Pièce de Théatre: une chute?

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Cloud Atlas   Pièce de Théatre: une chute? 4 26/10/08 à 15:00

Bonjour.
Voila je vous explique:
Dans ma classe on a comme devoir d'écrire puis de juer une piece de Theatre qui sit didactique et qui apprennent aux autres les grandes lignes de la Renaissance. On fait ca par thème, mon groupe a écopé de l'Art à la Rennaissance.
On a déja commencé, perso je trouve ca cool et assez marrant mais on a pas de bonne idée de chute... Donc voila si vous avez une idée en lisant... Et sinon les critiques sont aussi les bienvenues.
Voila, merci d'avance...
Personnages :

L'Apprenti (D., les cheveux attachés, l'air d'un jeune garçon)
Le Curé (K. en soutane noire, crucifix et tout)
Le Modèle (S. "nue")
Le Peintre (A. tenant une palette et/ou un pinceau)
Le Tableau de la Renaissance (R., tenant un cadre vide devant son visage, cachée par un drap au début)
Le Tableau du Moyen-Âge (E., cachée par un drap au début, tenant ensuite le cadre tendu par le Curé)

Scène initiale : un atelier de peintre de la Renaissance. A gauche, le Tableau de la Renaissance, dissimulé par un drap. Au centre, une table chargée de matériel ; un peu plus à gauche, un chevalet et le Modèle qui tient la pose. Le Peintre est devant le chevalet et fait mine de peindre le Modèle. L'Apprenti est debout derrière la table, en train d'écraser les couleurs. Le Peintre est en train de lui enseigner.

Le Peintre, à l'Apprenti : *blabla technique à propos de la lumière ou autre chose*
L'Apprenti : *blabla technique à propos de la peinture* ?
Le Peintre : *blabla technique à propos de la peinture à l'huile*

Le Curé fait irruption par la droite, brandissant un cadre vide.

Le Curé, criant : Voici l'art véritable !

Le Peintre, pas surpris mais exaspéré : Oh, encore vous... Je ne vous croyais pas si tenace. [Ou : "Oh, encore lui... Je ne le croyais pas si tenace.", pour faire encore plus dédaigneux]

Le Curé, au Peintre : Vous devriez avoir honte de ce que vous peignez ! Je vais vous montrer ce qui est respectable ! J'ai ici une magnifique tapisserie/un magnifique tableau ancien, un véritable modèle, je prie pour que vous vous en inspiriez un peu !

Le Modèle va ôter le drap recouvrant le Tableau de la Renaissance avec son cadre, l'Apprenti celui recouvrant le Tableau du Moyen-Âge auquel le Curé donne son cadre vide. Le Peintre reste au milieu, tapant du pied, bras croisés, etc, l'air excédé et à bout de patience.

Le Curé, triomphant : Là ! N'est-ce pas magnifique ?

Le Peintre, acerbe : C'est quoi, ça ?

Effet de scène : tous se taisent et se figent, les tableaux se mettent à bouger et à s'interpeller.

Le Tableau de la Renaissance, au Tableau du Moyen-Âge : Eh, toi, l'ancien !

Le Tableau du Moyen-Âge : Quoi ? Que me voulez-vous ?

Le Tableau de la Renaissance : Tu as été peint par qui ? Moi, c'était le grand maître Raphaël ! Je suis une de ses dernières créations, et il n'a pas fini ! *éléments biographiques*

Le Tableau du Moyen-Âge, hautain : Moi, je ne connais pas le nom de mon auteur (Le Tableau de la Renaissance ricane légèrement.), car il était un modeste artisan et travaillait pour la seule gloire de Dieu. Il n'a bien évidemment pas eu la vanité d'écrire son propre nom sur une oeuvre du Seigneur !

Le Tableau de la Renaissance fait une moue moqueuse. Les tableaux se taisent, rajustent leurs cadres et reprennent leurs poses. Les autres personnages se remettent à bouger.

