[Nouvelle] Un coup de foudre matinal.

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Circonflexe   [Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 20 02/08/08 à 20:45

Bonsoir,
Alors, je viens vous embêter un peu en postant la dernière chose que j'ai écrite ici. Au départ, j'étais un peu réticente à l'idée de vous montrer mes écrits parce que... il faut avouer que ça taille dur parfois Laughing et après réflexion, je me suis dit "pourquoi pas, il faut bien un début à tout". Et puis, si ça me permet de progresser, c'est une pierre deux coups, donc je suis toute ouïe aux conseils et reproches ! Voilà, et je félicite aussi les courageux qui liront jusqu'au bout car c'est assez long... Smile


Coup de foudre matinal.

Une chambre calme, encore plongée dans la pénombre matinale. Une silhouette massive semblait immobile, affalée sur le lit. Seule sa cage thoracique se soulevait subrepticement au rythme régulier de sa respiration. De la fenêtre laissée ouverte, une légère brise s'engouffra à l'intérieur et vint caresser le torse nu et imberbe du jeune homme. La température extérieure avoisinait treize ou quatorze degrés, nous présageant une douce et agréable journée de fin d'été.

« Tiiiiiit ! Tiiiiiiiiit ! Tiiii... »

Une main s'abbatit violemment sur le bouton du réveil, cessant ainsi la sonnerie stridente de l'engin. Nicolas se dressa péniblement contre la tête de son lit, la main gauche sur son front et la droite allumant la lampe de chevet. La vive lumière, qui ne manqua pas d'attirer les quelques insectes, l'aveugla sur le coup et n'arrangea guère sa migraine naissante. L'écran digital de son réveil affichait quatre heures cinquante-huit. Le voilà rassuré, il était dans les temps. Il maugréa un « fait chier » à destinataire inconnu puis prit son courage à deux mains et se mit debout avec la même difficulté qu'une tortue retournée sur sa carapace.

Il tituba jusqu'à la salle de bain, toujours une main sur le front, peut-être dans l'espoir de compresser ce mal de tête qui augmentait au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient. Avant de s'emparer mollement de sa brosse à dent l'attendant sagement sur le lavabo, Nicolas jeta un bref coup d'oeil à la glace et s'effraya lui-même de son apparence. Ses cheveux blonds se livraient bataille sur son cuir chevelu, et quelques mèches défiaient même les lois de la pesanteur. Ses yeux à demi-collés étaient soulignés d'impressionnants cernes et ses joues portaient partiellement de la barbe, parsemée ci et là sans logique. Aucun doute, il était horrible. Et c'est pourquoi il s'empressa de commencer sa toilette qui promettait d'être longue...

Une demi-heure plus tard, il ressortit, une serviette autour de sa taille et de l'eau ruisselant sur ses pectoraux impeccablement dessinés. Il hésita devant son armoire et, l'élégance prenant le dessus sur la modestie, il opta pour une chemise bleu marine à coût élevé qui accentuait un jean blanc à coupe droite. Quant à ses pieds, une paire de baskets montantes noire feraient amplement l'affaire. Il ne les mettrait qu'avant de quitter l'appartement, détestant se promener dedans avec des chaussures ayant côtoyé les trottoires sales de la ville. Ce n'était qu'une question d'hygiène. Il ouvrit son pot de gel, y enfonça son index et son majeur puis en déposa sur leurs autres comparses. Ses doigts, devenus ainsi gluants, s'affairèrent à sculpter sa touffe blonde façon surfeur de Hawai. Enfin, la touche finale que tout homme séducteur ne devait oublier : le parfum, qui conférait à chaque individu une odeur virile.

Nicolas se contempla une dernière fois dans le miroir : inéluctablement, il était séduisant. Et il le savait mieux que quiconque. Malgré tout, il entamait sa vingt-troisième année de vie seul et cela devint rapidement son principal sujet de préoccupation, pas très loin devant son emploi de serveur. Par ailleurs, ce jour-ci, il devait décrocher sa promotion au poste supérieur et cette pensée l'enjoua immédiatement. Il avait tant attendu ce moment, ce rendez-vous à dix heures, que pour rien au monde, il ne le raterait.

Alors qu'il se servait un café expresso, il alluma la radio posée près du micro-onde et tomba pile pour l'horoscope de ce mardi de septembre.

« Il est cinq heure quarante-trois, tout de suite, l'horoscope. Commençons par les béliers. »

A l'entente de son signe astrologique, Nicolas tendit l'oreille.

