Un concours pour nos amis les écrivains =)

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Yabasta Un concours pour nos amis les écrivains =) 192 24/09/07 à 21:32

Salut à vous, jeunes auteurs !

Alors voilà, je pensais qu'on pourrait organiser une sorte de concours d'écriture, dont le lauréat se verrait recevoir... la gloire et l'admiration Very Happy Ecrire pour être reconnu...
On pourrait faire un classement, désigner les membres du jury (qui ne pourraient pas participer au concours)
Et les inscriptions seraient cloturées d'ici une semaine ou deux...
Il faudrait écrire une nouvelle sur un thème particulier.
Enfin bref.
Qui serait intéressé, que ce soit pour faire partie du jury ou pour s'inscrire au concours ? Répondez-moi de préférence par MP ou si vous avez la flemme, directement sur le sujet...

Un concours pour nos amis les écrivains =) 61/192 25/09/2007 à 21:27
Suave : toujours pas, on est en pleine conférence par MP...
vices et rales : pas de problème ! d'ailleurs, si tu pouvais exprimer ton avis (par MP) : Tu préfererais qu'on impose des mots, des phrases ou un thème ?
Sachant que si tu choisis le thème on sera pas très avancés -_-'
Un concours pour nos amis les écrivains =) 62/192 25/09/2007 à 21:37
Bonsoir à tous !!

J'aime beaucoup cette idée de topic, ca change
Je m'inscris Very Happy

J'aime l'idée des mots à placer, nous aurons tous une nouvelle différente, c'est plus interessant, d'après moi.
Bonne chance à tous les autres ^^
Un concours pour nos amis les écrivains =) 63/192 25/09/2007 à 21:38
Mouhahaha Smile
Mon idée a du succès Smile

{°v°} KoviS {°v°}
Un concours pour nos amis les écrivains =) 64/192 25/09/2007 à 21:44
Ouii, mais c'est vrai qu'elle est bien
T'as du chercher longtemps !!
Je déc -__-'
Un concours pour nos amis les écrivains =) 65/192 25/09/2007 à 21:44
Pour ceux qui ont le courage de lire le début de mon histoire :


Chapitre 1 : Le début du commencement.

Erwan était allongé sur son lit, d'où il contemplait les étoiles quelques peu cachés par les nuages et la pollution environnante.
Cependant, quelques unes persistaient toujours au regard pensif d'Erwan.
Erwan était un adolescent de 17 ans, grand, brun, avec des yeux d'un sombre séduisant. Il vivait dans une petite ville nommée Arvanel située sur la côte est du pays.
Les nuits de cette ville étaient calmes. Très calmes. Trop calmes.

Tout à coup, le téléphone sonna, ce qui fit redescendre Erwan des Etoiles où il était si bien. Il se précipita néanmoins pour répondre.
- Ouais ?
- Ouais salut Erwan ! C'est Corey !
(Erwan et Corey étaient amis depuis leur plus tendre enfance.)
- Ah tient salut !
- Je voulais savoir si c'étais toujours okay pour demain ?
- Ouais y'a pas de problème ! Ne t'inquiète pas ca marche toujours !
- Bon bah à demain alors !
- A demain...

Erwan était déçu d'avoir été tiré de ses pensée juste pour une confirmation de sortie pour le lendemain... Mais il ne pouvait néanmoins en vouloir à son meilleur ami.

C'était les vacances, et il en profitait, peut être trop, qui sait... Erwan était triste le soir, mélancolique à vrai dire. Cela se produisait à chaque fois qu'il était seul, il avait besoin d'être entouré de ses amis. Ses amis qu'il à eu tant de mal à se faire, mais qui le rende tellement heureux à présent.

Ne sachant pas quoi faire, il joua de la guitare, qui était son meilleur moyen d'évasion dans ce monde étrangement pourri et maussade. Les gens le dégoutait via leur connerie, leur manque de respect, leur manque de sensibilité, ou bien encore leur manque d'humanité. Il vivait dans un pays de merde, gouverné par des gens de merde, entouré par des gens de merde.

Erwan joua de la guitare jusqu'a une heure avancé de la nuit. Mais il n'avait pas sommeil. Le lendemain était encore loin.

Il décida de se coucher rapidement afin que le lendemain arrive plus vite.

Ce qu'il fit sans regrets.

Cette nuit là, il eu du mal à trouver le sommeil. Ses pensées dérivaient sur diverses choses… Il repensait à ses parents, ses parents qui lui manquaient tellement.
Il avait beau vivre tout seul chez lui, et pouvoir faire tout ce qu’un adolescent de son âge rêve de faire, il était néanmoins blasé, et il trouvait sa vie extrêmement monotone.
Il avait cependant ses amis pour lui tenir compagnie, le réconforter, lui apporter de l’affection, mais cela ne suffisait pas… Les amis sont importants, mais pas suffisamment pour combler tout ce manque.
Il réussi enfin à trouver le sommeil, après un long moment d’attente.
Il se sentait partir dans ce monde ou l’on ne contrôle rien, le monde des rêves.