Le Curé : C'est une oeuvre tout ce qu'il y a de plus édifiant ! Aucune trace de nudité honteuse, pour commencer !

Le Modèle, son attention soudain attirée sur la conversation et l'air très vexée : Comment ça, honteuse ?

Le Curé : Comme je le dis ! Vous devriez avoir honte de vous exposer ici, vile séductrice !

Le Modèle, choquée : Je ne suis pas une séductrice ou une femme facile ! Je suis modèle !

L'Apprenti : Cette demoiselle est tout à fait respectable, mon père.

Le Curé, catastrophé : Oh, Seigneur ! (Au Peintre Smile Que vous vous pervertissiez au contact de cette créature du diable, passe encore ! Mais que vous entraîniez avec vous cette âme jeune et innocente, je ne peux le tolérer !

L'Apprenti, l'air surpris qu'on parle de lui : Moi ? [Ou : "Innocent, moi ?" si on veut le faire pervers.]

Le Modèle : Je n'ai pas été créée par le démon, mais par le Seigneur, tout comme vous ! Et il n'y a aucune honte à regarder une créature de Dieu ! (S'approchant du Curé) Vous pouvez me regarder !

Le Curé, se cachant les yeux : Aah ! Vade retro, Satanas !

Le Peintre : Oh, pitié...

Le Curé, reprenant ses esprits : Admettons, admettons que vous soyez une créature de Dieu ! (Au Peintre Smile Comment osez-vous alors utiliser des créatures de Dieu à une fin profane ?! Représenter une créature de Dieu dans de l'art profane, inutile, faire du sacré une simple jolie chose à accrocher au mur ! Quelle vanité !

Le Peintre : Ce n'est pas inutile. Cette oeuvre sera une ode à la beauté de l'humanité. Vous chantez la gloire de Dieu, je peins la gloire de l'Homme.

Tout le monde se fige, les tableaux parlent.

Le Tableau de la Renaissance, approbateur : Ah, en voilà un homme exemplaire !

Le Tableau du Moyen-Âge, ronchonnant : Tu parles ! De mon temps, on n'aurait pas eu idée de glorifier le péché comme ça !

Le Tableau de la Renaissance : Le péché ? Comment, le péché ?!

Le Tableau du Moyen-Âge : La nudité représente le péché originel ! Adam et Eve, chassés du jardin d'Eden ! Le nu ne doit servir qu'à montrer le péché !

Le Tableau de la Renaissance, agacé : Mais quel ancêtre ! Ecoute un peu ce qu'il dit !

Les tableaux reprennent leur pose, les humains reprennent.

Le Peintre, s'échauffant : Vous croyez en Dieu, moi, je crois [aussi] en l'Homme !

Le Curé : Hérésie !

Le Peintre : L'Homme est beau ! En peignant la nudité, je peins la beauté de l'Homme !

Le Tableau de la Renaissance, intervenant sans interrompre la scène : Bien dit !

Le Tableau du Moyen-Âge fronce les sourcils.

Le Curé : Comment osez-vous... Et ce pauvre enfant, exposé à votre perversion !

L'Apprenti : Je...

Le Curé, à l'Apprenti : N'ayez pas peur, mon pauvre petit, je vais vous tirer des griffes de ces pécheurs.

L'Apprenti, l'interrompant timidement : Je suis d'accord avec lui. L'enseignement de mon maître me plaît et je suis ici de mon plein gré.

Le Peintre a l'air fier. A présent hors de la conversation et ignorée de tout le monde, le Modèle commence à s'ennuyer et à se rhabiller.

Le Curé : Oh, l'éducation exemplaire que voilà ! On ne répond pas à un homme d'Eglise, jeune insolent !

L'Apprenti, sans se laisser démonter : Je crois en les idéaux de l'humanisme.

Le Curé : On vous a endoctriné, vous ne savez même pas ce que vous dites !

