Pensée d'un guerrier moderne

Sic vis pacem, para bellum... Sic vis pacem, para bellum...

Ces mots raisonnent dans ma tête comme l'écho d'un coup de feu.

Sic vis pacem, para bellum...

La vie est un combat que je mène comme je peux. Mais comment frapper l'adversaire s'il est lui même immatériel ? La vie est un concept si concret qu'il en devient impalpable. On peut la prendre et la laisser à volonter, mais la frapper est impossible. La vie est un combat certes, mais un combat intérieur face à l'extérieur.

Les défis pleuvent, la vie sème tous les jours plus d'obstacle sur la route de mon but inatteignable. Mais quel est ce but de toute façon ? Une recherche. Une soif inétanchable. Le but, c'est celui de toute vie, le but inscrit inconsciemment en chaque être humain, outre l'instinct de survie. Le but de trouver un jour le Bonheur.

Mais qu'est-ce que le Bonheur ? Notion si faible, si fade, mais sens si fort, si universel. Le Bonheur c'est de le chercher, le mal-être, c'est de se rendre compte quand on L'a perdu, le malheur, c'est de ne pas s'apercevoir quand on connait le Bonheur.

Sic vis pacem, para bellum...

J'en avais presque oublié ce putain de latin jusqu'à ce qu'il me claque à nouveau. La Paix c'est la paix intérieure. La Paix intérieure, c'est le Bonheur. Le Bonheur, c'est quoi ? Personne ne sait ce qu'est le Bonheur, car personne n'est en mesure de le reconnaitre, car personne ne sait le garder quand il l'a, car personne ne sait quand il l'a. La Paix intérieur est une notion abstraite qui découle d'une vérité abstraite ! En ces conditions, la Paix intérieur, c'est l'oublie de l'obsession perpétuelle et inoubliable d'une idée sans jour. La véritable guerre à affronter, n'est en réalité c'est celle contre le Bonheur, c'est celle contre l'idée du Bonheur, pour le bien être du véritable bonheur !


Sic vis pacem, para bellum...
Si tu veux la Paix, prépare la guerre...