Suicides de jeunes gays

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Socrado   Suicides de jeunes gays 32 17/10/10 à 21:36

Ca m'étonne plutôt qu'on ne parle parle pas de cette vague de suicides de jeunes gays qui a eu lieu aux Etats-Unis mi-septembre. Il y a pourtant eu pas mal de réactions : la campagne de sensibilisation It gets Better, Ke$ha qui nous fait un morceau en réaction....

Bref j'aurai voulu savoir ce que les SEien-ne-s en pensaient : exagération ou réel problème?

Les prochaines dérives et règlements de compte se solderont pas un carton.

M.

Suicides de jeunes gays 1/32 17/10/2010 à 21:38
C'est pas nouveau que les gays se suicident beaucoup, surtout à l'adolescence..

Personnellement, je pense que c'est un vrai problème mais sans réelle solution..
Suicides de jeunes gays 2/32 18/10/2010 à 09:34
Je pense que c'est un problème de société. Les gens devraient avoir une autre image de l'homosexualité loin des clichés (tapettes, obsédés ....) que certains mettent en avant (pour ne pas citer Secret Story) pour que les homosexuels se sentent normaux. Moi je connais des gays qui ont fait de la dépression à cause de ça, mais souvent quand on a des amies qui sont là pour nous soutenir ça se passe bien.
Suicides de jeunes gays 3/32 18/10/2010 à 11:57
Ben le truc aux usa c' est que certaines familles sont tellement centré sur la religion des conneries dans le genre que etre gay pour quelqu' un qui a ete eleve dans une famille catho eh bien c' est hyper mal vue par tout l' entourage ( les gays c' est le mal etc etc ...) et les parents quand ils l' apprennent ne font pas leur role de protecteur mais de moralisateur alors ils veulent tout faire pour les "soigner" et quand on empeche quelqu' un d' etre lui meme sa le tue a petit feu...
Apres se que j'en dis ne regarde que moi
Suicides de jeunes gays 4/32 18/10/2010 à 12:50
Euh faut pas généraliser, tous les américains sont pas des vilains croyants mais c'est pas comme en France, là-bas 95% de la population croit en dieu. On confond pas croyant et fanatique. J'ai déjà vu des évangélistes exorcisé un garçon car il été gay, ça c'est à juger !
Suicides de jeunes gays 5/32 18/10/2010 à 19:41
FloraLinee a écrit :

Je pense que c'est un problème de société. Les gens devraient avoir une autre image de l'homosexualité loin des clichés (tapettes, obsédés ....) que certains mettent en avant (pour ne pas citer Secret Story) pour que les homosexuels se sentent normaux.



Ouais je plussoie.
Fondamentalement, si y a beaucoup de gays qui se suicident, c'est beaucoup plus du fait de la pression extérieure que de leur orientation.
Surtout à l'adolescence où l'on est souvent plus fragile.
Suicides de jeunes gays 6/32 18/10/2010 à 20:13
Rolly a écrit :


Surtout à l'adolescence où l'on est souvent plus fragile.


11 ans, pour la plus jeune des victime. Tu appelles ça l'adolescence?
Suicides de jeunes gays 7/32 18/10/2010 à 20:42
Perso, je foutrais bien des torgnoles à ceux qui les ont poussé à se suicider.
Suicides de jeunes gays 8/32 18/10/2010 à 20:45
Ce n'est pas que les '' adolescents '' gays qui ce suicides..
Suicides de jeunes gays 9/32 18/10/2010 à 20:48
Doc Richtofen a écrit :

Ce n'est pas que les '' adolescents '' gays qui ce suicides..


Non mais n'oublions pas que l'homosexualité est la PREMIERE (pas la 2eme, la 1ere!) cause du suicide chez les jeunes. Les adultes sont déjà plus solides que les adolescents.
Suicides de jeunes gays 10/32 18/10/2010 à 20:50
Ben oui parce que jeunes = écoles etc tant dit que les adultes eux ils sont moins parmi la société cons.. xD
Bref, tout ça y'a que les gens qui sont cons à blâmer, ceux qui ne ce mêlent pas de leurs affaires... Je trouve ça dommage..
Suicides de jeunes gays 11/32 19/10/2010 à 00:03
SuperLazyBoy a écrit :

Rolly a écrit :


Surtout à l'adolescence où l'on est souvent plus fragile.


