Témoignages : La vie des ados

Vous êtes adolescent, venez partager une expérience vécue (première rencontre, première fois [soft !], grande peur, grande tristesse ....) ainsi que lire les témoignages déjà postés.
Cette rubrique est donc faite pour vous permettre de communiquer sur votre expérience personnelle de la vie qu'elle soit heureuse ou malheureuse.
Tu dois être membre pour témoigner.

Mon père... Mon héros.

à 17 ans Elle [17ans] 12/01
Ce papa je ne l'aimais pas. Trop grand, trop maigre, trop barbu, trop rieur, trop sûr de lui, trop gentil envers ses fils... Ce papa, j'en avais peur. Pourquoi ? Je ne m'étais même pas posé la question. Je préférais courir dans les bras de ma mère, plutôt que de m'enfouir dans ceux de ce papa. Je préfèrais que ma mère me lise une histoire, plutôt que ce papa me joue un air de guitare. Je préfèrais aller au réunions de classe avec ma mère, plutôt qu'aux bras de ce papa. Il était devenu transparent à mes yeux, un être qui vivait sous notre toit, mais que je ne conaissais pas. Et quand maman est partie, je lui en ai voulu. Pour moi, tout était de sa faute. Lorsque l'adolescence m'y a poussée, je l'insultais, me moquais de lui et de sa musique, de sa maigreur, de son goût pour la décoration... Je le haissais tout les jours un peu plus. Et lorsque j'ai su grandir, m'affirmer et sortir de ce passage trop étroit et dur pour moi, je l'ai vu nettement, clairement. J'ai vu que ce papa était sensible, qu'il avait du charme, qu'il était gentil, que sa musique était douce, et qu'il en jouait comme un dieu. Je n'avais plus peur de lui, je savais que ce papa là, il était tout ce qu'il me restait. Alors à quoi bon lui en vouloir ? A quoi bon le faire souffrir? Je me souviens d'avoir pris ce papa dans mes bras, et de m'y être sentie en sécurité. D'avoir pleurer pour tout le mal que j'avais pu lui faire. Parce que ce papa, il en avait bavé lui aussi. Mais je n'avais pas su voir touts ses qualitées, et le coeur qu'il avait. Ce papa, je l'aime, parce que c'est mon papa, et que jamais, jamais je n'en changerais, et je ne le regrette pas....

Le Liban

à 13 ans Chilygirl [14ans] 11/01
Mon témoignage n'est pas si important par rapport à certain qui racontent des histoires tragiques de viols ou d'agressions. Mais c'est quand même un evenement qui restera à jamais dans ma mémoire. d'ailleurs j'écris ce témoignage le jour de mon anniiv'[biZzar!!].L'été dernier, nous avions décidé avec toute la famille d'aller passer nos vacances au Liban, voir la famille. Je suis partie la première dés le début des vacances. j'ai passé les trois première semaine avec toute ma famille de là-bas que je n'avais pas vu depuis 5ans...

Le reste de la famille devait arriver le 18juillet a Beyrouth. Mais les israeliens on bombardés l'aeroport avant que mes parents et mes frères ne partent [le même aéroport par lequel je suis arrivée, j'vous dis pas la choc...]. Depuis les bombardements, je dormais avec la douce berceuse des bombes et je me reveillais avec ce même son...Voir mon pays détruit ainsi alors que ca fait 5ans que je n'y suis pas allé...

Au début je ne réalisais pas vraiment ce qui se passait, je vivais ca plutôt comme une experience interessante, donc toute ma famille pensait (et pense toujours) que je vivais tres bien la situation. Mes grand-parents on décidés de me renvoyer chez moi grâce aux évacuations prévues. Je ne voulais vraiment pas partir...Les autorités françaises au Liban ont été tellement formidables !! Comme j'étais seule j'avais trop peur du voyage. Mais comme j'étais dans les enfants non accompagnés, on s'est chargés de nous en priorité et ont a été super bien encadré pendant le voyage. Les accompagnateurs avaient entre 20 et 25ans c'était super! avant de partir on est résté [au moins] 2h30 devant l'ambassade française au Liban, assis sur le troitoir, filmés par des dizaines de chaîne de télé [v'mavez p'tetre vuuu !!]. On est ensuite parti attendre 3h dans le lycée francais, puis nous sommes partis dans des cars pour aller jusqu'au port de Beyrouth. Arrivé au port, on étaient tous trop étonné de voir tout ce monde rien que pour nous. [on est monté dans le bateau Siroco!] On est monté dans le bateau, on nous a installé et on a même reçu la visite de Douste-Blazy !! [hihi^^] On est parti a 18h. On a diné tout de suite après[XD]. Dans la salle ou on était il y avait un écran plat on a regardé pirate des caraïbes [lol]

