Recycle-moi non plus

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Super AlpaKa   Recycle-moi non plus 23 19/06/08 à 01:04

Ma lettre. Dans ta boîte.
Combien de temps elle va rester dedans ?
Sous les factures de tes parents. Sous les bulletins de ton frangin. Sous les magazines de ta frangine.
Combien de temps elle va rester sous ce tas, dis-moi?
Sous les pubs de sushis, de pizzas, de coca, à emporter, à commander, et puis... à jeter ! À peine consommé.

La lettre, moi, pareil.

Tu vas l'ouvrir au moins ? La lire ? Ou la jeter à peine ouverte ?

La lettre, moi, pareil, je te dis.

Tu m'as jeté à peine déballé.
T'avais tout pris de moi, ma peau, ma langue, mes mots. T'avais bien fait. De toi aussi, j'avais tout pris. J'avais bien fait.

Enfin j'ai cru.

D'un coup, t'as tout mis dans la poubelle. Ma peau, ma langue, mes mots. Tout, t'as tout jeré.

Ma lettre, moi, pareil, à la poubelle.

Dans quel bac ? Les détritus ou les papiers ?
Ma lettre avec toutes tes pages que t'as déjà tournées, déchirées et rejetées.
Ma lettre avec tes gobelets en carton, toute tachée de coca tout collant.

Dans quel bac, dis-moi ? Les détritus ou le verre ?
Ma lettre en boule, froissée, dans le verra tassé, cassé, tout coupant.

Moi, pareil, je te dis.

Je me suis coupé, blessé. Maintenant ça s'infecte. Fallait pas te tromper de bac. Tout se mélange. Mes souvenirs tout concassés avec mes larmes toutes gluantes.

Qui va recycler tout ça, qui ?
Des autres gens ? Des pauvres dos courbés, mains gantées, qui vont trier, classer toute la journée. Trier tout ce que tout le monde accumule en trop. Trier tout ce que toutes les usines font d'emballages trop encombrants, trop gros.
Trop quoi !

Toujours beaucoup trop à jeter. Jamais beaucoup à grader. Un gramme dans ton ventre, cent dans ta poubelle.
Cent grammes à commander, à emporter parce que belle la pub, bon le goût. Mais un gramme à manger parce que lourd le Mac, gras le Coca.

La gramme, moi, pareil.

Un gramme dans ta vie de plaisir. Cent grammes dans la poubelle de tes souvenirs. Un gramme à peine consommé, à peine goûté, pas même merci. Et cent grammes dans la poubelle de ton passé gluant.
J'étais quoi pour toi avant que tu me jettes ? J'avais du goût ? Après non, j'étais trop lourd ? Tes soucis ont grossi ?

C'est pas toi qui va trier ? Tu trouveras mieux plus tard, alors tu jettes ?
T'as raison. Tout s'use trop vite tout le temps. Tout casse trop vite tout le temps. Rien ne résiste jamais à rien. Tout est fait pour se jeter, se recycler.

Moi pareil.

Fragile, fêlé, cassé, tu m'as jeté. Fallait vite me changer. Avec un autre, un nouveau. Un futur à jeter !
Ton nouveau jetable, il le sait qu'il est jetable ? oui bien sûr qu'il sait. Moi je ne savais pas. Trop con moi. Lui non, il se dit : « C'est elle, la jetable. » Et toi tu te dis : « Je suis pas jetable, moi, je suis unique au monde ».

Tu te dis que le monde est jetable mais pas toi ?
Mais tu vas faire quoi quand le monde sera jeté mais pas toi ? Tu seras toute seule dans l'univers. Toute seule avec le grand autre, celui qui a fait le monde, celui que les vieux appellent Dieu ?
Et tu vas attendre que Dieu recycle notre monde pour toi ? Mais Dieu, on 'las déjà jeté. C'est fini : « In God we trust ». Maintenant c'est : « In gold wu trust ». C'est toi qui disais tout le temps ça pour rire.

Moi je ne ris pas.

Même Dieu, ils essayent de le recycler. Avec l'ancien puis le nouveau testament, puis le nouveau prophète, puis le futur messie.
Toujours un nouveau.
Y en a même qui préfèrent recycler les gens plutôt que Dieu, alors ils réincarnent les gens dans les plantes ou les animaux en espérant qu'ils se recycleront plus tard dans des gens mieux.
Y en a même qui supportent tellement pas qu'on jette Dieu, qu'ils jettent les gens. Alors ils tuent et ils explosent tout. Et même, ils mettent des bombes dans les poubelles. Ils explosent tout ce qui est a recycler. Faut faire gaffe, sinon il n'y aura vraiment plus rien dans le monde si on ne peut même pas recycler ce qui est jeté.

