Sabrina

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Goldman   Sabrina 32 22/11/05 à 18:35

Qui est-elle ?



Une fille que je connais, sans doute, très peu et très bien à la fois.


Je ne connais ni ses goûts ni ses habitudes. Je ne sais pas son histoire. Je ne vois qu'une minorité de ses contacts, des contacts du lycée. En effet, je ne la vois qu'au sein de l'établissement scolaire dans lequel je viens fréquemment.
Et vu que je ne lui parle presque jamais, il m'est difficile d'en savoir davantage sur elle dans la vie quotidienne. Alors, son passé, ses projets et ses sentiments me sont totalement inconnus. A vrai dire, cela m'importe peu : ce n'est pas son passé, ni ses goûts, ni ses habitudes et ni ses projets qui modifieront mes sentiments actuels voir définitifs pour elle. Elle peut aimer et avoir été tout ce que je déteste le plus au monde, je m'en fiche. Et ses projets ne regardent qu'elle, sauf si, bien sûr, elle voudrait bien les partager. D'ailleurs, il est plutôt prévisible que ses goûts et ses habitudes soient différents des miens. En effet, ce qui m'attire notamment chez elle, c'est le fait qu'elle soit si différente de moi. Je suis quelqu'un d'extrêmement timide, réservé, introverti, rêveur et peu confiant, tandis qu'elle, est ouverte, sociable, extraverti et semble très confiante.
C'est une fille comme elle qu'il me faudrait afin de combler mes manques.


Je connais ses moindres gestes que ce soit au niveau inférieur ou supérieur de son corps.
Elle a souvent cette délicatesse à passer ses doigts dans ses cheveux, avec ces mains qui se promènent un peu partout, près de sa bouche à se ronger les ongles, près de son nez ou sur la table.
Ses cheveux sont presques multicolores, composés de toutes ces mèches variant entre la couleur châtain clair et blonde dans une couleur principalement brune en cet aspect cheveulu lisse, un peu ondulé ; qu'ils sont magnifiques !
Elle a, parfois, cette tendance à poser sa tête de côté sur la table, à se coucher dessus. A s'endormir ? Non, jamais.
Elle a ce sourire si éblouissant ; la bouche est plutôt courte à l'origine et les lèvres toujours moyennement épaisses, mais quand cette bouche se prépare à s'entrouvrir tirant de chaque côté telle un croissant de lune laissant aparaître cette radieuse denture blanche, que ce soit pour un éclat de rire ou non, ses yeux s'illuminent d'une splendeur indescriptible, ces yeux marrons foncés que je cherche à croiser il y a déjà deux mois, mais que je n'ai croisé que rarement. Disons que les rares fois où elle m'a aussi regardé quand je la regardais, je crois que ce n'était pas pour le plaisir, ce devait être par curiosité, par moquerie, par pitié ou sans raison précise.
Ses rires me sont fort agréables et je les entends encore et toujours bien qu'ils se soient achevés il y a dejà un bon moment.
Elle passe parfois son temps à mâcher un chewing-gum.
Sa voix, cette voix légèrement aiguë, ce léger accent maghrébin, oh que j'aimerais qu'elle résonne un peu pour moi, juste un peu, même si ma notion de la quantité s'avère différente des autres. Mais on ne peut pas dire qu'elle utilise sa voix inutilement. Mis à part ses discussions avec ses amis ou d'autres simples camarades de classe avec qui, souvent, elle parle plus qu'avec moi, même s'il s'agit de camarades qui la détestent (Enfin, je la comprends. Moi, je suis extrêmement timide et réservé contrairement à la majorité, mieux vaut donc se confier à la majorité. Qu'il y ait, dans cette majorité, des gens qui la haient, elle ne pourras le savoir, l'hypocrisie est difficilement discernable quand elle est courante.), elle a tendance à participer n'importe où, toujours volontaire, elle ne se laisse jamais marcher dessus, elle ne dit jamais de conneries, elle n'a jamais la crainte de demander, elle est capable d'aller jusqu'à contredire n'importe qui quelque soit son statu et qu'importe le lieu, et elle n'est pas grande gueule. Elle "bavarde" (comme disent les professeurs) de temps en temps avec sa copine, Samia, mais ne dérange personne et a toujours suivi les cours du début à la fin contrairement à d'autres.
Elle s'intéresse toujours ne serait-ce qu'un peu à tout ce qui se dit en classe. Je veux dire qu'exepté le fait qu'elle est attentive en cours quand le professeur enseigne, elle est aussi attentive aux réponses de chacun des élèves, je le vois presque toujours les regarder avec plaisir dès qu'ils participent.

Sinon, que sais-je de plus sur elle ? Je ne peux pas ajouter si ce n'est qu'elle doit aimer la mandarine puisqu'elle en a mangéesp et qu'elle voudrait peut-être, plus tard, devenir ergothérapeute vu qu'elle avait déjà posé une question sur ce métier à la conseillère d'orientation un Jeudi matin où étaient réunies toutes les terminales SMS (sciences-médico-sociales).