« Niveau amour, cette journée sera placée sous le signe de la chance. En effet, il se peut que vous fassiez une rencontre très déterminante pour votre avenir alors ne la laissez pas passer. Côté travail, si vous vous attendez à une promotion, n'y comptez pas trop dessus, vous pourriez ne jamais l'obtenir. Exceptée la rencontre, votre humeur sera maussade et cette journée sera très mauvaise pour vous ! Espérons que demain sera meilleur ! Maintenant, les taureaux... »

Il ria nerveusement. Non, il ne croyait pas en ces inepties, cependant il ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire.

« N'importe quoi ! Si jamais je n'ai pas la promotion, je veux bien me convertir en prêtre... »

Tandis qu'il attendait que son café soit à une température ambiante pour le boire en écoutant la suite des prémonitions à « deux balles », il sentit une goutte s'écraser sur sa chaussette blanche, puis une autre. Subséquemment, il souleva sa tasse à hauteur de ses yeux et y découvrit une nette fissure. Malgré le fait qu'il ne prêtait guère attention à ses signes prévenant d'un malheur proche, un frisson parcourut son échine. Et si c'était vrai... ? Une sorte d'intuition s'immisça dans son esprit encore embrumé à cause du manque de caféine. Comme si une catastrophe sans précédent allait échouer sur lui. Une sensation de dernière fois, une impression morbide.

« Non, vraiment, c'est stupide. Ma carence de sommeil ces derniers jours me joue des tours. »

Le locataire vida le liquide amer dans l'évier, tout en pestant contre la qualité des tasses achetées à

bas prix. Il était déjà six heures moins le quart. De ce fait, il changea sa paire de chaussettes illico presto, enfila ses baskets et sortit de son studio. En fermant la porte à double-tours, il eût la conviction de partir pour toujours, de ne jamais rentrer au bercail. Et cela lui fit froid dans le dos...

Durant le trajet, ce sentiment désagréable ne le quitta pas. Au contraire, il s'intensifia davantage lorsqu'il fut à un cheveu de l'accident routier. A cette heure-ci, la circulation se faisait rare et Nicolas se permit alors de traverser au feu rouge pour piéton. Erreur de jugement car une seconde plus tard, un bolide déboucha du carrefour et fonça droit sur lui, l'obscurité du moment jouant beaucoup sur le champs de vision du conducteur. Heureusement, il eut le réflexe salvateur de reculer d'un pas sur la chaussée en entendant le moteur vrombir, se rapprocher dangereusement. Le véhicule passa à deux centimètres de son visage et lui, sous le choc, s'était affaissé sur le bitume, haletant comme un bœuf.

Une jolie jeune femme, prenant la même direction que lui, s'arrêta et l'aida à se relever.

« Vous allez bien ? Vous revenez de loin...
- Je... Heu... Merci, ça va. »

Une fois sur pied et le rythme cardiaque à peu près normal, il remercia chaleureusement la demoiselle et se congédia avec une politesse exemplaire. La transpiration dégoulinant le long de son visage crispé, il se hâta de se rendre à son lieu de travail, priant qu'une autre coquille ne le retarde pas. Et le ciel, à son plus grand soulagement, exauça ses prières.

« Nicolas ! T'es tout pâle, on croirait que t'as vu revenant... Ou ton ex ! charria amicalement son collège en le voyant se dessiner entre les portes de l'ascenseur.
- Non mais moi-même, j'ai failli devenir un fantôme. J'ai failli me faire ren...
- Mais elle est géniale ta vie ! Bon tu me raconteras tout à la pause-midi, il faut que tu t'occupes de la nouvelle employée, tu dois lui faire visiter les lieux, lui expliquer son boulot et tout. T'as de la chance, elle vient d'arriver aussi, elle est dans les vestiaires en train de passer son uniforme. Attend-la devant la porte, allez file, tu as dû pain sur la planche ! Et n'oublie pas ton rendez-vous avec le patron à dix heures, ce serait bête de perdre ta promotion. »

Ledit promotioné n'eut pas le temps d'en placer une, noyé sous les flots de paroles. Il se contenta juste de se diriger vers les vestiaires féminins et patienter.

« Au fait, Nicolas !
- Oui ?
- La nouvelle. Elle est canon avec tout ce qu'il faut là où il faut, précisa-t-il avec un clin d'oeil très suggestif.
- La ferme Maxime, quand je serai devenu le boss, je réduirai ton salaire pour comportement indécent ! »

Les deux hommes rirent de bon coeur avant de retourner aux fourneaux pour l'un, et pour l'autre, se poster devant la baie vitrée. Il jeta un regard au vide pourtant si près et admira sa chère ville se réveiller, s'illuminer petit à petit. D'un côté, cela avait un aspect excitant, un métier dans un lieu favorable à des prouesses vertigineuses. Oui, ce jeune serveur s'adonnait à la tâche dans un restaurant situé, humblement, au quatre-vingt-septième étage. Et même pour tout l'or du monde, il n'échangerait certainement pas sa place. On le comprenait encore plus à ce moment-là, où une étincelle de fierté brillait au fond de ses prunelles océans.

