Fan-Fic: Faith & Fire.

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Patapon   Fan-Fic: Faith & Fire. 14 14/06/07 à 16:47

Salut, je me suis décidé à écrire une fic, je vous poste l'intro pour savoir ce que vous en pensez:

"Mon nom est Jacen Tyger.
Je suis un grand combattant, un capitaine, de l'armée de la coalition des Mille Systèmes.
Je voue un culte à Prométhée, Dieu du Feu, de la Foi, de la Justice et de la Vengeance.

J'ai voué ma vie entière à me préparer à cet instant.

Depuis l'âge de huit ans, je manie les armes.
Cela fait maintenant 24 ans que je m'entraine.
24 ans de souffrance.
Alors que mon pied s'est posé sur cette planète, j'ai senti qu'elle serait mon dernier tombeau.
J'avais quelqun dans ma vie, depuis l'âge de 23 ans. Une guerrière, comme moi. Nous nous aimions.
Mais elle m'a été enlevée, par les meilleures troupes de la confédération des systèmes indépendants.
Ils ont fait d'elle un appât, et je vais mordre à l'hameçon, puis l'arracher de ma gueule, sortir la tête de l'eau et châtier les âmes noires qui se sont servies d'Eliz comme d'un pion. Je fais le serment qu'ils brûleront tous autant qu'ils sont, même si je dois moi aussi mourir.

Mon armée est prête. Elle sait pourquoi nous sommes ici. Elle sait aussi que le Lord Veran est ici. Elle ne sait que trop bien ce que Veran a fait subir à la Coalition.

Alors mon armée m'a suivi, car ces hommes eux aussi ont soif de Vengeance. Cent-mille fusils d’assaut prêts à cracher la mort, Cinq-cents canons à plasma prêts à hurler, Cent-trois blindés prêts à délivrer toute la puissance de leu titanesque artillerie sur les impies.

Seules la Foi et l'Amour me poussent encore à combattre. J'ai perdu l'espoir depuis longtemps. J'ai perdu l'espoir depuis huit ans.

Mon aide de camp s'approche de moi. Sa mine est grave. Il sert à mes cotés depuis maintenant quatre ans, date où j'ai été promu capitaine.
Nous nous connaissons bien. Nous sommes amis. Et il sait que je mourrai aujourd'hui.

-Jacen? Nous sommes prêts à lancer l'assaut. Le Haut-Commandement tient à vous parler.
-Mets nous en communication, Klausnik.
-Capitaine Tyger.
-Amiral Neyro.
-L'assasinat de votre général ne restera pas impuni, Tyger. Vous qui vouez un culte à la Justice, vous allez bientôt le subir. Dès la fin de cette bataille, vous devrez vous rendre. Refusez et aucun de vos hommes ne décollera vivant de cette planète.
-Le général Sten allait m'exécuter.
-Vous savez pourquoi.
-Ce pauvre imbécile pactisait avec l'ennemi. Même si je ne puis le prouver, Prométhée m'acceptera à ses cotés.
-Alors il doit déjà préparer votre siège, Tyger. Si vous refusez de vous rendre, vous serez tué.
-Rassurez-vous, je serai mort avant que vous ne sachiez que la bataille sera terminée.
-Nous verrons.
-C'est tout vu, amiral. Je compte lancer l'assaut dans 17 minutes standard.

Il vient de couper la communication. Il sait qu'il ne m'aura jamais. Klausnik fait mine de repartir, puis se retourne:
- A quoi pensez-vous, Jacen?

Je ne lui offre pas de réponse. Mais je pense. Je pense à la manière dont j'ai rencontré Eliz, à la manière dont nous avons fait connaissance, et à la manière dont je l'ai perdue.
Vous voulez que je vous raconte? Alors préparez-vous, car si vous riez dans le récit que je vais vous faire, c'est que vous êtes un sadique."