Il faisait froid, l’air était glacial, il avait la respiration haletante, le paysage semblait bizarre, comme arriéré. On avait l’impression que c’était un rêve d’un autre temps, d’une époque différente. Il y avait des champs qui s’étendaient à perte de vue, des chaumières par endroit, et quelques écuries ou l’on entendait des animaux qui exprimaient surement leur désespoir d’être enfermé.
Erwan marchait sur ce chemin caillouteux, les traces de charrue étaient incrustées dans le sol. Il ne savait pas où il était ni comment il était arrivé la. Il marchait, marchait, sans aucun but précis.
Il marchait pour marcher.
Il aperçu quelqu’un au loin qui venait dans sa direction. Erwan ne savait pas s’il fallait aller dans sa direction, ou alors faire demi-tour.
Il prit son courage à deux mains, et continua de marcher dans la direction de l’inconnu qui l’approchait.
Plus qu’une dizaine de mètre les séparaient à présent, plus que cinq…
Puis ils se croisèrent.
C’était un homme d’une cinquantaine d’années, habillé d’une façon moyenne-âgeuse avec un chapeau de paille, et une allure quelques peu bizarre.
Il trainait des outils de jardinage sur son épaule, et sifflotait une mélodie harmonieuse.
Erwan s’arrêta pour lui parler, mais l’homme ne semblait pas l’avoir vu, alors qu’il était situé en plein milieu de son champ de vision.
Il ne comprenait pas. Etait-il invisible, ou alors l’homme était aveugle ? La confusion mêlée à la peur régnait dans l’esprit d’Erwan.
Il devait vérifier.
Il se mit à courir, aussi vite qu’il n’avait jamais couru dans sa vie, sautant par-dessus tous les obstacles, les évitant, mais l’air frigorifiant lui glaçait les entrailles.
Il vit une femme avec des enfants. Il lui fit des grands signes, mais la femme ne remarqua rien, comme si Erwan n’existait pas.
Il se mit alors à hurler de toutes ses forces. Mais sans résultat. Erwan était paniqué, courant dans tous les sens, il voulait tout renverser sous son passage, mais les objets ne pouvaient être bougés. Comme si ils étaient fixés au décor.
Soudain, quelque chose attira l’attention d’Erwan. Un parchemin tout ce qu’il y a de plus commun. Mais quelque chose clochait. Le parchemin n’avait pas sa place ici. Comme si il était en trop. Erwan se pencha donc pour le ramasser, mais à peine l’eu t-il effleuré que tout devint noir.

Erwan se réveilla en sueur, dans son lit, les draps humides, le cœur palpitant. Il avait rêvé. Non, il n’y croyait pas. C’était réel. Un rêve ne pouvait pas être comme cela. Tout était plus vrai que nature, il éprouvait des émotions et des sentiments. Pourtant il du se rendre à l’évidence. Il avait bien rêvé.
Cependant, sa main était encore recroquevillée comme si il tenait quelque chose. Pourquoi Erwan s’est t-il réveillé juste quand il touchait ce parchemin ?
Il s’aperçu cependant qu’il était plus de midi, et il avait rendez-vous quelques instants plus tard avec Corey et Kate, ses deux meilleurs amis.
Il se dit qu’il vaudrait mieux songer à tout cela plus tard, et se prépara.
Erwan ne supportait pas ces matins où il était seul, et où il ne pouvait parler à personne en se levant. Il commençait toutes ses journées en étant triste.
Si seulement ses parents étaient la…

Erwan passa le seuil de la porte.

Dehors il faisait froid, l’air était d’une froideur à glacer les entrailles.


Chapitre 2 : La routine continue.


Il était plus de midi et le mois d’août était bien entamé, pourtant il faisait un froid glacial. Erwan du même remonter chez lui pour chercher une veste, car il était sorti en t-shirt.

Il devait rejoindre les autres à leur lieu de squatte habituel. C’était un vieil entrepôt désaffecté situé à l’est de la ville, où il avait élu domicile durant leurs heures libres. Erwan décida de passer par la vieille ville car cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas été, et les magasins louches lui manquaient. Il entama donc son chemin, quelque peu désorienté pas ce froid inhabituel pour une saison pareille. Mais n’étant pas le moins du monde découragé, il arriva enfin dans la vieille ville, son endroit favoris de cette ville d’à peine quelques milliers d’habitants.
Tout était différent ici, le décor, le comportement des gens, les magasins, les vitrines et les immeubles. Erwan s’arrêtait devant quelques vitrines, sans y accorder plus d’attention à l’une qu’à l’autre. Mais, étant presque sorti de la vieille ville, il s’aperçu qu’un magasin qu’il ne connaissait pas était là. Il lit une pancarte toute délabrée, et dont l’écriture était à peine visible. Il put déchiffrer : « L’épine Obscurcie ».