Ce que je ressens pour elle ne ressemble pas à ce que ressent la plupart des jeunes de mon âge sans vouloir paraître égoïste.
Il ne s'agit pas d'une fille qui me "plaît" et avec qui j'aimerais simplement "sortir". Il ne s'agit pas d'un sentiment fréquent qui fait que l'on a tendance à essayer d' "arranger le coup". Et je suppose qu'il ne s'agit pas d'une fille à qui je dirai tous les jours : "Je t'aime, mon amour, ma chéri, mon bébé, tu es la femme de ma vie ...". D'ailleurs, ce genre de phrase me paraît tellement facile et tellement banale que je n'y crois pas quand j'en vois dans des pseudos ou des messages. Et puis le fait d'entendre les autres parler de leur petite amie autant que de leur soeur ou de leur cousine, cela me laisse penser qu'il n'y a pas vraiment d'amour, mais juste, soit une fille qui fait parti d'une longue liste donc sans grande importance, soit une fille avec qui on reste longtemps par fidélité, juste pour la vertu.
Ce que je ressens est bien plus fort.
Je ne me suis jamais fixé d'idéal pour une fille. Je n'avais aucune préférence. Du moment où je l'ai rencontré, j'ai eu l'impression d'avoir enfin trouvé tout ce dont je recherchais chez une fille. Mon idéal est enfin à ma porté aussi incroyable que cela puisse paraître. C'est même une force qui dépasse largement mes imaginations et les vôtres ! Je me dis qu'il est tout de même inconcevable que de tels sentiments existent concrètement, et j'en suis pourtant la preuve vivante. Je découvre là une toute autre facette de la vie à laquelle je n'y croyais pas du tout auparavent. Quand je la vois, je deviens fou. Avant, rien qu'en la voyant ou en pensant à elle, j'avais besoin de me défouler sur mes crayons (Je les ai cassé sans faire exprès, je voulais simplement les tordre un peu), sur mon bic (L'encre s'est rès vite épuisé), et maintenant, j'essaie d'éviter de faire ce genre de chose, je le fait donc uniquement sur ma gomme (Ce qui me gêne, c'est qu'elle soit trop petite), ou alors je me serre les poings, mais je suis davantage soulagé en serrant un objet relativement flexible. A sa manière d'agir, de se porter, à ce qu'elle dégage, c'est comme si elle était d'une maturité suprême. Elle a cette manière d'agir et de réagir tel un comportement d'adulte. A force de curiosité sur ce qui l'entoure, à force d'attention sur ce qui lui est dit, à force de gestes presque indécents tant ils s'expriment, et à force de s'ammuser en discuttant avec ses quelsues amies, elle m'a bouleversé à atteindre l'extase ! Ses moindres mouvements et toute autre sorte d'action me charment au plus haut degré. Je me suis familiarisé avec sa manière d'être et je n'ai plus qu'elle en tête, désormais. Je pourrais dire qu'elle est faite pour moi, mais, si c'était le cas, je ne lui serais pas indifférente. Mais, je n'arrive pas à penser à d'autres filles, je ne vois qu'elle. Et quand elle n'est pas là, je suis perdu, elle me manque. C'est dûr !
Ces temps-ci, c'est de pire en pire. Au début, je cassais mes crayons, je tordais mes bics, ma gomme et je serrais un peu mes poings, mais plus les jours passent et plus je franchis de nouvelles limites. Je fais de gros efforts pour ne plus casser mes objets (ma pauvre mère qui les paye, quand même) mais ma folie prend de l'ampleur ; Je serre presque tout le temps mes poings, avec parfois le crayon à la main (mais que je ne tords plus tellement), il m'arrive de tapper fort sur les touches du clavier quand je pense à elle ou que je parle d'elle (comme en ce moment), de tapper sur le mur de ma chambre, de me défouler sur des objets à moi en étant certain qu'ils resteront intacts etc. Je ne sais pas jusqu'où j'irai...


Je ne comprends pas pourquoi n'a-t-on pas voté pour elle lors des élections des délégués (Personnellement, j'étais déjà certain qu'elle allait s'y présenter, mon vote était prévu d'avance.). Elle avait toutes les qualités d'une bonne déléguée et devrait être loin devant les autres dans les votes (Je parle objectivement.) ! Mais non ! Trois élèves avec chacun, un suppléant, se sont présentés (Vous savez que sont élus deux élèves avec leur suppléant chacun.), et c'est elle qui se retrouve derrière. Les résultats demeuraient serrés, n'empêche qu'elle était derrière. Avant ces élection, elle, était délégué provisoire parce qu'elle avait été la première à se porter volontaire pour l'être, c'était peut-être mieux ainsi...
En fait, je sais bien pourquoi mes camarades n'ont pas voté pour elle. Ils ne l'aiment pas. Pourquoi ne l'aiment-ils pas ? D'après ce que j'ai pu entendre de leur bouche, elle est trop prétentieuse. Evidemment, ce sont des préjugés car ils ont constaté à quel point elle était intelligente par rapport à eux-même ; il y a de quoi en être jaloux. Moi aussi, je suis un peu jaloux, mais ce n'est pas la même jalousie, je souhaiterais être comme elle pour lui montrer que j'existe.


