Toi et tes lettres...

C r a s h y _

Toi et tes lettres...

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Ce jour à 13:33

« Il y a de ces textes si sublimes que t'arrive même pas à bouger une virgule, à déplacer un mot ou à modifier une phrase. Ça doit être ça, la perfection. »

Oui, et tu sais, jamais j’aurais cru que ta lettre en ferait parti. J’ai beau la relire des dizaines, voire même des centaines de fois, je ne parviens pas à y trouver un défaut, aussi minuscule qu’il soit.
C’est si difficile. Si au moins j’avais réussi à te dire les frissons que j’ai éprouvés à ma première lecture. Si au moins j’étais parvenu à te décrire mon amour par l’intermédiaire de mes yeux. Si au moins…

Tellement trop de si, tellement peu de certitudes. Je sais que tu attends que je dise quelque chose, mais je m’en sens incapable. Ça fait des heures que tu me regardes et que tu espères que je lève les yeux de cette lettre. Je sais que tu es plus que patient, et que moi je suis plus que confuse.

Mais ce n’est pas pour ça que tu m’aimes? Tu m’as toujours dit que m’observer en train de dévorer tes écrits était pour toi le plus beau des cadeaux. Alors pourquoi faut-il que ce soir, ce soit si différent? Pourquoi même si je me refuse à croiser ton regard, j’arrive à y lire la plus grande des tristesses?

Tu sais, même si les circonstances ont changées, tes textes restent les mêmes. Même si leur contenu s’est modifié, mes sentiments ne se sont pas évaporés. Tes écrits restent les plus beaux que j’ai eu l’occasion de lire, tu sais. Ils restent tout ce que j’ai toujours voulu qu’un homme me murmure à l’oreille. Et toi, tu as fait mieux que tout ce que je pouvais souhaiter. Toi, tu l’a écris. Tu as mis tout ce que tu ressentais sur papier afin que je puisse toujours m’en rappeler.

Tu te souviens de la boîte que je cache au fond de ma garde-robe? Je n’ai jamais voulu te dire ce qu’elle contenait, mais maintenant, à quoi bon garder tout ça pour moi? Cette boîte, c’est mon refuge. À chaque fois que j’ai mal au cœur, je m’assois par terre et je regarde ce qu’il y a à l’intérieur. Oui, tu l’as sûrement deviné, cette boîte est remplie de tes lettres. Je l’ai ai toutes classées en ordre de dates, pour être sûre de ne jamais passer trop de temps à chercher celle que je voulais. Il y en a beaucoup, tu sais. Je les ai toutes gardées. Oui, toutes, sans exceptions. Des centaines de feuilles de papier soigneusement pliées.

Tu te souviens de la fois où on s’est disputé parce que tu disais que je ne t’aimais pas assez? Tu te souviens tous les pleurs que ça avait engendrés? Et bien cette nuit là, j’avais ouvert ma garde-robe avec l’idée de jeter toutes tes lettres. Tu comprends, je pleurais tellement que mes pensées en étaient embrouillées et que j’arrivais à peine à respirer. Quand j’ai voulu ouvrir la porte pour aller balancer toutes ces lettres à la rue, j’ai bloquée. Ça peut paraître étrange, mais je n’arrivais même plus à bouger. Alors je suis restée couchée dans l’entrée, en tenant fermement ma petite boîte contre mon ventre. Parce que, tu vois, tes lettres agissent tels des pansements. Ils protègent mon cœur des tourments qui m’habitent quand tu n’es plus là. Ils recollent les morceaux de l’amour que j’éprouve pour toi.

Ce soir, je voudrais réussir à te dire ce à quoi je pense en ce moment. Je relis ta lettre pour une millième fois, et je fais tout pour tenter de diriger mes yeux vers toi. Mais je n’y arrive pas. Et toi, tu sais mieux que personne que si j’en suis incapable, c’est que mes yeux sont tellement remplis d’eau que j’arrive pas à les lever sans qu’une abondance de perles transparentes commencent à couler. Et je déteste avoir les joues mouillées.

Tu te souviens de la fois où je t’avais hurlé que je te détestais uniquement parce que t’étais le seul réussissant à me faire pleurer? Tu te souviens du simple sourire que tu m’avais lancé en guise de réponse? Juste en te regardant, j’avais cessé de pleurer. Et je riais, je riais. Je pleurais, tellement je riais.

T’as toujours été le seul capable de me faire tout oublier simplement en plissant les lèvres. Dans les pires moments de ma vie, tu étais là, à mes côtés. Jamais tu ne parlais. Non, tu ne faisais que sourire en me sondant d’un regard voulant tout dire. Il faut croire que tu savais que les mots ne servaient à rien et que le seul fait de t’avoir près de moi suffisait à faire disparaître mes douleurs.

Je t’aime. Je voudrais pouvoir quitter mes yeux de ta lettre pour réussir à te le dire. De toute façon, tu sais déjà tout ce que je ressens pour toi. Mais je sais que me l’entendre te le murmurer te procure la plus grande des jouissances.

Tu peux être sûre que ce texte, je vais le mettre dans ma boîte, au dessus de tous les autres. Et même quand tu vas m’en écrire d’autres, cette lettre sera toujours bien en vue, au dessus. Parce que c’est la première fois que je n’arrive pas à trouver un seul défaut à un de tes écrits. Alors quand je serai fâchée contre toi, je lirai ta lettre parfaite. Et comme ça, je me rappellerai à quel point celle-ci reflète bien ce que tu es; Ma perfection, mon unique. Juste la relire une fois de plus me suffira à me souvenir de tout ce que tu représente pour moi.

Mes mains tremblent, maintenant. Je sens ton regard transperçant mes cheveux et je réalise que ça fait plus de trois heures que je ne dis rien. J’étais vraiment perdue dans mes pensées. Tu sais, je peux passer des journées entières avec que toi dans ma tête. Je peux passer des nuits complètes à ne rêver que de toi et de tes lettres.

Lentement, je lève la tête et je cesse de lire. Même si je serais tentée de parcourir tes lignes encore et encore, je sais bien que tu n’en peux plus d’attendre….

-Je t’aime, tu sais.

Toi et tes lettres...

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05/11/2007 à 13:40

C'est pas mal, mais par moment j'accroche pas.

Toi et tes lettres...

3/13

05/11/2007 à 16:32

vu trop de fios, trop banal

Toi et tes lettres...

7/13

05/11/2007 à 18:09

poliurs, je tiens a te signaler que c'est possible de faire ressentir a quelqu'un quelque chose....je connais une personne qui y arrive très bien, ma p'tit' bisouilleuze

Lady_Schimaere  

C r a s h y _  

Toi et tes lettres...

11/13

06/11/2007 à 01:10

le ouf du 94 a écrit :
a ok désolé j'avais pas compris en même temps j'etais devant mon dm de math lol désolé mizato

Pas grave, ça m'a fait rire
Evidemment que je ne faisais pas allusion à mon texte, quand je parlais de la perfection, hein

Merci à tous ^^.

Toi et tes lettres...

12/13

06/11/2007 à 01:17

J'aime pas.
C'est trop vide certains instants & trop complets a d'autres.
Le sujet est très connu.
Donc euh j'aime pas;


Petite_Cherry

KOX_