Ebauche.

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Am Stram Gram Ebauche. 15 14/04/08 à 23:31

Maintenant que Monsieur a eu droit à la totale exclusivité...
Long. Ce qui suit sera long. Très, long. Et je compte le continuer encore afin d'aboutir à un essai, un spermatozoïde de roman, stérile, probablement (oui, c'est joliment dit, Smile Jap ). Je ne suis donc qu'à la quête de remarques constructives, d'avis sincères, négatifs et positifs, je prends tout n'importe comment. Ceci en restant consciente que la récolte sera maigre, évidemment. =)

~

Et c'est sous un crépuscule grisâtre que s'éteint la campagne et l'été. Le soleil, ivre des couleurs dont il s'est abreuvé, agonise et miroite à la surface d'un champ qui se meurt en jachère négligée. Le ciel est fade, peu à peu délavé par une bruine fine et salée. Et le blé s'incurve en maigres épis ternes, jadis fiers et doré.

J'use de mes semelles le chemin meurtri par les pneus qui s'y sont embourbés. Je respire un moment le silence; abandonne mon visage au vent frais. Et puis je m'accroupis et arrache à sa tige la fleur d'un coquelicot couché. Ses pétales sont écarlates, moites, nervurés. Et ils flétrissent et se fanent au creux de mes doigts qui ne cessent de les triturer.

Le poing serré, je me hausse sur la pointe des pieds. Je lève la tête. J'écarte les bras. Je prends un élan mal assuré. Et je tourne. Je tourne. Je tourne. Sans jamais m'arrêter.
Le ciel. Le sol. Le ciel. Le sol. Je rigole; ne suis qu'herbe, qu'herbe folle, qu'une fleur, qu'une fleur sans corolle. Comme ce coquelicot dont les pétales s'envolent, s'envolent, s'envolent...
S'envolent encore et puis s'échouent, entre deux chardons lâchement fauchés.

Extasiée par une overdose de craziness.

J'écrase cette carapace qui me comprime et me compresse, comme un étau de stress qu'on sert et ressert à l'asphyxie.

Que le temps s'arrête et qu'on me laisse cueillir, au seuil du gouffre où se jettera le jour, un souffle de liberté traînant l'écho d'un rire....

~

La sangle en équilibre sur un pieu, ma besace en bandoulière tangue, tranchant de son vert anis l'or blanchi des céréales. Je m'en empare, l'enfilant mollement sur mon épaule, déclipsant le fermoir et coinçant le rabat de toile contre ma hanche bancale. J'en sors un vieil appareil numérique d'un gris métallique et zébré de chocs aux quatre côtés.
Une pellicule de brume perle sur l'écran LCD.
L'essuyant du bout de l'index, je règle les paramètres de prise de vue et puis m'installe, silencieuse, perplexe et inspirée, au centre d'une nature qui entremêle nos ainés à ses racines, nos morts à son éternité.
Le paysage clignote d'un flash discontinu.
Sur ces talons d'écorce le lointain me domine, exhibant ses bas résilles de feuilles que la brise amorce émoustille et câline.
La luminosité est étrange, sale et jaunâtre, ombragée de nuages laiteux et sombres qui menacent l'horizon marbré.
Et le tonnerre velouté se fore d'halos solitaires, esthétiques, tubulaires, anarchiques, jaune solaire.

Je flâne et j'erre, à la traîne et légère, le nez en l'air.

Les contours des toitures d'ardoises et de tuiles se redessinent, auparavant brouillés par les ramures et les dénivellations. Plusieurs lopins de terre sont déjà partiellement moissonnées, pictés de meules de foins éparses, empilées, en cylindres, en pavés.
Tournant sur moi-même j'observe ces clochers hautains qui surplombent de piètres patelins sur un fond de mer faisant la Manche à l'Angleterre.
Le mien pointe... Là-bas. Plus petit, plus modeste. Un zeste moins bien entretenu que le reste. Mais il s'impose, timide et majestueux dans tout son charme pittoresque.

Intersection.

