Lettre à Emy [Extrait Roman]

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Talwing   Lettre à Emy [Extrait Roman] 2 23/05/08 à 23:55

Bon... Premier topic que je crée, ça se fête ! J'vais mettre "lettre à Emy" qui fait partie du premier que j'ai écrit (faut bien avouer que la lettre se trouve à la toute fin du livre mais bon...


Imagine un paquet, il est carré, peut-être rectangle ou bien même rond je ne sais pas, comme il te plaira mais moi je le choisi en forme de cœur. Le papier qui l’entoure est rouge avec des petits oursons qui se font des bisous, s’enlacent pour se faire des câlins mais surtout ; surtout ils ont un grand sourire sur le visage comme celui qui s’immisce sur mes lèvres quand je te parle. Le ruban, quant à lui, est mauve. Il a deux petites boucles au niveau du nœud et les morceaux qui dépassent encore sont négligemment frisottés donnant une allure plutôt douce au tout.
Ce paquet, il est posé sur une table. Une jolie table en bois massif, du chêne, de l’hêtre ou encore du pin peut-être, je ne sais pas. En tout cas, sur la table, il n’y a rien d’autre que ce paquet. Lorsque l’on regarde autour, on peut apercevoir des roses, des milliers de roses, à même le sol comme dans un champ. Dans l’air, il y a des centaines de milliers de pétales qui volent, virevoltent et tourbillonnent comme entraînées dans une danse effrénée qui ne s’arrêtera jamais. Chaque rose est unique en son genre, elles sont toutes rouges, toutes fraîches comme si la rosée du matin venait de se déposer sur elles.
Plus les temps passent et plus les pétales montent haut dans le ciel devenant aussi brillantes que les premiers rayons du soleil aux aurores. Les fleurs, elles, restent comme telles, elles sont aussi rouges que le sang qui parcourt tes veines pour aller colorer tes joues lorsque l’on te fait un compliment et qui rend tes lèvres si jolies lorsque tu souries.
Les heure s’égrainent au même titre que les roses qui perdent leur couleur avec le temps, elles se fanent et finissent par mourir. Toutes, les unes après les autres, tombent. Et sans le savoir une seule, la plus belle, la plus radieuse, la plus brillante, la plus étincelante mais surtout la plus unique de toutes, résiste.
Au loin, on entend le ressac des vagues. Elles chantent comme elles vivent, ne pouvant s’empêcher d’être mélodieuses. Les Quatre Saisons de Vivaldi se font entendre, puis c’est au tour des berceuses de Brahms et enfin, les mesures emportantes de Strauss. En quelques minutes, tes souvenirs, tes émotions et tes sentiments rejaillissent. Agrémentés des battements de ton cœur qui frappe ta poitrine en rythme, les chants des vagues deviennent fougueux. Et toi, tu vas rejoindre les pétales dans le ciel emportée par cette danse frénétique. Tu te sens désormais libre, les pétales, pareilles aux plumes d’une colombe, te caressent avec une infinie douceur. Peu à peu, tu t’oublies à elles. Tu te sens désormais rose que le vent pousse plus loin. Tu sens quelque chose te toucher, c’est chaud, c’est doux et humide. C’est bon tout simplement.
En un instant, c’est ta nature qui vient de s’envoler. Ton cœur s’emballe et maintenant tes yeux se voilent.

La rose, imcomparable à toutes les autres au milieu de ce champ, et bien c’était toi. Lorsque tu t’es envolée dans les airs, bercée par le chant des vagues, tu as ressenti quelque chose de très fort, humide et chaud à la fois en étant également totalement doux. Si tu veux savoir ce que c’est, joue le jeu, ferme les yeux l’espace de quelques minutes en repensant à tout ce que je t’ai dit. Laisse-toi transporter tout simplement.

C’est bon ? Tu as imaginée ces moments ? Si non, fais-le avant de poursuivre, c’est très important, c’est mon cadeau que je t’offre alors fais ce que je te dis, tu vas t’allonger, tu fermes les yeux et tu imagines ce que je t’ai dit.
Maintenant que tu l’as fait, je vais pouvoir continuer. Reste allongée et poursuis ta lecture tandis que moi je continue mon écriture pour t’ouvrir les portes d’un monde magique.


Tu es rose que le vent caresse d’une douce brise et que le soleil réchauffe de beaucoup de luminosité. Tu es rose que rien ne perturbe mais que tout affecte. Remémore-toi cette sensation dont je t’ai parlé tout à l’heure, celle qui te rend toute « chose ».

Tu n’as jamais été dans les airs, au même titre que tu n’as jamais été une rose. Remettons donc les choses à leur place. Rappelle-toi la table en bois avec le paquet aux couleurs que tu voulais dessus. Maintenant, revois le champ de roses et les pétales qui dansent. La table est en son centre et je te demande de t’en approcher. Défais délicatement le ruban, le papier aux motifs enfantins tombent alors presque de lui-même. Tu trouves alors une boîte informe que ton esprit modèle à sa guise.
Tu ouvres la boîte et tu trouves à l’intérieur, rien d’autre qu’un vulgaire bout de papier. Sur cette carte, tu trouves des mots qui s’écrivent petit à petit à la lettre d’or. Le message est fini, complet. Tu lis désormais sur la carte.

« Le temps est un remède capable de guérir bien des choses mais apporte également beaucoup de surprises. Et notamment des rêves. »

Tu lis la carte et après avoir lu le dernier point, ta vie bascule. Tu perds pieds. Tes mains ne sont plus seules, d’autres les ont maintenant attrapées et serrées très tendrement. Tu sens le souffle d’une personne qui te caresse le cou, à la limite des chatouilles, de sorte que ton visage prenne son plus large sourire sans jamais rigoler. La voix de la personne se fait entendre, c’est un homme. Tu te retournes vers lui et ses yeux t’attirent immédiatement. Tu ne peux t’en détacher et tu es même prête à y plonger quitte à t’y noyer. Mais tes mains dans les siennes, tes yeux dans les siens, tu ne peux te résigner à partir. Jusqu’à l’Evasion, un baiser sur tes lèvres encore toutes fébriles et te voilà maintenant dans un endroit que l’on visite rarement. Le cœur de celui que tu appelleras maintenant « chéri », « mon cœur », « bébé » ou encore d’autres petits noms, que sais-je, est un endroit où il fait bon y vivre.
Les seuls mots que tu auras entendu de vive voix seront « Je t’aime » mais ton cœur en aura compris beaucoup plus.
Je t’ai donné la clé d’un endroit que j’appelle les rêves. Tu choisiras l’identité de l’homme. Maintenant, ferme les yeux et laisse-toi emporter en tant que femme merveilleuse que tu es, rose unique d’un homme qui t’aimera comme tu l’aimes…

Lettre à Emy [Extrait Roman] 1/2 24/05/2008 à 00:09
waaaw, cest super beau, jadooooore Coeur Coeur
Lettre à Emy [Extrait Roman] 2/2 24/05/2008 à 13:26
J'aime pas.
Le coup de la personnification de la rose, c'est du déjà vu.
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