J'ai fait l'effort de lui donner plusieurs de mes coordonnées (mon numéro de téléphone portable et mon adresse e-mail), elle ne m'a jamais envoyé ne serait-ce qu'un seul message suite à ces coordonnées. C'est dômage.
La première fois que je l'ai fait (Il s'agissait de mon numéro de téléphone portable.), c'était derrière la feuille d'un des deux poèmes d'amour donnés en main propre.
Ce qui s'était passé plus précisément ce jour-là, c'est que j'avais été énormément stressé toutes la journée mais il me fallait absoluement surmonter ce moment. 5 minutes avant la fin des cours, j'avais commencé à sortir mes deux feuilles pliées ensemble, les deux poèmes avec uniquement mon numéro de portable (après avoir lu les messages de chacun de mes topics sur Sabrina, j'avais renoncé à donner mon numéro, mon adresse e-mail et l'adresse du topic, mais ma mère et ma soeur m'ont peruadé de mettre au moins le numéro de portable).
La sonnerie avait retenti, je rangeais mon sac en vitesse, elle qui se situait à deux tables devant moi terminait de ranger son sac un peu avant moi et s'en allait en vitesse (Je crois qu'elle était la première à sortir, comme par hasard.). Je m'étais vite dépêché et j'avais marché à toute vitesse pour la rattraper. En plus, comme il y avait d'autres élèves de ma classe entre moi et elle, j'avais dû les pousser un peu pour rejoindre Sabrina. J'étais arrivé près d'elle en l'appelant une première fois, elle ne semblait pas entendre (ce devait être la timidité qui avait fait que je n'ai pas parlé assez fort), j'étais légèrement collé à elle (enfin, disons que je la frôlais) en l'appelant une nouvelle fois. En me voyant, sur le coup, elle m'avait dit "Pardon", elle avait dû croire que je voulais passer devant elle et qu'elle me gênait. J'avais les feuilles pliées à la main, je les lui ai donné en disant "Tiens, c'est pour toi. Ne me demande pas ce que c'est, tu verras bien en lisant, et tu pourras me donner ton avis après." (je ne sais pas si j'ai bafouillé, mais je n'ai pas bégayé, c'est déjà ça !) Ce n'était pas la phrase exacte que j'avais prévu de lui dire, peu importe, c'était enfin fait !
Le lendemain, elle m'a répondu, à travers un mot laissé dans ma trousse, qu'elle avait déjà quelqu'un et que c'était très sérieux. Est-ce un faux prétexte dans le but de se débarrasser de moi ou est-ce vrai ? Je ne sais pas. Cela dit, dans ses propos "très sérieux", le "très" me gêne. J'ai du mal à concevoir une relation "très" sérieuse à l'âge de 18 ans. D'accord, on peut penser avoir une relation sérieuse déjà à cet âge (même si la plupart qui l'a pensé s'est trompée), mais l'adverbe "très" me semble excessif, bien assez pour douter. En même temps, ce terme me fait un peu peur. La notion de relation "très sérieuse" est tellement vaste. Je n'ose pas imaginer jusqu'où va-t-elle avec son copain si elle en a effectivement un. Je ne souhaite pas souffrir encore plus que je ne souffre déjà. Enfin, je ne peux pas nier que son mot était très touchant. Elle a passer son temps à me dire que mes poèmes l'avaient touché, que je devrais être écrivain, que je suis quelqu'un de bien même si elle ne me connais pas très bien, que je peux venir lui parler, qu'elle ne l'a pas dit à tout le monde ... La mauvaise nouvelle n'a pris que deux lignes et demi sur une vingtaine. Alors voilà, elle a répondu avec tant de courtoisie que j'ai honte de me comporter ainsi, c'est-à-dire de ne pas pouvoir l'oublier et me faire une raison. Je n'ai pas très envie de l'embêter avec tout cela, ce serait un harcèlement, mais en même temps, mon instinct me dit qu'il ne faut pas baisser les bras. Mais j'ai beaucoup souffert de ce mot, j'en ai même pleuré. C'était là, la première fois que je pleurais pour une fille. Ce mot, je l'ai tous les jours sur moi dans mon porte feuille. Je ne m'en sépare jamais, c'est la seule trace que j'ai d'elle et je ne veux pas la perdre.
La seconde fois que j'ai donné des coordonnées à moi (Il s'agissait de mon adresse e-mail ainsi que l'adresse d'un forum dans lequel je parlais d'elle tout en précisant qu'elle pouvait tout à fait refuser de s'y rendre et que je comprendrais.), c'était aussi à travers un mot, un mot lui proposant une amitié. Mais apparamment, elle n'en veut pas, ou alors c'est ma manière de procéder qui l'a déplu. Le saurai-je un jour ? Je pense qu'une amitié, un contact de temps en temps avec elle m'aurait calmé. C'est le fait qu'on ne se dise rien après tout ce qui s'est passé qui m'énerve. Je ne veux pas lui faire peur, surtout pas, je serais d'accord pour suivre son rythme, mais je souffre de la solitude.

Je suis dans une classe où il n'y a qu'une personne qui ait concrètement fait un pas vers moi : Rémi. Ces deux dernières années, j'étais solitaire. Certes, dans chaque classe, j'ai toujours connu des camarades ayant fait le premier pas. Le problème, c'est que lorsqu'ils tentaient de faire connaissance avec moi en me posant des questions et en m'intégrant dans des groupes, je me contentais d'y répondre le plus brièvement possible sans en ajouter davantage. C'était plus fort que moi, et, du coup, tout le monde finissait assez rapidement par se lasser de cette situation, par conséquent, je terminais le reste de l'année seul. Cette année, je n'ai pas vraiment changé, mais Rémi, lui, n'aimait pas voir les gens seuls dans leur coin (C'est ce qu'il m'a dit). Malgré ma quotidienne timidité, il ne me lâche pas, j'espère qu'il ne se force à rien. De plus, je viens plusieurs fois dans la semaine jouer au basket-ball avec lui et un ou plusieurs de ses copains, je mange à la cantine avec lui (Je mangeait seul sur une table auparavent.), je suis toujours en sa compagnie, et je sens qu'il veut m'aider, que je pourrai compter sur lui quelque soit le souci. Il est l'ami que je n'ai pas eu pendant cinq ans. L'ennui, c'est que, depuis, j'ai l'impression que tout tourne autour de lui quand il s'agit de s'adresser à moi. Les autres garçons de la classe me parlent de temps en temps parce que Rémi leur a demandé de me parler vu que je suis timide. Certaines filles me parlent de temps en temps parce qu'elles sont des amies de Rémi. Le mot cette fille a été mis dans ma trousse par Rémi lui-même, et c'est ce dernier qui est venu m'en avertir pendant la pause (C'est pour cela que, sur le coup, en lisant le mot, j'ai cru à une blague de Rémi.). Quand elle devait me dire une fois que mes nouveaux habits m'allaient beaucoup mieux, c'est Rémi qui faisait passer le message. Je me demande bien si quelqu'un ferait attention à moi au cas où Rémi n'existerait pas... J'ai l'impression de ne pas compter, de n'être que frivole aux yeux des autres lorsque Rémi n'est pas là.
Je veux briser cette impression d'indifférence qu'elle m'a laissé. J'ai également une autre jalousie, parrallèlement à cette indifférence en question, j'enrage de la voir parler et rigoler avec d'autres personnes, surtout les mecs, qui, généralement, ont des têtes qui ne me reviennent pas. Si je n'imaginais pas cette indifférence, je n'aurais pas eu de tels chagrins. Ce n'est pas qu'elle réagit à mon égard différemment de la réaction des autres camarades, non, sinon, ce ne serait peut-être pas de 'lindifférence. Mais il s'avère que le fait qu'elle parle moins qu'avec moi qu'aux autres, c'est le même processus chez les autres (à part quelques exeptions comme Rémi). Certaines fois, j'ai même l'impression qu'elle en a assez que je continue à la regarder sans cesse. Je me dis également que peut-être que le fait que ça soit moi qui soit attiré par elle, moi le plus timide et introverti de la classe qui ne parle presque jamais, elle se dise que ça tombe mal et qu'elle aurait préféré que ça soit un des trois autres garçons...