Droite ? Gauche ? Qu'en sais-je ?
Si ce n'est que ce soir, je ne veux pas rentrer.
Si ce n'est que ce soir, j'ai pris goût à la liberté. Si ce n'est que ce soir, je suis tombée amoureuse de ce décor privilégié. Si ce n'est que ce soir, je me sens un courage à tout braver. Clandestins et étrangers. Coups de folie, irrationalité. Je tiendrai tête à la Routine devant laquelle les Heures s'inclinent.

Oui. C'est cela. Juste cela. À Dieu le train-train, à Moi le bateau de l'audace. Je largue les amarres sur le cap du hasard. J'efface ces lignes du destin qui m'embrouillent et me lassent. J'en bois l'encre m'ancrant à ce chemin qui n'est pas mien.

Et je prends la voie de gauche, d'un pas déviant inopiné.

L'asphalte rend ma foulée moins chaotique et égarée. Je marche. Le pied sûr et les idées déphasées. Je marche. La conscience inerte sur le bas côté. Je marche. Sans savoir le pourquoi, le comment, où aller.

C'est tellement fort, tellement puissant.
Ca bouillonne dans mes veines, ça pétille dans mon sang. Une pulsion traîtresse, un poison, une ivresse. Une illusion ? Maintes faiblesses.

À l'écoute d'une soif de fugue qui m'envoute et me subjugue.


- Je vous dépose quelque part ?
Je sursaute.
- Pardon ?
Il se répète, patiemment.
- Je ne sais pas.
- C'est fâcheux.
- Certainement.
- Vous n'êtes pas d'ici...
- Non.
- L'accent...
- Peut-être.
Il hausse un sourcil, vaguement surpris par ma répartie. Ses longs doigts fins de pianiste tape un rythme sourd contre le plastique du volant. Je crois que je ne lui donnerai pas plus de vingt ans. Et encore, c'est en oubliant sur la candeur de ses grands yeux noirs d'enfant. Je ne sais pas réellement si je dois m'en méfier. Si je dois ignorer et partir en courant.
- L'orage menace...
- J'en ai pas peur.
- Je m'en doute bien...
Il y a un temps mort. Un temps où il relâche le crachoir qu'il me tenait et s'adonne à un coup d'oeil distrait sur la route dans toute sa continuité. Le dialogue ne mènera nulle part. Trop décousu, trop hautain, allusif et détaché.
- Vous comptiez allez où ?
- Je ne sais pas non plus.
- C'est la grande aventure.
- Toujours.
- Vos jambes vous suffiront ?
- Aucune idée, je verrai bien de toute façon.
- Et c'est loin où vous habitez ?
- Sans doute. Je suis plus sur la bonne direction.
- À cette heure ?! Hmm. Une escapade improvisée... Oui, je vois.
- Vous appelez ça comme bon vous semble, j'ai juste envie de profiter.
- Et un verre, ça vous tente ?
Et un verre, ça me tente ?!
Je sais pas.
Non.
Oui.
Peut-être.
Pourquoi pas ?
Jouons le jeu, jusqu'au bout.
Qu'il fasse ce qu'il veut de moi, qu'il m'emmène à n'importe quel endroit.
Jouons le jeu, jusqu'au bout.
Au moins une fois.

Je contourne le capot, y laisse une trace de doigt.
Et je monte. Je monte et clos le dialogue avant même de l'avoir réamorcé. Il semble d'ailleurs m'avoir fait grâce de ses questions et ne m'a même pas dévisagé, esquissant simplement un sourire passager, un rapide sourire qui se voulait satisfait.
Maintenant il se concentre, les arcades froncées, crispé sur son guidon comme un môme sur un hochet.

Je baisse la vitre au trois quart et m'y accoude. Le vent qui se fend sur la carrosserie bombée m'arrache des larmes et me glace le front. Contenu dans le rétroviseur, la campagne se retire comme sur un tapis roulant qui s'étend sur des miles et descend au fur et à mesure que la voiture file à travers les champs.
Il semble bifurquer un peu à tout moment. Je ne suis même pas sûre qu'il sache lui-même où nous allons. « C'est la grande aventure ». Oui, exactement. Et c'est plaisant. C'est plaisant de déglutir une salive acide qui érode l'oesophage et de ne pas savoir ce qui vous attend. C'est plaisant de se bercer d'illusions, de se croire maître de ses réactions, de son futur, de son présent. C'est plaisant d'en avoir des noeuds à l'estomac par l'inconnu ambiant. Mais c'est d'autant plus plaisant de se focaliser mentalement sur l'image de votre tante se rongeant le sang. C'est plaisant parce qu'elle, pour une fois, n'en aura pas qu'après son amant.
Je crois que je l'appellerai. Demain. Ou après demain. Dans quelques jours. Dans une semaine ? Non mais oui, je l'appellerai, de toute façon. Peut-être même que je rentrerai. Mais là non plus je ne sais pas trop quand.

