La prépa, c'est vraiment l'horreur?

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Lumos.   La prépa, c'est vraiment l'horreur? 21 09/02/12 à 15:39


Bonjour, bonsoir. Coucou

J'ai rencontré un article de presse sur internet qui proviens du journal Le Monde , sur les prépas,et sa donne pas trop envie.. Enfin pas du tout.
En voila une partie, c'est vraiment choquant.. Mais il y a eu des réactions de professeurs etc.. Mais c'est tout de même aberrant..

Il n'existe pas de statistique du mal-vivre en classes préparatoires, de données sur les suicides, maladies, anorexies... Une étude avait bien été initiée, au début des années 1990. "Nous n'avons jamais eu ni l'argent ni l'adhésion des grandes écoles" pour la faire, expliquait la psychologue et épidémiologiste Marie Choquet, dans Le Monde Magazine, en 2010. Mais on peut aussi s'asseoir à une table, et laisser parler les étudiants, principalement en lettres et en maths (khâgneux et taupins, les structures fermées générant leur lexique). Dans un premier temps, ils insistent loyalement sur ce qu'ils ont gagné. Ils ont "appris à travailler", "à s'organiser". Ils y ont trouvé une "ouverture d'esprit". Ils y ont gagné beaucoup de "rapidité", une grande facilité à "parler de tout". Et tout cela, certainement, est "inestimable ".

Chez les très bons élèves, ceux que leur triple héritage bourdieusien (social, financier, culturel) sur-adapte au système ou ceux, plus rares, que des dons singuliers distinguent, le constat en reste là : deux ou trois années enrichissantes et plutôt heureuses.

Mais chez les autres, les juste bons, les moins conformes, le discours se fissure vite. Il apparaît que l'inestimable se paie, cher. Ce sont les nuits de trop peu de sommeil, les repas avalés en vingt minutes, l'épuisement. Le sentiment de l'insuffisance, de l'incapacité, entretenu par quelques enseignants, minoritaires mais marquants, sur des élèves qu'ils "cassent". "Sans mentir, dit Valentine, qui sort d'une khâgne dans le nord de la France, la moitié de la classe était sous antidépresseurs." Pour Lucie, qui a quitté un lycée parisien pour un autre en banlieue, "plus humain" : "En khâgne, ils ont l'air morts. Ils vivent sous une pression totale."

Samuel, qui sort d'une classe étoile (le haut du panier scientifique) dans un lycée des Hauts-de-Seine, se souvient de "cette fille qui travaillait tellement qu'elle ne se faisait pas à manger. On l'a vue perdre dix kilos en quelques semaines". Salomé, qui a abandonné l'hypokhâgne pour préparer les Arts Déco, se revoit se lever "très tôt et fixer longtemps le plafond ; plus rien ne passait dans ma tête". Chez certains, le régime aboutit à la paralysie. "Cette année, je n'arrive plus à rédiger une dissert de philo, dit Lucie. Je me dis qu'il faut que je montre mes idées. J'ai trop peur." "Les moqueries publiques en colle sont cruelles, ajoute Clara, en khâgne à Paris. Je ne sais pas comment on est censé réagir dans des situations pareilles. Moi, je me recroqueville."

On leur a dit et répété qu'ils étaient la crème et le gratin, et les voilà dans le même temps traités comme des enfants un peu rétifs. Pour Samuel : "Je n'avais jamais eu l'impression, avant, d'être un délinquant qu'il fallait remettre dans le droit chemin." Il s'interroge : "C'est une politique d'intimidation dont je ne vois pas très bien l'utilité." Lors d'une épreuve de concours blanc (une semaine et demie d'examens, six heures d'épreuves par jour), Valentine fait un malaise et se retrouve à l'infirmerie "bondée d'élèves de prépa aux yeux rouges". Le médecin qu'elle consulte lui conseille de tout arrêter. L'enseignant auprès duquel elle s'excuse constate : "Je commence à en avoir marre de tous ces gens malades en pleine épreuve." Clara note : "Les absences prennent une importance considérable. Même avec un bon classement, si tu as des absences, tu n'es pas admis en khâgne. On a tous peur d'être malades."