Revenons à nos moutons : les autres. Ils ne l'aiment pas (heureusement qu'ils ne sont pas tous ainsi parce qu'elle a quand même beaucoup d'amies) du fait qu'elle soit prétentieuse. Hormis le fait qu'elle soit la plus intelligente, elle a aussi des manières et une démarche qui semblent signifier qu'elle a confiance en elle. Cela fait beaucoup, pour les autres, eux qui critiquent avec facilité parce qu'ils n'ont rien... Les pauvres, je les plainds. Mais pourquoi semble-t-elle s'entendre mieux avec ceux-là qu'avec moi ? C'est injuste !


J'ai commencé à m'intéresser aux filles à partir de l'âge de 11 ans. Je rêvais d'avoir une copine, mais, en réalité, aucune fille ne m'intéressait.
La première à m'avoir intéressé était Précillia, en classe de 4e (Enfin, elle était aussi dans ma classe en 5e et en 3e mais j'ai été attiré par elle à partir de la 4e.). Elle aussi s'intéressait à moi (même si elle a eu beaucoup de copains entre temps) et le montrait clairement à travers des signes ou mots d'amour : je les ignorais toujours, j'étais bien trop timide. Ensuite, les suivantes que j'avais remarquées, c'était en 1ère. Il y avait plusieurs filles de la classe que je trouvais belles comme Eve et Virginie (qui me ressemble beaucoup sur pas mal de points), mais, c'était Célia qui attirait le plus mon attention. C'est elle la première à m'avoir adressé la parole à la rentrée des classe de la 1ère. C'est son prénom que j'ai retenu en premier. Pendant les deux premières semaines, elle était, pour moi, la plus belle de la classe. Après, j'ai eu d'autres filles en vue. Je me souviens de cette fille que je ne connaissais même et qui n'était pas dans ma classe. J'avais maladroitement trébuché sur son pied, je me suis placé légèrement en face d'elle (C'était parce que je me mettais près de ma salle de classe, je ne sais pas ce qu'elle, faisait là, il n'y avait qu'elle et moi.). Elle a commencé à me poser des questions, j'y ai répondu brièvement, elle est repartie à la sonnerie en me disant "Bon courage.". C'est en entrant chez moi, après le cours de communication (le dernier Mardi de Septembre 2004), que j'ai repensé à elle et que j'ai regretté ma réaction. Je commençais, au fil des jours, à penser plus en plus à elle, décidé à lui parlé (ce que je n'ai jamais réussi à faire), j'ai écrit deux poèmes sur elle (disons que seul le premier poème ne pouvait que lui concerner) et je cherchais un moyen de les lui donner par suprise pendant des mois, en vain. J'ai fini par abandonné, et j'ai recommencé à penser à Célia (Je la connaissais bien mieux à ce moment là et j'aimais beaucoup son caractère, sa joie de vivre.). Quand elle s'asseyait juste à côté de moi, je sentais quelque chose qui me liait à elle. J'ai écrit un poème sur elle très réussi, un des plus réussis (parce que je l'avais écrit à un moment difficile). Je le lui ai envoyé par mail (J'avais réussi à avoir son adresse MSN par l'intermédiaires d'autres filles de la classe.). Elle a fini, après un bon bout de temps, par me répondre (au moment où on pouvait enfin parler en direct et où je le lui en ai parlé), avec gêne (Elle n'arrivait pas à me répondre franchement, il fallait pour cela que je pose plein de questions.), qu'elle avait déjà un copain depuis deux mois, je crois, et que c'était sérieux (Ca, par exemple !). Cela ne m'a fait ni chaud ni froid, je me suis simplemnt dit "Tant pis.". Ensuite, après des discussion en direct et par mail avec Célia, je me suis rendu compte que l'on avait absoluemnt rien en commun, et elle commençait même à m'énerver par ses manières agressives de me répondre lorsque je demandais de l'aide pour un devoir scolaire ou autre.
Au final, j'étais bien conscient que je n'étais jamais vraiment tombé amoureux. Je voulais néanmoins une petite amie, je me sentais seul et un peu désorienté. Tomber amoureux était mon souhait le plus cher, et voilà que mon voeux s'exauce cette année ! Alors, je ne veux en aucun cas l'oublier : "La vie c'est mieux quand on est amoureux.", je suis prêt à souffrir : "Tout mais pas l'indifférence, tout mais pas ce temps qui meurt.". C'est un sentiment ineffable et j'ai comme l'impression que personne ne me comprend. Il ne s'agit pas d'une fille que j'ai en vue comme les autres, non, cette fille, je donnerai ma vie pour elle. Ma vie, c'est elle. Je me fous du reste, mettez-vous bien ça dans le crâne : ma vie, c'est elle ! Je l'aime trop ? L'amour n'a pas de limite. Je suis fou ? Il n'y a pas d'amour sans folie. Je suis sadomasochiste ? Je suis amoureux tout simplement.
Depuis que je l'ai connu, j'en parle à presque tous mes contacts et ceux qui pensent éventuellement entamer une relation plus que d'amitié avec moi, je les avertis immédiatement que ce n'est pas envisageable parce que je suis déjà amoureux.


