Dans la forêt septentrionale...

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Electrastar. Dans la forêt septentrionale... 2 18/04/12 à 16:23

Hello !

Voilà, je m'ennuyais aujourd'hui, j'avais envie d'écrire et j'ai pondu un texte. J'ai donc décidé de vous le faire partager, pour savoir ce qu'il valait. Je l'ai écrit d'un seul coup et je l'ai pas vraiment travaillé (je préviens). Excusez-moi si des fautes subsistent. Bonne lecture ! (le texte est un peu long, je vais essayer d'aérer tout ça :S). C'est la première fois que je poste ici, soyez indulgents, s'il-vous-plaît !


- J'ai peur Fabien.
- Moi aussi, Amélie. Moi aussi, j'ai peur.

Elle serra sa main encore plus fort, comme pour le rassurer. En réalité, elle essayait surtout de se rassurer elle-même. La paume douce et chaude du jeune homme dans la sienne lui aurait presque fait oublier l'angoisse, le froid et l'atmosphère lugubre qui régnaient autour d'eux.
Les arbres leurs lançaient des regards assassins, les menaçants de leurs branches tordues. Les chemins tortueux les emmenaient au plus profond de la forêt, là où il faisait le plus sombre.

Ils étaient obligés d'avancer, d'avancer toujours plus vite, toujours plus loin. Ils avaient l'horrible impression qu'un étau se resserrait autour d'eux. Le froid devenait de plus en plus intense, et ils commençaient à claquer des dents. Amélie, inquiète, ne cessait de se retourner.

Soudain, Fabien s'arrêta brusquement. La jeune fille se heurta contre lui et lâcha sa main.

- Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ?

Elle avait crié, et sa voix se répercuta à travers les bois. Effrayée, elle tendit le bras devant elle. Le garçon ne répondait pas. La nuit était d'un noir d'encre, et il était impossible de voir quoi que ce soit. Elle sentait la crainte la gagner, et son coeur battre à tout rompre contre ses côtes.

- Fabien..., chuchota-t-elle.

Elle avança d'un pas, les doigts tendus. Elle effleura alors le tissu de la veste de son compagnon. Elle se rapprocha encore, tira doucement sa manche. Voyant qu'il ne réagissait toujours pas, elle enserra sa taille et se colla contre lui.

- Fabien, qu'est-ce qui se passe ?

Le jeune homme eut alors une sorte de déclic, et il sortit de sa torpeur. Il tourna la tête vers Amélie, l'attira encore plus à lui.

- Ca va, ça va. J'ai juste ressenti une impression étrange. Je crois qu'on approche du but.
- Je... je l'espère. Il fait vraiment f...froid.
- Prends ma veste.
- N-NON ! Tu veux mourir ici ? Allons-y.

Ils se remirent donc en route.

Des bourrasques de vent violentes venaient régulièrement secouer les feuillages des arbres, et elles gelaient les deux jeunes gens jusqu'aux os. Ils étaient à bout de forces, épuisés, frigorifiés et désespérés, mais ils continuaient de marcher, vaillants et déterminés. Serrés l'un contre l'autre, ils couraient presque, sans dire un mot.

Au bout d'une heure, qui leur parut être une éternité, ils aperçurent un petite lumière au loin, très faible, mais qui suffit à rallumer la flamme de l'espoir qui s'était éteinte en eux. Ils se regardèrent.

- Amélie, je te vois !
- Moi aussi, je te vois, je te vois !

Le même sourire éclatant apparut sur leurs visages constellés de boue et de plaies.

- Regarde là-bas, lança Fabien, et dis moi que je ne rêve pas !

Amélie plissa les yeux et regarda dans la direction qu'il lui indiquait.
Son coeur plongea dans sa poitrine. Elle regarda le garçon avec de grands yeux émerveillés, et elle se jeta contre lui, si fort qu'ils faillirent basculer. Mais il la retint, et enroula ses bras autour d'elle. La tête enfouie dans son cou, elle souffla :

- Oh Fabien, tu ne rêves pas. On l'a trouvé, ça y est, on l'a trouvé !

Un rire léger les secoua, un rire qui s'envola au-dessus de la forêt, qui survola les arbres monstrueux, et qui passa dans leurs branches, comme pour les narguer.
Fabien et Amélie s'étreignirent un long moment, et devant eux, un lac splendide, immense, à l'eau claire et limpide, brillait de mille feux sous l'éclat de la lune.

La lune ! Ils ne l'avaient pas revue depuis des années, leur semblait-il. Elle éclairait leurs visages maintenant détendus. Ils s'en étaient sortis. Du moins pour l'instant. Mais ils préféraient ne pas penser à la suite. Ils allaient enfin pouvoir se reposer un peu.


Voilà, j'espère que ça vous a plu. J'attends vos critiques. Sur ce, bonne journée à vous Very Happy

Dans la forêt septentrionale... 1/2 18/04/2012 à 20:50
les doigts tendus

On dit plutôt les mains tendues.

Son coeur plongea dans sa poitrine.

A la rigueur dire que "le cœur fait des bonds dans la poitrine" je veux bien mais là ...

Et sinon c'est assez gnian gnian, la nana arrête pas de se coller au type du début à la fin parce qu'elle a peur et qu'il est trop viril de la mort-qui-tue. Et puis il se passe rien quouah, on sait pas pourquouah ils cherchaient un lac au fin fond d'une forêt, ça risque pas vraiment d'accrocher l'attention d'un lecteur...
Dans la forêt septentrionale... 2/2 18/04/2012 à 21:49
A propos des "doigts tendus" c'est vrai que ça se dit pas trop, mais je crois que c'était pour éviter la répétition de "mains" que j'avais mis ça.

Pour le coeur qui plonge, ben je sais pas x)

Autrement, c'est vrai que je l'avais pas vraiment vu comme ça, mais c'est en effet assez gnian gnian (c'était pourtant pas l'effet recherché). Je voulais faire quelque chose de différent de ce que je fais d'habitude, mais visiblement, ça donne pas ce que je voulais.

Et oui, je sais qu'il ne se passe rien, mais je voulais essayer comme ça :$ Je voulais surtout savoir si mon style valait le coup, si j'écrivais bien ou pas en fait.

Je vais surement le ré-écrire, avec mon style habituel, si je puis dire, et je le posterai.

Merci pour ton avis !
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