commentaire composé Victor Hugo-les misérable

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r0ckangel   commentaire composé Victor Hugo-les misérable 1 30/09/07 à 19:38



Bonjour, je suis bloqué sur un sujet de commentaire composé sur les misérables de Victor Hugo.
je n'arrive pas à trouver le plan

voici l'extrait




A le voir, il semblait occupé à regarder continuellement quelque chose de terrible.
Il était absorbé en effet.
A travers les perceptions maladives d'une nature incomplète et d'une intelligence accablée, il sentait confusément qu'une chose monstrueuse était sur lui. Dans cette pénombre obscure et blafarde où il rampait, chaque fois qu'il tournait le cou et qu'il essayait d'élever son regard, il voyait, avec une terreur mêlée de rage, s'échafauder, s'étager et monter à perte de vue au-dessus de lui, avec des escarpements horribles, une sorte d'entassement effrayant de choses, de lois, de préjugés, d'hommes et de faits, dont les contours lui échappaient, dont la masse l'épouvantait, et qui n'était autre chose que cette prodigieuse pyramide que nous appelons la civilisation. Il distinguait çà et là dans cet ensemble fourmillant et difforme, tantôt près de lui, tantôt loin et sur des plateaux inaccessibles, quelque groupe, quelque détail vivement éclairé, ici l'argousin et son bâton, ici le gendarme et son sabre, là-bas l'archevêque mitré, tout en haut, dans une sorte de soleil, l'empereur couronné et éblouissant. Il lui semblait que ces splendeurs lointaines, loin de dissiper sa nuit, la rendaient plus funèbre et plus noire. Tout cela, lois, préjugés, faits, hommes, choses, allait et venait au-dessus de lui, selon le mouvement compliqué et mystérieux que Dieu imprime à la civilisation, marchant sur lui et l'écrasant avec je ne sais quoi de paisible dans la cruauté et d'inexorable dans l'indifférence. Ames tombées au fond de l'infortune possible, malheureux hommes perdus au plus bas de ces limbes où l'on ne regarde plus, les réprouvés de la loi sentent peser de tout son poids sur leur tête cette société humaine, si formidable pour qui est dehors, si effroyable pour qui est dessous.
Dans cette situation, Jean Valjean songeait, et quelle pouvait être la nature de sa rêverie?
Si le grain de mil sous la meule avait des pensées, il penserait sans doute ce que pensait Jean Valjean.
Toutes ces choses, réalités pleines de spectres, fantasmagories pleines de réalités, avaient fini par lui créer une sorte d'état intérieur presque inexprimable.


extrait des misérables, 1ère partie, livreII la chute Chp7 le dedans du désespoir

le prof nous à dit de regarder le registre, le narrateur, le champ lexical de la terreur, la structure du texte (la longueur des phrases, et les métaphores

aidez-moi...

merci d'avance

commentaire composé Victor Hugo-les misérable 1/1 30/09/2007 à 19:41
la flemme de lire sutout le dimanche !!jspr pour toi que c'est pas pour demain !Bon courage !!!
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