Je suis, cette année, en terminale SMS (sciences-médico-sociales). Depuis la rentrée, je suis nouveau dans un lycée de Nanterre (J'ai changé de lycée pour cause de déménagement.).
J'ai été attiré par une fille de ma classe dès la rentrée des classes du Lundi (pas celle qui ne durait que deux heures où l'on ne voyait que le professeur principal, car ce jour là, j'étais si stressé que je n'ai regardé personne). Enfin, la première fois, je me disais simplement qu'elle était largement la plus belle de la classe. Le deuxième jour, je la trouvais parfaitement belle, certainement la plus belle du lycée (ce n'était qu'une supposition à ce moment là vu que je ne connaissais presque personne dans l'établissement, mais j'étais quasiment sûr de moi, une fille plus belle qu'elle me paraîssait presque impossible). Puis, le 11 Septembre, j'ai écrit un poème sur elle (sachant que j'écris extrêmement rarement des poèmes d'amour sur des filles qui existent, ça fait 3 ans que j'écris des poèmes et j'en suis à 200). Ce poème fut relativement bien réussi à mon goût (et pessimiste, est-ce à dire que j'ai peut-être des dons de voyance) même si j'aurais pu faire un peu mieux (C'était un poème peut-être un peu trop bref, mais je ne connaissais pas assez Sabrina pour écrire un long poème.). A part la beauté de Sabrina, je n'avais remarqué que sa démarche plutôt certaine (prétencieuse pour d'autres).

Petit à petit, j'ai constaté qu'elle était très intelligente. En effet, c'est elle qui participe le plus en cours incontestablement et c'est elle qui a les meilleures notes jusqu'à présent (Il faut dire qu'elle est redoublante, mais elle est loin d'être la seule et ça ne veut pas dire grand chose.). Même les question qu'elle posait aux professeurs étaient toujours de très bonnes questions (des questions que, souvent, je me posais aussi et que d'autres devaient sûrement se poser mais n'osaient pas demander). J'aime également beaucoup en elle le fait qu'elle ose toujours donner ouvertement ses pensées, c'est-à-dire qu'elle est toujours la première à dire à un professeur qu'elle n'est pas d'accord (généralement, les deux ont raison). Et puis, quand il s'agissait des 3 classes réunies de terminales SMS (on est bien trois terminales SMS dans le lycée, moi, je suis en terminale SMS 3) pour un discours du proviseur (et du proviseur adjoint), quand celui-ci demande ensuite s'il y a des question, oui, une personne en a... Sabrina (toujours des questions utiles). Je commençais à vraiment l'aimer beaucoup et j'avais même toujours l'impression de lui paraître un peu con (Certes, je ne suis quand même pas mauvais élève.). J'aime aussi beacoup ses gestes (Ca doit paraît bête.). Je n'arrête pas de penser à elle, et de rêver d'elle la nuit (Ca fait déjà 12 fois jusqu'à maintenant.). Je crois que je commençais à en tomber amoureux.

Je me souviens que la première fois qu'elle m'a adressé la parole, c'était le Vendredi 16 Octobre. Elle me demandait simplement l'emploi du temps et moi, je bafouillait un peu. J'avais honte de moi. Je suis toujours un peu énervé quand j'ai une occasion de lui parler et que j'échoue ou que je ne le fasse pas de la manière dont je le souhaitais.

Un jour (C'était le Vendredi 23 Septembre.), les bruits couraient qu'il y aurait peut-être grève dans le lycée à cause d'un problème d'incendie la veille (Il y avait une réunion de plusieurs heures pour ça, ce qui nous a fait de bonnes heures de trou.). Le midi, au lieu de manger à la cantine comme d'habitude, je suis allé manger chez moi, et je ne pensais pas retourner à l'établissement. Ma mère m'y a un peu obligé. Il n'y avait effectivement pas grève et j'ai le 1er cours de l'après-midi (J'étais le seul.). Je m'ammusais à attendre mes camarades de classe à la sorti du cours (celui que j'ai raté) qui me traitaient de "sécheur" (avec humour, bien sûr). Quand elle est passée, j'ai eu soudainement l'impression de lui donner une mauvaise image de moi. Je me suis senti mal toute l'après-midi. C'est à partir de ce jour que j'ai commencé à tordre un peu mon crayon ou mon bic avec ma main (jusqu'à maintenant, ça me prend dès que je pense à Sabrina, surtout dès que je la vois, d'ailleurs, j'ai déjà cassé mes deux premiers crayons (heureux qu'ils soient encore utilisables), et mon bic est toujour entier mais un peu abimé, mais à certains moment, quand ce besoin de tordre est vraiment fort, je prends ma gomme (elle au moins, elle ne risque rien), sinon, je serre mon poing, comprenez-vous ce qui m'arrive ?). Le Vendredi soir (donc le même jour), j'ai commencé à écrire un nouveau poème sur elle, le plus parfait qu'il soit. Celui-là, je ne l'ai pas écrit en une seule fois contrairement à la plupart de mes poèmes, j'y ai passé tout le week-end. Je l'ai terminé Dimanche soir, c'était un poème en 16 pieds pour chaque vers (La chanson "La mémoire et la mer" de Léo Ferré m'a légèrement, mais vraiment légèrement inspiré pour ce poème.) et ce poème faisait, pour moi, parti de mes deux plus réussis (c'est encore le cas, aujourd'hui). Je l'ai recopié sur une feuille blanche que j'ai plié dans ma poche (avec mon adresse e-mail et mon numéro de portable) puisque je suis incapable de le remettre en main propre. Vu que j'avais l'adresse MSN de deux personnes de ma classe, j'avais pensé à leur demandé l'adresse e-mail des autres personnes de la classe et ainsi de suite pour finir par avoir la sienne et lui envoyer mon poème, soit en direct sur MSN, soit par mail. Mais un de mes deux contacts m'a dit que c'était à moi de demander aux autres leur adresse (Il avait sûrement raison.) et l'autre, je ne l'ai jamais vu connecté.