C’était un nom étrange pour un magasin. Mais en voyant ce que contenait le magasin, Erwan ne fut pas surpris le moins du monde que le magasin porte un nom aussi bizarre.

Des mains squelettiques étaient en vitrine, ainsi que des livres ayant l’apparence d’avoir traversé des siècles entiers, des objets ressemblants à des instruments de torture étaient disposés ici et là. Rien qu’en voyant la contenance de la vitrine, Erwan continua son chemin, sans avoir la moindre volonté d’entrer dans ce magasin.

La route n’était plus très longue pour arriver à l’entrepôt. Erwan songeait à ce magasin. Il avait tout de même envie d’aller jeter un coup d’œil pour voir de plus prêt. Il ira surement un après midi où il n’aura rien à faire. Ca y’est, il était enfin arrivé.
Des barbelés étaient entrelacés devant l’entrée, et la porte était entrouverte, ce qui laissait entendre des voix. Une voix de femme et une voix d’homme. Ils avaient l’air de bien s’entendre et de rigoler.
Erwan entra et cria :
- Vous êtes là ?
- Oui nous sommes là !
Une femme avait répondu. C’était Kate, l’amie d’Erwan et de Corey.
Kate avait 19 ans, elle s’entendait bien avec Erwan, mais pas tellement avec Corey. Elle était grande, blonde, avec de magnifiques yeux bleus. Elle avait le teint pale, ce qui faisait ressortir ses yeux. Elle avait silhouette svelte et une démarche élégante, gracieuse.

Erwan avança donc plus loin dans l’entrepôt, jusqu’à la source de lumière projetée par les deux individus. Corey et Kate lui affichèrent deux grands sourires.
Erwan leur dit immédiatement :
- Vous allez bien ?
- On ne peut mieux, s’empressa d’ajouter Kate.
- Ah ? Et que vaux cette bonne humeur, rétorqua Erwan surpris.
- On a trouvé un endroit pour répéter ! Dit Corey surexcité
- Et ce serait où ?
- Tout simplement ici, dit Kate souriante.
- Bah… C’est un peu miteux ici vous ne trouvez pas ?
Corey et Kate s’exclamèrent d’une même voix :
- Mais non ca ira très bien !
- Si vous le dites…
En effet, Erwan Corey et Kate avaient fondé un groupe Gothique où Kate était la bassiste, Corey le batteur et Erwan le guitariste. Cela faisait un an qu’ils s’entrainaient, et ils avaient décidé de passer sur scène prochainement.

Erwan enchaina :
- Sinon, quoi de neuf ?
- J’ai croisé cet idiot de Brad sur le chemin en venant. Quel crétin celui la. Il m’a encore demandé d’aller chez lui, pour sois disant profiter de l’absence de ses parents… Quel idiot.
Erwan éclata de rire, mais Corey était sceptique.
Erwan dit :
- Roh c’est bon, laisse le te draguer si ca l’amuse.
- Oui mais moi ca ne m’amuse pas !
- Bon Corey, qu’est-ce que t’as à faire la gueule depuis tout à l’heure ? Dit Erwan sur un ton agressif.
- Heu… Mais il n’y a rien, pourquoi tu dis ca ?
- Oh s’il te plait, ca fait depuis ma naissance que je te connais alors je commence à savoir quand est-ce que tu fais la gueule.
- Bah en fait, ca m’ennuie de reprendre les cours dans 2 semaines à peine…
- Dis toi que c’est pareil pour tous les enfants du pays, si ça peux te rassurer.
- Ouais mais la terminale littéraire, a ce qui parait c’est autre chose que la première !
- On sera dans la même classe si ca peux te rassurer.
- En même temps il n’y a qu’une seule classe de Terminale littéraire
- Et je t’aiderai si tu veux
- C’est sur c’est facile pour toi.
- Bon bref, on en reparlera en temps voulu.

Un silence s’était installé entre les trois amis. L’atmosphère était tendue.
Puis Kate dit soudainement :
- On y va ?
Les deux autres acquiescèrent d’un mouvement de tête, puis se levèrent.

Il faisait toujours aussi froid dehors. Le vent fouettait la peau à chaque rafale. Ils passèrent par le chemin où Erwan était passé. A l’entrée de la vieille ville, Erwan leur dit :
- Venez il faut que je vous montre un truc.
Les deux autres, en manque d’action, avait l’air réjouies.
Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent devant le magasin qu’Erwan avait vu une heure plus tôt. Ils s’arrêtèrent devant.
Corey cria :
- Dément !!
- Mouais, murmura Kate.
Erwan enchaina :
- On rentre ?


