"le visage" nouvelle

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Mister Ty "le visage" nouvelle 10 07/08/08 à 21:21

Je viens de retrouver une nouvelle que j'ai écris il y a maintes années ^^ Et la joie de la nostalgie liée à l'emmerdement me pousse à poster ce truc ici.

Nouvelle écrite en 2 parties, voici la deuxième qui est ma préférée et qui fonctionne indépendamment de la première. De plus, elle entretient une sorte de mystère quand au passé des perso, et ce n'est pas pour me déplaire. Bref, c'est vieux, donc ça peut être un peu facile parfois, mais je trouve ça pas si mal comme base à retravailler un jours Smile

bref enjoy pour ceux qui ont du cran et du temps !


"Elle se réveilla, dans une pièce d’une blancheur éclatante, éblouissante, comme si ses yeux n’avaient pas servi depuis une éternité. Couchée dans un lit au matelas mou, un drap clair posé sur son corps nu enveloppé dans un vêtement léger souple et pure. Une silhouette floue, grise se tenait assise sur sa droite, mais ses yeux lui faisaient tellement mal, qu’elle ne put reconnaître l’identité de la personne. Où se trouvait-elle ? Elle referma les yeux et reposa sa tête sur le coussin. Pourquoi ses yeux se perçaient-ils lorsqu’elle les ouvrait, elle avait l’impression de ne s’être endormie que quelques minutes et son corps semblait réagir comme lors d’une renaissance. Aucune image ne lui venait à l’esprit. Les yeux fermés, seul le néant était visible, un visage se promenait dans ce noir intense. Elle revoyait juste, en fouillant au plus profond, un ciel rouge, découpé d’éclairs, mais lorsqu’elle tentait de voir plus loin le vide réapparaissait. « Je suis morte ! » pensa-t-elle avec horreur… Elle rouvrit les yeux et se redressa d’un bond, le blanc aveuglant avait perdu de son éclat, les murs étaient devenus gris, une ampoule brillait au plafond, sur la gauche de son lit, une porte bleue, le reste de la pièce semblait vide. Sur sa droite, un type était assis sur un fauteuil, sa tête pendait sur son épaule, il était plongé dans un sommeil paisible. Elle l’examina attentivement, ce visage lui semblait familier. Il ouvrit lentement les yeux, se frotta les paupières et se tourna vers elle. Son expression passa du semi-sommeil à la surprise, il se leva dans un saut et s’approcha du lit, les larmes aux yeux. « Tu es vivante ! ». Elle ne comprenait rien, il semblait la connaître, mais pour elle, il n’était rien, elle ne le reconnaissait pas… Pourtant ces yeux marrons, ces cheveux souples, cette peau claire lui disait quelque chose, mais quoi ?
Le lendemain, à la même heure, elle était dehors, assise dans un fauteuil roulant, poussé par ce garçon. Elle sortait d’un bâtiment plat, seulement un ou deux étages, la peinture rouge qui avait servie à dessiner une grosse croix sur un espace libre de la façade, avait dégouliné et la forme donnait maintenant l’impression qu’elle pleurait.

- T’inquiète pas, lui dit-il, les docteurs disent que tu iras bientôt mieux, tu devrais pouvoir remarcher dans les trois jours qui viennent, avec de l’entraînement. En ce qui concerne ta mémoire, tu la retrouveras peu à peu, ça prendra environ deux à trois mois, normalement.

Elle leva la tête et regarda autour d’elle, la petite route de terre sur laquelle ils avançaient était entourée d’une immense forêt verte, le vent soufflait au travers des feuilles, provocant un agréable bruissement se mêlant avec les chants d’oiseaux, virevoltant dans le ciel d’un bleu clair et sans nuages, le soleil brillait de toutes ses forces, faisant pleuvoir la lumière sur le paysage naturel, sauvage. La Terre était si belle…