Sinon, j'ai été déçu du fait que la grande majorité de mes camarades n'émettait que des critiques à l'égard de Sabrina (dans son dos). Globalement, ils la trouvait prétentieuse, autant dans sa manière de parler que de marcher. Dans la classe, nous ne sommes que quatre garçons et je suis le seul à l'aimer (devrais-je m'en réjouir ?), surtout un qui dit derrière son dos que c'est une salope. Et je connais beaucoup de filles qui ne la supporte pas (Je trouve tout cela excessif, ça ressemble à des préjugés ou de la jalousie, heureusement qu'elle a des copines dans la classe.). Moi, je l'aime comme elle est. D'ailleurs, tous les jours, je la regarde autant que je peux, et elle le sait, ainsi que sa copine, Samia (presque toujours ensembles).

En début Octobre, j'ai écrit un nouveau poème sur elle que j'ai recopié également sur une feuille banche pliée avec celle où est écrit le poème précédant. J'ai écris, dans ce nouveau poème, un peu ce que je n'avais pas dit dans le poème précédent (dont ma jalousie, parfois, quand je la vois parler avec un autre garçon, et les critiques à son égard dont je me moque éperduement). Je ne peux plus les lui offrir en ce moment (non pas parce qu'elle a un copain, j'ai entendu dire qu'elle en avait un, d'ailleurs, toutes les filles de la classe en ont un, mais je m'en fiche) parce que c'est le ramadan ; elle suit le ramadan elle est d'origin maghrébine. J'ai continu tout de même à la regarder. Je me souviens encore des rares fois où elle m'a adressé la parole. La première fois, c'était le Vendredi 16 (non, pas le Vendredi 13) Septembre pour me demander l'emploi du temps (J'avais honte de moi, je bafouillais un peu.). Et puis, pour cette fin du trimestre, la classe doit préparer une campagne, chaque groupe prend un sujet (groupes de 4). Je suis dans le groupe de sabrina (c'est le hasard !) pour une campagne sur le tabac. Alors, quand on prenait une heure en cours de SSS (sciences sanitaires et sociales) pour se consacrer à la campagne, elle, étant assise à côté de moi (Je crois que ça aussi, c'est le hasard.) me posaient quelques questions avec les deux autres filles (ses deux copines : Samia et Saïda) vu que je ne parlais jamais quand elles parlaient entres elles (je suis extrêmement timide, réservé et introverti en réalité), je répondais toujours brièvement avec timidité, donc en bafouillant un peu (Vous vous en doutiez.).

A part ça, en cours de philosophie, elle était une des première à s'asseoir et j'en ai profité pour m'arrager à m'asseoir derrière elle (à côté, je n'oserais pas, et de toutes façons, il s'agissaient de tables individuelles). Un moment, elle s'est retourné et m'a demandé pourquoi je ne m'étais pas assis devant elle (Je n'ai jamais su pourquoi.), j'ai répondu que je ne savais pas (J'aurais peut-être dû répondre que c'était parce que je la voyais mieux de derrière... Mais après, je ne saurais plus quoi dire et ce serait très embarrassant.). On faisais, en philosophie, un devoir dans lequel on mettait nos préférence (Ce n'est pas vraiment ça, mais il serait inutile que j'entre dans les détails.). Elle s'est retourné en me demandant qu'est que j'avais mis dans la case "Si la vérité était une célébrité" (Je vous jure que d'habitude, elle ne me parlait pas autant), j'ai répondu que j'avais mis "Léo ferré" (Rémi, mon copain, était surpris de ne pas avoir vu "Jean-Jacques Goldman" qui est mon artiste préféré). Bien sûr, elle semblait ne pas voir du tout qui était Ferré (Je m'y attendais.). Elle m'a posé une autre question banale, je répondais toujours juste ce qu'il fallait et elle ne semblait jamais convaincu... Je me suis dit à ce moment que peut-être que ce n'était pas une fille pour moi. C'est ce jour là, dans le cours d'après (en biologie humaine) que j'ai cassé mon second crayon. Mais je n'étais pas de très bonne humeur (Je ne sais pas trop ce qui me prend de changer d'humeur comme ça pour des futilités). D'ailleurs, en sortant du lycée, je faisais la route avec ma soeur pour rentrer chez moi, et bizarrement, elle a tout de suite remarqué que ça n'allait pas (Moi qui pensais que ça ne pouvais pas se lire sur mon visage), j'ai nié (Que pouvais-je bien lui dire, même si je lui ai déjà parlé d'elle). Récemment, à la cafétériat, j'ai continué à la regarder (avec ma gomme dans la main) et soudainement, elle m'a fait un signe de la main avec le baisser au niveau de la paume sur les doigts de sa main et de nouveau le signe. Je n'ai fait de signe (J'ai pensé que ce serait la honte si ce n'était pas moi.), je me suis retourné en regardant derrière moi, apparemment personne. Pourquoi aurait-elle fait-ça ?...

Voilà, en gros, c'est ce qui s'est passé avant que je prenne l'initiative de lui donner mes poèmes en main propre le Lundi 17 Octobre.