Et le plus terrible de tout ;
Le plus terrible ;
Ce sont ceux qui s'explosent eux-mêmes, tu te rends compte ?
Ils se jettent eux-mêmes.
Ils ne croient même plus en eux-mêmes.
Ils ne croient en rien.

Rien, il restera. Moi pareil.

Je ne suis pas né pour petre vite commandé, vite emporté, vite déballé, vite consommé et vite jeté. Puis recyclé encore et encore.
De toutes façons, il y a un moment où on ne pourra plus recycler. Tout s'arrête toujours un jour.

Moi ça y est, je ne suis déjà plus a recycler. Je le sens. Je le sais.
Je ne suis pas né pour me faire exploser mon cœur.
Moi, je crois encore en toi. En moi. En mes mots.

Mes mots, moi, ma lettre, pereil.

Encore dans ta boîte ?
Ta boîte déjà recyclée ? Une nouvelle adresse peut-être. Tes vieux voulaient vite déménager, pour vite changer de lycée, pour vite et bien préparer ta vie plus tard.
Toi, tu t'en foutais de tout ça. Du lycée et tout.
Toi tu voulais être une star, plus tard.
Une star de quoi, j'ai jamais su, tu changeais tout le temps d'idée de genre de star.

Moi je dis oui, tu seras une star. Parce qu'un star, c'est le truc qui se recycle le mieu de monde. La star qui chante en la star qui parle. La star qui se déshabille en la star qui écrit. Mais parfois, la star, on la jette et c'est tout. Fais gaffe.

Pourquoi tu veux être une star ? Pour laisser une trace de toi ? Mais à qui, si tout est jeté ?
Tu veux être la plus belle, le mieux, pour toi toute seule ?
Si tu te regardes trop dans le reflet de la flaque d'eau de ton caniveau, tu ne vas pas te noyer en t'endormant dedans non, mais tu vas être toute noire mazoutée du pneu qui va t'éclabousser.

Moi aussi je voulais être une star. Mais une star pour toi seulement. Je te l'avais dit, tu te souviens ? C'était con oui je sais, mais toi t'avais dit d'accord, et t'avais souri, et on s'était embrassés, et on s'était caressés et tout, comme pour la première fois. Et on avais plus besoin de coca et de pizzas. Plus besoin de gobelets. Plus besoin des rêves des autres, des stars et tout.
On avait besoin que de nous. On rêvait que de nous. Et on regardait que nous.

Le monde, nous, pareil c'était.

Unique, précieux, on se sentait dans le monde.
Pas à jeter quoi ! Pas à recycler non plus !

Unique, précieux, le monde.

On s'était dit qu'il fallait mieux qu'on le voit, de monde. Qu'on voyage partout.

Voir les autres...
Les regarder comme on se regardait nous. On se disait que sûrement ils étaient uniques et précieux. Comme nous.

Voir ce qu'ils faisaient dans la vie. Comme nous. Mais pas comme nous aussi. Voir les différences quoi ! On se disait que voir les différences, c'était encore plus voir qu'ils étaient uniques et précieux.

Voir où ils vivaient. Est-ce qu'ils vivaient près du désert pour s'isoler ? Sous la pluie qui bat le blé ? Sous le soleil qui sèche la viande ? Sous la neige qui glace les langues ?

Ou alors, est-ce qu'ils vivaient dans des immeubles ; commandaient, déballaient, mangeaient, et jetaient les emballages tout partout comme nous ?

Et pourquoi faire comme nous ? On se disait que si les autres faisaient comme nous, c'est qu'ils avaient des bonnes raisons de faire comme nous.
Ou peut-être pas...
Mais on voulait savoir. Surtout pas se jeter dans la vie sans savoir. Sans voir. Avoir les yeux qui n'en pouvaient plus de voir. À en pleurer d'aimer tout voir.

Comme j'ai pleuré d'aimer te voir...

D'abord de loin ;
Tes yeux ronds de matin bleu perdus dans l'espace blanc galactique ;

Te tourner autour avant de rentrer comme une comète en fau dans ton atmosphère de parfum frais ;

Tes yeux de plus près ;

Tes pleins de petits cristaux dorésn petits continents de ton monde flottant ;
Me rapprocher encore, attiré par ta force de vie terrestre ;
Mes mains s'écraser sur ta peau de sable blond ;
C'est tout chaud ton ventre désert !
Parcourir tes rondeurs uniques, vallées vivantes, sources précieuses ;

Le monde, toi, pareil.

Aimer...
Nos langues se baigner ensembles dans ta bouche liquide, la mienne aussi ;
Goûter/manger ton sel de peau inusable à jamais ;

Aimer encore...
Tes combien de mille sourires, expressions uniques ;
Tes tout plein de petites possibilités de toi ;
Tes différences de dingue douce ;
Je me disais que la vie de plus tard avec toi, c'était la vie vraie et puis c'est tout !

