sujet d invention.

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

the-love-buzz   sujet d invention. 6 12/05/07 à 15:53

Chapitre un


12h30. Le réveil sonne, la radio se déclenche. Je me réveil ennuyé, encore plus ennuyé que je ne m’étais couché encore plus ennuyé que la veille, l’avant veille et tout les jours qui ont précédés depuis l’immémoriale…peut être l’enfance. Je plisse les yeux, effort, impuissance; il n'y a pas de lumière, pas de sortie, pas d'issu. Inconsciente répétition de la veille. Je tâte ma table de nuit durant d’interminables secondes pour enfin trouver le bouton qui mettra fin à ce bruit insupportable le matin. Je ne me réveille jamais autrement que difficilement et je conserve un dernier rêve planqué et la conviction que la vie est absurde et que le bonheur n'existe pas. Je me dégage des bras enchanteurs de Morphée, pétrifié à l'idée de ces heures interminables qui s'enchaîneront lentement jusqu'à ce que je puisse me replonger dans l'oubli bienfaisant d'un nouveau sommeil. Malgré tout je tante de me persuader que tout est encore possible puisque tout ne fait que commencer.
Je trouve la force de me lever et me diriger lourdement vers la cuisine
Olivia m’y attendait de pied ferme. Mais je crois avoir oublier les présentations !
Je m’appelle Nicolas et encore ce matin on me qualifiait de «con ». "Con" exige un adjectif qui l'accompagne. Le vrai con, le sale con, le petit con, le pauvre con… Sinon ça ne veut rien dire…
C’était d ailleurs Olivia. Cela pourrait être elle ou une autre. Dans un sanglot elle a balancé le vase de maman, une des seules choses qui me restait d’elle, puis m’a traité d’enfoiré, d’enfoiré affectif. J’aurais pu m’énerver, oui c’est vrai tiens, j’aurais pu m’énerver cette garce vient de casser un vase de Chine ! Mais non je suis aller prendre ma douche. Et là elle m’a hurlé « Laisse tomber c’est pas avec de l’eau que tu vas pouvoir laver tes pêchés! » .C’est bizarre mais je ne sens rien, pas même le moindre remord ou vexation, pas même la moindre crasse s’échapper de moi. Je ne dois pas avoir fait tant de mal que ça. C’est dommage qu’elle s’en aille cette fille, elle était plutôt bien. Je l’avais bien choisi celle là, elle a tenu 2 semaines avant de faire sa crise. D’habitude j’ai 8 jours avant de pouvoir planquer les bibelots, mais là c’est vrai que j’ai laissé traîner en longueurs. Enfin ça m’apprendra. De toute manière je ne sais pas ce qui m’a pris, j’aurais du la voir venir Olivia. Elle était comme toute les autres. Elles sont toutes folles. Toutes folles de moi. Des cinglées, des droguées à ma peau, des accros, des camées que j’ai détruit et en faite je m’en fou. J’éteins l’eau après un quart d’heure de douche, je viens de priver 4 africains d’eau potable, rien à faire. J’attrape une serviette, et essuie mes blessures de guerre, chaque femme est une bataille. L’approche, la stratégie, l’attaque, le combat…puis on retire ces troupes. Cesser le feu. Je suis un soldat, un chasseur, elles sont mes proies, prédateurs-séducteur. Passons à autre chose, il y en aura d’autre ! Ce soir j’ai d’ailleurs rendez-vous avec Léa, une amie d’Olivia…ne pensez pas que je suis un salop, je cherche l’amour et pour le trouver il faut le chercher et le tester n’est ce pas ? Léa, c’est la prochaine. Dix ans que j’essaye de l’avoir. Dix ans qu’elle est dans ma classe. Dix ans qu’elle me résiste avec le sourire, toujours. Dix ans qu’elle a gagné sur un terrain où toutes ont perdues. Mais voilà quand je veux quelque chose je l’ai. Alors je vais l’avoir. J’ai rendez-vous avec elle à 20h30.Léa a quelque chose de plus que les autres. Elle est belle mais sauvage. Elle ne laissera pas facilement conquérir…Plus que quelques heures et j’y suis. Celle qui m’a toujours été refusée va tomber. Je me prépare, coiffure impeccablement laquée, ray-ban sur le nez, je glisse mon zippo Dior et mes Marlboro light menthol dans la poche de ma veste de costume taillé sur mesure. J’attrape mes clefs et dévale les escaliers en direction de ma toute nouvelle smart roadster acheter par papa…sa impressionnera Léa! Rien n’est laissé au hasard tout est planifié à la seconde près, La mort est le seul rendez-vous qui ne soit pas noté dans mon organiseur! Cette journée sera parfaite et je l aurais enfin.