Fan-Fic: Faith & Fire. 1/14 14/06/2007 à 16:52
Pas mal on attend la suite Very Happy
Fan-Fic: Faith & Fire. 2/14 14/06/2007 à 16:56
mouais c'est bien écrit, mais bon bourré de stéréotype ^^ le petit garcon qui a suivi toute sa vie un entrainement, il rencontre une gentille fille, elle se fait déglingué, il veut la venger et il crève comme un couillon
puis bon les fusils plasma ca produit toujours sont effet mais c'est pas orignal quoi, n'importe quelle histoire un peu science fiction on retrouve les plasma quoi ^^
enfin dernière chose, je sais pas si c'est voulu ou pas mais prométhée a jamais été un dieu dans lamythologie, c'est un titan ...

voila, bon je vais finir sur une note positive parce que sinonje vais passer pour le batard de service ^^ donc sinon ton texte est très agréable à lire, il prend bien le lecteur sur la fin, continue tu peux faire de bonne choses, j'en suis persuadé
Fan-Fic: Faith & Fire. 3/14 14/06/2007 à 17:01
Disons que pour les noms j'ai jamais d'idée, mais je tiens à préciser dans cette histoire que la Terre et tout ses mythes n'ont jamais existé Wink

J'écris en ce moment le chapître 1 Very Happy
Fan-Fic: Faith & Fire. 4/14 14/06/2007 à 17:03
petit conseil alors si tu le fais dans l'optique ou la terre n'a pas existé, utilise pas trop de nom a consonnance "humaine" ou déja existant, ca peut que desservir et égaré le lecteur plutot que l'accrocher
Fan-Fic: Faith & Fire. 5/14 14/06/2007 à 17:20
Chapitre 1.

Tout a commencé il y a 9 ans environ. Je me souviens mal. Nous avions à pacifier la planète Aki des Loups, une force particulièrement féroce de la Confédération. Je vous expliquerai plus tard pourquoi nous nous battons. Les Loups étaient la dernière force ennemie présente sur Aki, mais ils massacraient les civils, obéissant à un gourou sanguinaire. A cette époque, j’étais sergent dans une unité de Troupes de Choc.

Les Troupes de Choc ont des Fusils Bolters, plus puissants que le fusil d’assaut des fantassins, des armures plus résistantes, des casques intégraux avec respirateurs et visière fumées, et de longues capes leur donnant l’aspect de fantômes. Tout ce qui a rapport aux Troupe de Choc fait peur à la Confédération.

Les couleurs peuvent varier selon le régiment, notre schéma étant « Terre ocre rouge » et « Terre de Cimetière ». Les capes des Troupes de Choc sont toujours noires.

Pour ma part, je pouvais choisir un équipement plus hétéroclite. J’avais donc deux pistolets bolters, une radio intégrée à mon casque, une capuche indiquant mon grade de sergent, quelques grenades, des chargeurs supplémentaires, et surtout, un absoluteur : c’est un pistolet qui tire un rayon surpuissant à courte portée qui traverse n’importe quelle protection. Je l’ai caché dans ma cape, au cas où un corps à corps tournerait mal. Pour le corps à corps justement, j’ai une épée légèrement recourbée. Elle traverse les protections assez facilement. Elle se manie à une main, mais un style à deux mains est largement possible, et je suis à l’aise dans les deux cas.

Mais mon arme la plus puissante reste la Foi. Avec elle, rien n’est impossible. Si on a la Foi, seul quelqu'un qui a une foi plus puissante peut vous arrêter. Ou alors il faut se sacrifier.

Ma foi est placée en Prométhée. Je vous l’ai déjà dit, c’est le Dieu Du Feu, de la Foi, de la Justice et de la Vengeance.

Feu, car ceux qui ne le respectent ni lui ni ses frères, brûlent.
Foi, car ceux qui se disent ses adeptes sans lui être dévoués jusqu’à leurs vie, périssent.
Justice, car ceux qui tuent pour le simple plaisir de tuer, sont châtiés.
Vengeance, car il comprend ce qu’éprouve celui qui perd tout par la faute d’un autre.

Déjà j’étais réceptif à chacun de ses aspects :
Feu, car la confédération avait brulé mon village.
Foi, car il ne me restait que lui.
Justice, car je voulais que cessent les exactions de la confédération.
Vengeance, car je voulais que ceux qui avaient tué mes parents à huit ans souffrent.