Arrivés à Chypre a 6h du mat', on a ptit déjeuné et on est parti a l'ambassade de Chypre. On a attendu 4h là-bas. Ensuite on est parti a l'aéroport d'où on est parti au milieu de l'après midi. Lorsqu'on est arrivé a Paris, toutes les équipes de télé nous ont attendues à la sortie de l'avion comme si on étaient des héros [loool, huuuum...] Il faisait beau, le ciel était orange [mes larmes étaient bleues...] J'ai été évacuée parce que je suis française. Qu'est-ce qu'on a fait pour les libannais ?Rien.

Et vous croyez que j'ai retenu quoi de ce voyage [à part que je déteste les israeliens qui ont bombardés mon pays] ?? Baaaaah rien, j'ai rien retenu. Maintenant, chaque soir je pleure, seule, dans mon lit car personne ne sait ce que je ressent au fond...[la vie est une groooosse merdeuuh...]

Pour info, j'ai chialé en écrivant ca...Si tu es arrivé jusqu'ici, jt'aime bien [lol] :)

Rackette

à 13 ans Loraine [13ans] 11/01
Un amiis c'est fait Raquetté aujourd'hui.

A la sortie du bahut, une bande de gars grand et fort

lui ont d'abbord piqué 5o .-

Puis il l'ont frappé

et on fini par lui dessiner sur le visage.

Une amie a essayer d'en parler a ses parents.

Ses parents On rit.

Moii, ma mère n'y apporte pas non plus grande importance.

je suis très triste pour lui.

il n'Ose pas en parler a ses parents de peur que les grand le re-tappent, et lui re-piquent de l'argent ect.



yOilaa, sa m'a fait du biien de dire se que je ressentait sur se raKet !

J'espère que tout va s'arranger !

V.

à 12 ans Audrey [13ans] 10/01
Il y a un an et demi, l'été 2005, j'ai rencontré un garçon, qu'on appellera V.

J'imagine que ça fait cliché dit comme ça, mais je l'aimais. J'étais en vacances, il ne s'est rien passé entre nous mais j'étais tellement heureuse à ses côtés, j'aurais pu faire tout ce qu'il me demandait, rien que pour pouvoir rester avec lui plus longtemps que la semaine prévue.

Mais il a bien fallu partir, le quitter, je n'ai jamais eu vraiment d'importance pour lui, mais à moi il m'a manqué. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Quand j'y repense, on ne s'est même pas dit au revoir. Ce jour là, j'ai beaucoup pleuré, je me souviens, j'étais assise à un table en écoutant de la musique, c'est la seule chose qui puisse encore me lier à lui, nos goûts musicaux. C'est comme ça que j'avais voulu le séduire, ma personnalité. Peut-être que ça a marché, qui sait. Mais j'étais jeune, par ma faute il ne s'est rien passé entre nous.



Et le temps a passé, on ne s'est plus reparlé. Quelques fois sur MSN, mais c'était sans importance, depuis cet été là je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui.

Un jour, je lui avait dit ce que je ressentais en lui écrivant un message. Il pensait que je ne l'avais pas écrit, copié collé sur un site romantique. Mais j'imagine qu' il refusait sûrement d'admettre que je l'aime tant, il ne voulait plus me parler, j'étais une simple connaissance de vacances et il ne voulait certainement pas que ça aille plus loin entre nous.



Retour au collège, en 5e D, j'ai déménagé, 5e H. Je n'allais pas très bien à l'époque, mais le déménagement n'a fait qu'empirer les choses. Je n'étais pas vraiment malheureuse, mais je n'hétais pas heureuse non plus.

J'aurais voulu avoir une autre vie, changer un peu. Je n'aimais pas ce collège, ça paraitra un peu prétentieux, mais je me sentais différente des filles de ma classe, je n'ai jamais eu de vrais amis au fond.



Il y avait Elisa, aussi. Une fille extraordinaire, qui était dans mon ancien collège. On ne se parlait pas beaucoup, mais quand j'ai changé de collège, sur MSN, on se déballait toujours nos vies. J'ai toujours été plus à l'aise par écrit, en face des gens je n'y arrive pas.

Je lui parle toujours d'ailleurs, je l'aime énormément, je la considère vraiment comme une amie, à qui je peux tout dire.

Je lui avais tout raconté pour V., elle était au courant de tous les détails idiots qu'on ne dévoile que pour y repenser.