11 ans, pour la plus jeune des victime. Tu appelles ça l'adolescence?



Surtout.
Suicides de jeunes gays 12/32 19/10/2010 à 00:10
Y'a pas que pour les gay malheureusement que ça se passe comme ça. le fait de parler uniquement d'eux je trouve que ça renforce le coté "apart" au lieu de chercher a les fondre dans la masse, ce qui est le bût des gens rangés du coté bienveillant du truc.

Gay ou pas, du moment qu'on sors de la norme le prix est le même.
Malheureusement, je veux pas être pessimiste, mais changer le monde est impossible..


Suicides de jeunes gays 13/32 19/10/2010 à 01:34
Mass de commentaires bidon...

T'façon si un guss se suicide et qu'on apprends qu'il est gay on va tout de suite lier les deux alors bons, states erronées j'ai envie de dire.

Je continue à dire que actuellement c'est la grosse victimisation des homos et des étrangers...

Vous criez qu'il faut normaliser certaines catégorie de gens, et vous les mettez vous même dans une autre case.
Suicides de jeunes gays 14/32 19/10/2010 à 02:46
J'comprends pas ce qu'en ont à foutre les homophobes ! Chacun fait ce qu'il veut de son cul quoi !
Suicides de jeunes gays 15/32 19/10/2010 à 10:38
La pression des autres, les menaces, etc....les ados souvent cherche à se faire une image auprès des autres. Et puis, les gay sont toujours les premières victimes enfin, gay pour les plus poli: Pédales, PD, tafiolles, et j'en passe .
Certains se font tabassé et se font menacer de je ne sais quoi si jamais ils le répètent. Pas étonnant que les jeunes ne trouve que le suicide en "solution de secours". L'image des homosexuelle n'a pas évolué dans le temps; les homophobes reste sur les opinions d'eux(pleurnichard, pas assez "hommes",etc....--'). Mais OUVRE VOTRE ESPRIT MERDE!!Ce sont des personnes comme vous et moi. Pas des animaux de foire!
Suicides de jeunes gays 16/32 19/10/2010 à 10:53
Moi je pense qu'il y a aussi le même problème avec des jeunes harcelés sur internet, ou même au collège/lycée & qu'on en parle pas plus, sauf aux USA. Mais la France aime fermer les yeux sur de vrais problèmes & s'en inventer pour justement les cacher. Mais le problème est là, & c'est pas en fermant les yeux comme ça qu'on va avancer. Malheureusement, c'est pas nous, qui pouvons faire grand chose malheureusement.
Suicides de jeunes gays 17/32 19/10/2010 à 16:55
MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR
Corsi 
Suicides de jeunes gays 18/32 19/10/2010 à 19:32
Avant de se lamenter sur le suicide des gays, qui ne doit pas passer avant le suicide des mecs déçus par une gourgandine à gros seins et qui se tirent une balle dans la tête, ne hiérarchisons pas les souffrances, sinon on arrive vite à l'éternelle Shoah et ça n'a rien à voir, ni la souffrance de l'homo pauvre et moche des campagnes(le gay n'étant au fond qu'une sous-catégorie de l'homo, ayant accès à un meilleur standing et surtout, bien vu aux yeux des mass-médias qui le caressent dans le sens du poil et des lobbys qui surenchérissent sa condition), posons-nous la question de savoir comment éviter de l'être. Comment résoudre l'homo-sexualité de dépit ? Les p'tits gays bourgeois-bohèmes du Marais qui se baladent en petits couples et vendent du fromage en duffle-coat eux, ne se foutent pas en l'air. Jamais. Parce que malgré ce que l'on croit, on devient pas toujours homo par le plaisir de l'interdit comme on sniffe à la paille certaines substances...

Pour tenter de m'inspirer et de vulgariser un maître à penser sans le plagier, je citerai d'abord cette phrase de Fight-Club : "Nous sommes une génération d'hommes élevés par des femmes, je ne suis pas sûr que la femme soit la solution de nos problèmes".