"Est-ce qu'on est obligés d'en passer par là ?, se demande Lucie, qui n'est pas la seule à s'interroger. Tu es tellement stressé que tu n'as plus le temps de voir l'essentiel, de bien travailler. Tu survoles, avec l'impression de faire toujours la même chose." "Tout est très rhétorique, on apprend à parler de ce qu'on ne connaît pas. La pensée n'est jamais globale", regrette Hélène, en khâgne dans le 5e arrondissement de Paris. "A un moment, ça devient contre-productif, note Samuel. J'ai redécouvert le raisonnement mathématique en arrivant en fac."

Article de Marie Desplechin, source: Le Monde

Qu'en pensez vous? Ceux qui sont en prépa, c'est vraiment comme ça? Ceux qui veulent aller en prépa, vous y pensez toujours après avoir lu ça?

La prépa, c'est vraiment l'horreur? 1/21 09/02/2012 à 15:59
Je connais un gars en prépa maths et physique chimie qui a eu mention très bien avec 17 de moyenne au bac et qui en prépa arrivait à être content d'avoir un 3. Et il fait parti des gens les plus doués que je connaisse, donc j'imagine pas ceux d'un niveau moyen.
Aleph 
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 2/21 09/02/2012 à 16:26
Je ne connais qu'une personne qui est allée en prépa. Elle a eu son bac littéraire avec mention très bien sans rien foutre de l'année, c'est dire combien elle est brillante. J'ai perdu contact avec elle, je ne sais pas comment elle se débrouille au niveau des notes, mais je peux juste dire qu'elle a abandonné toute vie sociale. ça donne pas envie. Je suppose qu'il ne faut envisager la prépa que si on est prêt à faire passer les études avant la vie, et ce à un stade limite névrotique.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 3/21 09/02/2012 à 16:27
Barszcz a écrit :

Je connais un gars en prépa maths et physique chimie qui a eu mention très bien avec 17 de moyenne au bac et qui en prépa arrivait à être content d'avoir un 3. Et il fait parti des gens les plus doués que je connaisse, donc j'imagine pas ceux d'un niveau moyen.



Ca dépend des prépas je pense. Peut être que celle là était difficile, mais toutes les prépas ne sont pas pareil. La prépa auxiliaire par exemple la moitié du programme c'est des trucs de base sur le français et les maths, et ensuite c'est des trucs sanitaires et sociales, bio... Bon c'est un métier niveau CAP c'est pas pareil, mais ça montre que certaines prépas peuvent être pas trop compliqués.

Sinon j'ai entendu dire que c'était beaucoup de boulot, donc faut être motivé. Puis au pire si t'y arrive pas bah tu perds pas grand chose, juste une année.
Et puis toutes les prépas ne contiennent pas le même nombre d'heures, ça dépend même des villes. Y'a des prépas de 30h, et donc plus le boulot à côté ça fait beaucoup. Mais y'a des prépas de 14h, et là je pense que même avec le boulot à côté c'est gérable ( j'pense pas qu'on dépasse le nombre d'heures du lycée dans ce cas là )

Puis au pire voila quoi, ok c'est important de bosser si tu vas en prépa etc, mais de là à ne plus se faire à manger pour pouvoir réviser je trouve ça extrême, surtout si c'est tous les jours. Limite à lire l'article t'as l'impression qu'ils doivent bosser 24h/24. Peut être tout simplement que ces gens sont dans une prépa où il y a beaucoup d'heures et qui est assez difficile donc qui demande plus de boulot encore que dans une prépa moins compliquée.