Quand je n’avais pas mon casque, on disait que j’avais un physique moyen. Un visage blanc, des cheveux noirs, courts, qui descendaient jusqu’en bas de ma nuque et donc quelques mèches retombaient sur mes sourcils. Des yeux marron, un nez pas trop saillant et des lèvres pas trop avancées.

Mais franchement, est-ce que mon physique importe? Je suis dans cette armée pour mon talent en tant que combattant, et non pour mon visage.

Je n’ai jamais vraiment fait connaissance avec mon unité. Nous étions cinq en me comptant. Il y avait donc avec moi Randrel Narison, un jeune homme avide d’écriture, Saim hann, qui se laissait plutôt vivre dès qu’il ne s’agissait pas de tirer sur un confédéré, Sséjé Heir, qui, il me semblait, avait raté sa carrière d’acteur, et finalement Huitè M’bé, un genre de pirate informatique.

Que puis-je dire d’autre ? Ah, oui. Notre équipe était envoyée seule pour commencer, et avoir des infos sur les Loups, qui semblaient se cacher dans une ville ravagée par la guerre et abandonnée. Ce qui signifiait danger. Le moindre autochtone pouvait être armé jusqu’aux dents. Mais finalement, si ça avait été aussi simple, ça ne m’aurait pas dérangé.
Fan-Fic: Faith & Fire. 6/14 14/06/2007 à 17:27
J'aime bien quand il y a plein de détails dans un récit, mais la il y en a quand meme un peu trop, genre l'équipement et tout, c'est pas très utile (j'ai meme sauté cette partie). Du coup on reste sur le suspense, manque un peu d'action ^^.
Fan-Fic: Faith & Fire. 7/14 14/06/2007 à 17:37
"fusils bolters" on voit le fan de warhammer 40k Very Happy
Fan-Fic: Faith & Fire. 8/14 14/06/2007 à 20:32
Chapitre 2

Avant de continuer, je dois vous expliquer pourquoi il y a la guerre. A moins que ça ne vous intéresse pas. Comme vous voulez.

Elle a débuté il y a 30 ans. A cette époque, la confédération avant le monopole sur tout ce qui pouvait exister dans cette galaxie. Elle n’était pas au pouvoir, enfin….pas directement.

Mais plusieurs systèmes en ont eu marre. Beaucoup de populations vivaient la famine ou la guerre civile car ils ne faisaient pas assez de profit, la confédération contrôlant tout.

Alors de plus en plus de systèmes ont décidé de la création d’une nouvelle monnaie et ont exclu la confédération de leurs planètes, parfois par des coups d’états lorsque celle-ci était implantée au pouvoir par un gouverneur corrompu.

Bien sur, ça n’a pas plus à la confédération, qui a commencé à produire des armes en grande quantité, réprimant violemment les révoltes sur les planètes qu’elle contrôlait encore, utilisant la propagande pour fanatiser le peuple. Elle contrôlait encore la moitié de la galaxie, quand la tension monta encore d’un cran.

Les petits systèmes, qui étaient maintenant connus sous le nom de Coalition des Mille Systèmes, décidèrent de « libérer » les populations sous le joug de la confédération, ayant acquis depuis peu le nom de CSI (Confédération des Systèmes Indépendants).

Ce fut un échec, la CSI ayant réussi sa propagande. Il fut convenu que des ambassadeurs de la Coalition et de la CSI se réunissent sur une planète pour « discuter ». Chaque ambassadeur était accompagné de gardes du corps, et d’environ mille soldats. Chacun savait inconsciemment que les armes ne serviraient pas à décorer, ce jour-là.

Alors que les pourparlers en étaient à leur paroxysme, que les ambassadeurs débattaient sur une estrade, installée en plein milieu d’une plaine, pour que chaque armée soit directement en face de l’autre, le drame arriva.

L’ambassadeur de la CSI, qui en avait trop entendu, dégaina un pistolet et tua son homologue de la Coalition d’une balle dans la tête. Dans les secondes qui suivirent, il reçut dans le corps l’équivalant de 10 chargeurs de Fusils d’assaut, les gardes du corps de la Coalition ayant réagi trop tard.

