texte d'un ami

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Xx_Marinette_xX   texte d'un ami 7 09/06/06 à 19:56

c pas moi qui l'ai écrit, c un ami mais comme j'aime beaucoup son texte, je le "publie" ici Embarassed
moi j'aime bien ça mais bon j'suis pas critique littéraire lol, il m'a dit que c'était sûrement plein de fautes et tt et qu'il faudré le corriger encore =X
enfin j'le mets qd mm Smile




Une après-midi brûlante. Il avait pris le train et s'éloignait de Paris, bercé par le roulement du wagon et par la chaleur estivale. Sentant un picotis sur sa main, il vit un insecte qui se baladait là, attiré sans doute par la chair brûlante et humide du garçon.
Celui-ci agita brusquement sa main, surpris par la vue de la bête, qui tomba sur le sol pelucheux de la voiture. Quelques instants plus tard, sentant sa poche vibrer, il lut et sut que c'était imposible. Trop tard... déjà en route, il comprit qu'il devrait rebrousser chemin. L'insecte revint à la charge, dépité, le garçon le jeta vivement sur le siège devant lui, et l'écrasa sous sa dure semelle, pris d'une indicible excitation.
La sentence était tombée... impossible. Sans doute n'était-ce que partie remise, mais il se sentit tout à coup très seul, perdu, abandonné. Il avait mal. Ce n'était pas tant la mort que la douleur qu'il craignait, cependant cela l'excitait étrangement.
Arrivé à la gare, il retourna sur l'autre quai, attendant le train pour rentrer à Paris. À l'ombre du pont qui surplombait les voies, assis sur le muret en ciment, il ruminait sa déception. Une fourmi traînait une miette sur le sol sableux, au milieu des brins d'herbe séchés par la chaleur et des graviers grisâtres et poussiéreux. Prenant un caillou entre ses doigts, il écrasa délicatement la fourmi, avec une lueur morbide et sardonique au fond des yeux, excité par la douleur qu'il faisait ressentir à l'animal, se déchargeant de la sienne dans son acte.
D'autres fourmis subirent le même sort. Il sentait à la fois de l'excitation et du dégoût à la vue de ses "victimes", et il comprit que la douleur dont il croyait se vider n'était que transformée en un dégoût au relent amer.
Il devait vivre avec un souvenir, un souvenir fade qui n'était que le très pâle reflet de ce qu'il avait vécu. Il aurait voulu revivre ces instants de grâce, c'était impossible. Il réfléchissait, seul au milieu des gens amassés, il pensait à Elle.
Le train arrivant le sortit des ténèbres de ses réflexions. Il s'assit mollement sur le cuir synthétique au premier étage. Plus aucune bestiole ne vint troubler son voyage, le laissant à ses pensées.

Il était dans un couloir sombre, errant sans but vers un lieu dont il n'avait idée. Sa peau était d'une pâleur terne, mais elle dégageait comme une étonnante luminosité. Il se sentit chuter, happé par le vide. Il tombait dans un trou noir, il hurlait à s'en arracher la gorge. Il avait mal mais était dans un état de grâce inattendu. Ne sachant plus si il tombait sur le ventre ou de dos, il se retourna, admirant le vide, ignorant de sa propre situation. Ses pieds touchèrent un sol humide, une odeur entêtante imprégnait ce qui semblait être le couloir qu'il avait quitté quelques minutes auparavant. La faible lumière, comme surnaturelle, qui laissait deviner des formes vagues dans le couloir, se reflétait dans le sol, qui était rouge sombre. Il marchait dans le sang, se demandant comment il avait atterri là. Il glissa, son nez arrivant dans la flaque et ses lèvres goûtant le sang étalé partout.

Un soubresaut du train le réveilla, il n'avait fait qu'un mauvais rêve... il n'y avait ni couloir sombre, ni sang. Dehors, il vit le pannéeau "Paris à 17km", les usines sinistres de la banlieue, les pavillons tristement alignés le long de rues mornes. Il avait toujours aussi mal. Attendre, toujours attendre... il n'en pouvait plus, cela l'avait rendu méchant, il craignait d'être injuste avec Elle. Mais la notion de justice semble toujours plus floue quand on souffre, et il ne savait où son coeur était. Il voulait juste vivre, mais il ne savait pas dans quel sens il devait, ou pouvait exister.
Arrivée à la gare. Il descendit, ne voyant pas la masse des gens qui l'entouraient, marchant seul à travers la foule. Il était désespérément seul et ressentait une boule dans le ventre. C'était fini, définitif. Seul. Il devrait patienter, mais il craignait de ne pas supporter l'attente, tant il était heureux à l'idée de la rompre enfin.
Rentré chez lui, il prit sa guitare et sortit la mélodie douce et mélancolique de Boys don't cry. Les garçons ne pleurent pas... c'était sa plus grande envie à cet instant. Il avait trop mal pour ne pas pleurer, mais il avait oublié le goût des larmes.
Pas une goutte ne perla sous ses yeux...

texte d'un ami 1/7 09/06/2006 à 19:59
ben maintenan fo ke tu lui paye les droits d'auteur MDR
ok je Arrow
texte d'un ami 2/7 09/06/2006 à 21:59
Marinette je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
texte d'un ami 3/7 10/06/2006 à 14:20
Crotchy>moi aussi Coeur XD
texte d'un ami 4/7 10/06/2006 à 14:48
J’ais fait un rêve et tu étais dedans
Quand je t’ais sentis m’embrasser
Je me suis laissé faire
Tu as commencé à me caresser
Et je t’ais laissé faire
Nous avons fait l’amour jusqu’au lever du jour.
T’ais-je déjà dis combien je t’aime ?
texte d'un ami 5/7 10/06/2006 à 15:08
c un ecrivain tn ami!! lol
.. vraiment bien
texte d'un ami 6/7 10/06/2006 à 16:55
J'admire
texte d'un ami 7/7 10/06/2006 à 20:13
Hihihi
Recommande ce site a tes ami(e)s | Aller en haut

Partenaires : Énigmes en ligne