~

Les rues de pavés nous font tressauter par à-coups irréguliers. Les maisons, toutes ou presque mitoyennes, surchargent de leur hauteur un ciel déjà ombragé. J'étouffe. Au creux de mes avants bras s'agglutinent plusieurs bêtes noires que je chasse à la volée. Le sac sur les genoux, je le sens prendre la forme de toutes les babioles dont je l'ai chargé.
Il ne dit toujours mot, activant, quand l'envie l'en prend, les wipers grinçant sur le par brise et dessinant deux arcs de cercles sur la poussière l'encrassant.

« Le Nord Mendie ».

Il se stationne juste au seuil, « Parking réservé ».

Une façade en bois, deux larges fenêtres à chaque extrémité, des vieux rideaux brodés à leurs moitiés et une porte, au beau milieu de ce décor rustique et vieux d'une éternité.
Il sort, vérifie s'il est bien garé et me fait signe de le suivre, avec un air décontracte qui inspire la sécurité.
Ma porte claque.
L'odeur du varech me monte au nez.
La mer ne doit être qu'à quelques mètres, ou alors les vents sont très mauvais.
Et à en juger par le revêtement blanchi de sels marins, je crois que la première suggestion est largement validée.

Un « toc » sec contre un carreaux me ramène à la réalité. Je me retourne et il est là, bien au chaud, agenouillé sur un siège à droite de l'entrée.

J'empoigne la clenche, inspire, expire, actionne.


Mais dites-moi quel doux cocktail olfactif qui met mes narines à l'agonie ! Alcool, sueur, tabac froid. Pêle-mêle, sur, aigre, croupi.
Je suffoque et racle ma gorge agressée.

Entre temps il s'en est allé s'installer, dans un coin sombre, à une guitare désaccordée.

Il ne me faut qu'un bref coup d'oeil pour imaginer ce que peut être le quotidien de ce bistrot, dicté par une routine champêtre et ancestrale à laquelle les habitués ne sauraient faire défaut. Seize heures tapantes. Deuxième tablée à gauche. Trois verres. C'est Pierre Paul et Jacques, Patois Potins et Jurons, le nez rouge, le pied bot.

Au dessus du comptoir s'agite un ventilateur plafonnier, un peu far west, un peu usé, dont les larges pales de bois découpent l'air en hachures sèchement oxygénées.
L'éclairage est relativement faible, se limitant à quelques spots et tout autant de néons dissimulés. Le mur du fond, entièrement en pierre de Caen, expose quelques affiches publicitaires d'antan, décolorées, ayant transpiré leurs pastels cerclées de traits grossiers.

Après un compte déconcentré, nous ne sommes que sept. Peut-être huit, en incluant le barman avachi, son torchon à la main, l'allure vaguement pompette.
Et l'heure est au calme plat.
Un calme plat craquant de verres qui s'entrechoquent.
Un calme plat fissuré de fausses notes et de refrains enroués.
Un calme plat gondolé de soupirs et de gargouillis d'estomacs affamés.
Un calme plat qui, somme toute, commence sérieusement à me gonfler.

Je m'approche, avec réserve, du bar et de sa troupe de tabourets. J'y prends place avec un entrain réservé. Je me tortille sur mon siège qui tourne un peu vers la droite, dans un grincement gras et rouillé.
La musique acoustique s'arrête net sur ce qui devait être une jolie lancée. Je soupire, penche la tête de côté et ferme les yeux, légère pour ne pas dire soulagée.