Et voilà. J'ai de nouveau déménagé il y a 2 mois, toujours pas de vrais amis, un collège moins pire, mais c'est sans doute parce que je vais bien. Parce que JE VAIS BIEN, je ne me sens pas heureuse, il y a des jours où j'ai vraiment envie de tout foutre en l'air, mais ça pourrait être tellement pire...

Je suis en vie, j'ai des passions, des rêves, des goûts, et si maintenant j'aimerais que tout change, je me contente d'attendre, parce que je n'ai rien de mieux à faire.



Et tout à l'heure justement, voilà que j'apprends que V. est gay. Je ne suis pas homophobe, mais ça m'a fait un choc. Une partie de moi espérait toujours le revoir un jour, avoir une chance avec lui, qu'il m'aime. Je me doutais bien qu'il avait changé depuis cet été, mais je ne pensais pas que ce soit de ce côté là.

Je suis déçue, j'imagine tout ce qu'il a fait quand moi je me sentais mal, j'imagine les filles, ou plutôt les garçons, qu'il a aimés, j'imagine tout et ça me rend triste.



Je ne connais même pas mes sentiments envers lui. Est-ce que je l'aime ? Est-ce je me suis juste trop attachée à lui ?

Je l'aimais. Je me suis attachée à lui. Je ne pense pas l'aimer encore, mais ça me fait tellement mal de le savoir avec un autre garçon, de le savoir heureux alors que moi je ne le suis pas.



Peut-être qu'il lira ça. Alors je voudrais te dire, ces messages, c'était moi qui les avait écris, parce que je t'aimais, vraiment.

Et puis qui sait, peut-être qu'on se reverra un jour ?

Un petit bout de ma vie...

à 17 ans Ben-J27 [17ans] 07/01
……Voilà, je ne sais pas trop pourquoi j’écris ça maintenant, peut-être juste pour écrire, ou pour essayer de comprendre…

……Vous allez le voir, si vous essayez de lire ces mots, je ne suis pas d’humeur à dire des belles choses, mais plutôt à déprimer sur toutes les erreurs que j’ai faites. Enfin bon, en lisant, vous allez comprendre pourquoi…



……Pour commencer, je vais peut-être me présenter à ceux qui ne me connaissent pas : je suis Ben-J, 17ans depuis le 24 décembre dernier, gay depuis toujours, pas du genre à déprimer souvent, au contraire ! Sauf depuis un temps… A par ça, on va dire que je suis quelqu'un de classique, qui ne sort pas beaucoup du lot, sauf quand je montre mes opinions, je cours toujours le risque de me faire des amis, surtout dans des débats sur la politique, le téléchargement (dont je suis contre), et encore d’autres.

……Ma situation en tant qu’homo se passe presque bien, mais dans la solitude. Tous mes amis et même d’autres sont au courant que je suis gay, mais à la maison, c’est autre chose : dernier garçon de ma génération dans ma famille, tous mes oncles, tantes, cousins, grands-parents comptent sur moi pour faire évoluer mon nom de famille jusqu’à d’autres générations, donc le sujet de l’homosexualité est assez… compliqué à aborder. Mais à part ça, tout va bien, mis à part que je suis seul depuis longtemps : je n’estime pas avoir connu de vrai amour jusque là, même si j’ai déjà eu une relation, plutôt foireuse.

……Et pour remédier à ça, il y a déjà plus d’un an, je me suis inscrit sur SE, et j’y ai rencontré un paquet d’idiots, de pervers, et encore d’autres. Dans mon département, il n’y pas d’homos inscrits de toute façon, sauf très peu, mais pas à moins de trente kilomètres à la ronde.

……Mais il y a déjà un petit bout de temps, j’en ai rencontré un qui sortait du lot, qui n’était pas un pervers, mais qui avait apparemment eu déjà affaire avec : Aurélien. Je sais que beaucoup de gens sur ce forum apprécient plutôt l’emploi de lettres au lieu de noms véritables, mais pas moi : il ne s’appelle pas A, mais bien Aurélien (c’est important pour un petit morceau de l’histoire qui va suivre). Depuis un certain temps, on se parle par MSN, et on reste souvent assez longuement ensemble à discuter. On s’entend plutôt bien, je trouve. Pour information, sachez tout de même qu’il est plus jeune que moi de trois ans, c’est à dire qu’il avait 13ans au moment où je l’ai rencontré, et depuis septembre (si je me souviens bien), il a prit 14. Enfin bref, tout ça pour vous dire que c’est un mec plutôt sympa, pas bête (si, c’est rare tout de même !) et c’est vrai que les premières fois, surtout quand je le voyais grâce à la webcam, je suis tombé sous le charme.