Ce fut une boucherie sans nom. Lorsque les munitions vinrent à manquer, le corps à corps s’engagea, plongeant les soldats dans une folie meurtrière pendant près d’une heure.

A la fin, il ne resta que deux soldats, un allié et un séparatiste. L’allié plongea sa baïonnette dans le cou de son ennemi, avant de s’effondrer d’épuisement. Il fut secouru quelques heures plus tard, par un croiseur allié qui avait mis en déroute les chasseurs spatiaux séparatistes.

Ce fantassin, à la base de la hiérarchie, monta vite en grade. Le fantassin Neyro a grimpé les échelons et est devenu amiral très rapidement.

Ce même amiral qui me promet la mort si je ne me rend pas.
Fan-Fic: Faith & Fire. 9/14 14/06/2007 à 21:39
C'est intéressant, mais tu donnes parfois trop de détails insignifiants... et le fait de trop t'adresser au lecteur casse un peu le fil. "Avant de continuer, je dois vous expliquer pourquoi il y a la guerre. A moins que ça ne vous intéresse pas. Comme vous voulez."
Mais c'est bien écrit.
Fan-Fic: Faith & Fire. 10/14 15/06/2007 à 14:55
Chapitre 3

Nous devions donc reconnaître le terrain, afin d’estimer les troupes nécessaires à l’éradication des Loups. La mission ne me plaisait guère, il pouvait aussi bien y avoir une centaine d’ennemis en bas, qu’un millier.


Notre navette pénétra l’atmosphère et nous sentîmes la chaleur revenir à l’intérieur, alors que le vaisseau amorçait la descente. Nous n’étions pas inquiets, mais nous appréhendions ce qui allait se passer. La navette allait nous déposer dans un bois proche de la ville ou se terraient les Loups, Cebtal.

Alors que nous nous posions, les trains d’atterrissage amortissant le poids de la navette, la rampe d’accès se baissa, ses vérins s’actionnant, nous dévoilant une clairière baignée par la nuit, si calme que je me suis demandé à ce moment si cette guerre avait un sens. Quel idiot. Bien sûr qu’elle avait un sens.

Nous descendîmes. Randrel tenait à faire un dernier check avant le début de la mission :

- Bolters ?
- Chargés.
- Chargeurs ?
- Nombre suffisant-important.
- Capes ?
- Randrel…
- Rations ?
- On a tout, Randrel…
- Radio ?
- Bordel, Randrel, t’es pire qu’un de ces jeux informatiques pour les gamins !, lâcha Huitè, visiblement énervé. C’est vrai, quoi, tu répète tout ! On a tout l’équipement dont on a besoin !
- C’est bon Huitè, t’énerve pas.
- ‘Scusez, sergent.
- Ouais.

Les tensions comme celle-ci étaient monnaie courante. Je ne me suis jamais vraiment rapproché des gars de cette unité, alors je ne peux pas savoir si c’était un jeu où si ils se tapaient réellement mutuellement sur les nerfs. Pour moi, rien ne comptait plus que le fait qu’ils soient soudés au moment où il fallait tirer. Peut-être une erreur de ma part….

Le pilote, qui était aussi cartographe, sortit par la rampe et nous donna les ultimes indications :

- Les gars, Ceblat…
- Cebtal.
- Ouais, désolé.
- Vous êtes vraiment cartographe ?
Ca, c’était Sséjé.
- Hem…
- Nan mais on dirait pas. Même pas foutu de savoir le nom de l’objectif.
- C’est bon, Heir.
Voila que Saim y mettait son grain de sel.
- Comment ça, c’est bon ? J’y crois pas. On paye ce mec pour nous dire où aller, il a que ça à savoir, il se plante !
- Stop. Continuez.
- Hem…
Il était mal à l’aise.
- Cebtal…est au nord. Vous allez donc arriver par la porte Sud, qui a de grandes chances d’être gardée. C’est un point stratégique.
- Et donc ?
- Il vaudrait mieux faire un détour par la porte Est, qui est sans doute moins surveillée.
- La porte Est ? Sur votre carte, il n’y a pas de couvert à l’Est. La porte Ouest n’est pas fiable ?
- Hum, si, mais elle sera gardée. Vous pouvez tenter le coup, mais surtout, n’approchez pas de celle du Sud.
- Merci. Vous pouvez y aller.
- Heu, bonne, heu, bonne chance.
- Ouais.
Sséjé n’est pas colérique, mais il aime que les gens fassent leur travail. Le cartographe avait apparemment rattrapé son coup à ses yeux.