- Comment… Comment je suis tombée dans le coma, demanda-t-elle, qu’est-ce qui m’est arrivée ?
- Il y a trois mois, le monde s’est écroulé, un tremblement de terre a secoué toute la planète, à chaque pays son séisme, toutes les grandes villes ont disparu, Paris, Tokyo, New York, Mexico, etc… toutes se sont écroulées, plus un building sur Terre, plus un immeuble n’existe. Nous, on était en cours quand c’est arrivé, c’était horrible, j’avais jamais vu un ciel comme ça, on a tous essayé de sortir dans la cour. Toute cette ferraille avait été construite en hauteur, sur un bâtiment de trois étage déjà vieux de plusieurs dizaines d’années, y avait rien qui aurait pu résister. Le bâtiment allait s’écrouler quand je t’ai vue sortir en trébuchant. Tu es tombée à quatre pattes alors que les murs s’effritaient, une fissure s’est ouverte dans le sol, juste en dessous de toi et tu es tombée dedans. T’aurais dû y rester.
- Comment j’en suis sortie ?
- Euh… J’ai… euh, un gars a couru vers la fissure où tu étais et t’a porté, jusqu’au centre de la cour… et…
- Qui c’est, je pourrais le voir ?
- Il est mort…
- Ah, fit-elle sans savoir comment réagir, j’aurais bien aimé le connaître, le remercier.
- Tu le connaissais, tu t’en rappelleras sûrement.

Un long silence passa.

- Comment tu t’appelles ?
- Moi ?… bah… mon nom te dirait rien !…
- Et moi, co…comment je m’appelle ?
- Toi, tu t’appelle Alice, dit-il riant doucement, ça fait vraiment bizarre de dire un truc pareil…
- Dire quoi ?
- Te rappeler ton nom !
- Tu trouves ça marrant toi ? Je me rappelle de rien, même pas de qui je suis et toi ça te fait marrer… J’ai même pas compris la moitié des trucs que tu m’as dit… La seule chose dont je me souvienne, c’est ce ciel, cette couleur, on aurait dit du… du sang.
- C’est la couleur qu’il avait prit le jour du cataclysme, couleur de la souffrance, mais pour moi c’est également la couleur de la libération…
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que depuis ce jour, tout à changer, la face du monde est devenue différente et nous nous sommes enfin libérés de ce qui nous menait à notre perte, notre soit disant évolution.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Imagine un peu un monde qui n’aurait jamais connu la technologie, un monde sans route, ni voitures, ni béton, un monde sans nuages, sans pollution. Imagine que l’Homme n’ait jamais découvert le feu…
- C’est dur à voir sans souvenirs… Dis-moi plutôt, ce que toi, tu imagines…
- Un monde sans inégalité, j’imagine un monde où on oublierait le concept racial qu’ont créé certains, un monde où l’Homme ne considèrerait que la seule et unique race humaine, un monde dont on s’était trop éloigné jusqu’à ce que ça arrive… Aujourd’hui, j’ai le sentiment que l’on se rapproche de ce rêve, toutes les choses futiles on a tenté de les oublier, la Nature est plus proche de nous, ou plutôt, nous sommes plus proches de la Nature. Alors que les capitales du monde tentent de se reconstruire, nous, nous avons compris le message de la Terre… j’ai depuis le jour de la catastrophe découvert le grand défaut de l’Homme, celui de fuir ses origines et sa propre nature…

Ils arrivèrent à la fin du chemin boueux, la terre était tassée, sur un arbre était clouée une plaque de bois sur laquelle avait été écrit : village Terrier. Le chemin continua dans une pente, dévoilant le village. Les maisons étaient faites de briques, simplement, le sol n’étouffait pas sous une couche de goudron, l’herbe d’un vert éblouissant l’avait remplacé, les arbres vivaient en paix.

- C’est ici, au Terrier, que tu vas découvrir le Nouveau Monde, Alice…

Ils entrèrent dans le village, les gens se saluaient en se croisant, plus un cris de colère ne résonnait, chacun aidait celui qui en avait besoin. Quelle que soit la couleur, chacun était traité avec le respect qu’on lui devait. Plus de querelles ni de violence, voilà ce qu’était le Nouveaux Monde.