……Mais un soir, je pense que c’était une erreur, je lui ai avoué ça, en même temps qu’un autre de son coté. Du coup, il s’est retrouvé avec deux avances en même temps, évidemment, ça a jeté un froid tout de suite. Mais en quelques jours, c’était passé, même si ça ne pouvait pas s’oublier comme ça, en une seconde. Il se trouve que l’autre mec en question ne lui a pas plu, donc il a arrêté de lui parler (à ce que je sache). Du coup, pendant encore un mois ou deux, on a continué à se parler, sans revenir sur « l’incident » précédent. Souvent, le soir, je venais sur Internet, alors que je n’avais rien à y faire, juste pour voir si il était connecté, et ça me faisait bien plaisir quand je voyais son pseudo, à chaque fois différent et porteur d’un message, s’afficher dans la liste des connectés.

……Pendant un temps, j’avais espéré aller le voir pour de bon dans sa ville, à Evreux, en vélo, mais les trente kilomètres qui m’en séparaient étaient bien trop longs pour des journées de plus en plus coutres et plus froides à mesure que l’hiver approchait.

……J’ai enfin réussi à convaincre mon père de m’y emmener une fois, le samedi 23 décembre, en voiture et de partir de son coté dans la ville pendant que j’irai du mien. Le rendez-vous avait été fixé en début d’après-midi, dans un magasin qui évoquerait une « mini-Fnac », Forum, un magasin situé dans la rue commerçante d’Evreux, que je ne connaissais que pour être passé devant. Son entrée est un escalier menant au magasin, qui recouvre tout le premier étage d’un bâtiment abritant plusieurs boutiques.

……J’en profitais pour chercher, en dernière minute, mes cadeaux de Noël pour mes parents, et j’allais donc plutôt du coté des livres, (pour raison de budget surtout). Une fois arrivé devant les rayons, j’envoyais un petit message sms à Aurélien « je suis arrivé » et je commençais à chercher, pour ma mère, les romans de Marie-Paul Armand, auteur de « romans campagnards », c’est comme ça que je les définirai. Cherchant vers la fin du premier rayon, je trouvais un livre d’un auteur dont le nom a fait battre mon cœur encore plus vite qu’en entrant dans le magasin, ce qui était déjà très rapide, un auteur nommé Aurel. Récupérant alors mon téléphone d’une main tremblotante, je vis que j’avais reçu une réponse « Je suis dans le bus », et après une petite réponse de ma part « ok », je recevais des détails : « il est rempli de beaux gosses ! ». Ce message me fit sourire, mais ne me détendit pas.

……Je finis tout de même par trouver les romans que je cherchais, et je commençais à m’impatienter. Trois quarts d’heure après mon arrivée, je finis par renvoyer un message demandant où il en était « je suis dans les CD ». Mais où sont-ils ceux-là ?. Ne connaissant pas le magasin, j’essayais de voir à travers la foule du samedi pour voir où étaient placés les CD, et je finis par demander par message, en précisant ma position au milieu des livres. « Près du bar musical ». C’est quoi un bar musical ? Et c’est où ? En jetant un oeil tout au fond du magasin, je finis tout de même par voir une enseigne en néon « Bar musical ». Je me dirigeais là-bas. Mais en regardant tout autour de moi, j’ai vu quelqu’un ou plutôt, je ne l’ai pas vu, car il était de dos, en train d’écouter de la musique, un écouteur du magasin sur les oreilles. Je suis sûr que c’est lui ! Allez savoir comment, je n’ai pas vu sa tête, je n’ai vu que sont dos, une capuche de manteau gris tombant sur un sac foncé. Etait-ce possible ? Une seule façon de vérifier, faire le tour de tous les rayons de CD. Mais une fois de l’autre coté, impossible de voir, il avait du bouger, et les clients étaient trop nombreux. Passant devant la caisse, je refaisais un tour pour me diriger au bar musical. Une fois là-bas, je revis la même capuche me tourner le dos. C’était lui, j’en étais sûr, dans un rayon, en train d’observer un CD, la tête penchée en avant. Une seule manière de le savoir, sortant mon téléphone, j’envoyais « j’y suis au bar, tu es où toi ? ». Une seconde plus tard, je suis sûr que l’homme à la capuche s’est baissé. Mais était-ce pour reposer un CD, ou regarder son téléphone ? Mon cœur battait à pleine vitesse quand j’ai reçu une réponse presque instantanément « rayon métal ». Relevant la tête et en mettant sur la pointe des pieds pour voir au-dessus des clients, je vis la pancarte au-dessus des CD que regardait celui que je voyais depuis le début « métal ». J’en étais sûr !