Chapitre 3 : L’Epine Obscurcie




Erwan entra le premier dans cet étrange magasin. Il faisait tellement sombre qu’Erwan avançait presque à tâtons.
Une fois que les yeux d’Erwan se furent habitués au noir, il distingua des objets qui lui étaient encore inconnus jusqu’à présent. Il ne savait pas à quoi servaient ces objets, et à vrai dire, il ne voulait pas le savoir. Cependant, Erwan était en admiration devant le contenu de ce magasin, un magasin unique en son genre.
Kate et Corey étaient juste derrière lui. Soudain il entendit un bruit sourd, il se retourna et s’aperçu que Corey, qui était connu pour être un des plus grand maladroits de son époque, avait fait tombé quelque chose. Corey se baissa pour ramasser ce qu’il avait fait tomber, mais il ne savait pas ce que c’était, il ne le voyait pas, il faisait trop sombre. Il ramassa donc l’objet, le mit à la lumière de la seule lampe du magasin.
Il poussa un hurlement de terreur, et il laissa retomber l’objet comme une vulgaire pierre. Erwan se rapprocha pour voir de plus près ce qui lui avait fait peur à ce point, et il s’aperçu que c’était une main séché, vernie, en état de décomposition très avancé.
Des bruits de pas se firent entendre, et un homme d’un âge avancé arrivant surement de l’arrière boutique pénétra dans l’unique salle du magasin.
Il leur lança d’un ton agressif :
- Vous cherchez quelque chose ?
- Non, nous sommes juste venus jeter un coup d’œil. Rétorqua Erwan sur la défensive.
- Ce n’est pas un endroit pour les petits enfants ici, vous n’avez rien à faire ici.
- Nous ne sommes pas des petits enfants ! Répondit Kate sur le même ton que l’homme lui avait parlé.
- Oh oui c’est sur que vous devez avoir une grande expérience de la vie, trois adolescent comme vous. Vous devez en avoir vu du pays ! En ajoutant vos âges à tous les trois et en les multipliant par deux, je suis toujours plus vieux que vous, et vous osez me dire que vous n’êtes pas des gamins !
Erwan se demandait, Il avait dix-sept ans, Corey en avait dix-huit et Kate dix-neuf. A eux trois ils avaient cinquante-quatre ans. Erwan sursauta. Cet homme avait donc plus de cent-huit ans ? Non impossible, il en paraissait quarante voir cinquante tout au plus. Erwan commença à dévisager l’homme. L’homme pensa qu’il en avait dit trop, et leur dit d’un ton on ne peut plus agressif :
- Allez ça suffit, dégagez d’ici et que je ne vous revois plus ici !!
- Mais pourquoi on n’a rien fais de mal ! Dit Corey effrayé
- Dehors j’ai dit !! Dehors !

Et les trois amis se retrouvèrent dehors, dans la vieille ville.
L’air était glacial. D’un froid à geler les entrailles.

- Bon, comment se faire jeter en une seconde chrono, et spectaculairement en plus ? Dit Corey malicieusement
Kate éclata de rire, mais Erwan ne rit pas. Il trouvait cela louche. Même évident que cet homme avait des choses à cacher, qu’il n’acceptait pas n’importe quel type de clients.

Kate enchaina :
- Bon sinon on se retrouve a l’entrepôt demain a quatorze heure pour répéter ? Demanda Kate.
- Heu non désolé j’ai déjà prévu quelque chose demain, mais après demain c’est possible ? Demande Erwan.
- Ouais moi aussi ca m’arrangerais dit Corey.
- Bon, on se voit après demain alors, mais toujours à quatorze heure. Insista Kate
- Ouais y’a pas de problèmes. Dirent Erwan et Corey d’une même voix
- Ah au fait, j’ai collé des affiches dans le quartier pour notre concert. Dit Kate
- Ah merci Kate, t’es vraiment la meilleur ! Dit Erwan
- Merci, bon a demain !
- A demain.

Et les trois amis se séparèrent, prenant chacun un chemin différent. En rentrant Erwan s’aperçu que les affiches pour leur groupe avait effectivement été collé. Erwan s’arrêta devant une affiche où il pu lire :
« Beyond the Death donne un concert gratuit le vingt six Septembre a vingt et une heure sur la place du marché, venez nombreux ! »