- Tu sais, reprit-il, ce village, il n’existe que depuis un peu plus d’un mois et demi. Tu aurais dû voir la construction ! Aujourd’hui, on s’est débarrassé de tout ce qu’on pouvait.
- Qu’est-ce que tu veux dire par tout ce qu’on pouvait ?
- Les Hommes se sont créés une dépendance irremplaçable à la technologie. Qui pouvait vivre sans télé, sans téléphone, sans chauffage, sans rien ? Personne. Nous ne sommes pas une exception, même si nous n’avons plus de téléphone ni de télévision, nous avons toujours besoin de l’électricité, pour nous éclairer, nous chauffer et nous nourrir, le reste a disparu…
- Est-ce que j’aimais quelqu’un ? demanda-t-elle soudainement, sans se soucier des explications du garçon.
- Je… je n’en sais rien… Pou… pourquoi cette question ?
- Les trois mois que j’ai passé dans le coma m’ont parus si court, j’ai l’impression d’avoir fermé les yeux seulement cinq minutes, et j’ai tout oublié pendant ces cinq minutes, sauf ce ciel et… ce visage, il reste si flou, je n’arrive pas à le placer…
- Si tu l’aimais ce visage, si tu l’aimais vraiment, tu n’auras aucun mal à le reconnaître, avec la mémoire, lorsqu’elle reviendra.
- Et toi ? T’es amoureux ?
- Je… euh… on… on en reparlera… plus tard…
- Bon, d’accord… soupira-t-elle.

Un long silence passa, ils continuaient d’avancer entres les maisons, roulant dans l’herbe verte. A l’autre bout de l’allée, elle aperçut des dizaines de potagers, grouillant de légumes en tout genres, tous plus appétissant les uns que les autres. Les hirondelles, les tourterelles et autres oiseaux chantaient, debout sur les toits des habitations ou perchés sur les rares fils électriques dissimulés entres les arbres s’élevant au milieu du village.

- Est-ce qu’on était amis ? demanda-t-elle au bout d’un certain temps, le regard rivé sur ce ciel bleu.
- Euh… oui… plus ou moins…
- Qu’est-ce que ça veux dire, ça ?
- R… rien,… n’y pense plus… c’est pas ce que j’ai voulu dire… oublie ça…
- Bon, si tu veux… Où tu m’amènes ?
- Nulle part, je te fais découvrir le Terrier,… je vais te montrer où t’habites.

Ils montèrent sur une petite colline, un chemin de pierre avait été aménagé, au sommet se trouvait une maison adossée à un immense chêne. De raies de lumières perçaient entre les feuilles et venaient inonder la cabane d’une lueur bienfaisante.

- Tu as une des meilleures places de tout le village, à l’ombre de l’arbre, tu peux même voir l’océan derrière la maison. C’est le meilleur endroit pour retrouver la mémoire, tu y vivras heureuse avec ton oncle et ta tante…
- Mon oncle et ma tante… J’ai pas de parents ?
- Ils… ils ont disparus…
- Ils sont morts ?
- J’en sais rien… personne ne le sait… sûrement, on les a pas retrouvés après le tremblement de terre… désolé.
- C’est pas grave, dit-elle, une larme roulant sur sa joue, je crains plus le chagrin que j’aurais quand je me rappellerai d’eux… Après tout, tu peux te tromper, comme tu le dis, personne ne sait ce qu’ils sont devenus, ils sont peut-être encore en vie…
- T’as raison, d’un côté, c’est peut-être mieux…
- D’un autre côté, c’est pire !…