Direction l’ « opus », un restaurant branché du centre ville, quoi que dans le XVIeme tous les restaurants le sont. Léa n’est pas encore là. Je commande un café n’ayant pas eu le temps d’en prendre un ce matin ayant été dès le levé trop occupé a esquiver les attaques d’Olivia…Assez parlé d’elle, j’allume ma première cigarette de la journée et admire pendants de longues minutes les volutes de cette dernière se mélanger à la fumée du café encore brûlant dont les effluves me montent au nez…Instant de bonheur…J’aperçois une silhouette qui me sort de mes rêveries, c’est Léa. Je l’aperçois entre deux nuages de fumée, car oui, nous autres fumeurs sommes maintenant parqués dans des pièces à part tel des pestiférés. Cela serait pour soi-disant préserver le reste du monde du « cancer des poumons », mais, entre nous, les autres je m’en fous…Elle traverse gracieusement la salle a ma recherche…elle est sublime…je la laisse tourner un peu, c’est distrayant. Sa y est, elle se dirige vers moi, me fais deux bises mécaniques et s‘assoie en face de moi. Elle aborde comme toujours son sourire le plus radieux, je ne peux évidemment que lui répondre par le mien. Nous parlons, de la pluie, du beau temps, elle se moque de tous, de tout le monde avec un propos mordant. J’évite comme je peux les sujets de discorde tel que…Mes aventures ! Sujet bien évidement a exclure de toute conversation avec LA femme qui me plais. Malheureusement on y revient toujours…ça l’amuse, moi, l’homme que rien n’atteint et sans sentiments elle me ferait presque rougir. Qu’elle ne se réjouisse pas trop vite, j’ai bien dis PRESQUE !
Viens le moment fatidique, celui que je redoutais par-dessus tout, « comment va Olivia ? ». Elle se contentera pour toute réponse d’un sourire en coin. Déjà 22h10, après quatre vodkas tonic je tente, je lui prends la main. Première approche plutôt réussie. Cette fois c’est dans la poche, tout ce passe comme prévu. Aucune femme ne me résiste…
23h30. Elle veut rentrer, je lui propose de la raccompagner, l’absence de refus me conforte dans l’idée que je l’ai enfin ! Nous voilà devant chez elle, elle cherche ses clef dans son sac…Elle ne va quand même pas partir comme sa cette garce. Elle se retourne et m'embrasse, je crois mourir... je touche enfin ses lèvres. Nous restons là pendant 10 minutes à nous embrasser. Je suis heureux. Elle se recule et part, je la suis. « Non toi tu restes là. Merci pour le dîner, tout était charmant même toi pour une fois. On s'appelle. Bonne nuit. »
La porte se ferme et je la vois disparaître. Dépité je reste là…devant son immeuble jusqu'à 1h00 du matin. Je viens de me faire planté comme un con par une fille sublime. Elle me fascine, je n'ai rien vu venir. Elle est imprévisible et j'aime ça. Je vais peut être changer de stratégie, peut être même abandonner toute stratégie. Je ne comprends plus rien. J’allume une cigarette et rêve de revenir ne serait ce que 10 minutes en arrière Juste pour pouvoir encore embrasser Léa. Je suis rentré exténué dans mon appartement. J'ai balancé le vase restant sur ma console, celui que cette conne d'Olivia n'avait pas jeté. Je l'ai balancé de rage, de rage d'être devenu si faible. Je ne veux pas devenir comme ça. Je hurle, c’est comme si le désespoir avait pris la forme d’un cri, Je cri l’atroce réalité de cette vie de merde qui donne et reprend. Demain je vais changer tout ça... Oui, mais demain. Là je suis fatigué...


