Qui aura le courage de lire jusqu'au bout?

DaOiNe SiThEs

Qui aura le courage de lire jusqu'au bout?

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25/03/06 à 20:51

Je vais vous compter une histoire, non pas de ma propre vie mais que, par hasard, une proche m'a rapporté. Mais qui cela pourrait-il bien intéresser? De nombreuses personnes? Jen doute. Il est de mon devoir de vous livrer comment le récit fur trouvé.
Comme tout le monde le sait, lors de cette merveilleuse soirée du 25 décembre, certaines personnes ont encore le courage, plus pour longtemps je vous prie de me croire, d'aller aux messes organisées par ces prêtres et autres hommes d'église si pieux!...Mais après tout, qui pourrait être intéressé de savoir ce qu'il peut se passer dans ces églises et qui n'est, bien entendu, pas révélé au monde entier? Passons. En cette veillée de Noël 1995, ma chère et tendre cousine se rend donc dans ce lieu de soi-disant sainteté,et, comme tout le monde, prend un livre rempli de ces fameuses prières. Mais en ouvrant l'ouvrage quand ce fut le moment de chanter pour le fameux créateur de ce monde si parfait, se ne sont pas des prières qu'elle trouva mais des mots griffonnés maladroitement par une main enfantine. Ma cousine décida donc de glisser les feuilles écrites par l'enfant dans son sac afin de pouvoir les décrypter plus tard sans y prêter d'attention. Après tout, une histoire de gamine n'est elle pas insignifiante? Bien sûr que si à part pour les ersonnes ayant une curiosité poussée à l'extrême, ce qui est mon cas.

Lors d'une fête de famille merveilleusement ennuyeuse, je vîs ces papiers, gisant au fin fond d'une poubelle sans avoir été lus. Poussée par ma curiosité maladive, je ne pus m'empêcher de les prendre. Bien m'en pris! En effet, je me suis vu réveler les affaires secrètes de notre sainte église! Ce ne sont pas des histoires de gamine que j'y lus, mais le récit de ce que nos pieux prêtres faisaient subir à de pauvres jeunes enfants innocents. Le Saint père à toujours voulu la chasteté de ses humbles serviteurs. Qui ne s'est jamais demandé comment lutter contre une chose aussi naturelle? Et bien voici la réponse! Mon but n'est absolument pas de vous crtiquer, vous chrétiens, mais seulement de vous montrer ce que peuvent cacher ces êtres si purs!
De toute façon, je ne pense courir aucun risque car se ne sont après tout que des paroles de gamine et les paroles d'un enfant ne valent rien avant un certain âge...personne en pourrait être assez fou pour glisser son nez la dedans. j'ai quand même décidé de vous les conter ici pour qu'il reste une trace de cette jeune enfant qui voulait sûrment être sortir de cette spirale infernale. J'espère lui rendre service et non pas la plonger dans plus d'ennuis. Dans ce but, je n'ai volontairement pas dévoilé ni le nom de l'Eglise, ni de la ville, ni de la jeune fillette. Les seules informations que je puisse vous donner, c'est que cette église se trouve en France et que ce récit doit dater de décembre 1995 puisque l'encre avait tâché le livre, elle était encore fraîche...

Il me semble avoir tout dit, je laisse donc place au récit...
Encore un jour qui se lève, encore un jour avec ces hommes sortis tout droit de l'enfer et qui iront soi-disant au paradis...Hier, j'ai vu trois de mes camarades sortir de cette salle de torture. Elles avaient le regard vide; non, pas vide, je dirais plutôt terrifié, elles ne se tenaient pas droites, comme si elles avaient reçu des coups, d'ailleurs à certains je pouvais apercevoir des taches de sang sur leurs vêtements, plutôt à des endroits inhabituels. je suis tellement choquée que j'ai du mal à l'écrire. Des larmes avaient coulées sur leurs joues. Ce qui se passe dans cette salle est tabou, nous n'avons pas le droit d'exprimer un seul mot mais pourtant tous semblaient être eu courant. Va-t-il m'arriver la même chose? Je le crains fort. Et si c'est le cas, comment réagirais-je? J'ai l'impression d'être dans le couloir de la mort comme le sont les accusés avant d'être éxécutés. Quoique la mort ne srait-elle pas plus souhaitable plutôt que d'être souillée, anéhentie, humiliée?...
Je me questionne, je cogite et c'est mauvais je le sais, mais je ne peux m'en empêcher.Je me dirige vers la salle, je ne peux pas m'enfuir sinon ce sera pire à ce que l'on m'a dit. J'arrive. J'entends des cris, des pleurs, des voix d'hommes sèches, insensibles, glaçantes. J'entends aussi des bruits d'appareil photo puis le silence. Le verrou de la porte s'ouvre, puis la porte elle-même laissant apparaitre une autre de leurs victimes. J'entends mon nom prononcé par la voix des prêtres, il résonne dans l'église. Je ne veux pas y aller, tanpis, je tente la fuite. Non, trop tard, je sens une main sur mon épaule, on me tire en arrière, ça y est je suis dans la salle. La porte puis le verrou se referment.

Mon tour est arrivé...