Petite histoire fictive. Il faisait sombre...

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Lumos.   Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 10 20/02/12 à 00:22


Coucou !!

J'adore écrire, j'ai déjà posté plusieurs fois ici, sans grand succès. Mais faut dire que je n’excelle pas dans le domaine de l'écriture, mais j'aime ça quand même.

N'hésitez pas à donner vos avis, tout est bon à prendre ! Bonne lecture !

Il faisait sombre, il avait du mal à distinguer son visage, son corps, ses mouvements. Ils étaient proches l’un de l’autre, il pouvait sentir son souffle. Mais un espace assez suffisant pour empêcher tout contact demeurait encore. Le cœur de cette femme battait rapidement. Elle n’arrivait pas à parler, et lui ne voulait pas parler. Aucun mot ne ruinait ce silence pesant. Il aspirait à garder ce moment pour lui, sans aucunes paroles, entendre le souffle et le battement rapide du cœur de cet être chétif, sentir cette douceur frêle lui donnait satisfaction. Elle regardait vers l’unique fenêtre, les volets étaient fermés et claquaient de temps en temps contre la vitre. Elle pouvait distinguer un rayon de lumière, qui venait s’introduire dans ce tombeau du malheur humain, et s’y perdait pendant un long moment, pendant que lui se délectait de ce corps encore tiède et plein de vie. Dans cette chambre vide, seule les passions ont leur place. On entendait grincer le vieux parquet en bois plein de termites, ce bruit venait de l’étage d’en haut, ou d’en bas. Quelqu’un partait, ou venait. Après avoir été attentif pendant quelques instants à ces bruits de pas, l’homme ouvra la bouche, un air chaud et une odeur nauséabonde s’en échappa, et ne manqua pas de venir s’emparer de toute la pièce. Il attendit un instant, comme songeant à quelque plans, puis la referma. Il avait l’air pensif. Il s’emblait s’être passé des heures, mais cela faisait seulement quelques minutes. La femme avait le regard vide, le teint pâle, et les lèvres pourpres. Ses cheveux qu’elle avait attaché s’étaient libéré depuis quelques temps. Elle fut attirée par le mouvement de l’homme, qui palpait sa poche arrière à la recherche de quelque chose. Il l’extirpa d’un coup, et l’apporta près du cœur de la jeune femme. Il était neuf heure du soir. A l’accueil de cet hôtel miteux gisait un homme à la quarantaine, de petite taille, avec un début de calvitie, un visage sans expressions et une barbe de trois jours. Autour de lui, rien de bien intéressant. Un calendrier à moitié rongé par les mites, et quelques crochets, pour les clefs. Un sceau, avec de l’eau stagnante, sale, et un chiffon dégoulinant, une moitié dans le sceau, une moitié dehors. La porte vitrée était fissurée, et de temps à autres s’entrouvrait, pour se refermer aussi tôt, il faisait froid dehors. Le réceptionniste était assis là, sans doute depuis des heures, à fixer l’entrée, vacillant de sommeil. Ce dont il ne s’attendait pas, c’est qu’un bruit sourd l’extirpe de cet état d’inertie.


Merci de m'avoir lu, à vos claviers ! Smile

Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 1/10 20/02/2012 à 00:33
sans aucunes paroles

Il y a un "s" en trop à "aucune".

l’homme ouvra la bouche

C'est "ouvrit"

Il s’emblait s’être passé des heures


Il semblait*

Sinon, aère ton texte, l'effet pavé nuit à la lisibilité.
Il ne se passe rien, ce n'est que de la description et pour le coup ça emballe pas des masses. Y'a aussi un truc qui me gêne, c'est quand tu écris

A l’accueil de cet hôtel miteux gisait un homme à la quarantaine

Déjà on dit "de la quarantaine", mais c'est le "gisait" qui me dérange vraiment. C'est plutôt un verbe qu'on utilise quand quelqu'un est mort, mais il ne me semble pas que ce soit le cas ici du coup, non ?

Dernière chose, je trouve que ça saute un peu du coq à l'âne, tu passes d'une scène où il y a un homme qui est en train de tuer une femme (si j'ai bien compris) à la réception d'un hôtel miteux et cela sans véritable transition, ce qui rend le déroulement de l'intrigue assez flou.
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 2/10 20/02/2012 à 10:59
Eh bien merci beaucoup Frosties, on peut toujours compter sur toi dans la partie création et littérature et c'est assez agréable. Je te remercie pour toute tes indications, je m'empresse de les corriger sur mon original ! Smile

Mais juste pour le dernier point, en gros c'est un homme qui tue une femme oui, mais il n'y a pas vraiment d'indications auditive si je puis dire. C'est pour cela que je vais vers la réception de l’hôtel (parce qu'ils se trouvent dans un hôtel) pour changer la vision du lecteur, et enfin je met "Ce dont il ne s’attendait pas, c’est qu’un bruit sourd l’extirpe de cet état d’inertie. c'est à dire le coup de feu.
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 3/10 20/02/2012 à 12:15
total HS mais j'ai envie de le dire alors je le dis quand meme