Chapitre deux


12h30. Le réveil retentit, l’appareil radiophonique se déclenche. Je me réveil ennuyé, encore plus ennuyé que je ne m’était couché encore plus ennuyé que la veille, l’avant veille et tout les jours qui ont précédés depuis l’immémoriale…peut être l’enfance. Je plisse les yeux, effort, impuissance; il n'y a pas de lumière, pas de sortie, pas d'issu. Inconsciente répétition de la veille. Je tâtonne mon chevet durant d’interminables secondes en quête du commutateur qui mettra un terme a cette symphonie si disgracieuse a mes oreilles au levé du jour. Autant dire que rares sont ces derniers qui ne se font pas dans le labeur, je conserve un dernier rêve caché et la conviction que la vie est absurde et que le bonheur n'existe pas. Je m’extirpe des bras enchanteurs de Morphée, pétrifié à l'idée de ces heures interminables qui s'enchaîneront lentement jusqu'à ce qu’il me soit possible de sombrer a nouveau dans l’oublie salutaire d’une autre léthargie. Nonobstant je tente de me persuader que tout est encore possible puisque tout ne fait que débuter.
Je trouve la force de me lever et me diriger péniblement vers la cuisine.
Olivia m’y attend, OLIVIA… ? Elle n’a pas encore compris qu’elle est hors de ma vie celle la ? elle n’à depuis hier toujours pas donné d’adjectif au qualificatif qu’elle s’évertue a me hurlé, « con » ! Mais que fait elle encore ici, même dans ma déprime d’hier je ne pense pas avoir réinviter cette folle, malgré le désespoir cela me semble impossible…je tourne la tête juste a temps pour voir et esquiver le vase de maman qui vient de traverser la pièce. Ma mémoire me joue des tours, j’était persuadé qu’elle l’avait déjà cassé hier ! Les insultes fusent, enfoiré affectif encore et toujours…elle radote, faudrait la prévenir, je n’en ai même pas la force…Elle s’énerve encore pour je ne sais quoi, je ne l’écoute pas ma douche m’attend. J’entends la porte claquer peut être a t-elle enfin compris que rien ne sert d’insister, elle est déjà oublié. Je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de ma journée déjà bien entamée par ma grasse matinée. Après ma douche je jette un œil a mon organiseur qui m’annonce un dîner avec…Léa. Après m’avoir planté comme un con elle aurait accepter une autre invitation ? je lui aurais proposé un dîner ?? Décidément je ne comprends plus rien. Quoi qu’il en soit c’est l’occasion ou jamais de retenter ma chance. Je me met comme toujours sur mon trente et un et m’apprête pour un nouveau rendez-vous avec la fille de mes rêves. Si elle a accepté une autre sortie avec moi c’est que tout n’est pas perdu ! Je reprends espoir et confiance! A l’ « opus », encore ?! Quand je disais que mes journée était monotones je ne pensais pas en arriver un jour a ce stade. Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant de partir, je suis parfait. Je l’avoue je suis un tantinet mégalo tout en restant modeste bien entendu… Me voilà à nouveau dans ce même restaurant qu’hier, à la même place et tout comme hier Léa se fait désirée… J’attends, fume, bois mon café. Ha ! voilà Léa, je la vois se diriger vers moi. J’approche mes lèvres des siennes mais elle tourne la tête et me fais une bise des plus frigides a contrario du baiser d’hier soir ! ha, les femmes ! Elle parle de tout, de rien , surtout de rien. Elle fait comme si hier n’avait pas existé. Je crois que mon coup de cœur est une petite conne, une Juliette ratée, un défaut a jeter qui va finir par me faire douter de mon pouvoir « légendaire » sur les femme .23h30. Quelle ponctualité ! Elle accepte à nouveau que je la raccompagne, cette fois elle ne me jettera pas, pas deux fois ! Nous nous dirigeons vers ma voiture, « la dernière smart, pas mal ! ». Elle l’a déjà vue hier, je ne comprends pas. Nous arrivons devant son appartement, elle cherche ses clefs durant d’interminables minutes, j’ai cru qu’elle n’en finirait jamais. Elle ouvre sa porte, elle ne va quand même pas me faire le même coup tout les jours. Voilà qu’elle se retourne et qu’elle m’embrasse comme si c’était la première fois. Mon bonheur était a son apogée, tout comme hier. Elle est si imprévisible, ses pensées semblent inaccessible. Elle va me laisser monter ce soir, elle DOIT me laisser monter !
Et bien non, elle part comme si de rien était, comme la veille, je ne cherche même pas a la suivre. Elle joue avec moi, ça l’amuse. Quelle garce ! Combien de temps va t-elle encore faire ça ? Des années durant j’ai persécuté des petite connes, elles étaient si naïves. Qui aurait cru que l’une d’elles se jouerait de moi de la sorte ?? Sûrement pas moi ! Elle ne va certainement pas s’en tirer comme ça ! Je crois ne jamais avoir été énervé de cette manière, même quand Olivia a détruit sur mon mur le vase de maman. Ma patience a une limite à ne pas dépasser et Léa est à deux doigts de la dépasser !
Je retourne dans ma voiture et je fume une cigarette, puis une autre, je ne sais pas combien j’ai put en fumer ce soir dans cette voiture, en bas de chez Léa, perdu dans mes sombres pensées. J’ai envi de persécuter quelqu’un, détruire une existence. Juste pour le plaisir, pour m’amuser, donner un sens a la mienne. Je m’était décidé a être fidèle, sérieux, pour Léa…que d’inutiles efforts…J’ai bien du rester deux heures et demi sous ses fenêtres. Mon paquet est vide, je rentre. Je m’effondre sur mon lit. J’ai confiance en demain, tout ira mieux demain.


