Le Poète et l'homme

*Je ne poste pas d'explication, mais si vous le souhaitez, n'hésitez pas à poser des questions ; je vous répondrez au possible*


Le Poète et l’homme ; (ou la supplication du spirituel à la matière)

Grave et dur tel le roc il se racle la gorge :
Un lent râle rugueux, terrible écho profond,
Car ses seules denrées, restes charogne et orge
Macèrent en son ventre âpre qui se morfond.

Vicié d’idylle ignoble il désire l’hymen :
Son iris dioïque, aujourd’hui bien vide,
Envie l’idiopathique endroit où l’avis mène,
Syzygie connu seul de l’initié avide.

- Ô Poète, honoré à jamais par la fête,
Poète divin et gracieux et magique
Quand auras-tu quitté pour t’envoler au faîte
Le miasme matériel, tragique des tragiques ?

Le Poète et l'homme

1/3

03/07/2007 à 17:27

C'est pas trop long quand même ?

Le Poète et l'homme

2/3

03/07/2007 à 19:03

En fait, je crois qu'ils aiment quand on fait long

Allez, pour faire mon chieur, je dirais que l'assonance très marquée en «i» de la deuxième strophe est peut-être un poil trop insistante, d'autant plus que le «i» est facilement associable à quelque grincement, quelque pleur discordant et enfantin, qui ne me semble pas refléter l'ambiance réelle du poème. Mais j'imagine que c'est volontaire; c'est juste que je n'en perçois pas bien le sens^^.

Sinon, dans l'ensemble, j'apprécie.

Le Poète et l'homme

3/3

03/07/2007 à 20:31

C'est vrais qu'au "i" j'aurai pu préféré le "a" béhaaat Mais bon, "i" est censé rendre le "cris feminin"
La première strophe représente la matérialité de la chair, la nourriture, et la seconde celle de la chait du rapport charnel ...