[Pas obligé mais ça me fait marrer :
Le Peintre dans le fond, avec des mouvements hypnotiques moqueurs : La Renaissance, c'est bieeen, l'humanisme, c'est bieeeeeen...]

...


Intercaler quelque part un échange des tableaux au sujet de la perspective, du genre :
Renaissance : T'as l'air malin, toi, avec tout au même plan ! Regarde-moi et mon décor, ces personnages dans le lointain, cette perspective... ça, c'est réaliste ! Toi, tu es trois fois plus grand que les personnages juste à côté !
Moyen-Âge : Mais c'est logique que je sois plus grand ! Je suis plus important !
Renaissance : Hein ?
Moyen-Âge : Et le réalisme, franchement. L'important, c'est le symbolisme.

...

Chute :
Soit

Le Modèle, lançant une pomme au Curé : Tiens, voilà de la perversion !
[continuer de là, en décidant si on fait vraiment du Modèle une perverse ou non, je pense pouvoir assumer mais faut savoir ce qu'on veut démontrer...]

Soit

Pendant que le Curé et le Peintre continuent de se disputer sans plus dire grand-chose d'intéressant, le Modèle rhabillé et l'Apprenti démontrent leur ennui et sortent discrètement. S'en rendant brusquement compte, le Curé hurle qu'ils sont allés faire des choses pas catholiques et court à leur poursuite. Le Peintre le suit en l'appelant, disant que c'est ridicule et qu'il se fait des idées. Tous deux quittent la pièce en courant.
Les tableaux commencent à se disputer à leur tour, celui du Moyen-Âge pensant aussi que le Modèle veut pervertir l'Apprenti, celui de la Renaissance soutenant que c'est n'importe quoi.

Pièce de Théatre: une chute? 1/4 26/10/2008 à 15:13
Hmm... Je sias que c'est long a lire mais... Vraiment personne? 5en plus cest drole il FAUT le lire^^)
Kilgan 
Pièce de Théatre: une chute? 2/4 26/10/2008 à 18:19
je pense que l'idée du Modèle et de l'apprenti qui partent discretement faire des choses peut plaire a tes camarades de classes. Et les tableaux qui se disputent ensuite, tant que ça reste quelque chose de concret et que ça ne part pas en couilles (désolé) c'est une bonne idée.
Il ne faudrai pas que ton prof vous reproche de faire quelque chose de trop fantaisiste. Veille a bien rester dans le sujet. Est ce que l'art de la Renaissance est bien représenté dans ta pièce ?
bon courage en tout cas, moi j'ai jamais eu a faire ça Wink
Pièce de Théatre: une chute? 3/4 26/10/2008 à 18:20
Une chute?

BOUM!

Sifflote
Pièce de Théatre: une chute? 4/4 26/10/2008 à 20:09
Kilgan a écrit :
je pense que l'idée du Modèle et de l'apprenti qui partent discretement faire des choses peut plaire a tes camarades de classes. Et les tableaux qui se disputent ensuite, tant que ça reste quelque chose de concret et que ça ne part pas en couilles (désolé) c'est une bonne idée.
Il ne faudrai pas que ton prof vous reproche de faire quelque chose de trop fantaisiste. Veille a bien rester dans le sujet. Est ce que l'art de la Renaissance est bien représenté dans ta pièce ?
bon courage en tout cas, moi j'ai jamais eu a faire ça

Merci de ta reponse. Finalement on a trouvé (le peintre propose au cure de poser poru lui, et le curé accepte par vanité- si tu veux plus de détails je tenvoei lapiece retravaillee par mail^^)
Et oui je pense qu'on reste bien de le sujet. On a fort insiste sur le nu, la rupture MA-Renaissance, mais on aprle aussi des differentes techniques et d'un peintre de la Renaissance (Raphael).
Donc je pense que c'est bon, on a fait attention a ce point la^^
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