Il était temps d’y aller.

- Bon. Escouade Armageddon ? En avant.

Et nous nous mîmes à marcher.
Fan-Fic: Faith & Fire. 11/14 15/06/2007 à 17:24
Chapitre 4

Alors que nous marchions depuis environ une heure, le soleil commença à se lever. La forêt en était d’autant plus belle, et je pus entendre quelque chose de très rare.

- C’est magnifique, dit Randrel.
- Ouais, t’as bien raison, lui concéda Huitè

J’avais failli tomber par terre en entendant ça.

Nous étions à l’orée de la forêt, quand nous aperçûmes Cebtal. C’était beaucoup moins magnifique.

La ville de Cebtal n’était plus qu’un de ces théâtres de guerre urbaine que l’on voit souvent dans les films. Grise, délabrée, la fumée s’échappant de quelques bâtiments en piteux état, des traces de combats étaient évidentes, comme si la ville s’était battue contre la planète elle-même, les trous d’obus formaient les ecchymoses, les nombreux impacts d’arme diverses des blessures profondes, Cebtal était une ville de taille moyenne, mais une ville fantôme. A première vue.

Car nous avions devant nous la porte Sud. Et elle était bien gardée. Deux équipes d’arme lourdes, une trentaine de loups, armés et à couvert, à même de repousser n’importe quel assaut. Le cartographe ne s’était pas trompé sur ce point-là.

Au loin, la porte Ouest. Nous étions trop éloignés pour voir si elle était gardée, mais il y avait une énorme brèche à environ vingt mètres sur la droite de la porte. Ca valait le coup. Je commençai à avancer, quand Saim émit une objection à mon ordre tacite.

- Hey, Sergent, on peut se les faire !
- Hann, si vous tenez à combattre trois escouades de loups et deux équipes d’armes lourdes, le tout bien retranché, allez-y seul.
- On a les capacités requises !
- Un seul tir d’un des deux canons semi-lourd stationné à cette porte peut réduire en charpie n’importe lequel d’entre nous.
- On peut les abattre avant qu’ils ne réagissent !
- Saim, tu commence à m’énerver. Quand l’ennemi te verra, il va tirer. Et lorsque le projectile va atteindre ton armure, il va la traverser comme si c’était du beurre et te faire un trou gros comme le poing dans le corps. J’ai déjà vu ces armes tirer durant des batailles. La capacité d’arrêt est impressionnante. Tu ne pourrais même pas te relever.
- J’ai envie de détruire du séparatiste.
- On en détruira bientôt, crois-moi.
- Mouais.

En fait, il fallait parler à Saim comme on parle à un enfant. Lui expliquer pourquoi on ne peut pas faire ceci ou cela, et le rassurer.

Nous continuâmes à marcher pour nous retrouver face à la porte Ouest, et la brèche dans le mur était encore plus grande vue d’ici. Nous pensions l’emprunter, mais quelque chose attira mon attention.

- Randrel ?
- Ouais ?
- Toi qui as suivi une formation d’artificier, j’aimerais ton avis sur quelque chose.
- Bien sûr. Expliquez-vous.
- He bien, ça peut paraître anodin, mais, pourquoi les éboulis du mur sont à l’extérieur ? Si on avait voulu le détruire pour rentrer, on aurait posé des explosifs du coté extérieur et le mur se serait effondré vers l’intérieur, non ?
- Ah, exact. Si les éboulis sont à l’extérieur, c’est que les explosifs ont été déclenchés de l’intérieur.
- Ca veut dire quoi, pour toi ?
- J’ai entendu dire que les Loups aimaient poser des pièges. Ca peut-être une ruse, et je suis prêt à parier qu’il y a des genres de capteurs planqués dans les débris pour que les Loups sachent qu’on arrive.
- Tu pense qu’il y en aura au niveau de la porte ?
- Ce genre de ville a été équipé de systèmes de surveillance à toutes les entrées possibles dès le début de la guerre.
- En gros, on sera repérés en entrant, c’est ça ?
- Oui. Vous avez une idée ?
- He bien, faisons en sorte que les Loups nous sous-estiment. On entre par la brèche.
Fan-Fic: Faith & Fire. 12/14 15/06/2007 à 22:01
Chapitre 5

Nous progressions lentement dans la ville, à l’affut de tout mouvement suspect. C’est comme si jamais il n’y avait eu de gardes ici, alors que chacun savait que les Loups nous attendaient.