……M’approchant du coté des écouteurs tout en le fixant des yeux, j’ai vu son visage, plus de doute, c’était bien lui, je le reconnaissais ! Je vis parfaitement ses yeux, ce regard que j’avais trouvé étrange, mais séduisant, cette coiffure, un peu étrange aussi, les cheveux de l’avant du crane relevés en l’air, donnant une drôle d’impression d’un front complètement dégagé, blanc et pur.

……Mais lui ne m’avait pas vu, il se dirigea de mon coté. Je n’ai pas reculé, je suis allé à sa rencontre, directement vers lui, et quand il me vit, j’ai mimé la surprise, faisant comme si je ne m’y attendais pas alors que depuis cinq minutes, je lui tournais autour. Quand son regard s’est posé sur moi, je n’ai rien pu faire, rien pu dire. J’ai du bafouiller quelque chose, mais je ne sais même plus quoi. J’étais tellement stressé, tremblant, paralysé par son regard.

……Si je me souviens bien, j’ai du lui serrer la main, mais ce n’était pas exactement ce que j’avais prévu de faire, c’était ce que mon corps avait fait. J’étais ailleurs, en simple spectateur de mes actes. Il me semble qu’il m’a emprunté mes livres pour les regarder, pendant ce temps, je n’ai fait que l’observer, observer à quel point il était imposant face à moi : trois ans de moins que moi, mais sûrement un peu plus grand, dégageant une telle force, tout en ayant un visage de jeune garçon. Et c’est là que je l’ai senti, le parfum qu’il portait. Je n’ai pas la mémoire des odeurs, pas vraiment, mais cette odeur là, je ne suis pas près de l’oublier. Souvent, j’ai l’impression de la sentir, même chez moi. C’est une odeur assez étrange, qui semble assez simple et plane, mais qui a un petit quelque chose qui vient piquer le nez et prendre en otage la personne qu’on a en face de soi, qui ne peut plus rien faire pour se délier de ce qui le prend. Je ne sais pas bien expliquer comment cela peut être, mais je m’en souviendrai pour longtemps.

……« Il faut que je retourne aux DVD, pour voir si je ne trouve pas ce film-là dans une autre édition », me dit-il en me montrant l’édition collector, mais à 35€, du film Moulin Rouge. Passant à travers la foule, je le suivais de près pour ne pas me perdre, pour ne pas le perdre. Une fois là-bas, j’ai du prendre un ou deux DVD dans mes mains pour faire mine de regarder, même si je n’étais intéressé que par une chose, lui. Etait-ce un autre signe quand mes yeux se sont posés sur le DVD de La cage aux folles ?

……Quelques minutes, secondes ou peut-être même heures plus tard, nous étions à la caisse. Ma notion du temps s’était envolée depuis longtemps, je n’avais aucune idée du temps que j’avais passé en ça présence. En attendant dans la file, je me suis mis derrière lui et je l’ai observé tout le temps d’attente, son visage, sa tenue, tout. Je me suis aperçut depuis longtemps déjà que j’avais une assez, voire très bonne mémoire visuelle, et que si j’étais capable de dessiner, je saurais reproduire son corps tel que je l’ai vu à la perfection. Je me souviens exactement de sa tenue : Il portait donc bien le manteau gris que j’avais vu auparavant, dont le col laissait voir un petit morceau de T-shirt rouge sombre, un jean lui aussi sombre, sur des Nike noires mal lacées. Je me souviendrais aussi pour longtemps de cette image de lui en train de descendre des escaliers du magasin devant moi avant de me quitter, une minute plus tard, dans la rue, rattrapant son bus qui s’en allait déjà loin devant.

……Si c’était possible de tomber amoureux plusieurs fois de suite pour quelqu’un, je peux vous dire que ce jour-là, pendant ces quelques minutes, j’ai du battre le record.

……Pendant tout le voyage de retour en voiture, je n’ai rien dit, repensant à chaque minute, chaque seconde passée avec lui. J’ai repensé aussi à nos discutions précédentes sur MSN, quand il me disait déprimer régulièrement, pleurer souvent sur son sort, … Et je me demandais comment c’était possible. Si lui devait se plaindre sur son sort, alors beaucoup de personnes pouvaient aller chez le marchant de cordes sans attendre. C’était pour moi l’être parfait, sans défauts. Je pense que si l’amour était une maladie, j’étais gravement atteint.