« Vous n'avez pas le vertige, monsieur ? »

Une voix très aiguë le tira de ses songes et l'obligea à se retourner. Ce devait être celle dont il était chargé d'initier. Et même si donner raison à Maxime était un obstacle insurmontable, il dut bien avouer qu'elle était incroyablement avantagée physiquement, avec son mètre soixante-dix et ses belles courbes. De longs cheveux châtains cascadant jusqu'au creux de ses reins, un fin visage, un large front caché derrière une frange parfaitement droite, une peau de porcelaine qui faisait ressortir ses iris étonnamment foncés, une bouche pulpeuse mais raisonnable, un petit nez retroussé et des pommettes saillantes. Il n'y avait vraiment pas à chipoter, elle était magnifique. D'abord désarçonné, Nicolas reprit bien vite ses esprits :

« Non, j'adore me défenestrer ici. C'est relaxant.
- Vous défenestrer ? Répéta-t-elle, déconcertée.
- Mentalement ! Enfin bon, si on passais aux présentations ? Je suis Nicolas Meyer.
- Ah, vous êtes mon supérieur alors. Je m'appelle Sharleen Vincia, enchantée de faire votre connaissance.
- Oh s'il te plaît, cessons les vouvoiements, ça ne rime à rien. Et puis je ne suis pas encore ton supérieur, mais d'ici deux heures et demi, si. De toute manière, je serai affecté à un autre étage, je pense, je ne te reverrai pas, tout du moins pas en tant que serveuse, alors, on peut bien se permettre d'être un tantinet familier, non ?
- Vous... Enfin, tu as tout à fait raison, conclut-elle en serrant la poigne de main tendu par son interlocuteur. »

Brusquement, ses insupportables sensations le reprirent. Comme si il la voyait pour la dernière fois. Comme si... Cette fois-ci, une vision déchirante accompagnait son début de migraine. Sharleen criait, lorsqu'une pierre de la taille d'une télévision croula sur elle, la réduisant au silence. Décidément, il couvait une fièvre assez imposante et se reposerait le plus tôt possible. Oui, après ce soir, il irait demander des congés à son employeur avant d'inviter Sharleen à dîner chez lui. Encore faut-il qu'il supporte ses montées de sang jusque là...

« Heu, tu ne te sens pas bien ? S'inquièta la jeune femme en posant une main sur son épaule.
- Non, ne t'inquiète pas, ce n'est que passager. Je me sens d'aplomb là ! Suis-moi, je vais te montrer les différentes pièces de l'étage ! »

Prenant son mal en patience, il lui fit visiter l'étage au complet, ponctuant chaque salle d'anecdotes amusantes. Par miracle, il semblait « en forme » et l'heure passa sans anicroche de santé. Ils riaient tous deux aux éclats à chaque petite histoire du restaurant, et Nicolas remarqua les oeillades appuyées que lui lançait la belle brune. Il avait son ticket pour ce soir, il le sentait.

« Fin du voyage ! Des questions ? »

Devant lui, elle paraissait complètement happée par ce qu'elle venait de voir, les yeux écarquillés et la bouche à demi-ouverte.

« C'est... Dix fois plus grand que je l'imaginais... Wouah... »

Il sourit. Il se délectait de ce genre de réaction.

« N'est-ce pas ? Et quand tu feras la connaissance de toute l'équipe, tu seras encore plus charmée, c'est moi qui te le dis.
- Je suis conquise.
- Je te présenterai les autres à neuf heures, pour l'instant, ils doivent taffer, le restaurant ouvre dans cinq minutes.
- Il est déjà huit heures ? S'exclama-t-elle. Le temps est passé très vite en ta compagnie
- Réjouis-toi, tu as encore une heure avec moi, lui fit-il remarquer avec un ton très charmeur. Bon, on va dans le bureau, il faut que tu signes des papiers, qu'on se mette d'accord sur les horaires... La partie la plus ennuyante du lot, quoi... »

Elle acquiesça et lui emboîta le pas de sa démarche féline, le long du corridor qui menait à la caverne des paperasses. Elle entra dans la cette chambre froide et si mal-éclairée mais s'abstint de tout commentaire. Premier jour, on subit sans bruit sinon, c'est la porte. Elle s'installa sur la chaise prévu à cet effet, face à Nicolas qui extirpa une liasse de feuilles hors d'un tiroir.