- Lothaire.
Il est reviendu le bel inconnu.
« Lothaire », redit-il de sa voix posée de baryton.
Serait-ce une manifestation d'une attente de réponse ? Probablement. Mais est-il bien nécessaire qu'il sache mon prénom ?
- Domitille.
Je cède, après avoir machouillé ce pâté infâme de trois syllabes qui m'affublent et me suivent depuis que je suis née.
Domitille. Non. J'aime pas. Ca fait domino. Ca fait camomille. Do mi, Do ré mi...
Fa sol la si do.
Sa curiosité satisfaite à demi mesure, il ne se moque pas, ne me complimente pas, et reste impartial, défaisant bonnement de son keffieh noir et blanc.
Après une fouille d'une main vive dans une poche intérieur de son blouson, il en extirpe un billet de dix soigneusement plié pour ne pas dire passé au fer et brushingué.
Il l'avance du bout d'un doigt décidé sur le comptoir aux multiples reflets.

- Deux bières, patron.
- Je ne bois pas.
- Pardon. Tu prendras quoi ?
Il est passé au tutoiement. C'est pas plus mal, finalement.
- Je sais pas. Une limonade ?
- Va pour la limonade.
Il adresse un coup de tête approbateur au chef qui reprend vie, encore engourdi de son état amorphe, presque endormi.

- Et ta soeur, fiston, elle fait de la figuration ?
- Elle est toujours pas là ?!
- Vois le par tes yeux, mon gars. Pas d'soeur à l'horizon, et j'accepterai pas ça longtemps.
Lothaire semble gêné.
Je lorgne ailleurs.
La pendule, en forme de pichet d'eau à aiguilles, stagne sur vingt et une heure moins dix passé. Putain. Déjà ?!
Il suit mon regard.
- Ca passe vite.
- Oui, je vois ça.
- Tu comptes prévenir quelqu'un ?
Non, elle attendra.
L'homme au torchon et à l'oeil torve avance nos boissons.
- Elle ?
- Ma tante.
- Oh. Ah. Et tes parents ?
- Ils sont pas là. Pour tout dire, si tout dire il faut, je crois qu'ils sont quelque part sur le Nils, à cette heure là. Tu vois ?
- Ouais, j'vois même mieux d'où te vient cette envie d'évasion.
Il soupire avec une mimique complice.
- J'crois que y a pas forcément de rapport, m'enfin, ouais, ça peut être une raison.
J'hausse les épaules. D'un air vague, il fixe alors sombrement le miroir qui nous fait face.
- Bientôt, j'irai aux USA. New York, la Californie, le Texas... Les néons de pub clignotant sur les immeubles, les taxis jaunes, le stress, les mélanges, les langues, les fermes, le rodéo, les bars, Las Vegas...
- The American Dream, quoi.
- Pas forcément...
- Tu mens mal.
- J'imagine. Mais c'est bien trop péteux d'avouer que j'espère percer dans un tel milieu.
- Et puis ? Si c'est vraiment ce que tu veux... J'sais pas, si on commence à se cacher de nos rêves, à esquiver nos ambitions, on fera pas long feu. Non j'crois que, même si c'est démesuré, prends les dés en mains et joue le jeu.
Pensif, il porte ses lèvres pâles sur le goulot de la bouteille de bière qu'il tripotait depuis un moment. Une gorgée, puis deux. Qui font monter et descendre sa pomme d'Adam.
- Rien n'est encore strictement programmé, en fait.
- Et pour ça, tu comptes t'y prendre quand ?
- Quand l'argent daignera rentrer là-dedans.
Il tapote sa poche.

Le carillon résonne soudainement contre la vitre de la porte et s'écrase dans une pluie de bruits métalliquement stridents. D'un même sursaut, on se retourne en constatant qu'entre temps l'effectif était tombé à trois malheureux clients.

- C'est quoi ce retard de plusieurs heures ?!
- Excusez moi, patron. J'étais...

Belle. Elle était belle.
Fine, élancée. Légèrement maladroite dans sa démarche, la faute probablement à ses longues jambes galbées. Une chevelure sombre et ondulée, qui descend en une cascade dégradée sur ses épaules avec une souplesse d'une grande sensualité. Quelques courbes, peu de poitrine. Une allure prude et provocante. Un visage d'une humble finesse aux traits réguliers, sans qu'ils ne soient parfaits. Des sourcils naturels qui durcissent la courbe de ses yeux de biches, qui accentuent son regard noir et expressif. Un nez fin mais difficilement droit, pour ne pas dire retroussé. Et une bouche sans excès, aux lèvres fines modestement rosées.
Elle n'est pas maquillée. Elle n'en a pas besoin. Elle s'arme déjà assez bien de tout son charme pour pouvoir s'en passer.