Parfois une ombre agitait nos sens, augmentant nos rythmes cardiaques, faisant couler la sueur sous nos casques et nous relâchions la pression, rangeant nos armes, car il n’y avait jamais rien.

Un crissement ? Saim. Un cliquetis ? Sséjé. Un bourdonnement ? Huitè. Un bruissement ? Randrel. Une respiration saccadée ? Moi. Un tir ? Qu’est-ce que…Bon sang.

Toute l’équipe se dispersa et se mit à couvert. Le tir avait ricoché sur l’armure de Randrel à hauteur de l’épaule. Il n’avait absolument rien mais nous avions la démonstration de la capacité de tir des Loups. Ils n’étaient pas mauvais.

Alors Saim se leva, et les festivités commencèrent. Son bolter émit trois claquements et le premier tireur fut réduit au silence lorsque deux balles explosives pénétrèrent son abdomen, alors qu’un autre loup venait de voir sa tête touchée par le troisième bolt.

Toute l’équipe sortit du couvert, commençant à abattre les loups qui affluaient. Ceux-ci nous tiraient dessus, nos protections étant bien trop résistantes. J’avançais, mes deux bras ballants. Mes mains étaient vides.

Je me jugeai assez près. Mes pistolets bolters ne pouvant rentrer dans des holsters à cause des chargeurs en faux, je les arrachais à leurs attaches magnétiques et les pointai devant moi.

Je tirai quatre coups, alternant d’arme entre chaque tir, pour que le recul ne soit pas trop important. Pistolet gauche, pistolet droit, pistolet gauche, pistolet droit. Trois ennemis s’effondrèrent sous la puissance de mes bolts.

Nous progressions à présent derrière des couverts. Je m’y étais mis aussi, ayant terminé ma petite démonstration. Le principe de ce combat était simple : Une balle tirée, une vie enlevée.

Alors que je me cachai derrière un pan de mur, je vis des loups arriver par derrière. Il y avait une équipe de canon semi lourd. Il me fallut quelques secondes pour comprendre.

- Escouade ! Ennemi à six heures !
- Reçu !

Nous nous chargions vite des derniers loups devant, puis nous planquions derrière nos couverts, le canon semi-lourd ayant été installé.

Cela faisait une heure que nous étions cachés. Un seul projectile du canon semi-lourd serait mortel. Je commençais à trouver le temps long.

Depuis dix minutes, j’observais les motifs sur une plaque d’égout. Puis je réfléchissais. J’étais idiot.

D’un geste, j’indiquai à Randrel que j’allais passer par les égouts. Celui-ci comprit.

Je rampai, soulevait la plaque, puis me glissai à l’intérieur.

Il faisait noir, on n’y voyait pas loin. J’activai la vision nocturne et progressai avec précaution, le moindre bruit étant signe d’échec pour mon idée. Finalement, j’entendis deux loups discuter.

- Ca fait quoi, une heure qu’ils se planquent, ces tapettes ?
- Une heure cinq. Ces fils de chiennes sont tenaces. Mais nous, on a toutes les cartes en main.

Ils se relâchaient. Très bien. Je vis une plaque d’égout au dessus de moi. Il fallait que je prie pour qu’aucun garde ne pose son regard vers elle quand j’allais la soulever.

Je la déplaçai précautionneusement, serrant les dents pour ne pas faire de bruit. Lentement, je la fis glisser sur le bitume, sans aucun son. Je m’extirpai de mon trou, pour voir les loups par derrière. Aucun ne regardait vers moi. Ils étaient fixés sur nos positions, mais leurs armes étaient nonchalamment posées sur leurs ventres. Je braquai mes pistolets sur les deux hommes qui s’occupaient du canon semi-lourd, et pressai les détentes.

