Pitite histoire...

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Piwakati Pitite histoire... 9 02/07/08 à 16:13

Salut les gens !

Alors voilà, j'avais commencé à écrire une tite histoire il y a un an, et je voulais savoir si il avait des courageux ( Ou courageuses ) qui pouvaient me dire ce qu'ils en pensait ? Question

Je n'ai pas trop de talent ni rien, et j'avoue que j'ai eu du mal à me décider à poster ce topic, mais bon...

Qui ne tentes rien n'a rien !

Je vous remercie d'avance !

Piwakati Twisted Evil

- N’oublie pas de fermer la porte ! Cria Lélie à sa sœur
- Oui, oui, bougonna Quiya avec amertume. Tu ne veux toujours pas qu’on aille au cinéma ?
Lélie poussa un soupir exaspéré. Comme tout les ans pendant les vacances d’été, elle devait garder sa petite sœur au moins trois jours par semaine. Sa mère travaillait à l’atelier de peinture en ville, où elle donnait des cours, et son père faisait son travail de bûcheron. Quiya était une jeune fille capricieuse, qui voulait faire ce dont elle avait envie, mais sa grande sœur savait faire preuve d’assez d’autorité pour la faire obéir. Quiya avait rechigné toute la journée, elle voulait aller au cinéma alors que Lélie désirait se promener dans la forêt.
- Non, Quiya, on ira demain, on s’était mise d’accord ! Aujourd’hui, on va se balader !
Lélie vérifia le harnais de son furet et elles partirent.
Elles allèrent dans le bois d’Otar, comme à leurs habitudes, où on pouvait voir assez fréquemment de beaux oiseaux et parfois même des lapins ou des renards, dont Lélie avait une collection de photo magnifique. La montagne était belle en cette saison, les bourgeons ouverts déployaient un concert de verdure dans les ramures des arbres. Les animaux timides sortaient de leur tanière afin de profiter de la chaleur retrouvée et pour se remplir l’estomac à n’importe quelle heure de la journée.
- On va aller plus loin cette fois ci, décida Lélie, de toute façon, les parents ne reviennent pas avant trois heures, si on marche assez vite, on pourrait arriver assez haut pour voir des chamois !
Lélie s’enthousiasma à cette seule pensée, elle adorait la nature et ses animaux, son sac contenait toujours son appareil photo numérique, que ses parents lui avait offert à l’occasion de son 15e anniversaire, un petit canif au manche en ivoire offert par sa meilleure amie à cette même occasion, un carnet de croquis, le crayon et la gomme allant avec et quelques boîtes en plastiques et une pince en cas de trouvaille.
La forêt se situait juste à quelques mètres de leur maison, qui était elle-même plus haute que les autres habitations du village, car construite à la limite du flanc de la montagne. Yoséri, ainsi se nommait le village, situé au creux d’une vallée, entouré par des montagnes et des forêts, était un des villages les plus éloigné de Franerne, le plus grande ville aux alentours , et qui comptait près de 6000 habitants, sans compter les touristes. Lors de sa primaire, Lélie avait été à l’école du village, puis elle avait continué dans le collège. Mais maintenant qu’elle était au lycée, elle devait tout les matins faire dix kilomètres en calèche pour arriver à son «bahut». C’était son père qui se chargeait d’emmener les enfants du village à Franerne avec sa carriole et ses chevaux.
Les 2 jeunes filles marchèrent une demi heure avant d’arriver dans le cœur de la forêt, là où Lélie se rendait souvent quand la colère lui piquait le nez, ou quand les larmes menaçaient de couler. Elle s’énervait très facilement et la frustration l’avait souvent amené ici. Mais cette fois ci, elle avait décidé d’aller plus loin. On le lui avait toujours interdit à cause des animaux sauvages et du risque de se perdre, mais aujourd’hui, elle était la seule à prendre des décisions et elle voulait aller plus haut dans la montagne, là où les arbres étaient les plus grands, là où ils s’élevait au dessus même du ciel, là où les animaux ne craignaient pas l’homme. La forêt d’Otar était protégée, les arbres pouvaient grandir à loisir sans que personne ne les dérange, seul une politique d’éclaircissement pouvait menacer les plantes les plus frêles ou devenues trop gênantes, et encore ! A midi, et après une dizaine de kilomètres, les estomacs grognèrent. Quiya geignit et elles s’arrêtèrent eu pied d’un sapin pour se ravitailler. Elles y étaient enfin ! Jamais elles n’avaient été aussi loin. Quiya arrivait toujours, à force de pleurs, à leur faire faire demi tour. En face d’elles, un arbre immense ressemblant vaguement à un chêne leur faisait face. Lélie en avait entendu parler, c’était le plus vieux de tout les arbres de la forêt, celui qui se dressait bien plus haut que tous ses autres congénères. Son écorce rugueuse, d’un marron verdâtre était attirante, elle formait des sortes de spirales. Un immense trou béait à son pied, on aurait pût y entrer. Lélie fût séduite et s’avança pour mettre sa tête dans la cavité puis y glissa son corps, dans une jubilation de bonheur : Elle pourrait s’y aménagé un abri pour observer les animaux !
- Lélie arrête ! Hurla sa sœur, tu va te faire mal !
- Il n’y a aucun danger, viens voir ! D’ici, je pourrais voir sans être vue ! Tu pourras venir de temps en temps si tu veux !
En vérité, Lélie n’avait pas l’intention de partager avec Quiya mais dans l’instant présent, elle voulait faire part de sa découverte à sa sœur et attiser son envie. Malgré les cris de sa cadette, Lélie s’avança plus loin dans le trou, jusqu’à s’y couler complètement, et le sol s’écroula sous elle. Elle poussa un hurlement de surprise, mais la chute ne lui fît pas grand mal, elle avait dû tomber d’un petit mètre seulement.