Erwan éprouva un sentiment de gratitude envers Kate, qui ne se dissipa pas jusqu’à qu’il rentre chez lui. Au moment de rentrer chez lui, quand il tournait la clef dans la serrure, il espérait qu’il y a quelqu’un à l’intérieur, quelqu’un à qui parler. Mais il était seul.
Erwan pénétra dans la maison avec un sentiment de vide. Bien sur, il avait tout ce dont un adolescent pouvait rêver, l’indépendance. Mais la solitude le guettait. Au début il invitait souvent le plus d’amis possible, mais en fin de compte les amis ne remplacent pas la famille.
Erwan était fatigué, mais il ne voulait pas aller se coucher. Trop de choses se bousculaient dans se tête. Tout d’abord leur escapade au magasin de l’Epine Obscurcie. Il trouvait cela étrange que le propriétaire du magasin les ait soudainement mis dehors comme cela.
Puis il y avait aussi l’âge que le propriétaire avait affirmé avoir. L’homme affirmait avoir plus de cent-huit ans. Il en paraissait à peine cinquante. Il avait du mentir. Il est impossible qu’une personne paraissant avoir une cinquantaine d’années en ait cent-huit. Il avait du leur dire cela pour leur faire peur et les mettre à la porte.
Erwan décida donc de se coucher, il était plus de minuit et il avait à faire le lendemain. Il voulait aller jeter un coup d’œil à nouveau dans ce fameux magasin.
Erwan s’allongea donc paisiblement dans son lit. A peine sa tête eu touché l’oreiller qu’il se sentait déjà partir dans les bras de Morphée.

Il faisait froid, un froid à glacer les entrailles. Erwan était au milieu d’un chemin caillouteux, le paysage semblait bizarre, comme arriéré. On avait l’impression de vivre durant un autre temps, d’une époque différente. Il y avait des champs qui s’étendaient à perte de vue, des chaumières par endroit, et quelques écuries ou l’on entendait des animaux qui exprimaient surement leur désespoir d’être enfermé.

Non, cela ne pouvais pas se répéter à nouveau. C’était impossible. Pas une deuxième fois.
Erwan couru, mais il prit un chemin différent que durant son rêve précédent. Il couru pendant au moins dix bonnes minutes avant de s’apercevoir qu’une personne était recroquevillé sur le sol a quelques mètres de lui. Cette personne lui rappelait quelqu’un. Il s’approcha un peu plus près.

La personne était recroquevillée sur le sol, les mains tremblantes. Erwan le reconnut, il connaissait cette personne. C’était impossible.
- Erwan…
C’était son frère, disparut 3 ans auparavant.
- Erwan, aide-moi…

Erwan se réveilla en sueur, ce qu’il avait vu lui provoquait des spasmes sur tout le corps.
Non c’était impossible. Ca ne pouvait pas être son frère…














































Chapitre 4 : Fraternité



Erwan prit ses affaires, s’habilla et se rua dehors où il se mit à courir. Il savait très bien ou il allait, il connaissait le chemin par cœur. Pourtant il faisait nuit, le soleil allait bientôt se lever. Erwan n’avait plus beaucoup de temps. Sur le chemin il croisa Brad. Il l’interpella :

- Hé ! Où est-ce que tu cours aussi vite ? Fais attention tu pourrais te faire mal ! Dit Brad qui explosa d’un rire jaune.
Erwan lui lança un regard noir, mais ne pris pas la peine de lui répondre et de lui demander ce qu’il faisait dehors à une heure pareille.
Erwan était maintenant dans la vieille ville, il n’était plus qu’à quelques dizaines de mètres de son objectif. Il avait du mal à respirer, ses jambes menaçaient de ne plus le soutenir à tout moment.
Erwan était enfin arrivé.
Il pouvait lire « L’Epine Obscurcie » sur l’écriteau délabré du magasin.
Il y avait de la lumière à l’intérieur. Ceci était bizarre à une heure pareille de la nuit.
Erwan tourna discrètement la poignée et entra.

Des lumières tamisées étaient disposées ici et là, ce qui créait une ambiance relativement glauque, expressément accentuée par le décor alentour. Ce magasin donnait des sueurs froides à Erwan. Il savait qu’il ne devait pas être ici, mais il fallait qu’il sache. Etait-ce bien son frère qui lui était apparu ainsi ? N’étais-ce qu’un vulgaire rêve ? Ou bien une prémonition ?
Erwan était perdu, et il était venu ici pour y voir plus clair. Il n’y avait plus un bruit, tout était calme. Arvanel était endormie. La lune se reflétait dans un miroir disposé en face d’Erwan. Cela rendait le scénario on ne peut plus glauque.
Une arrière salle se trouvait probablement dans ce magasin. Erwan regarda aux alentours et aperçu un rideau, où une porte était caché derrière.
Erwan colla son oreille à la porte et n’entendit pas le moindre bruit. Il tourna la poignée délicatement et ouvrit la porte.
Une table avec une chaise étaient disposées au centre de la pièce. Erwan sursauta en s’apercevant que l’homme qu’ils avaient rencontré l’après midi même dormais sur cette même chaise.
Une boite d’une ancienneté apparente était disposée au centre de la table. Cette boîte était entrouverte. Erwan commençait à reculer, mais il devait surement y avoir quelque chose à l’intérieur de cette boite, et cela le tracassait. Il cessa de reculer et se mit au contraire à avancer. Il regarda à l’intérieur de la boite.
Non, c’était impossible, Erwan n’en croyait pas ses yeux. Ses mains tremblaient, son corps était parcouru de spasmes.
Le parchemin qu’il avait vu dans son rêve était dans cette boîte.
Erwan commença à approcher sa main tremblante. Il n’était plus qu’à dix centimètres du parchemin. Plus que cinque centimètres. Plus que deux.