Chapitre trois


12h30. Comme tout les matins le réveil se déclenche. Tâter la table de chevet et chercher l’interrupteur du radio-réveil. Sortir de la couverture se diriger vers la porte et sortir. Direction la cuisine…Je sort difficilement de ma profonde léthargie, j’ai du mal a émerger. Une voix stridente me sort de mon profond coma. Qui est encore cette folle qui hurle dans mon salon ?…Quelle question ! Toujours la même ! A peine ai-je passé la tête dans l’encadrement de la porte que je vois le vase, celui de maman, voler en travers de la pièce pour s’écraser sur le mur a cinquante centimètres de ma tête. Mais que peut elle bien faire encore ici ?? Elle n’a tout de même pas élue domicile dans mon appartement ??!! Je ne l’ai pas vue en rentrant hier soir, je suis entre furieux et perplexe. Le doute a pris la totale possession de mon esprit. Une bonne douche froide me fera le plus grand bien. Déjà 30 minutes que l’eau coule a flots….et les africains alors ?? Est ce utile de me rendre a l’ « opus» ? Après tout je crois savoir comment vont se dérouler les choses, j’en suis même sur. On peut toujours essayé ! Je me prépare, toujours aussi beau, quelques coup d’œil dans le miroir, tout est parfait, je suis parfait, j’y vais. Je me gare juste devant le restaurant, toujours a la même place, je rentre et me dirige vers la salle fumeur…toujours cette maudite salle « fumeurs ». Quitte a remonter le temps pourquoi de pas l’avoir remonter au jour ou fumer une cigarette n’était pas un crime ? Je commende mon café et grille ma cigarette. Léa arrive toujours aussi resplendissante je ne m’étonne plus qu’elle me fasse la bise. Elle critique tout et se moque, comme d’habitude. « Comment va Olivia ? », je l’attendais celle la ! Je crains que mon plus beau sourire ne suffise pas à répondre à cette question « piège » . « Olivia va bien, nous sommes un peu en froid en ce moment. Nous ne sommes même plus ensemble. Le fait que j’ai rendez-vous avec toi ne lui a pas plus je crois ». Elle rit, comme toujours. Je ne distingue pas vraiment l’aspect comique de la situation…Sans trop d’espoir je la raccompagne une fois de plus. Puis après tout pourquoi je m’entête ? je sais très bien comment va finir cette soirée… je ne veux pas perdre ma dignité, pas pour une petite arrogante dans son genre. Je m’acharne sur une femme qui s’acharne à me repousser, c’est sibyllin me direz-vous. Je vous l’accorde, ça l’est ! Sans même attendre le baiser que je priais encor hier je pars…je retrouve ma voiture désespéré, je ne sais plus quoi faire et je m’ennuie. Je vais retrouver mes anciennes activités, emmerder le monde. Oui, car emmerder le monde est la solution, la panacée contre l’ennui. Enerver, exaspérer, persécuter les hypocrites, les déclassés, les intolérants, les prétentieux sans raison, les radins, les mythomanes, les incurables médiocres, ceux qui parlent de politique et j’en passe des pires…Je renonce avec Léa, elle crois m’avoir eu, m’avoir fait du mal, elle se trompe. Je vais l’avoir a son propre jeu. Je suis mauvais perdant et je n’ai honte de rien. Que dieu la sauve. Quoi que, Dieu n’est plus qu’une Réussite social et on ne sauve plus qu’au cinéma. Elle va regretter.
Demain tout sera différent, demain est un autre jour .