……Ce n’est que le soir, sur Internet, qu’on a commencé à discuter un peu. Il avait même connecté sa webcam, et j’avais une fois de plus vu son visage, mais sans me rendre compte de sa taille et de sa carrure, ce n’était pas la même chose qu’en vrai. Ce qu’il n’empêche que j’ai du prendre cinq ou six captures d’écran pour avoir des photos de lui sous la main. Il faudrait que je lui dise, il ne le sait toujours pas.

……Mais au bout d’une petite heure, son frère est arrivé sur l’ordinateur et lui a prit la place, je suis alors parti et une fois dans ma chambre, tout tremblant de panique, j’ai envoyé un ultime message « Si je te dis que je t’aime, tu me réponds quoi ? ». La panique était de plus en plus intense quand je vis que l’accusé de réception ne me revenait pas. Il avait dû couper son téléphone. Horreur jusqu’au moment où, une heure plus tard, j’ai reçu l’accusé en question, très rapidement suivi d’une réponse. Problème : ouvrir ou ne pas ouvrir ? Au bout d’une minute ou deux, j’ai fini par l’ouvrir et par découvrir « Si c’est Benjamin, saches que tu me l’as déjà dit ». Aïe !

……Dans la soirée, j’ai tout de même fini par me reconnecter à Internet en découvrant que son frère avait laissé la place à Aurélien. Je n’ai pas reparlé de mon message, je ne voulais pas me faire de mal. Mais j’ai fini, tard, avant de partir, par poser la question fatidique : « Est-ce que j’ai la moindre chance avec toi ? Que je sache si je dois me résoudre à abandonner. » La réponse tourne encore parfois dans mon esprit « Non, désolé, je ne ressens rien pour toi. »

……Je l’ai dit au tout début de ce texte, je ne suis pas du genre à déprimer, mais je pense que cette nuit là, j’ai dû pleurer pendant deux, voire trois heures, avant de réussir à m’endormir.

……Et au réveil, je n’allais pas bien non plus, j’avais encore mal, mal au cœur. La première chose que j’ai faite de ma journée, après être sorti de la douche et avoir essuyé tous les « joyeux anniversaire » qui me tournaient autour, je me suis connecté à Internet. Il était là. Je n’osais pas aller le voir moi-même. C’est lui qui est venu me parler en commençant, lui aussi par le « joyeux anniversaire », le seul qui me fit plaisir de la journée, même si j’en avais encore les yeux rouges. Tu parles d’un anniversaire !

……Toute la journée, je me suis senti mal, même si le soir, l’atmosphère familiale qui se réuni à Noël m’a fait plaisir et sourire. Cette année là, à Noël, je n’ai envoyé qu’un seul message sms, et c’est Lui qui l’a reçu.



……Voilà comment finir une histoire qui n’aura jamais vraiment commencé, à part dans mon esprit.

……Au début de nos discutions, il y a quelques mois, il m’avait envoyé des musiques, dont une au piano, que j’ai conservés. Parfois, je les écoute, et je le revois, je revois le peu d’images que j’ai de lui dans mon esprit. C’est comme si c’était lui qui jouait.

……J’ai appris hier, vendredi 5 janvier, qu’il avait rencontré mercredi dernier un mec qui l’avait embrassé et qui avait réussi à conquerir son cœur, ce que je n’avais su faire.

……La chose qui compte pour moi à présent, c’est qu’il soit heureux, même si je ne le suis pas forcément moi-même.

……Hier soir, c’était le second soir de ma vie où j’ai pleuré comme je l’ai fait.

……Comment réussir à se réjouir que quelqu’un soit heureux quand on ne l’est pas soit-même : c’est impossible, mais on fait avec. On n'a pas le choix.



……PS : désolé si il y a des fautes d’orthographe ou autres, mais je n’ai pas le courage de relire ce que j’ai écrit, c’est tout de même trop dur.



……Ben-J, seul.

Une ame plein d amour mais personne encore

à 14 ans ticigwada [14ans] 07/01
dans cette histoire pour moi elle et plein de triste depuis ke g 14 ans je me rencontre ke pour moi l'amoure sera fort mes depuis ke je suis sur ce site je trouve personne ,donc je suis o collége en 4em je trouve pa le grand amour donc jes essay un teste (seul o 61617) dons je les envoyer il mon di ke le grand amoure sera la dans 8 mois et je trouve ke c un peu long mm trop long .Donc je parle a vous les graçon si vous voulait en savoir sur moi ba je suis la ou si voulait je vou donnerais mn adresse msn mn pseudo c ticigwada venez me faire decouvri votre ame votre charme, la gentillaise tout ... bizouxxx a tout ce ki long lu et les garçon ne l oublié pa bizouxxxxxxxxxxxxxxxxx.