Les bolts sortirent des canons de mes pistolets dans deux claquements, allant à la rencontre de la tête de chacun des servants d’arme. Lorsqu’ils pénétrèrent leurs crânes en perforant leurs casques, l’explosion projeta des morceaux de corps calleux sur leurs camarades, qui n’avaient pas encore compris d’où venaient les tirs.

Alors l’équipe se releva, ouvrant le feu de ses bolters, fauchant des loups qui ne savaient plus où donner de la tête. J’avais sorti mon épée, la maniant d’une main, tirant à bout portant sur les loups de mon autre main. En tournant sur moi-même, je décapitai deux gardes, avant de m’accroupir pour en raccourcir un autre au niveau des jambes.

Et tout cela, sans aucune perte.
Fan-Fic: Faith & Fire. 13/14 27/07/2007 à 01:40
Chapitre 6

Je rejoignai les autres:

-Beau boulot, on les a eu. Mais il va y en avoir d´autres dans peu de temps. On ferait mieux de dégager, et vite.
-Jacen?
-Quoi?
-Mes scanners indiquent des signes d´activité dans le bâtiment devant nous.
-Quel genre, Huitè?
-L´endroit est insonorisé mais les traces de chaleur ne trompent pas. Il y a du grabuge.
-Hum...On ferait mieux d´aller voir. Le bâtiment, c´est quoi?
-Une vieille usine, désaffectée avant le début de la guerre. Elle n´était plus occupée que par des gamins qui s´y amusaient quand la guerre a commencé.
-Ok. Il y a une brèche, on va l´emprunter.

Nous pénétrames dans l´usine par le trou et activames la vision nocturne.

A l´intérieur, c´était biel et bien un combat qui se déroulait. Les tirs des loups fusaient tous vers une seule direction, essuyant une riposte mortelle de temps en temps. Celui qui les combattait n´était pas un amateur.

-On les prend par derrière?
-Non. Je veux voir la tête de celui qui leur fait essayer de telles pertes à lui seul.
-Ok...

Les Loups ne nous avaient pas encore repérés, nous progressions rapidement vers la position de l´inconnu. Arrivé à son niveau, un petit local d´où on pouvait commander les machines, nous nous révélames enfin, crachant la mort à l´aide de nos bolters.

Il y avait encore pas mal de loups, mais ceux-ci devinrent plus prudents. Ca nous laissait le temps de discuter avec le gars qui leur servait de cible mobile. Enfin, ça me fit un choc quand il s´approcha de nous, finissant par se montrer.

C´était un....un une!

-Salut.
-Heu, vous êtes une femme?, articula péniblement Saim.
-Non, je suis un micro-onde, espèce de crétin. Et baissez-vous.

Saim s´éxecuta sans réfléchir, et une balle lui frôla le casque, alors que la femme épaulait et abattait le Loup d´un seul tir.

Randrel rit.
-Ahah, sauvé par une gonzesse!
-Vous feriez mieux de vous taire, ou je vous arrache votre armure et je vous la fais avaler avant de vous émasculer, sombre crétin.

Je me demande si c´est commun à toutes les femmes, mais elle commençait déjà à m´énerver.

-Heu, vous vous calmez. On vient de vous sauver, là.
-Primo, je m´en serais sortie sans vous. Ensuite, c´est moi qui ai sauvé la vie à l´autre aveugle.
-Jacen, t´énerves pas, c´est une femme, c´est génétique. Elles sont toutes comme ça.

-Et on peut savoir votre nom?
-Eliz Volkerball. Et vous?
-Aucune importance. Nous sommes là pour...
-Ah bah ça c´est génétique chez vous, les hommes. On vous donne tout et on reçoit rien!
-Mais on s´en fiche...On est là pour faire de la reconnai....
-Mais moi aussi je m´en fiche!
-Bon, heu, on a autorité sur vous, déjà. Vous avez un fusil d´assaut de la coallition. Vous l´avez eu où?
-Je l´ai eu sur un cadavre. Vous savez, c´est la guerre ici. Vous êtes vraiment aveugles!
-Pfouu...Bon, vous faites quoi au juste?