Pitite histoire... 1/9 02/07/2008 à 16:20
J'aime bien : Il y a de belles descriptions, mais c'est assez lent à démarrer.
Pitite histoire... 2/9 02/07/2008 à 16:20
Bon bah tant pis, lol !
Sad
Pitite histoire... 3/9 02/07/2008 à 16:21
CRAZY ouais c'est assez lent, surtout que l'histoire, je savais pas comment la mettre en place !
Pitite histoire... 4/9 02/07/2008 à 16:22
C'est magnifique . . . !
ton texte fait passé de sacrés émotions , j'avais les images dans ma tête . . .
Tu ma donner dix minutes d'évasion ,

Merci pour tout Very Happy
Pitite histoire... 5/9 02/07/2008 à 16:22
T'as commencé la suite ?
Pitite histoire... 6/9 02/07/2008 à 16:24
Ouais, j'ai fait quelque pages déjà !
Pitite histoire... 7/9 02/07/2008 à 16:25
J'met la suite, au cas où !!!

Elle se releva, regarda si Crapule n’avait rien, il dormait toujours dans sa poche, et se prépara à remonter mais une panique la prit alors qu’elle relevait la tête : Le sol s’était reformé au dessus d’elle ! Elle tenta de le pousser avec ses mains, mais sa position ne lui permettait pas d’utiliser toutes ses forces. Elle devait se tenir sur la pointe des pieds pour toucher le haut mais n’avait presque pas de contact avec le sommet du faux trou. C’était d’ailleurs très étrange, puisqu’elle n’était pas tomber de haut et que maintenant elle arrivait à peine à toucher le « plafond ». C’est seulement lorsqu’elle fût fatiguée de l’effort qu’elle se rendit compte qu’elle avait atterrie dans un immense tunnel aux parois lisses et grises. La sortie était sûrement au bout !
- Lélie ! Lélie ! ça va ? Léééliiie ! Hurlait Quiya, prise de panique.
- Ça va ! Tout va bien ! Je suis tombé, je ne peux plus remonter ! Le...le sol s’est reformé au dessus de moi... Cria t-elle, sa voix s’affaiblissant par l’absurdité de ses propos. Le sol ! Comme s’il pouvait se reconstruire seul ! Et pourtant, c’était vrai, il n’y avait plus d’issues, à part continué le tunnel.
- Je suis dans une sorte de souterrain, je vais aller au bout et ressortir par l’autre côté, OK ? N’est pas peur, j’arrive ! Hurla t-elle à sa sœur.
- Mais ...
- Je te dis que je reviens ! Vociféras t-elle.
En vérité, elle n’en été pas aussi sûre, mais faire paniquer Quiya ne servirait à rien.
Elle fît quelques mètres sinueux avant d’arriver à un cul de sac. Le désespoir la prit au ventre et son furet commençait à s’agiter, il avait faim. Lélie s’assit par terre et sortit la fin de son sandwich, auquel elle enleva le jambon pour apaiser son animal. Elle le posa par terre, de toutes façon il ne pourrait pas s’enfuir. Sans penser à prévenir sa sœur de son sort, elle se releva pour examiner les parois du tunnel. Sous ces mains, une texture indéfinissable et chaude. Curieux. Ce n’était pas de la terre, encore moins de la pierre, mais ça s’émiettait facilement. On aurait dit de la pâte à modeler, plus dure, sans odeur et sans couleur, sinon un gris perle, un gris de nuage de pluie. Elle ne voulait pas faire demi tour, à quoi cela servirait-il ? Elle n’avait plus qu’à attendre que Quiya aille chercher du secours. Quiya ! Oh non ! Elle ne connaissait pas le chemin ! Et les animaux ! Si elle croisait un ours ou un loup ? Ses parents lui en voudrait tellement d’avoir mis sa sœur en danger ! La panique la prit pour de bon. Elle décida de faire le tour du souterrain, mis ses mains sur les parois et se déplaça lentement. Mais elle eu beau faire 3 fois le tour, rien ! Rien de rien ! Pas un trou, pas une excroissance, pas une racine ni une trace ! Elle s’effondra sur le sol, Crapule vint se loger au creux de ses genoux, et quémanda une caresse. Mais Lélie ne voulait pas abandonner, elle leva la tête vers le plafond, qui été d’ailleurs très haut. Elle le parcouru des yeux jusqu’au bout. Son cœur se mit à battre soudainement, lorsqu’elle aperçue un petit bout