Lothaire s'avance vers elle, l'enlace et lui murmure deux trois mots à l'oreille qui lui font baisser la tête et se dégager hâtivement.
Il revient vers moi.
C'est frappant...
- Jumeaux.
- Exactement. T'as l'oeil, c'est pas voyant pourtant.
Il ironise.
Je ricane. C'est marrant de ne se limiter qu'à quelques mots dénués de sens car hors contexte de phrases à la syntaxe respectée et de savoir qu'il comprend, qu'il acquiesce et s'en satisfait. C'est marrant, c'est direct, c'est pompeux et pourtant sans superficialité verbale ou imagée.

- Et tu ne me présentes pas ta copine ?
- Elle saura le faire elle-même, je crois.
Ils dirigent leur regard sur ma personne. Sur ma toute petite personne. Merde, je finirai bien par me scotché mon passeport sur le front moi...
- Domitille.
Et voilà, c'est dit et redit. En espérant qu'elle n'ai pas de problème d'audition...
- Charmant... Ca change. Domitille... Tu as au moins le mérite d'être la seule à te retourner lorsque l'on t'interpelle dans la rue...
Elle rigole doucement. J'en ai des frissons. Non pas pour la répétition de ce prénom qui m'horripile, mais pour sa voix, sa voix aussi posée que celle de son frère, un timbre au dessus, et débordante de tendresse, de langueur, d'attention. Elle pourrait bien se mettre à m'insulter que je lui demanderai de parler encore, pour savourer la musicalité de son ton.
- En tout cas, moi, c'est Charlie. Soeur jumelle de cet idiot-ci.
Et elle termine sa phrase sur les mêmes gloussements de rire calmes et sereins. Je souris. J'ignorai que Charlie pouvait si bien aller à une fille. Tant qu'à faire... J'ai bien à parler, avec mon Domitille.



Copyright © Noémie, Mars - ? 2008

Ebauche. 1/15 14/04/2008 à 23:35
dans ton deuxieme paragraphe, pétale est un nom masculin, il me semble.

L'écureuil
Ebauche. 2/15 14/04/2008 à 23:40
Lecureuil a écrit :
dans ton deuxieme paragraphe, pétale est un nom masculin, il me semble.

L'écureuil


Exact, au temps pour moi. Smile Jap
Voilà, ni vu ni connu, même si c'est spécial.. J'ai toujours dire "une" pétale. =X *honteuse* x)

Am Stram Gram.
Ebauche. 3/15 14/04/2008 à 23:55
Waaaahhhh *la bouche entre-ouverte et le regard ébahi*.


J'aime, j'aime, j'aime. Ta façon d'écrire, ton style, ton vocabulaire, ta facilité à enlacer les mots de manière à ce qu'on ne puisse plus arrêter de te lire.

C'est peut-être un peu long par rapport à ce qu'on lit d'habitude dans cette partie, mais c'est magnifique, et j'ai eu beaucoup plus de plaisir à le lire qu'à lire beaucoup de textes ici.

J'ai particulièrement aimé le "sur un fond de mer faisant la Manche à l'Angleterre.", c'est super bien trouvé, comme beaucoup d'autre phrases dans ton texte. Des rimes, une fluidité étonnante, quelques parties qui mettent de l'ailleurs dans ton texte, des images belles, des descriptions vivantes...

Je me répète, mais waouh.
Ebauche. 4/15 15/04/2008 à 00:49
Hum, pour la forme, c'est vraiment bien.
Le style est là, c'est fluide et agréable. Y'a plusieurs mots qui me dérangent, par contre. j'ai toujours l'impression que tu choisis les mots les plus complexes possibles pour décrire la chose la plus simple du monde. Quand, justement, des mots simples feraient mieux l'affaire.Y'en a qui aiment ce genre de textes, et c'est tant mieux. Moi, je n'aime pas.