D'après les règles morales, quand une fille explique clairement qu'une relation d'amour n'est pas possible, il faut laisser
tomber. Voilà ce qu'on me dit. Il faut oublier et passer à autre chose : tourner la page. Il paraît qu'en réagissant comme si de rien n'était, en jouant l'indifférence, ce serait la meilleure manière de lui faire changer d'avis. J'ai essayé, en pensant au fait qu'elle ne m'ait jamais répondu après mon dernier mot laissé, je n'ai pas tenu une heure. Je n'arrive pas vraiment à lui en vouloir. J'ai échoué, c'était plus fort que moi. Après ces vacances, j'ai encore eu l'envie de la regarder, je suis peut-être pitoyable. J'ai envie de l'embrasser et cela me coûte énormément d'attendre. Il faut qu'elle soit la première, peut-être bien la dernière, au cas où ça viendra. De toutes les façons, elle se trouve dans la même classe que moi et continue à être ce qu'elle a toujours été, comme je l'ai toujours aimé. Je ne peux l'ignorer !
Il paraît que si je persiste, ce serait un manque de dignité, un manque de dignité ? Quel manque de dignité ? Etes-vous déjà tomber amoureux ? Non ! Parce que, croyez-moi, quand on aime comme j'aime, on ne veut pas oublier, et on n'oublie pas. Il paraît qu'avec le temps va, tout s'en va. Mais alors, long, très long sera le temps ! J'ai rêvé d'elle presque toutes les nuits (J'ai même fait le cauchemard sur le fait qu'elle parte soudainement définitivement du lycée et qu'elle quitte la France, depuis, la peur qu'elle disparaîsse soudainement de ma vie et que je ne puisse plus jamais la revoir est devenue pour moi une crainte réelle.), je l'ai dessinée sur une feuille de papier, j'ai écrit quatre poèmes sur elle en plus d'une chanson que j'ai récemment terminée d'écrire, de composer, de réaliser à l'aide d'un logiciel et d'interpréter sur magnétophone. Que ferai-je de cette chanson qu'elle ne connait même pas ? Je n'en sais trop rien.
J'ai même pleuré à maintes reprises pour elle, moi qui ne pleure jamais, sauf pour des chansons. Je pense, par exemple, au Mardi soir, le 18 Octobre, après avoir reçu son mot le matin même, et au Jeudi 10 Novembre, le soir également, sans raison précise qui me vienne à l'esprit et au Lundi 21 Novembre. En fait, la journée de ce jeudi 10 Novembre s'est déroulée de la façon suivante :

De 8h015 à 10h15, nous étions, les trois classes de terminale SMS réunies dans une salle avec nos professeurs face à deux conseillères d'orientation. J'étais assis vers le milieu, un peu plus derrière avec Rémi et compagnie alors qu'elle, était tout devant. Je crois bien que je m'intéressais bien plus à elle qu'à ce que disaient les conseillères (Il faut dire que l'on entendait mal où l'on était.). Je n'ai pas cessé de la regarder et je sais qu'elle a, évidemment, posé divers questions dont une sur le métier d'ergothérapeute que j'ai recopié bêtement dans mon cahier de brouillon pour ne pas oublier son éventuelle future profession. Après, durant l'heure de communication, je me souviens que l'on devait lire un long texte à haute voix. Un moment, le professeur demandait que l'un de nous quatre, garçons, lise la suite. Les filles avaient cité des prénoms, la plupart criait "Rémi", et elle en faisait parti. Je n'y suis pas resté indifférent. Et puis, de toutes les façons, c'est quand même moi (comme la plupart du temps) qui ait pris l'initiative de lire. Sorti du lycée, vers 11h20 pour aller chez moi (Je ne mange pas à la cantine le Jeudi), Samia m'a récupéré en voiture, à l'arrière où il y avait déjà Aline et Rémi. J'étais à la fois gêné et impressionné : gêné car je m'étais dit que c'était parce que Rémi y était et que je n'étais qu'une personne en plus, impressionné car c'était la première fois que je voyais une fille de ma classe conduire une voiture, j'étais en admiration de voir Samia rouler, freîner, tourner, je n'ai peut-être pas encore vraiment grandi dans ma tête car j'ai du mal à réaliser que l'on a déjà l'âge pour conduire. L'après-midi en SSS, à un moment, elle (celle que jaime) a demandé à Rémi si Samia conduisait bien (Elle avait donc cité le prénom "Rémi" à deux reprises, mais jamais le mien.). C'est à partir du cours d'anglais que j'ai commencé à déprimer un peu. Je suis donc, après les cours, parti seul chez moi (D'habitude, j'acompagne Rémi.) me disant que j'en avais assez de cette situation où je suis amoureux d'une fille qui ne m'aime pas (C'est ce que j'ai ensuite expliqué à Rémi sur MSN), mais il y a peut-être des raisons plus précises.
Et puis j'ai fait chez moi, en arrivant, ce que je fais après chaque déprime de ce genre : pleurer.

Voilà ce qui s'est passé le 21 Novembre :

Le professeur de philosophie nous avait rendu nos devoirs maison de dissertation corrigés. C'est Jonathan qui avait eu la meilleure note avec 13/20. Moi, j'avais eu 12/20. Elle, avait eu 10/20 me semble-t-il. Elle avait un peu protesté après le cours disant qu'elle avait respecté le plan et qu'elle avait de bien meilleures notes l'année précédente. Jonathan avait l'air de nous dire, à moi et à Rémi qu'il trouvait cette réaction prétentieuse. Puis, en arrivant près de la salle du cours d'après, celui de scences-physiques, elle avait accompagné Jonathan en lui parlant de la dissertation parce qu'il avait eu la meilleure note. Bien sûr, lui, avait été modeste en avouant qu'il n'avait pas fait cette dissertation seul et que dans le cas contraire, il n'aurait eu que 7 ou 8. N'empêche qu'elle était quand même venue lui parler avec admiration apparemment à cause de cela et que ça m'a fait vraiment mal. Il faut dire que le professeur de philosophie avait fait des reproches à tout le monde (sans jamais dire les notes à haute voix) sauf à Jonathan, peut-être ne savait-elle donc pas que moi qui avait fait l'erreur de ne prendre que des chanteurs comme référence et non pas des auteurs, écrivains ou philosophes, je n'étais qu'à un point de Jonathan.
Je suis encore parti en vitesse chez moi, vous connaissez la suite ...
J'avais même cassé une nouvelle fois mon crayon, en cours de sciences-physique, bien que cela devienne de plus en plus rare.