- Ne touches pas à ca !!!

Erwan fut violement projeté contre le mur, il perdit l’équilibre et tomba. Il se releva immédiatement, avec une douleur à l’épaule.
L’homme qui dormait sur cette chaise s’était réveillé, et s’était violement projeté sur Erwan.
Il paraissait en colère, mais apparemment la cause de cette colère n’était pas le fait d’avoir été réveillé. Il fixait Erwan d’un regard profond, avec une once de mépris. Après quelques instants sans paroles, L’homme lui lança :
- Que fais-tu ici ?
- Eh bien… Euh… Je me promenais, et en passant devant votre magasin il m’a semblé entendre un bruit, et comme la porte était ouverte je suis entré pour vérifier qu’il n’y ai personne.
- Menteur !!

L’homme paraissait de plus en plus agressif, il avait l’air d’avoir du mal à se contrôler.
Il lui dit sur un ton on ne peut plus agressif :
- Qu’est tu venu faire dans mon magasin à une heure avancé de la nuit ? Et tu oses prétendre tu promener dehors à cette heure ci ?

Erwan ne répondait rien. Il ne savait que répondre, et il se trouvait qu’il était expressément gêné.

- Ah mais c’est donc toi qui est venu avec tes amis cet après midi. Je vois. Tu réfléchie trop, va t’en.
- Non je veux savoir. Dit Erwan sur un ton calme.
- Que veux-tu savoir ? Il n’y a rien à savoir, lui répondit l’homme.
- Ce parchemin, vous savez très bien de quoi je parle. Répondit Erwan avec une pointe de peur dans la voix
- Quel parchemin ? Je ne vois pas de quoi tu parles. Dit l’homme sur un ton totalement neutre.
- Vraiment ? Lui lança Erwan sur un ton de défi.

Il se leva, et marcha en direction du coffre qui contenait le parchemin. Il fit mine de plonger la main à l’intérieur.

- Ne touches pas à ca !!

Erwan sourit, l’homme venait de se trahir.

- Alors vous me racontez ? Lui dit Erwan amusé.
- Hé bien, comme je vois que tu sais te montrer persuasif, je vais te raconter. Mais ce que je vais te dire ne doit pas sortir de cette pièce.
- Très bien.

La tension monta d’un cran dans la salle. L’homme pris une grande inspiration et se lança.

- Ce parchemin est un parchemin voyageur. Il voyage entre l’espace et le temps, et quiconque le touche se retrouve à une époque différente. Pour ma part, je suis le voyageur, c'est-à-dire que je peux voyager librement entre les époques. Je suis ici pour une raison bien spéciale, un garçon à touché le parchemin par inadvertance il y a maintenant 3 ans de cela. Il m’a demandé de contacter quelqu’un vivant à l’époque actuelle, son frère parait-il. Si il ne trouve pas un moyen de revenir à cette époque, il restera la bas pour l’éternité, car on ne vieilli pas dans le passé, et il se trouve actuellement en mille sept cent trente et un. Il essaye désespérément d’envoyer des messages sous forme de rêve, mais je doute que la personne visé en comprenne vraiment le sens. La personne qu’il cherche s’appelle Erwan m’a-t-il dit, tu en connais un ?

Erwan s’enfuit.














































Chapitre 5 : Je marche sur mon propre chemin.



Erwan dévala les ruelles en pente de la vieille ville, manquant de tomber plusieurs fois. Il faisait un cauchemar, il allait bientôt se réveiller.
Erwan devait s’arrêter, il fallait qu’il réfléchisse à la situation. Comment était-ce possible ?
Cela ne pouvait pas exister.
Erwan décida d’aller à l’entrepôt pour réfléchir un peu à la situation dans laquelle il était.

Après quelques minutes de marche, il arriva enfin à destination. Il poussa la vieille porte rouillé qui permettait d’entrer, et s’assis dans un fauteuil en chintz.
Erwan sortit une cigarette, et l’alluma. Quel bonheur cela lui procurait que de fumer à l’occasion. Il était dorénavant quelques peu plus détendu.
Erwan éclata d’un rire machiavélique résonnant dans le vaste endroit dans lequel il était.
Comme si on pouvait changer d’époque rien qu’en touchant un vieux rouleau de papier.
Erwan pense que ce vieil homme était sans doute sénile et qu’à force de travailler dans un magasin morbide, le magasin avait fini par déteindre sur lui.
Soudain, la porte tomba par terre. Comme si elle avait été défoncée d’un seul coup. Erwan entendit des bruits de pas, mais ne vis pas la personne qui avançait ainsi vers lui. En effet, l’ouverture de la porte donnait à l’est et c’était l’aube.
Erwan reconnu enfin la personne qui était près de lui.

