. Je n'aime pas, je hais. Je ne m'attendrie pas, je méprise. Il ne sait pas à quel point il m'indiffère.

S'ils le pouvaient ils s'entretueraient, mais ça serait pour mieux s'assurer d'être toujours ensemble quoi qu'il arrive. Tant de haine et d'amour mélangés, et deux êtres qui ne savent pas s'y prendre. C'est une relation risible, farfelue et touchante. Ils sont si simples, si beaux quand ils se regardent silencieusement. Au fond, peu importe que ce soit un amour, une amitié, une relation quelconque puisque chaque instant passé à côté de l'autre s'inscrit dans une ivresse éternelle.

Je t'aime, moi non plus. Voilà, ça se résume à ça. Rien de bien particulier, rien de bien transcendant. Des coups, encore des coups et puis les baisers réparent tout ça. Il n'y a jamais de gâchis, tout est utilisé.

Un jour il m'a dit : " Te rendras-tu compte un jour que pour garantir leur bonheur, il vaut mieux leur faire passer de sombres moments à tes côtés, plutôt que des moments fades sans ta présence ? "
Il est fou, fou, fou...Je suis un monstre, un personnage immonde qui n'admet aucune présence à ses côtés, qui rejète furieusement toute approche. Sadique, le plaisir de faire souffrir les autres est une des seules choses qui me tient, j'aime lui faire du mal et qu'il se torde de douleur à mes pieds; ça me purifie l'esprit.

Je suis une âme égarée que rien ne pourra ramener sur le droit chemin. Je n'en veux pas de sa pitié et encore moins de son amour ! Qu'on me laisse en paix, qu'on me laisse à ma solitude. Je suis folle, la rage m'habite. Il faut qu'il s'en aille avant qu'un malheur arrive, avant qu'il finisse par me briser en mille morceaux. Et séparer mon âme en deux, ce serait irréparable.

J'aimerais bien qu'elle avoue une bonne fois pour toute, même si je connais déjà la réponse. Ça me ferait l'effet d'une satisfaction, une petite réussite, un accomplissement. Je vois les choses comme ça, je suis sûr que ça décuplerait cet attachement et qu'il échapperait à toutes ces anciennes limites. J'aime à rêver qu'un jour les choses seront vraiment merveilleuses, encore plus que dans mes rêves. Mais, elle m'empêche de transformer mes songes en douce réalité. C'est elle mon but, c'est vers elle que toutes mes pensées se dirigent et pourtant, c'est aussi elle mon unique obstacle, elle encore qui s'oppose à un avenir heureux, rien que tous les deux.


Je n'en ai que faire de son romantisme. Qu'il se contente de croire que je mens si ça peut le rassurer, qu'il se persuade que la réalité est tout autre que ce qu'il a sous les yeux, peu m'importe.

Elle va céder, elle va céder. Je le sais, je le sens. Et quand ça arrivera...bientôt, je serais comblé. Je ne veux qu'entendre ces douces paroles qui me rassureront enfin.

Je reste, c'est tout. Je n'aime ni ne déteste, ni ne veux quoi que ce soit. Je suis passive, même relationnellement. Nos vacheries ne m'indisposent pas assez pour que je déserte, ses manières collantes ne parviennement pas à me faire fuir. Je suis stoïque, jamais je ne jetterai les armes, jamais.

Ils tournent en rond. Au fond, ils doivent aimer ça, se mentir, badiner. Un jour je te frappe, le lendemain je t'embrasse. Des indécis, des sceptiques, voilà ce qu'ils sont. Mais ils y arriveront à percer le mur des hostilités, ils y arriveront.

Rahh, j'en ai marre de tout ça. Marre de cette comédie, marre de devoir toujours tenir tête alors que je n'ai qu'une envie : me laisser aller. Comment faire ? Comment changer cela ? Reprendre à zéro ? J'ai bien trop de fierté, je ne ferai aucun pas vers la défaite. Que mon raisonnement soit celui d'un soldat qui part en guerre et que rien n'arrêtera. Les sentiments, la pire insanité qu'il ait été donné d'être. Pire que la guerre, pis que la peste, fléau de ma vie ruine mon coeur !

Laissons ça derrière nous. Elle ne me dira jamais rien, je devrais continuer de deviner par moi-même. Stop les tourments, ne nous voilons plus la face. On est très bien comme ça, on fera avec. Je dois me résigner, un point c'est tout.

Je change d'avis, j'ai tort. Tout ça, ça ne mène nulle part. dans ces désastreuses conditions, combien de temps pourrait-on encore tenir ? Après combien d'injures , de moqueries mutuelles l'un de nous dira : "Stop, on en reste là" ? Combien de temps reste-til devant nous avant que la fin s'annonce ? Combien bordel ? Ce sera de ma faute, tout de ma faute. Et je ne veux pas être l'auteure de ma propre déchéance.

Elle est bizarre, je l'ai toujours dit. Elle cache ce qu'il faut partager, et nous noie sous un flot de vétilles. Elle finit toujours par me dérouter et je me demande si je dois la croire ou non, ment-elle aussi maladroitement ou se moque-t-elle vraiment de ma pauvre personne ? Je ne sais plus exactement, ça fait si longtemps que je ne l'ai plus entendu, l'ai-je perdu ?

Nos indécisions. [ Texte ] 21/21 23/09/2009 à 21:47
Ouais pourtant c'pas long. ;(

Merci de ton avis.
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