Ailleurs que l'homosexualité traditionnelle et virile de certaines sociétés traditionnelles et patriarcales, l'exemple du Kabyle ou de l'Arabo-Berbère du bled qui baise avec ses coreligionnaires à cause de la stricte observance des rites religieux qui prévalent dans ces contrés et qui comptent, parmi elles, l'interdiction de fréquenter des filles, de cette homosexualité par défaut, donc, aux antipodes de celle produite chez-nous par les mêmes mass-médias, à coups de banalisation du cul comme marchandise et du corps féminin, ce "harcèlement d'une nudité toujours plus étalée sans mystère comme autant de pots de confiture, dont on avait bien plus envie quand, interdits et cachés, il fallait les piquer sur le haut de l'armoire de papa"...

A l'opposé de cette homosexualité traditionnelle et virile que l'on trouve outre-Méditerranée et que l'on retrouve volontiers chez-nous (Dieux du Stade...), il y en a une plus déprimante, plus récente, et plus tabou : la sexualité du fils né d'une mère masculine ou omnipotente et d'un père mou, absent, démissionnaire... Constat difficile à nier : là où il y a un fils à sa maman et pas de papa (pas au sens strict du terme, quoique) éclot souvent une tante, qui se refoule ou pas.

Dernière cause identifiable par certains sociologues, moins évidente mais sûrement plus massive : la féminisation de l'homme par la féminisation elle-même. L'employé de bureau, le vendeur, à force d'exercer des métiers de femmes finissant au finish par se comporter comme elles.
Pas convaincus ?
D'abord petit consommateur psychologisant sans père (encore une fois, pas forcément au sens strict du terme), dépolitisé, à qui s'ajoute (parfois mais souvent) son mépris du manuel, très souvent métiers de nos pères et pas toujours choisis mais assumés jusque-là, puis, à coups de désordres sociaux et de lobbys et de médias, inculte élevé à la Star-Ac et à la "gay-pride c'est sympa" puis carrément sodomite.
Toujours pas convaincus ?
D'où la multiplication des "gays" dans les sociétés qui font la part belle au secteur du teritaire : partout où les fleuristes, les designers tendent à devenir plus nombreux que les agriculteurs et les ouvriers métallurgistes et les ingénieurs (ces derniers incarnant souvent le prestige authentique dans les sociétés traditionnelles et loin de chez-nous).

Pas un hasard non plus si les hommes récemment transplantés de sociétés patriarcales traditionnelles, comme au Maghreb, par exemple, ressentent d'instinct notre néo-matriarcat néo-con comme une société de gonzesses et d'enculés. Je ne juge pas, j'explique.

Un autre problème à ce plaidoyer : on a fait du "gay" une nouvelle catégorie sociale, aux dépens souvent des vrais homos d'autrefois, qui n'en demandaient pas tant. Dans la sphère publique, déjà, un individu se définit toujours premièrement par sa source de revenus : ingénieur, médecin, avocat..., son activité de loisir : cycliste, collectionneur de timbres, passionné de BDs et, s'il y a, sa confesse, étant méntionnées en second. Ainsi, on ne dit pas : "Bonjour ! Je suis hétéro !" mais "Bonjour ! Je suis le plombier". Ce qui n'empêche pas de glisser plus tard dans la conversation, si les liens se resserrent au hasard des affinités électives "Et le dimanche je fréquente un peu les piscines...", voire les pissotières...

Hypothèse de conclusion : Précision qui permet d'objecter donc que se présenter d'emblée comme "gay" (jamais homosexuel pauvre et moche déçu par les femmes et qui en souffre, comme la plupart) dans le monde social ne fait pas de l'homo l'équivalent de l'hétérosexuel, mais de l'obsédé sexuel. Celui dont l'activité principale, pour paraphraser un spécialiste du sujet, le rapport à l'autre est d'abord motivé par le sexe, comme reconnaissance, qui voit tout par le cul, une teub dans la tête. D'où sa misère culturelle malgré la connivence des médias et des séries télé US ainsi que les films de Gus Van Sant (ceux de Pasolini ou Fassbinder autrefois servant éventuellement à redorer son blason, comme artiste...) et le légitime dégoût populaire des normaux qu'il sucite. Et évidemment, il n'y a que le gay riche qui ne fréquente que ses pairs et qui vit dans le Marais, avec le standing que ça implique pour l'assumer et le dire ouvertement; "Merde aux cons !". En banlieues, l'écart d'esprit étant encore plus grand, se retrouver à promiscuité de "jeunes" (vocable neutre pour définir le plus souvent des Français issus de l'immigration et en vogue dans les quartiers), élevés dans le respect de la tradition, par un patriarcat exacerbé mais sûrement pas malsain (comme en Corse...), de l'Islam, de la virilité qui en découle quand celle-ci de ne dissout pas dans les survets Lacoste et le langage pas chaste, évidemment, c'est encore plus difficile d'incarner la différence malgré la télé et Gus Van Sant... donc problèmes, pour un endroit qui de surcroît ne force pas à l'intégration dans la vie sociale (culturelle c'est un autre sujet, que je n'ai pas envie de traiter ici et là) et l'épanouissement (la banlieue), être homo, c'est pas simple tous les jours.

