Ô liqueurs

D'habitude, je n'aime pas trop poster ce que j'écris, non par modestie, non par timidité... mais par souci d'anonymat. En effet, tout ce que j'écris s'inspire soit complètement de mon vécu, soit a été déjà lu par mes amis ou est un travail d'école. Or, ce texte s'inspire d'un événement que beaucoup de personnes ont vécu, alors je me permets de le poster. Je ne vous demande aucune indulgence, je veux que vous soyez méchants, sinon ça sert à rien.


Ah substances liquoreuses! que ne m'avez-vous pas fait vivre... D'ailleurs, dois-je vous en vouloir? dois-je vous remercier? remercie-t-on du galvaudage? Vous qui transformez la réalité de nos yeux, de nos sens, je m'en vais vous conter les effets de vos corps sirupeux. Ô sachez, puissantes liqueurs, qu'il n'y a point plus chaste que moi, mais sachez aussi que je succombe si facilement à vos charmes. Et, lorsque mon sang s'épanche dans vos eaux, alors mes esprits se brouillent, ma raison défaille, ma pureté s'agite d'irréparables failles. Je les refoulai, ne me blâmez pas, vous qui pourtant m'y aider, mais sachez, ô liqueurs, que des vamps affamées me pourchassaient, dont la plus grises, de vos effets tourmentées, m'aguicha de mots bien osés. De quel continence je fis preuve, sachez que je résistai, oui! et je vous le dis fièrement. Or, pauvre de moi, je puis résister à ses paroles éhontées, mais de peur de les briser, à leur force unie, je me dus de céder. Elles m'obligèrent à me désaltérer de votre matière, tenant entre leurs petites mains votre réceptacle coloré. Alors mes esprits se brouillèrent, ma raison défaillit, et ma pureté faillit à ses préceptes sévères. Je cédai, je fléchis, ô puissances, je cédai comme un peureux, et de résipiscence mon âme se teinte aujourd'hui.
Sur son col dépoitraillé, ripèrent mes mains assurées. Sur le galbe généreux de ses lèvres, se déposa ma langue. Et mon corps tremblant, se liait à elle dans un enhardissement capiteux. Elle me corrompit de ses languides regards bleus. Nous nous ébrouâmes, pantelants, chancelants, puis de sourires complices nous nous rassurâmes. Le regret viendrait peut-être éteindre cette longue nuit, mais qu'importe, qu'importe l'avenir, qu'importe la vie, vivons dans nos désirs d'aujourd'hui. Et, de caresses frugales je respectai sa pruderie affectée. Je me permis la folie de gratifier ses seins de chatteries labiales. N'ayant de cesse de lui seriner de doux vers dans les oreilles, baisant son nez, retournant vers sa bouche, remontant sur son front. Je m'informai de ses volontés, ne souhaitant point la brusquer. Etendus, libérés, perdus dans nos frôlements, nous fûmes arrêtés, séparés, tués,... ô liqueurs, avant l'irréversible accouplement.

Ô liqueurs

1/14

17/08/2007 à 16:27

pô compris

PandiPanda  

Ô liqueurs

2/14

17/08/2007 à 16:52

En gros être bourré c'est bien.

Tr4sh S3xu4l X3  

Ô liqueurs

3/14

17/08/2007 à 16:53

... ...

Atme_Weiter  

GLoU  

Ô liqueurs

5/14

17/08/2007 à 16:54

rien pigé...

Ô liqueurs

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17/08/2007 à 17:02

Tr4sh S3xu4l a écrit :
... ...

C'est qu'il deviendrais presque mythique lui !

JaimeAimer  

Ô liqueurs

8/14

17/08/2007 à 17:11

J'aime et j'adore
Et j'ai compris...Pas chaque mot,mais le sens et c'est beau

Ô liqueurs

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17/08/2007 à 18:32

Pour ceux qui ne comprennent pas, il est vrai que ça peut paraître ardu au début. Mais c'est comme quand tu lis une tragédie de Lamartine et de Racine, après un moment tu commences à comprendre.

slimfat : non tu n'as rien compris. "Résipiscence" c'est le fait de vouloir se faire pardonner...

x_folie : pour les fautes d'orthographes je ne me pardonnerai pas (si tu me les indiquais je te serais reconnaissant). Pour le vocabulaire, je ne comprends pas pourquoi il n'est pas approprié. Des poètes décrivaient leur cafetière de magnifiques vers. Le sens général, tu l'as bien compris: flirt de soirée bourré. Peut-être le thème était-il futile? Peut-être qu'il ne faut que parler d'amour avec des beaux mots? J'avoue que là je reste perplexe. Pourrais-tu être plus explicite? merci.
Où je veux en venir : description autobiographique, c'est tout. J'ai pas dit "attention texte moral".

Sinon, merci vous avez été géniaux, j'adore vos commentaires.

Bloody_Mary  

linger  

Autiste  

Suave