- Ah je savais bien que tu serais là.

La personne ne bougeait pas. Erwan était aveuglé et il ne pouvait pas identifier cette personne.
Pendant plus d’une minute, personne ne parla et ne fit le moindre geste. Puis, la personne se décala de quelques centimètres et sa tête était à présent visible, ce qui permit à Erwan de le reconnaitre aussitôt.

Comment l’avait-il retrouvé ? Comment savait-il qu’il viendrait ici ?
Puis l’homme prit la parole :
- Alors comme ca tu fumes toi aussi ?

Erwan se demandait ce qu’il entendait par «toi aussi ». Finalement il lui demanda :
- Qu’entendez-vous par «toi aussi » ?
- Oh non rien, s’excusa l’homme.

Après un court silence, Erwan interrogea :
- Pourquoi m’avez-vous dit tout ca ?
- Tout ca quoi ? Dis l’homme surpris.
- Ne jouez pas au plus fin s’il vous plait.
- Eh bien je t’ai dit tout ca parce que il fallait qu’en quelques sortes, je sois sur d’une chose. Même si j’en étais déjà quasiment sur, il fallait que je comble le doute. Dis l’homme d’un ton énigmatique.
- Il fallait que vous soyez sur de quoi ?
- Il fallait que je sois sur que tu sois bien le frère de Sean.
Erwan ne savait pas comment il avait pu savoir qu’il était son frère, mais il lui demanda quand même :
- Et si vous vous étiez trompé de personne ?
- Je savais que tu étais la bonne. Dis l’homme d’un ton convaincant.
- Vraiment ? Interrogea Erwan.
- Quand tu es rentré dans mon magasin, j’ai même cru que c’était Sean qui était rentré.

Erwan sentait les larmes monter, il tentait difficilement de les retenir.

- Qui êtes vous ? demanda Erwan.
- Est –ce indispensable que je me présente ?
- Je pense que oui.
- Eh bien, je suis Albus, créateur du parchemin voyageur et de tous les ennuis qui s’en suivent, mage de la fraternité, mais tu peux m’appeler Monsieur.
- Mage ? demanda Erwan.
- Crois tu que cela puisse être impossible après ce que je t’ai dis et après ce dont tu rêves ?
- Non pas vraiment…Monsieur.
- Bien allez, maintenant suis moi, ton frère à besoin de toi. Partons à la recherche de cette fantasque tentatrice, l’aventure.
Un concours pour nos amis les écrivains =) 66/192 25/09/2007 à 21:47
Amalgia => nan en fait c'est l'idée de ma prof de Français de 3ème... Smile

Ex_T@SiE => Euuuuh... Okééé... J'ai pas lu ton truc, mais je te conseille plutôt de créer carrément un topic, parce que là... HS powa, quoi ;) Voilà Smile


{°v°} KoviS {°v°}
Un concours pour nos amis les écrivains =) 67/192 25/09/2007 à 21:47
Yebasta--->Merci d'avoir réctifié.

F I R E A ---> Merci du support... ! Tu sais... Ça me fait trés plaisir qu'on me dise que je ne fais pas trop de fautes... Car là dessus je ne suis pas toujours sur de moi. De fait, j'ai jamais eu un seul cours de français!
Si je doute sur quelque chose je n'esiterais pas a te le demander. Merci!


Mr. Greg

Un concours pour nos amis les écrivains =) 68/192 25/09/2007 à 21:53
KoviS =>> Ahh ok, je suis à la masse là >
Un concours pour nos amis les écrivains =) 69/192 25/09/2007 à 21:55
personnellement le théme science fiction me plait assez ...
si on pouvait pousser jusqu'à la fantasy ca serait encore mieux ^^

qui a dit que j'adorais Tolkien ? Sifflote Innocent
Un concours pour nos amis les écrivains =) 70/192 25/09/2007 à 21:55
Ex_T@SiE : Scuse moi mais si on se met à tous faire de la pub pour nos romans, ça va vite devenir le bordel ici... ^^
J'ai pas eu le courage de lire beaucoup, mais Erwan c'est un nom déjà utilisé dans pas mal de bouquins de Fantasy...
Un concours pour nos amis les écrivains =) 71/192 25/09/2007 à 21:56
Euh, d sl, mais jme désinscris ! J'aurais vraiment pas le temps de l'écrire cette nouvelle ... Mon pseudo était PROSTERNE TOI, donc si vous pouviez m'enlever de la liste des participants ;) !
Un concours pour nos amis les écrivains =) 72/192 25/09/2007 à 21:57
MALuS03 a écrit :
personnellement le théme science fiction me plait assez ...si on pouvait pousser jusqu'à la fantasy ca serait encore mieux ^^qui a dit que j'adorais Tolkien ?