Comming-out

à 15 ans Un gay [15ans] 04/01
Juste envie de raconter sans doute une des plus merveilleuses aprtie de ma vie.Enfin elle commençait mal mais bon. Je me découvrai gay, c'était il y a 1 an, au début de l'année dernière. Une fille voulait sortir avec moi, on va l'appeller Camille (bon elle s'apelle comme ca, mais bon XD), et je me découvrait gay, j'assumaispas, je l'ai laissé dans le doute pendant plusieurs mois, convaicus que on allais sortir ensemble car on s'aimait. et finalement un autre mec lui a demandé de sortir avec, mais elle me disait sur msn qu'elle m'aimait alors qu'elle savait plus quoi fair, et ce soir là, j'ai mis une musique qui restera gravée en moi : Feint de Epica, je lui parlait sur msn et jme suis dit c'est le moment. je pleurait comme un malade, je trembalit (mdr petite nature ^^') et je lui est dit.et elle l'a extrèmement bien pris ! :D ensuite s'est suivie une longue conversation de quelques heures ou elle me posait des questions on on parlait sans aucun tabou. et donc elle a commencé a m'aider pour que je m'assume. et on va dire que sa a été encore mieux plus récemment, a partir de mon entrée au lycée, en semptembre 2006, 2 mois aprèx, avec Camille, on a commencé a annoncer ca a tout le s gens, (personne ne se posait de q° sur moi -_-) et a chake fois, elle les mettait dan le bain un, par un, et on leur disait pour moi, tout le monde le prenait bien, j'assumait totalement, et a chake novuelle personne prévenue, on rajoutait 1 et quand on se voyait, on se sautait dessus en gueulant 4 ! 5! etc...et finaklement beaucoup de gens dans mon entourage le save et tous l'ont bien pris, on se cache meme pas et sa m'a vraiment rapproché" de certaine personne, en cours je suis avec une de mes potes et on aprle sans doute bien fort, alors que la moitié des personne autour ne save pas pour moi et elle gueule, oué moi j'ai des envies bi et tout, oué sa fé quoi d'faire sa a un mec ... etc...

donc voila, franchement au cas ou des mecs qui ont peur d'en parler, parlé en sans hésiter, a votre meilleur(e) pote et au fur et a mesure les autres le sauront, et le plus souvent, sans aucun probleme.

Bon reste le probleme des parents, jme réserve encore quelques années pour leur dire. les 2 sont homophobes, bon on verra hein. >.

Pourquoi je suis comme je suis...

à 12 ans Hyna [17ans] 04/01
Je vais commencer par le début de mon histoire donc au début de ma vie... vous comprendrez mieux p-e pourquoi je suis moi...



ma mere accoucha de moi le 21 avril 1989 tout était merveilleux a cette époque puis vers lage de 2 ans je me fit garder par une femme sur ma rue... elle avait 4 garçons, 2 plus vieux un du mm age que moi et lautre plus jeune. je sortait(parait-il) avec le plus jeune... comme la femme avais tjs voulu avoir une petite fille, elle soccupait bcp lpus de moi que ses propres garcon auraient souhaité. ils étaient jaloux de la relation ke jentretenais avec leur mere alors ils me traitaient de tout les noms me poussait migniorais... je ne comprennais pas ce quil ce passait javais seulement 4 ans puis un jour je suis rentré a lécole jétait grassouillette et je me fesait traiter de tout les noms par tout le monde je n'aivais pas damis...

un jour lorsque jétais en 5ème année, jécrivit une lettre dinsulte pour un garcon de ma classe ki n'arretait plus de me niaiser jai fini lannée scolaire en me cachant des autres...