Presque tous les soirs, j'étais quelque peu déprimé (Mais je ne pleurais pas tout le temps le soir.), j'accompagnais quand même Rémi, et lui, ne remarquait rien. Je suis quand même un peu moins déprimé depuis le Mardi 15 Novembre. Ce jour-là, elle me regardait un peu plus, et en sortant du cours de SSS, m'a demandé si j'allais bien. J'étais vraiment très content, enfin, elle m'avait adressé la parole ! J'ai répondu "Oui, ça va." mais j'aurais dû répondre "Oui,et toi ?". Bref, j'ai été de bonne humeur le reste de la journée et j'ai reprends un peu confiance pour quelques temps.
Comme quoi, il suffit qu'elle me dise quelques mots pour que je sois aux anges et d'un silence pour une nouvelle déprime.

Ces temps-ci, je ressens le besoin de me défouler et de hurler, ce que je ne peux faire là où je vis.

J'ai l'impression qu'elle, c'est pour la vie. J'ai l'impression qu'on ne peut effectivement aimer qu'une seule fois. Et quand j'essaie de visionner l'avenir avec une petie amie, voir une femme et des enfants, c'est elle qui m'apparaît.

Il paraît que quelqu'un comme moi devrait rapidemment trouver une copine que j'aimerai et qui m'aimera (Cela fait bien longtemps qu'on me l'a dit et ce moment ne semble pas prêt de venir). J'ai aimé une fois, et j'aime encore, une fille qui ne m'aime apparemment pas. Je ne peux pourtant pas me passer d'elle. Si on n'aime qu'une seule fois, il est trop tard ! Je suis peut-être condamné à la misère ! Je ne connais pas encore mes projets pour elle, je ne connais pas mon avenir, je ne connais pas le destin, mais, je suis décidé à ne pas renoncer, à ne pas baisser les bras. C'est elle, ou personne... Je n'arrêterai que lorsque viendra "la vérité".
O membres de la société ! Arrêtez vos morales ! Arrêtez vos méthodes ! Je suis déraisonné ! J'aime à perdre la raison comme dirais l'un, je suis tombé en esclavage comme dirait l'autre. Je suis perdu !
Sabrina a déjà pris mon coeur et mon âme... je ne vis que pour elle... pardonnez-moi, chers amis, d'être devenu aussi pathétique...
Et toi ! Seigneur Dieu tout puissant ! Si vraiment tu existes !... Si vraiment tu existes !...


...


Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ???!!!......

Cedr   
Sabrina 21/32 22/11/2005 à 20:15
Shocked Shocked si tu vas croire ke je vais lire tt sa t'es un fou Shocked Shocked

Un autre candidat ?

H.
Sabrina 22/32 22/11/2005 à 20:19
hennnnnnnnnnnnnnnnnnnnn tu m a battu Bravo Bravo ( pour la longueur du texte ) loul
Sabrina 23/32 22/11/2005 à 20:21
Wahoo ! Désolée j'ai pas eu le courage de lire tout ton p'tit laïus ... Mais sache que tu écris très bien ! ;-)
Sabrina 24/32 22/11/2005 à 20:51
Deux secondes je lis tout car en tout cas la longueur de ton texte prouve que tu tiens à elle Wink

di@nou, toujours présente après une longuuuuuuuuuuue absence !
Sabrina 25/32 22/11/2005 à 20:53
moi j'aurais presque mis ce texte dans creations.
Sabrina 26/32 22/11/2005 à 21:04
oua ! je savé pa qu'un mec pouvé ressentir de tel sentiment a te lire pour toi c la femme de ta vie ! Bravo
Sabrina 27/32 22/11/2005 à 21:13
Bravo crè bo crè lon mé crè bo donne lui Rire (désolée pas pu finir loll Exclamation mal aux yeux moitié à fixer l'écran lol Exclamation sorry )
Amitié Faire la biz
di@nou, toujours présente après une longuuuuuuuuuuue absence !
Sabrina 28/32 22/11/2005 à 21:50
bon jai lu la moitier jai mal au yeux mais cette parti jla connaisez deja vue ke tavai deja fe un topic promi taleur gli la 2eme parti bisouu
Sabrina 29/32 22/11/2005 à 22:34
J'ai lu une bonne partie ... qu'est ce que c'est bien écrit ! Et tes sentiments sont vraiment magnifiques ... si certains pouvaient ressentir un peu comme toi au lieu de considérer les filles comme des objets ça serait po plus mal ( sans faire de généralité bien sur je parle juste pour ceux que ça concerne ...)
Vraiment bravo ! Bravo Bravo Bravo
Spyke   
Sabrina 30/32 23/11/2005 à 06:11
hey hey hey moi j'ai tout lu Mr. Green (ok je m'la ferme) Bah déjà tu as lair d'avoir de forts sentiments pour Sabrina, il est possible d'être accro à quelqu'un ? bah je pense que oui, de ne pas trouver de défauts a un personne ... de la trouver parfaite ouais c'est possible !
si tu veux tenter un autre approche, tu as déjà beaucoup d'information a son sujet, alors serts toi s'en, demande lui la définition d'ergothérapeute, et la conversation est engager ... il suffit de la continuer, si il y a un concert d'un groupe qu'elle aime bien dans la région, demande lui si elle y va des trucks comme ca quoi
la seule chose que je te conseille, fait attention de ne pas tombé dans la dépendance affective et l'obsètion ... @+
Sabrina 31/32 23/11/2005 à 09:50
J'ai tout lu, je trouve que tu écris vraiment bien, c'était beau, ça m'a ému...
Sabrina 32/32 23/11/2005 à 10:16
Très beau texte, comme d'habitude.
J'avais déjà lu les autres Smile
J'espère vraiment pour toi que ça va aller mieux. Wink
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