Donc une solution à ce problème ? Éduquer les Maghrébins des banlieues qui poussent les "gays" au suicide et les gens des sociétés plus traditionnelles, personnes farouches qui ne conçoivent que l'équation homme + femme = logique... ?

Non.

Alors que faire ?

Casser les lobbys et la gayitude comme norme revendiquée et fausse catégorie sociale, à l'opposée de l'homosexualité d'autrefois qui était un brin subversive (les Gazolines, qui se déguisaient en travelos et fonçaient les CRS à coups de sac à main dans une France seventies). Prendre en compte les problèmes sociaux pré-cités afin de résoudre l'équation. L'homme homosexuel est un être à la sexualité intrinsèquement morbide puisque non reproductive (les problèmes de reproductions n'étant pas trop en vogue pour le moment dans la jeunesse de 2010 je sais, mais il faut y penser). Le membre d'une communauté fatalement à risques dans le bouillon de culture des back-rooms. En fait, tout le contraire de ce gentil petit-bourgeois propret et raisonnable bientôt marié et bon père de famille. Cette différence qui confine tristement au ghetto. Peur de la solitude d'un monde sans femmes (sauf en eux-mêmes) et sans enfants (au sens génétique du terme, la question de savoir si l'adoption d'enfants par les couples gays est progressiste ou scandaleuse, ça, c'est pas mon affaire). Peur des femmes de plus en plus masculines et brutales. Peur du système et ses conséquences sur la précarité, la différence, l'insécurité... Ainsi donc, je le répète, l'homosexualité est souvent vécue comme une souffrance (cachée ou non sous les auspices du "c'est moi qui veux", de l'hétéro adolescent rétif qui n'ose pas aborder la belle Justine et se faire une jeunesse sur son ventre de fille fraîche et un peu réticente aux premiers abords). Quand on se fait élever dans les jupes de sa mère, avec l'idéalisation de celle-ci, d'un père absent ou démissionnaire (pareil), d'une société qui a érigé les femmes sur un piédestal souvent au détriment d'elles (à 40 ans mesdemoiselles, vous souffrirez de tirer des plans sur la comète avec Kevin, demi-homo par défaut et féminisé), sans les valeurs foncièrement masculines transmises par le père, avec le diktat du Marché, du cul comme promotion mondaine en échange d'un peu de revenus, du féminisme, du matraquage idéologique de la télé, des lobbys, de la Crise, car c'est plus facile d'être différent quand on est riche et pas au chômage que pédé et vivant en banlieue populaire qu'à Neuilly avec ses pairs, alors oui, être homosexuel, c'est compliqué, et c'est pas toujours voulu. Il faut d'abord régler ces problèmes là pour se voir doucement défaire le noeud des conséquences directes ou indirectes. C'était plus facile dans la Grèce Antique, là, j'suis d'accord !

Soit. C'est un peu long, mais je trouve le sujet intéressant, et le suicide des jeunes gays mérite qu'on mette un peu de lumière là-dessus...
Corsi.

Suicides de jeunes gays 19/32 19/10/2010 à 20:09
Raphax a écrit :

MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR


J'avoue que j'ai pas compris tan fou rire la... Neutral
Suicides de jeunes gays 20/32 19/10/2010 à 20:23
Un film à voir sur le sujet : Prayers for Bobby
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