de fer qui dépassait. Il venait forcément de quelque part, ce bout argenté ! Elle se releva, se promettant au passage que c’était le dernière fois, et, après avoir éjecté son pauvre furet crachant de colère, se dirigea vers l’éclat que produisait cet objet - sans soleil dans les alentour, nota t-elle, bizarre ! – et se hissa sur la pointe de ses pieds, se grandit autant qu’elle pu, afin de gratter la matière dans lequel il était prisonnier. Elle en ressortie une bête clé en argent terni, qu’elle fourra dans sa poche. Trahissant sa promesse, elle pris Crapule dans ses bras, et se rassit.
Elle se mit à ressasser des souvenirs, notamment le jour où elle avait eu Crapule, pour passer le temps. Elle avait alors tout juste quinze ans, elle et son père cherchaient un cadeau pour l’anniversaire de Tina, leur mère et épouse respective. La pluie avait alors décidé de se joindre à leur recherche et se mit à tomber dru avant de s’arrêter puis de reprendre, les mouillant totalement. Il s’était alors mis à pleuvoir à torrent et ils s’étaient réfugiés dans une animalerie. Après avoir observé les nombreux animaux, une idée leur avait germé dans la tête : c’était le cadeau idéal ! Ils avaient alors, sur les conseils d’un vendeur, choisit un petit Saint Bernard, un adorable chiot qui les avaient fait craqué. Au moment de payer, tandis que Lélie attendait sagement en observant les hamsters tourner dans leur roue, quelque chose avait sauté sur son épaule. Elle avait poussé un petit cri avant de regarder ce qui sa passait. Une petite boule de poils noirs, blancs et roux se postait là, à sa droite, juché sur ses deux pattes arrières, reniflant avec avidité la boucle d’oreille de Lélie, qui l’avait alors prit dans ses mains. « Oh ! Excusez moi mademoiselle, je suis vraiment confus ! Il a dû s’échapper de sa cage, cela ne fait que deux jours que nous les avons, et ça fait déjà trois fois que celui-ci s’échappe ! » Avait dit le vendeur d’une voix exaspérée.
Avait alors suivi un long discours entre elle et son père, qui avait abouti, non sans que le vendeur ne l’aidât, heureux de se débarrasser de ce gêneur, à l’achat d’un petit furet en plus du chiot et de ses affaires.
Et maintenant, Crapule était toujours là, depuis déjà près de quatre mois, lové dans le creux que formaient les jambes croisées en indienne de Lélie. Il n’y resta pas longtemps. Le sol se mit soudain à trembler doucement, ce qui le fît fuir, puis de plus en plus fortement, ce qui eu pour conséquence de déséquilibrer Lélie, qui tomba et roula plusieurs fois. Elle pût apercevoir de petites racines bleues, qui rampaient sur les parois, grossissant à vue d’œil, jusqu’à se rejoindre au sommet du souterrain. Les tremblements perdirent alors leur intensité et s’arrêtèrent aussi soudainement qu’ils étaient venus. Lélie couru chercher un Crapule terrorisé par les secousses, qui s’était réfugié au bout du tunnel, là où ils étaient tombés tout les deux. Mais crapule la griffa et repartit à l’autre bout, poursuivi par sa maîtresse, qui commencer à en avoir ras le bol. Mais arriver au bout, il n’y avait plus rien, à part les racines qui l’entourait de part et d’autres. Son compagnon avait disparu. Elle chercha en hauteur, le sachant escaladeur, parmi les tubes bleutés, mais il n’y avait rien. C’est alors qu’elle remarqua l’extrémité du tunnel, qui avait pris une consistance bizarre, comme si elle était formée d’eau argentée. Lélie s’approcha avec prudence, comme si la matière pouvait surgir et l’attaquer. Mais ce n’est pas exactement cela qui se passa.
Pitite histoire... 8/9 02/07/2008 à 16:32
je préfère la premiere partie . . .
Pitite histoire... 9/9 03/07/2008 à 17:55
Ouais lol, je ne suis pas très douée !!! c'était pour avoir votre avis, merci !
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