Aimer encore et encore...
Te voir, t'écouter et comprendre ;
Ta vie de l'intérieur, ta beauté la meilleure ;
Tous tes mondes que t'imaginais très fous, trop même !

Toi pareil ;

T'étais trop toi, à vouloir tout, tout de suite ;
À vouloir plus que tu n'avais déjà ;
À vouloir aller toujours plus vite ;
À être toujours la plus forte ;
À jamais te poser, jamais tranquille quoi !

Toi, le monde, pareil.

Trop à me reprocher toujours tout ;
Mais jaimais ne pas être d'accord ;
Pour être différents !

Mais pas trop.

Parce que un jour...
J'arrive pas à dire... c'est trop dur...
Une fois. Une seule fois...
On s'est traité. De tous les noms. De tout.

Une guerre de fous !
Ça l'a plus fait t'as dit. Tu m'as jeté.
J'ai dit pourquoi. T'as dit parce que.
J'ai dit excuse. T'as dit de quoi.
J'ai dit de ça, de te traiter de tout, excuse quoi, faut plus se faire la guerre, d'accord ?
T'as rien dit. T'es partie.
Puis plus rien.
Rien.

Moi, ça m'a détraqué la tête tout ça.
De pas savoir pourquoi, de pas comprendre.

D'être jeté comme ça.

Maintenant toutes mes humeurs changent tout le temps, pour un rien. Jamais elles n'ont changé comme ça, hyper vite, hyper souvent.

En trois secondes...
Je vois passer des nuages tout gris dans les orages de ma tête ;
Je rumine, je gronde, je gueule sur tout et tout le monde ;
L'air est lourd de mes humeurs en rage ;

Puis en un éclair de seconde, je vois...
Une cicatrice blanche éléctrique dans le ciel de ma vie noire ;
C'est ma tristesse qui me foudroie ;

Puis je dégouline de mes yeux, une averse, la honte, pour un rien comme ça ;
Des larmes aussi grosses que des grêlons ;
Mon sang bleu à peine retenu pas le barrage de mes paupières trop fines ;

Puis ca y est ça s'arrête, c'est fini ;
Je m'éclaircis la bouche, je souris comme un con ;
Des rayons d'espoir sortent de mes yeux tout brillants ;
T'es torp belle toi la vie, jme dis ;
Mouais ;

Et puis va savoir, j'ai chaud, la haine me remonte ;
Aussi vite que mon sang à la tête plus rouge que ma colère dedans ;

Et je sens...
Ma canicule à moi qui me saoule dedans le crâne ;
Mes vieux neurones qui claquent entre mes tifs ;
Mes jeunes cellules grisonnantes qui comatent ;

Et puis une lame du fond de ma peur l'emporte ;
Noyé, glacé de partout dans mon corps ;
J'absorbe une grosse gorgée de rancœur ;
Envie de vomir ;
Tout est acide, ma gorge, mon nez, mes yeux ;
Je suis le déchet de moi-même ;
Empoisonné, nocif pour moi, pour toi, pour tous ;
Je suis rejeté pas la marée de mes souvenirs moirs ;
Je m'allonge sur le sable mouillé pour regarder le ciel rouner ;

Je crois que...
Le sans dans mes veines coule dans le sens inverse de la vie vraie ;
Les couches de ma zone cervelle se trouent ;
Mes idées crament les unes après les autres ;
Mes certitudes fondent comme des esquimaux mous ;
Mes espoirs s'évaporent, et le sel de ma vie pique ma peau toute craquelée ;
Le niveau de ma connerie suicidaire monte à vue d'œil ;
Pour tout engloutir ;
Surtout, ma machine à vivre.

Je suis foutu si tu ne fais rien pour moi. Foutu.

Je sais que tu sais que je sais. Alors viens
Viens me récupérer. Viens mesurer mes dégâts.
Ce n'est pas trop tard non.

Mais c'est maintenant. Pas demain.

Faut y mettre du tien, du mien. Du nôtre.
Sinon le monde de nous deux est foutu.
Sauve-moi de nous.

Sauve-nous.




Boris Le Roy

Recycle-moi non plus 21/23 19/06/2008 à 18:08
Frosties a écrit :
antoninvdl a écrit :Oula faut vraiment tout expliquer de A à Z, le commentaire était un exemple, tout aussi bien que la dissertation, bref pour faire remarque qu'on ne demande JAMAIS l'avis d'un élève.Donc rappelle BISDéfinition de la critique :Art de juger les œuvres litteraires et artistique.Définition de jugement:Opinion, avisdonc ce qui revient à dire que c'est l'art de donner son avis, son opinion sur les œuvres, tu veux la definition d'opignion ou tu es assez grande pour comprendre que c'est ENTIEREMENT subjectif ? et donc bien personnel.Les définitions tu peux les donner autant de fois que tu veux, ça ne changera pas la donne. Non, ce n'est pas entièrement subjectif, point.Si t'es pas capable de comprendre qu'il ne faut pas s'arrêter qu'à une simple définition c'est ton problème, pas le mien. De plus le commentaire était un exemple, oui. Je l'ai contrecarré, je peux aussi contrecarrer celui de la dissertation si tu veux. Eh oui, l'élève n'a pas à donner son avis, parce que son avis ne compte pas, n'est pas prioritaire et ce n'est pas le but. Que ce soit dans une dissertation, dans un commentaire, dans un contrôle de lecture, et cætera.