La journée se terminait, il la ramena chez elle, après lui avoir montré les moindres recoins du Terrier. Il rentra chez lui, marchant pieds nus dans l’herbe sous le ciel étoilé, respirant le grand air frais. Elle était enfin de retour, il ne pouvait sortir cette idée de sa tête, après trois longs mois durant lesquels il avait redouter la mort de son amie, elle était enfin de retour. Il était heureux. Il se coucha dans la végétation, une légère brise vint lui caresser les joues, rafraîchissant agréablement son visage. Il regarda cette lune gigantesque, pleine, côtoyant ces milliards d’étoiles, toutes de différentes couleurs, toutes plus scintillantes les unes que les autres. Il ferma les yeux, se mit à repenser à la vie qu’il menait avant le grand séisme. Il pleuvait souvent, des immeubles se dressaient à chaque coin de rue, les arbres s’écroulait un à un sous la tyrannie humaine. Plus de verdure, juste de la grisaille. Le monde devenait fou et se laissait peu à peu envahir par la violence. Puis il arriva. Et les Hommes durent se rendre à l’évidence, face à la Nature, ils n’étaient que des insectes et ils le resteront.
Après l’événement, tout changea, les nuages noirs se firent de moins en moins nombreux, la grisaille disparut peu à peu et le vert et le bleu la remplacèrent. L’air était pur, on ne toussait plus. Chaque nuit était claire, chaque nuit, la lune brillait plus fortement que la précédente, chaque nuit les étoiles dansaient dans ce ciel sombre, chaque nuit il se couchait là pour contempler les astres. Regarder ce spectacle lumineux, rythmé par le léger bruissement du vent, lui procurait un bien-être qu’il n’aurait pu connaître trois mois plus tôt. Pourtant ce soir là, quelque chose le tracassait et venait se dresser en face de son bonheur. « Pourquoi lui ai-je menti ? » se répétait-il sans cesse.
Le néant était toujours aussi présent, toujours aussi envahissant, et le visage restait désespérément flou. Pourtant, plus le temps passait, plus la clarté prenait la place du vide impénétrable et les traits du visage devenaient plus nets chaque jour. Un film se développait dans son cerveau, elle revoyait la petite fille qu’elle était, riant au milieu des jonquilles, elle voyait réapparaître ces moment si important qui avaient marqués sa vie. Elle voyait ce gâteau, dégoulinant de crème chocolatée, se faire couronner progressivement par une bougie, puis deux, trois, quatre, jusqu'à en arriver à seize. Elle reconnut ces deux adultes, ses parents, disparus, et le fait de ne pas connaître l’état, mort ou vivant, de ces être tant aimés, lui sembla plus insupportable dès le jour où ses rêves lui ramenèrent l’image de ses créateurs. Elle voyait ces silhouettes se dessiner, ces personnes, ces visages qui ne lui étaient pas inconnus, ses amis, pourtant, aucun de ces traits ne correspondaient avec ceux qui occupaient sa mémoire depuis le début de son amnésie.
Elle retrouva, au bout de trois jours, l’usage de ses jambes, après s’être entraîné dans la forêt entourant le Terrier. Après une semaine, elle marchait, courrait comme si elle n’avait quitté ce monde. Elle aimait rester cachée derrière les fougères, s’étendre au milieu des plantes, laisser les souvenirs revenir, voir sa mémoire s’esquisser.
Un mois et demi avait déjà passé, et malgré de nombreuses réminiscences retrouvées, elle ne parvenait pas à se représenter l’ancien monde. Ce ciel sanguinolent restait un mystère pour elle, tout comme ce tremblement de terre. « Aucune importance, pensait-elle, cette époque est si belle. Je préfère ne pas me souvenir de la face du monde il y a quatre mois et demi, et ce qu’on m’en raconte ne m’y encourage pas. ».
Elle aimait se balader dans cette forêt, si claire et chaleureuse, marcher sans pour autant suivre une route. A chaque fois, elle en découvrait plus, et plus elle s’enfonçait dans ce gigantesque rassemblement de verdure, plus elle lui paraissait belle et vivante. Un jour, en remontant le courant de la rivière qui longeait le village, elle découvrit une magnifique cascade, tombant dans un petit lac entouré d’une bande de sable blanc. Près de la cascade, elle le vit, il était assis et regardait l’eau pleuvoir. Elle alla s’asseoir à côté de lui, ils commencèrent à discuter, alors que le ciel s’assombrissait et que la lune montait au milieu des étoiles, pleine, renvoyant une légère lumière rousse.

- Alors, tu te rappelles de choses ? De ton passé… demanda-t-il.
- Oh oui ! s’écria-t-elle joyeusement. Plein de choses ! Mais j’arrive pas vraiment à voir le monde d’avant…
- T’inquiètes, c’est pas plus mal !
- Je me rappelle enfin des relations que j’avais avec mes amis. J’avoue que ça m’avait fait bizarre quand tu me les as présentés et que je les connaissais plus, mais maintenant, j’ai l’impression que rien n’a changé, entre eux et moi !