Chapitre quatre

12h30. Le réveil sonne, la radio ce déclenche. Je lutte violemment avec ma couverture qui me retient dans mon lit et m’empêche de sortir pour trouver le bouton qui mettra fin a cette cacophonie infernale. Une fois sorti, mon bras parcoure tant bien que mal le chemin qui va le mener au réveil… Il s’en sort vainqueur après rude épreuve. Chaque levée du corps est un supplice, un combat récurrent, un labeur de chaque jour. Je rassemble le peu de courage et de volonté que je peux trouver en moi en ce début de journée et j’extirpe bravement le pied droit du lit. La lutte avec ce dernier s’achève pour laisser place a un combat sans merci entre mon corps et mon esprit. Que d’efforts pour ordonner a mes jambes de se diriger vers la porte et se traîner jusqu'à la cuisine. Non, marche arrière vitesse grand V, je me ru au salon et arrache le vase des mains d’Olivia, c’est au moins ça de sauvé ! Je crois commencer à comprendre… « Je rêve de revenir ne serait ce que 10 minutes en arrière »…comment ai-ce possible ? J’ai effectivement dit sa, serais-ce une coïncidence ? Olivia a toujours l’air aussi furieuse, mais mon vase est en sûreté. Je crois que je dois avoir une discussion avec elle, elle me reproche toute la misère du monde. Que puis-je lui répondre ?Je me contente de m’excusé…a ma manière, « Désolé d’être hypocrite, ce n’est qu’un de mes infime défauts, mais ne t’inquiète pas, les choses changent : je ne t’aime pas, en toute sincérité ! », sur ces mot je fil dans ma douche histoire de me détendre, plus moyen de passé un début de journée tranquille ! L’eau coule et mes larmes aussi, je perds confiance, perds espoir, je me remet en question pour la première fois de ma vie je crois… me préparer pour ce soir. Mon organiseur ne me sert plus à rien et pour ce qui est de Léa…que faire de plus ?
je suis le genre d’homme qu on retrouvera dans une chambre d'hôtel minable et miteuse avec une boite de somnifère a la main. Je tourne en rond, je ne sais plus comment écrire mon avenir, puisque c’est moi qui en décide autant le faire bien. Même ça je n’en suis pas capable !La panne de l’écrivain dira t-on, sauf que pour l’écrivain il ne s’agit pas de sa vie. Je vais pour la dernière fois me rendre a ce foutu rendez-vous avec Léa. Ce soir je tente le tout pour le tout et si ça ne marche pas je renonce ! Mais j’ai peur que ma difficulté a nouer le nœud de ma cravate résume mon acharnement sur le nœud de notre histoire. C’est pourquoi pour la dernière fois je me rends voir Léa. Je pars un peu plus tard que d’habitude pour me faire attendre un peu, et me faire désirer. C’était plutôt bien vu, je rentre elle est déjà là. Je lui fait la bise et prends place en face d’elle. Je lui parle d’Olivia de ma propre initiative, de notre malheureuse rupture et de ma joie de trouver a nouveau le célibat. Je ne me laisse pas démonter et surmonte avec brio ses regards transperçant. Je lui résiste, fais comme si elle ne m’intéressait pas le moins du monde et la questionne sur son amie Olivia. Des questions dont je connais évidement toutes les réponses à l’avance…je veux juste qu’elle soit jalouse. Je la sent déstabilisée et me sens comme ces mômes qui pissent dans l’eau du bain et qui y prennent un plaisir sournois. Je ne propose pas de la ramener elle monte d’elle même dans ma voiture. Elle me mange dans la main, a tel point que je crois qu’elle ne m’intéresse même plus… Je ne suis pas compliqué, juste exigent !je la pose devant chez elle et ne prends même pas la peine de lui dire au revoir. Je nage dans la confusion. Qu’est ce qui ne va pas chez moi ?
je rentre et m’allonge sur mon lit. Je songe…a ma solitude, celle du hasard, la solitude, celle dans laquelle on se noie à petit feu, comme une drogue dans le sang, celle qui vous arrache au néant et qu'on ose appeler la vie. Je fume, comme toujours, je suis chez moi ça ne dérange personne ! La simple odeur de clope me donne la nausée. Léa, Léa…je lui ai pourtant donné ce qu’elle voulait, payer le restaurant le plus cher de Paris…mais maintenant je me dis « As tu cru seulement que l'amour pouvait s'acheter? » je suis un idiot, un idiot fini, fini et fatigué !


Chapitre cinq

Ce matin mon réveil retentit, je m’éveil,
Enervé par cette bruyante symphonie.
Je l’éteint et maudis cette nuit d’insomnie.
Une inconsciente répétition de la veille

Je m’extirpe des bras enchanteurs de Morphée
Pétrifié des longues heures d’éducation,
Qui durant toute la journée s‘enchaînerons.
Malgré tout je tente de me persuader,

Je rassemble en moi toute ma volonté
Le peu de je peux trouver pour un jour de cours.
Et je saute de mon lit comme tous les jours,
Je m’approche de la porte pour la tirer.