en 6eme année mon pere devint tres malade alors il fut souvent hospitalisé je ne parlais pas vraiment avec ma mere jai déja voulu fuguer a cause d'elle...ma relation avec mon pere était telement forte c'était et c'Est encore la personne que jaimais le plus au monde comme je pensait souvent a lui pendans les cours a cause kil étais malade et avait bcp de problemes jai redoublé cette année la... lannée scolaire débuta je ne parlais a personne (c'était ds ma nature detre gené) javais alors une amie et lors de la fete du travail(le premirer lundi du mois de septembre ki est un jour férié ici au québec) je suis allé chez elle mais le matin mm je métais disputé avec ma mere et mon pere a tut réglé comme toujours puis lorsque je suis enfin revenu de chez mon amie il étais environ 17hres jallais écouter une émission qui s'apellait sakura chasseuse de cartes(jétais tres fan)je vis mon pere couché sur un fauteuil(comme a lhabitude) mais avec une serviette sur la tete jai alors pensé ds ma tete de fille de 12 ans > puis jallai écouter mon émission...en faite pas plus de 5 minutes plus tard jentendi ma mere parler et sobstiner au téléphone en disant kil fallais une ambulance je fermai la télévision, regardai mon pere, alla massoir sur un fauteuil adjacent...je le regardait lair absent il dégoulinais de sueur il avait froid... ma mere me tira de mon agonie et me dit daller faire signe a lambulance lorskelle arriva je courru dans ma chambre et japellai lamie cher ki javais passé la journée...je lui ai simplement dit mel... mon père va mourir il va partir il ne reviendra plus... puis lorsque ma mere eu fini de prendre sa douche nous allame a lhopital on nous annonca sa mort tragique je ne broncha pas jétais toujours aussi absente...peut apres (environ un an apres ) je fis quelques tentative de suicide puis me rammassai a lhopital car ma mere nen pouvais plus de moi mes amies étais toute inkiete pour moi



jallai en pédopsychiatrie jallais plus alécole du tout je me suis rammassé ds un coin de lhopital ou les adolescents ont des problemes de santé mentale(comme moi a cette époque) labas il voulais me mettre dehors de cette place car je ne parlais pas du tout alors on me proposa juste avant de partir daller en famille daccueil... jai accepter car je n'en pouvais plus d'etre avec ma mere.



labas jai été 3 mois sans parler pui bang je me suis mis a parler comme si je mavais retenue toute ma vie

vers environ 15ans javais un nouveau cercle damis je fumais du pot et du hash 3 fois par jour et 7 jours sur 7 je me fit prendre a cause dun de mes amis qui était tro niaiseux alors on me suspendit de lécole avec ma mere tout allait pour le mieux alors je décidai de retourner vivre avec elle...



je rechangeais de cercle damis je ne fumais plus sauf la cigarrette



comme javais redoublé 2 fois et que jétais un peu tro vieille pour mes classe on me proposa daller en gpfga(groupe préparatoire a la formation générale des adultes) c un cours pour ensuite aller aux adultes...jaccepta avec joie



la nouvelle année commencé je me fit encore beaucoup damies...puis lune d'elle me présenta un garcon on sorti ensemble... mais le jours mm de notre rencontre la mere de mon amie ma avertie de ce garcon avoir su ce qui mattendait je laurais écouté!!!!...la premirer semaine ke je sorti avec lui je pris de lextasy pis jeu ma premiere relation sexuelle avec lui -_-' quelle gaffe!

je savais kil me mentais a bout de bras mais je faisait semblant de ne rien voir je ne voulais pas le perdre car apres tout cétais mon premier vrai chum!

un mois et demi apres le début de notre relation nous allame fumer un joint avec un couple dami... je dérangeait cxar je mamusait bcp alors vexé de me faire dire haa arrete la je suis allé me couché..mon copain vint me rejoindre et moi je commencais a peine a ''débuzzer'' il voulu faire lamour je lui dit non il continua;il sacharna je ne voulais pas alors il me forca je fis assemblant pour kil finnisse au plus vite je ne voulais pas kil fasse cela...un mois apres cet événement jappris kil me trompais avec une autre fille a mon école et ke toute mes amies(ki ne se connaissait pas entre elle) me dirent la mm chose: il ma demander de sortir ake moi pendant kil sortais ake toi...

ce fut la rage ki me pris je lapellai et lui dit kil était un chien fini et kil ne rapelle plus chez moi



il continua pendant des mois et des semaine a me harceller kil maimait et kil voulais kon se remette ensemble je ne respectais pas mon corps...un de mes amis coucha avec moi pour sa premiere fois et un autre dans un char en tk jépargne les détails... enfin bref je ne me respectais pas du tout pui je vis une psy



tout chamboula une nouvelle vie a une nouvelle école de nouveau amis en plus!!! je n'eu plus de problemes mon ex arreta de mapeller au mois de septembre apres lui avoir remis sur le nez la nuit denfer que javaius vécu



aujourdhui je sui beaucoup plus épanouie mm si il a réapellé il ny a pas longtemp il ne gachera plus mon existence ^^



merci davoir lu mon parcourt



voila pourkoi je suis différente des autre fille de mon age jai vécu des chose que bien des adulte vivront a 40ans jai appris grandi et aquis de la maturité
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