« Bon, c'est la dernière partie, on en a pour un bout de temps. On commence par ton engagement, tiens, lis-la feuille et signe en bas. Ensuite tu passeras à celle-là, si tu as des questions, n'hésite pas, je suis là pour ça. »

Contrastant avec l'heure précédente, les trois quarts d'heure suivants défilèrent longuement, dans un silence pesant. Seul le grattement effréné de la plume faisait la conversation avec le tournoiement des feuilles dès que celles-ci furent signées. Il était huit heures quarante lors que Sharleen vint à bout du règlement, des horaires, des responsabilités et des assurances en tout genre. Elle poussa un profond soupir de de soulagement quand le stylo-plume fut brutalement posé sur le bois.

« Enfin ! J'ai cru que j'y arriverai jamais...
- Je t'avais prévenu, mais c'est bon, tu es débarrassée maintenant. Merci de ta coopération. »

Tandis que Nicolas se levait, elle le devança et lui offrit un doux baiser sur la joue. Aucunement dérouté pour si peu, il se prit au jeu et lui aggripa sauvagement, mais non sans une certaine tendresse, la nuque totalement ensevelie sous sa chevelure éclatante. La faisant approcher pernicieusement de ses lèvres, il lui susurra au creux de l'oreille :

« Je te trouve bien audacieuse pour une nouvelle, tu es en service, je te rappelle. »

Il la relâcha. Elle fut prise à son propre piège, le coeur battant à tout rompre. Il lui adressa un rictus sournois. Elle lle ui renvoya sur un air de défi. Et tous deux restèrent là, à s'observer en chiens de faïence. Comme un aimant sur une barre de fer, il se sentait irrésistiblement attiré, et apparemment, la réciprocité n'était pas à contester.

« Tu continueras ton petit manège ce soir, si tu veux bien. Je t'invite à dîner chez moi, lui proposa-t-il en lui frôlant les épaules pour atteindre la porte.
- Une telle invitation, ça ne se refuse pas, lui répondit-elle tout en le rejoignant. »

Ils sortirent ainsi dans le couloir et le soleil, déjà haut perché dans le ciel, les éblouit, au point de d'en abaisser les paupières pour ne pas devenir temporairement aveugle. Avant de laisser Sharleen avec ses collègues, Nicolas scruta de la vitre la ville en effervescence. Le sol était noir de monde, et le trafic s'accrût considérablement, augmentant par la même occasion les decibels dûs aux klaxons et autre boucan de la route. New-York était réellement une métropole animée.

« Tu sais, ça peut paraître stupide et fleur bleue, mais quand je t'ai vu ce matin, j'ai ressenti un truc... Genre, coup de foudre, ça te parle ? Fit-elle part en s'accoudant à ses côtés, le regard plongé à l'extérieur.
- Quand tu m'as vu regarder par la fenêtre comme je le fais là ?
- Mais non ! Avant !
- Avant ?
- C'était bien toi, le gars qui avait failli se faire renverser par un chauffard, non ?
- Tu étais la demoiselle qui m'a aidé à me mettre sur pieds après ?
- Drôle de coïncidence, n'est-ce pas ? C'est peut-être le destin après tout... »

Le destin... Quelle drôle de phénomène. Et puis, si le destin avait orchestré tout cela, c'était peut-être elle, sa destinée. Non, il délirait. Il verrait ce soir, pour l'instant, il devait se concentrer sur sa promotion. Changement d'étage, changement de têtes, changement de tâche. Changement de vie aussi ? Il fixa Sharleen. Oui, éventuellement...

« Flûte, il est neuf heures cinq ! Je vais à la cuisine, tout au fond, c'est bien ça ?
- Oui, et tu pousses la porte. Ils sont au courant de ta venue. Eh bien, à ce soir, disons... dix-neuf heures, dans le hall au rez-de-chaussée ?
- C'est parfait ! A ce soir, Nicolas. »

Il la regarda s'éloigner. « A ce soir » sonnait comme un adieu à ses oreilles. Et son coeur se pinça. Et la même vision que précédemment prit son cerveau d'assaut. Sharleen qui criait, Sharleen qui pleurait. Le monde entier s'écroulait, et lui, impuissant, était seul spectateur de ce désastre.

« Je délire à fond les manettes là, c'est pas comme si on allait tous crever. Il faut vraiment que j'aille me faire soigner, moi, soliloqua le pauvre en proie à des hallucinations et secouant la tête avec nervosité. »

Il lorgna une dernière fois le vide et le ciel. Une dernière fois...

