[ Texte ] C'est ici que je m'en vais.

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Ouate de phoque [ Texte ] C'est ici que je m'en vais. 22 01/08/08 à 23:29

Je vous demande d'être indulgent sur ce texte.
Il me tient très à coeur, il parle de ma mère que j'ai failli perdre.
Non elle n'est pas morte comme dit dans le texte, mais c'était comme ci quand elle est parti à l'hôpital spécialisé.
Voyez comme l'anorexie mentale peut rendre des personnes malheureuses, ce n'est pas juste un effet de mode.
Excusez moi pour les éventuelles fautes et je ne sais pas si ce texte doit être dans relation sentimental par son vécu, dans le témoignages comme prévention ou ici pour l'écriture.
Et je n'ai pas écris ce texte pour me faire plaindre, loin de là.


" C'est ici que j'irai si je dois partir. "
Elle me l'avait toujours dit, je ne l'avais jamais cru.

Qu'est ce qu'elle était belle ici, dans ce petit coin reculé, dorénavant le tombeau d'un ange, les cendres où renaissent le phénix.
C'était un décor digne d'une rédemption : l'eau du fleuve au soir éclairée par toutes ces lumières électriques donnaient l'impression de lucioles et le pont d'un arc en ciel qui pouvait nous amener toucher les nuages.

Elle me disait souvent que c'est parce qu'elle trouvait le monde trop laid qu'elle venait ici, elle y trouvait une certaine beauté le soir, le jour pourtant ce n'était qu'un bord de fleuve comme les autres.
Elle aimait la brise du vent dans ses cheveux, quand il caressait ses joues, lui donnait une nouvelle fraîcheur dans le creux du cou. Le petit bruit des insectes, les poissons, les oiseaux, les grenouilles, le calme de la ville, les gens qui dorment, la Terre qui se repose.

Elle était si belle, si sensible, si jeune, si généreuse, si pure...
Elle ne méritait pas ça, pas elle.
Ma chaire, mon unique, la seule... C'était ma raison de vivre, elle m'aidait à aimer la vie, tout simplement la seule qui me comprenait et qui prenait la peine de m'écouter vraiment, des heures durant, à m'effondrer dans ses bras pour lui raconter comment la vie était dure pour moi, une simple ado.
Sans elle j'étais perdue, elle me donnait envie de continuer, de marcher, de ne pas m'arrêter, au moins obstacle, elle me tendait la main, me disait de continuer, avec son grand sourire, ses yeux aimants, son parfum si doux...
Je l'aimais... Réellement, cinsérement....
Comment a t elle put me faire ça ? Nous faire ça !
Pourquoi ... On a rien vu, on se disait que c'était passager... Que si elle voulait tout arrêter, on serait toujours là pour l'aider, nous, les gens qui l'aimaient.

Et bien non ... Pourtant on a rien fait, on l'a perdu, sans nous en rendre compte, elle brûlait à petit feu.
Pourtant je me disais que ça n'allait pas, qu'elle avait changé, mais quoi ? Je ne voyais rien, elle était toujours tellement radieuse.

Et puis, tout s'est arrêté, pendant la période de Noël.
Un mois avant, elle m'avait tout annoncé : elle était devenu anorexique, elle n'avait plus de force, alors soit elle allait en hôpital spécialisé avec tous les autres fous furieux ( elle le disait elle même, mais quand c'était elle, c'était touchant... marrant même. ) soit elle partait loin de tout le monde dans son paradis.

C'est au paradis qu'elle est parti, avec les autres anges, ceux qu'elle admirait tellement, elle en faisait la collection dans son bureau.
Jamais ne l'oublierait, jamais, je le pourrai pas.
Aucun jour ne passera sans que je ne pense à elle, tout c'qu'elle a fait pour moi, pour nous, pour eux...
Elle était la bonté même.

Sache juste ça aujourd'hui, où que tu sois : je t'aime, je ne t'oublierai jamais, tu seras à jamais mon ange gardien, ma protectrice, celle qui m'a toujours protégée et chérit.
Je ne t'oublierai pas, je te le promais Maman.

Merci à ceux qui ont lu.

[ Texte ] C'est ici que je m'en vais. 21/22 11/08/2008 à 00:37
J'aime pas trop, y'a rien qui passe.
[ Texte ] C'est ici que je m'en vais. 22/22 11/08/2008 à 03:21
Mmhh... classique...
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