Sinon, le fond est pas mal. L'histoire se passe lentement, mais ça coule bien. Quelques temps, j'ai eu du mal à accrocher...Une impression de répétition qui me lassait un peu.
Mais dans l'ensemble, c'pas mal Smile
Ebauche. 5/15 15/04/2008 à 11:49
Un Grand Merci à vous deux pour votre courage. Smile

PRestmondieu : Je ne sais trop que te répondre, ça me touche, ça me flatte, c'est énorme d'avoir une lectrice comme toi. Smile Jap

C r a s h y : J'ai toujours la fâcheuse tendance d'utiliser des mots complexes dès que je peux, j'essaye de contrôler un maximum maintenant, mais chasse le naturel il revient au galop... En tout cas, tes remarques sont sérieusement prises en compte, je tâcherai d'y faire encore plus attention, et ça fait tout aussi plaisir. Smile

Am Stram Gram.
Ebauche. 6/15 15/04/2008 à 16:12
J'imagine qu'il n'y a personne d'autre ? Sifflote

Am Stram Gram.
Ebauche. 7/15 15/04/2008 à 16:17
EDIT : lu.

Là, vraiment bravo.
Des tournures de phrases qui sont vraiment belles, des mots qui sont a leur juste place, des descriptions vivantes comme l'a dit PRestmondieu. Quand tu lis tu as l'impression de regarder un film. Tu as automatiquement dans la tête l'écran du cinéma avec tes propres images, mais pas comme tu peux avoir dans d'autres textes, là les péripéties sont importantes et on plonge directement dans l'atmosphère de l'histoire.
Un style bien a toi, une histoire rythmiquement lente.. dont on aimerait connaitre la suite =)

.. A certains moment j'étais un peu perdu, dans certains changements de paragraphes notamment.
Pour toi, ça parait tellement facile et facile décrire cela... encore bravo !!

Smile Jap au prochain
Ebauche. 8/15 15/04/2008 à 16:23
j'ai jamais vu une pendule en forme de pichet d'eau Mr. Green

sinon j'adore meme si c'est long on prend plaisir a lire Mr. Green

ah oui j'aime bien aussi le coup du bar et de sa troupe de tabourets Mr. Green
Ebauche. 9/15 16/04/2008 à 18:52
C'est toujours extrêmement plaisant quand c'est construit comme ça...
Merci, merci beaucoup à vous deux. Smile Jap (et Coeur pour Laura Sifflote )

Am Stram Gram.
Ebauche. 10/15 16/04/2008 à 20:32
J'aime beaucoup certains jeux de mots. : )
Ebauche. 11/15 16/04/2008 à 20:34
Et de très belles tournures de phrases ! : )
Un bon style, je trouve.
Ebauche. 12/15 16/04/2008 à 20:34
Y4a besoin de donner son avis? Mr. Green
Ebauche. 13/15 16/04/2008 à 20:47

Son corps décharné,
une peau effacée,
des maux oubliés,
sous des os rongés.

Macabre survie,
un cœur effacé,
les sens perdus,
et la mort au fusil.

Lugubre découverte,
Macadam de la nuit,
Soucis des plaisirs morbides,
Elle chante sous la pluie.

Vos avis svp.
Ebauche. 14/15 16/04/2008 à 21:37
Dis, tu sais, juste en bas de la section Création & littérature, y a l'espace spécial postage de nouveaux sujets. Tu es donc gentiment reconduis vers le droit chemin et sincèrement remercié pour tes compliments et remarques. Smile Jap

Sinon, si avis il faut, tes vers sont beaucoup trop courts, et pas forcément rythmés, mais c'est un poème correcte, je crois. Smile

XyTTy : Ne dis surtout pas que t'as la flemme de lire ET de te forger un avis hein. Sifflote
Meuh non, je te laisse tranquille avec tes impressions va, =DD Coeur

Am Stram Gram.
Ebauche. 15/15 17/04/2008 à 11:05
Ouais mais j'ai pas fait exprès. =$
Désolé.

Pour ce qui en est de mes vers, ils ne sont pas trop courts parce que je fais ce que je veux ! Et si on regarde les poètes contemporains.. On s'aperçoit que les vers ne sont pas égaux, & peuvent être courts ou longs ! Ouais, ouais. Faut juste savoir que ça existe. Y'a pas que les foutus alexandrins ou les octosyllabes qui existent.. Razz

Mais encore une fois, désolé.
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