"il faisait sombre"

avec ton pseudo ça le fait Sifflote
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 4/10 20/02/2012 à 12:43
Ahh MDR J'avais même pas fait attention ! :p
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 5/10 20/02/2012 à 16:30
Si d'autres veulent commenter, n'hésitez pas, toute critique est bonne à prendre ! merci
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 6/10 20/02/2012 à 22:14
Personne?
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 7/10 26/02/2012 à 20:41
Je trouve l'intoduction plutôt sombre et elle effraie un peu, après faudrait aérer comme l'a déjà dit Frosties, n'empêche il me fait trop penser à une musique : Pacific Coast Away de Kalvinsky
-censuré-

Liens interdits, merci de lire la charte.

CaRaMbAr.
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 8/10 26/02/2012 à 21:55
Étant données tes sollicitations de critiques, je vais tâcher de juger ton texte...


Commençons par des considérations générales, sur quelques aspects formels.
Comme l´a remarqué Frosties, il y a des fautes d´orthographe, parfois de syntaxe. Ça dérange un peu à la lecture, à mon avis c´est un gros point négatif, à revoir et à retravailler =(
Ensuite, toujours comme l´a remarqué Frosties, le texte fait pavé : il manque d´alinéa, d´espace vide, pour faciliter la lecture et faire apparaître du sens. Bon, d´un autre côté, il est plutôt court, ce qui fait qu´il demeure lisible. À travailler encore.

Rentrons davantage dans le texte. J´y vois au début un effet de flou, une ambiguîté tout à fait intéressante d´un point de vue littéraire : que fait l'homme à la femme ? sont-ce deux amants ou bien un bourreau et sa victime ?
D´abord on alterne entre le point de vue de l´homme et celui de la femme, ce qui les met sur une sorte de situation égale. Cette équivalence associée à l´atmosphère de sensualité trouble mêlée de malaise qui règne (brisée maladroitement par des expressions prétentieuses comme "tombeau du malheur humain", beaucoup trop solennel ici) suggère davantage une entrevue d´amants.
La phrase "dans cette chambre vide, seules les passions ont leur place" me gêne...
Les deux phrases qui suivent sont peut-être audacieuses, mais elles cassent l´effet.. Ça m´apparaît peu intéressant ^^
Et on dirait que le narrateur ne s´assume pas.. Tantôt subjectif, tantôt externe, tantôt descriptif, tantôt impliqué, il manque d´unité : dans un petit texte comme ça, ça fait un peu fouilli, non ?

Sensualité, mais dans un environnement miteux ; avec le "gisant" de la réception (personnellement, j´aime bien cette image), ça sentirait presque les influences gothiques . En parlant de sentir, l´image de l´homme qui ouvre la bouche et remplit la chambre de son haleine m´a amusé, c´est un peu burlesque, peut-être un peu hors de propos ici, je ne suis pas sûr.
La description du réceptionniste et de ce qui l´entoure casse complètement avec ce qui précède... Un sceau ? AH, UN SEAU ! Oui, enfin ça n´a pas grande importance, si ce n´est pour bien montrer au lecteur que le lieu est tout miteux.

Enfin, le meurtre en lui-même manque d´évidence : l´homme a quelque chose dans la poche, était-ce nécessaire de préciser que c´était celle à l´arrière ?
Surprise de la femme.. Ah ? N´était-elle pas fascinée, envoûtée ? Bon, en même temps elle ne crie pas.
Extirper, apporter... C´est pas très joli pour décrire un homme qui sort une arme de sa poche x)
Bon, un bruit sourd.. Ah, c´est le corps de la femme qui tombe par terre ? Pas très gentleman, le meurtrier... En tos cas on en déduit qu´il l´a tuée avec quelque chose qui ne fait pas de bruit, éventuellement un poignard.
Un poignard, c´est intéressant. Le poignardage peut jouer le rôle d´une métaphore de l´acte sexuel, ce qui, dans le contexte, est bien cohérent, d´autant qu´il sort l´arme de son pantalon... Dommage que cette métaphore ne soit pas plus visible, mieux exploitée.


Bref, il y a des éléments intéressants, ce n´est pas vide. Mais il y a encore beaucoup trop d´imperfections et de maladresse pour que le texte puisse séduire un public.. Il faut que tu le retravailles, et j´espère que mon petit commentaire te sera utile =)
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 9/10 27/02/2012 à 22:52
Merci beaucoup pour ton commentaire qui m'a été très constructif.
Sa me fait extrêmement plaisir que tu ai pris autant de temps à me répondre. Smile
Petite histoire fictive. Il faisait sombre... 10/10 08/03/2012 à 14:00
C'est bien mais en tant que lectrice, il me manque du début ou de la fin en gros une explication : où sont les persos, etc
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