Je serais tenter de répondre la même chose au risque de me faire taper sur les doigts... Mais ca ne doit pas être le domaine de prédilection de tous le monde alors jedoute que le thème sois celui-ci.
Bref Wait & See... La réponse du jury nous en diras plus...

Drakan
Un concours pour nos amis les écrivains =) 73/192 25/09/2007 à 21:58
MrGreg a écrit :F I R E A ---> Merci du support... ! Tu sais... Ça me fait trés plaisir qu'on me dise que je ne fais pas trop de fautes... Car là dessus je ne suis pas toujours sur de moi. De fait, j'ai jamais eu un seul cours de français!Si je doute sur quelque chose je n'esiterais pas a te le demander. Merci!Mr. Greg


De rien Smile
Aucun cours de français ? Franchement, on ne dirait pas ^^
En tout cas, ça m'fait plaisir ^^.
Un concours pour nos amis les écrivains =) 74/192 25/09/2007 à 21:59
Ouais, ben pour l'avoir cette réponse, faudra d'abord que certains membres du jury se manifestent... parce que là on est quatre à vouloir des choses différentes.

Ex prosterne toi : Pas de problème
Un concours pour nos amis les écrivains =) 75/192 25/09/2007 à 22:06
Yabasta/Kovis >

Moi je suis contre l'idée des mots à placer. Lorsque l'on veut rendre un univers magique, on choisit en général son propre champ lexical, et imposer des mots, plutôt qu'un thème, est plus contraignant et moins encleint à laisser les participants être réellement créatifs.

De plus, si on oblige certains mots, il sera difficile de départager certaines persones, puisqu'on aura justement des choses trop différentes, alors que si l'on a un thème large mais bien défini, on pourra au moins départager d'une façon plus normale.

Pour ce qui est du thème je propose ces deux idées :

- De l'Heroic Fantasy (Ici on jugera sur la magie de l'univers et sur combien l'histoire est prenante)
- Une histoire où tout se joue sur la chute (Ici on pourra juger sur l'intensité et la qualité de la chute.. Sans oublier le reste.)
Un concours pour nos amis les écrivains =) 76/192 25/09/2007 à 22:06
F I R E A a écrit :
MrGreg a écrit :F I R E A ---> Merci du support... ! Tu sais... Ça me fait trés plaisir qu'on me dise que je ne fais pas trop de fautes... Car là dessus je ne suis pas toujours sur de moi. De fait, j'ai jamais eu un seul cours de français!Si je doute sur quelque chose je n'esiterais pas a te le demander. Merci!Mr. Greg

De rien
Aucun cours de français ? Franchement, on ne dirait pas ^^
En tout cas, ça m'fait plaisir ^^.


Jamais... J'habite en Espagne depuis mes 4 ans. Mais j'ai toujours adoré lire!
Un concours pour nos amis les écrivains =) 77/192 25/09/2007 à 22:07
et pourquoi pas une nouvelle sans thème ?

j'veux dire c'est pas que ca me déplaise mais d'un côté ca bride la créativité de certains ...
Un concours pour nos amis les écrivains =) 78/192 25/09/2007 à 22:10
MALuS03 a écrit :
et pourquoi pas une nouvelle sans thème ?

j'veux dire c'est pas que ca me déplaise mais d'un côté ca bride la créativité de certains ...


Là c'est "trop" libre, et dans ce cas on ne peut plus juger.
Pour bien montrer le problème : Imagine au bac philosophie, si l'on laissait le choix du sujet de dissertation au participant, et qu'à la fin on jugeait les dissertations.

Certaines seraient pertinentes d'autres moins. Mais on jugerait aussi d'autres choses qui ne dépendent pas purement du style de l'auteur...


Dans ce domaine c'est vrai qu'il est difficile d'être objectif, mais autant tenter de l'être au maximum, non ?
Un concours pour nos amis les écrivains =) 79/192 25/09/2007 à 22:13
Alors là, c'est vraiment dur de départager... Toute à l'heure, il semblait y avoir plus de participants pour l'idée des mots. A présent, vous semblez être davantages pour le thème.
Allez, ultime essai : un vote. Et vive la démocratie...
Vous avez le choix entre les mots ou le thème. Les urnes sont remplissables jusqu'à demain soir.
Un concours pour nos amis les écrivains =) 80/192 25/09/2007 à 22:14
Les mots Smile

{°v°} KoviS {°v°}
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