Elle marqua une pause, le silence régnait près du lac, seulement troublé par le bruit de l’eau coulant de la cascade et le chant mélodieux des grillons. Elle prit une inspiration et se coucha dans le sable, les mains derrière la tête.

- Tu sais, reprit-elle, maintenant, je me rappelle de toi.

Il se tourna brusquement vers elle, elle continuait de fixer les taches lunaires, qui semblaient la regarder.

- Je comprend, maintenant, continua-t-elle, je comprend pourquoi tu m’as dit qu’on était plus ou moins amis avant qu’il arrive. Je me rappelle qu’on s’était un peu engueulé, mais je sais aussi qu’on s’était réconcilié quelques minutes avant que le séisme ne commence. Je me rappelle de ce néon qui tombait, puis de cet éclair… après… après… je n’arrive pas à voir plus loin… elle s’arrêta de parler quelques secondes. Tu ne m’as jamais dit ton nom, reprit-elle,… remarque, j’te l’avais jamais demandé…
- Je m’appelle…
- C’est pas la peine, coupa-t-elle, je sais comment tu t’appelles… je t’ai dit que je me rappelais de toi !… Au fait, j’y pense, les copines m’ont dit que t’avais des trucs à me dire ?
- Bah, c’est plus la peine maintenant que tu te rappelles de moi ! dit-il en riant. Sauf que, il y a quand même une chose que je voudrais te dire… C’est que… j’ai… peut-être fait plus que l’imagine… plus de choses je veux dire…
- Quand ça ?
- Quand tu dormais…
- Personne ne m’en a jamais parlé !
- C’est parce que j’ai demandé à ce qu’on t’en dise rien !
- Tu veux pas me le dire ?
- Non, je verrais… peut-être plus tard… j’attendrais que ta mémoire soit complète… je… je voudrais pas te brusquer…
- Comme tu voudras ! Et moi aussi j’ai quelque chose à te dire.
- Je t’écoute…
- Et ben, je… je t…

Une biche sortit en courant de la forêt, de l’autre côté du lac, détournant leur attention. Elle fut bientôt suivie par son petit et ils se mirent à boire l’eau fraîche. L’animal leva les yeux vers les deux jeunes, sans montrer le moindre signe d’affolement. La mère, suivie de sa progéniture, fit le tour du point d’eau, passa à quelques centimètres du garçon et de la fille, s’arrêta et les fixa une nouvelle fois de ses grands yeux noirs. Puis, elle se retourna et disparut derrière les buissons, sous le regard émerveillé de l’adolescente. Elle se coucha sur le ventre, il fit de même.

- La Nature est si belle, lorsqu’on la laisse vivre… dit-il.
- Oui, t’as raison.
- Tu disais quoi ?… Avant qu’elle passe…
- Et ben, je voulais te remercier, pour tout ce que tu as fait pour moi, depuis que je me suis réveillée…
- C’était la moindre des choses, après tout, on est amis. Et puis je préfère te voir aussi souriante et radieuse, comme tu l’es ce soir, plutôt qu’avec la mine que tu faisais avant et juste après ton réveil.

Ils se regardèrent quelques instants, sans bouger, les yeux dans les yeux.

- Au fait, dit-elle, tu te rappelles que je t’avais dit que les seules choses qui me restaient en tête en sortant du coma, c’étaient ce ciel et… ce visage…
- Oui.
- Je sais maintenant, … je sais à qui il appartient,… ce visage.

Elle se mit à sourire et lui prit la main.




« Pour vivre heureux, vivons cachés »
Florian, Fables"

"le visage" nouvelle 1/10 08/08/2008 à 12:14
Très bien jaime beaucoup meme si je reste sur ma faim ou fin je sais pu xD Mr. Green
"le visage" nouvelle 2/10 09/08/2008 à 00:54
tu n'aimes pas les fins ouvertes ?
"le visage" nouvelle 3/10 11/08/2008 à 13:00
Mister Ty a écrit :
tu n'aimes pas les fins ouvertes ?


Si mais il faut qu'il y ait une suite alors Mr. Green
"le visage" nouvelle 4/10 11/08/2008 à 13:14
Storms a écrit :
Mister Ty a écrit :
tu n'aimes pas les fins ouvertes ?