« Je commence même à voir un énorme point noir à l'horizon. Eh ben, un séjour chez l'ophtalmo s'impose pour moi ! Bon, j'ai encore pas mal de boulot à terminer avant dix heures... »

Un peu plus serein, il retourna dans son bureau, attendant impatiemment son entretien. Finalement, il n'obtiendra pas sa montée en grade. Il n'avait pas pu passer l'entrevue. Et il ne dînera pas non plus avec Sharleen. Il était absent et elle aussi. La raison ? Elle eut lieu juste après qu'il ait refermé la porte du bureau.

A cet instant, l'horloge affichait neuf heures treize. On était le onze septembre deux mille un. Nicolas et Sharleen travaillaient dans l'une des deux tours jumelles.

Fin.

[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 1/20 04/08/2008 à 15:09
Je up tout en inaugurant les commentaires. (Whouah)

Bah y'a des fautes d'ortho', fautes de frappes, oublis de mots, etc, le truc habituel quoi. Niveau stylistique, c'est pas mauvais mais à approfondir tout de même. Pour l'histoire, la chute est pas mal même si prévisible. Enfin bon, dans l'ensemble ça va même si au début on a du mal à accrocher.
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 2/20 04/08/2008 à 17:15
Merci de ton avis Smile
Pour les fautes, j'avais pourtant relu... Récalcitrant Confused
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 3/20 04/08/2008 à 17:41
ah ouais... Pas mal du tout j'ai beaucoup aimé ! Very Happy
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 4/20 04/08/2008 à 17:59
Dès le début j'ai accroché, et franchement je regrette pas d'avoir tout lu Surprised
C'est plutôt bien écrit, ça se lit et se comprend facilement.. Bon il est vrai que la fin était prévisible, surtout à cause de l'horoscope, mais la chute est quand même géniale ;)
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 5/20 04/08/2008 à 18:13
Je trouve ca super, moi en fait, ca m'a vraiment surpris la fin
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 6/20 04/08/2008 à 19:22
Cloudy a écrit :
Je trouve ca super, moi en fait, ca m'a vraiment surpris la fin

La fin m'a surpris aussi.
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 7/20 04/08/2008 à 20:08
Ahii, merci pour vos avis. C'était intentionnel le fait d'avoir parsemé des indices ci et là avant la chute Smile
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 8/20 04/08/2008 à 20:17
J'ai trouver sa super Bravo
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 9/20 04/08/2008 à 20:37
There's something funny, which is, in fact, not really funny because no one shares the vision I got of your entry, but anyway.
This reminds me of the musical "Obama" from Skins.
hahaha. Funny; you see?
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 10/20 04/08/2008 à 21:03
Je ne regarde pas Skins donc je ne vois pas ^^'.
dydzo 
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 11/20 04/08/2008 à 21:40
tout simplement au moment de la chute mon coeur a chuter aussi xD je trouve personnelement que c'est une chutte trop violente =)
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 12/20 04/08/2008 à 22:07
C'est un défaut ? >.
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 13/20 04/08/2008 à 22:52
Wow,Jmattendai vraiment pas a une fin comme sa,..Super bon ton text Smile
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 14/20 05/08/2008 à 21:26
Merci Smile Jap
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 15/20 14/08/2008 à 21:43
En arrivant vers la fin de ma lecture, je m'attendais à ce que ce soit cette fin. Mais ça n'empêche pas que j'aime ce que tu as écrit.
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 16/20 14/08/2008 à 21:52
Trop prévisible ? >_
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 17/20 15/08/2008 à 01:54
J'ai accroché et j'ai tout "dévoré" du début à la fin =P Superbe fin par ailleurs Coeur
HoPe   
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 18/20 15/08/2008 à 12:12
Texte bien tourné et qui m'a séduit. J'ai trouvé intéressant et dramatique le fait que l'histoire commence dans un cadre ordinaire, et plonge tout à la fin dans l'horreur de la révélation de ce jour mémorable.
Les dialogues sont bien tournés, on rentre vraiment dans ton écrit. le vocabulaire est bien choisis, c'est vraiment, pour ma part, une nouvelle de belle qualité =)
Je t'encourage à continuer d'écrire.
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 19/20 24/08/2008 à 23:30
Okay et HoPe, merci beaucoup. A vrai dire, en relisant, je trouve qu'il manque un petit quelque chose aux dialogue, pourtant, je ne pourrai pas affirmer ce que c'est Confused
[Nouvelle] Un coup de foudre matinal. 20/20 24/08/2008 à 23:57
j'aime
j'aime beaucoup même

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