Mon entêtement me coûta cher. Les tirs reprirent, doublant d´intensité. Soudain, Eliz empoigna mon bras et m´attira vers un ascenceur, avant de crier aux autres:

-VENEZ!

Je remarquai enfin la bombe à fusion qui avait atteri à leurs pieds.

-ALLUMEUSE!

Ils comprirent trop tard. Elle allait exploser dans quelques secondes. Eliz appuya sur un bouton et l´ascenceur partit en flèche vers le haut. On put entendre une déflagration, des morceaux de verre brisés et les cris de mes équipiers dans leurs radio.

Le toît de l´usine. Le soleil. Ce soleil qu´on aime tant lorsqu´il réchauffe notre corps quand on est en vacances. Sauf que là, je venais de perdre quatre hommes.

-Imbécile! Vous me traîtez d´allumeuse parceque je vous attire dans un ascenceur? Ces hommes, tous des crétins...
-Allumeuse signifie bombe à fusion, dans notre jargon.
-Ho, pardon. Bah. C´est pas votre jargon qui les a sauvés, de toute façon.

Je déteste ce genre de combattants indépendants qui se croient meilleurs que des soldats entraînés. Ca me met hors de moi.

-Dites, va falloir vous calmer un peu, là. Il faut sortir de cette ville au plus vite, et si vous râlez comme ça, ils vont nous entendre de l´autre côté de la planète.
-Parceque je viens?
-Vous êtes une civile et je suis un sergent des Troupes de Choc. Vous ne pouvez pas désobéir.
-Ces militaires, tous des débiles. Je vous ai sauvé!
-Merci. Alors, heureuse?

Ma plaisanterie sembla l´amuser, puis elle se ressaisit:

-C´est bien ce que je disais. Tous les mêmes...
-Stoooooooooop! On se calme maintenant!

Je dégainai mon pistolet bolter et pointai le canon vers le haut.

Elle eut l´air apeuré, baissant les yeux honteusement. Et merde, elle était vraiment très jolie, en fait.

-Scusez moi....
-Gmrbrbl...C´est bon...
-Je voulais pas vous embêter...

Elle me faisait culpabiliser, en plus.

J´essayai d´être plus conciliant:

-Pourquoi vous les combattez?
-Et vous?
-Logique imparable...
-Ma vie est finie à cause d´eux....
-On va vous sortir d´ici. Je vais m´assurer que vous rejoindrez un de nos vaisseaux en orbite.
-Très bien. Il me faudra une armure, un fusil bolter, et tout l´équipement standard.

Je ne sais pas si une femme d´une vingtaine d´années, avec de jolis cheveux roux, un visage rond, des yeux bleu foncés, bref une jeune femme très mignonne, vous a déjà demandé de lui fournir un équipement militaire, mais ça fait un choc.

-Pour quoi faire?
-Les tuer à vos côtés, quelle question!
-...
-Je suis sûre que vous ne voudrez pas que je sois affectée à une autre unité que la vôtre.
-...
-Ahah! J´avais raison.
-On verra.

C´est ça qui est bizarre chez les femmes: Plus elles vous tapent sur le système, moins vous voulez vous en séparer. C´est un genre de malédiction, peut-être...

Elle était radieuse.

-Pourquoi vous souriez comme ça?
-Pour rien. Alors, vous vous appellez comment?
-Jacen Tyger, Sergent de l´escouade Armageddon du...
-Je vous ai demandé votre nom, pas votre CV!
-Pfou...Les femmes d´ici sont toutes comme vous?
-Pas en aussi jolies, dit-elle avec un grand sourire.
-Vous vous trouvez jolie?
-Allez-y, dites que je le suis pas.
-Vous...Pff, oubliez ça.

Elle rit.

-Allez, sortons d´ici.
-D´accord, Jacen. Je te suis.

Elle me tutoyait, en plus. Et ce n´était que le début...
Fan-Fic: Faith & Fire. 14/14 27/07/2007 à 01:45
Comme tu le sais , j'adore Mr. Green
"Eliz Volkerball" Coeur
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