Si mais il faut qu'il y ait une suite alors

Toi aussi? Surprised
"le visage" nouvelle 5/10 11/08/2008 à 15:20
Psychotiques a écrit :
Storms a écrit :Mister Ty a écrit :tu n'aimes pas les fins ouvertes ?Si mais il faut qu'il y ait une suite alors Toi aussi?


ah bah oui que moi aussi Mr. Green
puis le début aussi ce serait cool^^
"le visage" nouvelle 6/10 12/08/2008 à 02:40
y a pas de suite et y en aura pas, l'histoire est conclue point final ^^

Et le début plus j'y pense plus je me dis qu'il ne sert à rien vu que le plus intéressant se trouve dans cette partie là Smile
"le visage" nouvelle 7/10 12/08/2008 à 07:14
Bonne résolution, une fin ouverte permet de garder un peude mystere et de faire reflechir le lecteur ^^
"le visage" nouvelle 8/10 12/08/2008 à 10:45
NeverMe a écrit :
Bonne résolution, une fin ouverte permet de garder un peude mystere et de faire reflechir le lecteur ^^


elle te fait réfléchir ici ? Mr. Green
"le visage" nouvelle 9/10 12/08/2008 à 11:30
Trop ordinaire a mon gout...Une fin que je ne trouve pas pour ma part si ouverte que ça, puisqu'on sait deja tous les elements pour comprendre...

Par contre, le style d'ecriture est bien SURTOUT le debut...ensuite les dialogues sont plutot simplistes mais permettent quand meme le bon enchainement des choses...

Donc un texte peu original mais bien ecrit.
"le visage" nouvelle 10/10 13/08/2008 à 00:24
philosophe a écrit :
Trop ordinaire a mon gout...Une fin que je ne trouve pas pour ma part si ouverte que ça, puisqu'on sait deja tous les elements pour comprendre...

Par contre, le style d'ecriture est bien SURTOUT le debut...ensuite les dialogues sont plutot simplistes mais permettent quand meme le bon enchainement des choses...

Donc un texte peu original mais bien ecrit.


Je t'assure que la fin est ouverte mon ami ^^ Elle conclu certes partiellement une partie de l'intrigue mais laisse imaginer le devenir de cet univers volontairement paradisiaque, voire utopique Wink De plus la conclusion de l'intrigue n'est pas si conclue que ça d'ailleurs vu que l'on reste dans le vague Smile Enfin moi c'est comme ça que je le vois, après à chacun son interprétation Wink

Content que le style d'écriture te plaise, dommage que j'ai radicalement changé de style aujourd'hui avec quelque chose de plus direct et moins "branlatoire" dirons nous. Quant aux dialogues je te trouve très gentil avec eux, car simpliste, c'est limite un compliement tellement j'ai envie de les remanier en les lisant MDR


Niveau originalité, j'avoue que c'est surement un peu déjà vu sur certains points, mais disons que je voulais mettre en opposition une caricature avec une autre, vu que la première partie se déroule dans un univers ultra urbain, dans un futur proche surement. Si on était au cinéma, l'histoire des 2 personnages principaux serait ce que l'on appelle un Mac Guffin selon la théorie d'Hitchcock Smile mais là je m'étale.

A l'époque où je l'ai écris, ce monde merveilleux, je le décrivais très sérieusement, mais maintenant, plus je repense à l'ihistoire plus j'aime à la comprendre d'un point de vue totalement ironique où la "surécologie" ne serait au final qu'aussi chiant que la "sururbanisation", puisque c'est connu que lorsque tout va bien et que tout est rose, on se fait royalement chier. Et je pense que si je devais réécrire cette nouvelle, je la réécrirai en tant que critique à la fois de la société qui aime à s'autotrucider en polluant et en continuant à construire sur une Nature de plus en plus maltraitée, mais également d'un idéal écologique de certains pas forcément pire mais en tout cas bien plus monotone pour la créature qu'est devenue l'Homme.

Bref je m'égare Smile
Merci à toi de ton passage et de ton avis très cher philosophe
Recommande ce site a tes ami(e)s | Aller en haut

Partenaires : Énigmes en ligne