Jveux pas m'mêler dce qui mregarde pas mais si une définition te suffit pas tu peux réécrire le dico hein, c'est pitoyable d'insiter autant alors que tu as pertinemment tort. Et tu es un peu prétentieuse de juger toi meme avoir "contrecarré" l'exemple surtout que les tiens depuis le début de tiennent pas la route. Et je pense, et antoninvdl le confirmera, que tu peux très bien t'opposer à la disertation, il voullait juste te montrer que l'eleve n'a pas d'avis à donner parce qu'on n'ets meme pas sur qu'il ai compris le texte, mais tu ne semble pas comprendre ou bien tu le fais exprès. Sur ce faites ce que vous voullez
Recycle-moi non plus 22/23 19/06/2008 à 18:13
Niemand a écrit :
Frosties a écrit :
antoninvdl a écrit :Oula faut vraiment tout expliquer de A à Z, le commentaire était un exemple, tout aussi bien que la dissertation, bref pour faire remarque qu'on ne demande JAMAIS l'avis d'un élève.Donc rappelle BISDéfinition de la critique :Art de juger les œuvres litteraires et artistique.Définition de jugement:Opinion, avisdonc ce qui revient à dire que c'est l'art de donner son avis, son opinion sur les œuvres, tu veux la definition d'opignion ou tu es assez grande pour comprendre que c'est ENTIEREMENT subjectif ? et donc bien personnel.Les définitions tu peux les donner autant de fois que tu veux, ça ne changera pas la donne. Non, ce n'est pas entièrement subjectif, point.Si t'es pas capable de comprendre qu'il ne faut pas s'arrêter qu'à une simple définition c'est ton problème, pas le mien. De plus le commentaire était un exemple, oui. Je l'ai contrecarré, je peux aussi contrecarrer celui de la dissertation si tu veux. Eh oui, l'élève n'a pas à donner son avis, parce que son avis ne compte pas, n'est pas prioritaire et ce n'est pas le but. Que ce soit dans une dissertation, dans un commentaire, dans un contrôle de lecture, et cætera.


Jveux pas m'mêler dce qui mregarde pas mais si une définition te suffit pas tu peux réécrire le dico hein, c'est pitoyable d'insiter autant alors que tu as pertinemment tort. Et tu es un peu prétentieuse de juger toi meme avoir "contrecarré" l'exemple surtout que les tiens depuis le début de tiennent pas la route. Et je pense, et antoninvdl le confirmera, que tu peux très bien t'opposer à la disertation, il voullait juste te montrer que l'eleve n'a pas d'avis à donner parce qu'on n'ets meme pas sur qu'il ai compris le texte, mais tu ne semble pas comprendre ou bien tu le fais exprès. Sur ce faites ce que vous voullez



Jeune homme, sa définition est celle du mot «critique», pas de celle du métier. Donc non elle ne correspond pas avec ce qu'on dit là (en parlant des critiques littéraires naturellement).
De plus, ma prétention n'a rien ici à voir avec le sujet, donc cette remarque est à proscrire. Si si, mes répliques tiennent très bien la route, merci de t'en assurer d'ailleurs. Smile
L'élève est là pour apprendre et non pour faire part de son avis.
Si si, je comprends très bien ce qu'il dit, seulement je suis en totale opposition avec son avis.
Recycle-moi non plus 23/23 19/06/2008 à 22:06
Nan maisc'esas possible -_-

Vous vous accrochez a votre définition -_-

Bin oui c'est bien beau de sortir des mots du dictionnairs, mais employer dans une phrase ils prennent pas soit une connotation soit un autre sens...?

Mais si mais si...

Tu ne peux pas associer "critique d'art" à "critique" tout court

Et tu ne peux pas donnr cette définition simplement aussi parce que la critique selon le sens que le dictionnaire lui donne, enttend un sens péjoratif, comme critiquer quelqu'un.

Lorsque l'on dit qu'on critique un texte c'est autre chose que critiquer le look de quelqu'un par exemple...
Parce que quand on critique un texte on est objectif si on remplit bien son rôle...

Alors que quand on critique quelqu'un on est subjectif, il existe deux types de critiques... objective et subjective ^^
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