Je me dirige lascivement vers le salon et range le vase de maman auquel je tiens tant. Je me trouve nez à nez avec Olivia. Toujours la même, rien ne change a par ma lassitude grandissante. Je ne sais quoi lui dire, je perds l'usage des mots. Je n'arrive plus à parler. Je cherche le bug, la feinte, le pourquoi du comment. Il y a forcement un problème. Je m’excuse ! Rien de plus rien de moins, « Je suis désolé ». Je pars à la douche, je me laisse emporter par le bruit de l’eau et mes rêveries, je veux une autre vie, qui n'a jamais rêvé ne serai ce qu'une fois d'être au sommet de la pyramide? d'avoir des billets de 500 euros débordants de votre costar Chanel dessiné exclusivement pour vous par votre meilleur ami Karl, d'avoir une limousine en guise de voiture privée et de posséder une pièce de 100 m² portant le nom de dressing? Les personnes vivant dans ce monde parallèle ne sont en réalité plus que des cadavres; derrière le maquillage Dior ce cachent des traits d'épuisement et de mal être. Tout ce luxe n'est plus que dégoût, tout ce luxe les empêche de vivre heureux. N'ayant plus de limites, survivants plutôt que vivants, ces "pauvres créatures" n'ont plus rien a voir avec le petit bout de chou que leur mère a mit au monde. Je fais partis de ces « pauvres créatures ». Tout n'est plus qu'extravagance, coke, un goût amer s'installe dans la bouche. Cet univers fait débat alors qu'il n'y a aucunes raisons de débattre. Je débat avec moi même…aller au rendez vous avec Léa ou renoncer définitivement ? Olivia n’a pas claqué la porte comme une folle pour une fois, on progresse ! je sort enroulé dans ma serviette de bain, elle est encore là…Que me veut elle ?
Mes excuses l’on touché, quelle ne se fasse pas d’idées ce n’était pas mon but d’être gentil, je suis juste blasé…Mais…comme je l’ai dis c’est une fille bien cette Olivia elle a tenu longtemps. J’ai besoin de réfléchir, nous parlons. dans l obscurité froide, elle se livre, je me tais. Intimité d’une heure ,demain évaporée tout comme les volutes de cette cigarette d’après la volupté dont le bout rougeoyant éclaire a peine la pitoyable scène de ce qui fut encore ce matin de la haine. Léa m’appelle, je ne réponds pas, a quoi bon puisque que tout s’arrange avec Olivia ?
Je serais peut-être même heureux avec elle ! Dieu seul sait…on vera.

Suave   
sujet d invention. 1/6 12/05/2007 à 16:45
Je n'ai lu pour l'instant que le premier chapitre. Je trouve que c'est un peu décousu. Il faut que tu fasses attention à ne pas faire de phrases trop complexes car certaines n'ont pas de sens. Il y a aussi un problème je pense au niveau des temps des verbes, ça ne colle pas toujours.
Pour le fond par contre, ce premier chapitre n'est pas trop mal.
Deuxième chapitre: La répétition est relativement plaisante bien que je ne sois pas sûre que certaines phrases aient du sens. Ensuite, c'est plutôt bien écrit.
Le troisième, quatrième et dernier chapitre sont relativement bien écrits malgré quelques petites incorrections, le contenu est pas mal.
D'une manière générale, l'histoire est plutôt bien écrite mais le contenu n'ait pas bien "captivant". Certains pourraient dire qu'il ne se passe rien. La fin (si c'est la fin, je ne sais pas si tu comptes continuer) est un peu plate.

Voilà.
sujet d invention. 2/6 12/05/2007 à 17:19
ouai je suis d'accord avec toi, malheureusement j'avais pas mal de contraintes c'est un sujet d'interrogation...merci pour ton avis je vais revoire sa
Suave   
sujet d invention. 3/6 12/05/2007 à 20:32
D'accord =)
C'était quoi le sujet?
sujet d invention. 4/6 12/05/2007 à 21:54
jai lu les ppremier mot mais c'est trop long
sujet d invention. 5/6 13/05/2007 à 01:43
ya beaucoup trop de mots on se croirait en cours de français Confused
sujet d invention. 6/6 13/05/2007 à 16:01
lol il n'y a jamais "trop de mots"...c'est une nouvelle ! libre a toi d'aimer ou pas
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