En tout cas perso j'irais pas jusqu'à rater mes repas ou mes nuits pour réussir, surtout qu'aprés t'es en mauvaise santé et c'est pas comme ça que tu réussis non plus. T'arrives plus à suivre en cours au bout d'un moment. Mais bon vu ce que je veux faire je pense pas que j'ai besoin de me tuer à la tâche pour ça, je passe un bac ES pour un boulot niveau CAP donc dans mon cas, c'est pas necessaire de bosser comme une malade. Aprés ceux qui font des métiers comme médecin, kiné, ... alors là oui, ça peut facilement se résumer à ça.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 4/21 09/02/2012 à 16:30
Note à ma VDD : y'a les prépas CPGE ( Classe Préparatoire aux Grandes Écoles ), les prépas intégrés.... et des prépas a des concours autres. Généralement on critique que les CPGE/Prépa intégrer car c'est carrément DANS la formation que doit ce faire la prépa ! ( Rien à voir avec la majorités des prépas pour des concours comme infirmier etc, car ce sont des prépas faites par des écoles qui, moyennement financement, donnent des cours pour aider à passer les concours ).

Il y a 2 grands discours sur le monde des grandes écoles et des CPGE.

" La prépa permet au élève d'acquérir des connaissances variés, d'être efficace quand il s'agit de travailler, d'avoir de l'assurance à l'orale etc " d'une part, et

" La prépa c'est terrible, les élèves sont sous pressions permanentes, sont au bors de la crise de nerf, ne dorment plus, mangent mal, n'ont plus aucune vie sociale tout cela pour la " pseudo-elite " de la France gnagnagna ".

De mon point de vue de prépa, c'est vraiment pas la mort la prépa. Il y a des cous durs même pour les meilleurs : une colle qui ce passe mal, un DS pas terrible... Oui, 6h par nuit de sommeil, oui on ne sort pas en semaine, oui nos semaines sont super chargés.

Mais au final - et surtout quand on en voie le bout et la réussite !!! Quitte a faire une 5/2 - on comprend que c'est faisable et on est content et fière. On est récompensé de nos efforts de bien des façons ( l'ambiance des écoles d'ingé, leur réseaux d'anciens, la qualité de l’emploie etc ).

Il faut distingué 2 types d'élèves qui galères, d'un coté ceux qui pour des raisons X et Y ne sont pas apte a tenir en prépa. Quand c'est le cas et que c'est pas une sorte de " caprice " ou lié a la flem, il reste toujours la fac [et les concours parallèle qui s'ouvrent apportent une seconde chance ! ]. Et 1 année en prépa ca peut aider a réussir en fac !
Le second type d'élève, qu'on ne retrouve pas partout, c'est je pense celui qui a trop surpasser ses limites pour avoir une super-bonne-école se fait du mal...

De là a trouver des élèves sous anti-depresseur ou au bors du suicide... non, ou rarement. Des élèves qui ont le morales a 0, oui mais ça on l'a je pense tous à un moment ou un autre en prépa.

Quand à l'excuse des notes, ouai on ce prend des cartons magnifiques. Mais y'a qu'une note qui compte, c'est celle du concours ( qui ne reflets même pas un niveau mais une position par rapport aux autre étudiants... c'est critiquable comme méthode de sélection mais ça évite d'avoir des écoles d'ingé qui ce vident de moitié contrairement aux fac ! ).

Donc un bon conseil, si vos profs vous sentent apte à réussir en prépa : ALLEZ-Y ! C'est 2 ou 3 ans de sa vie certes mais en travaillant tout les jours, en ne ce laissant pas abattre, en montrant qu'on en veut c'est possible !

La prépa, c'est vraiment l'horreur? 5/21 09/02/2012 à 17:06
Ton article m'a fait sourire parce que là, c'est à la limite du pathétique. Je suis en bon chemin pour intégrer une classe préparatoire l'année prochaine et je peux te dire que lors des JPO, tout ce que j'ai vu, c'était un groupe d'élèves soudés qui s'entraidaient et il n'y avait pas d'ambiance de compétition. Ensuite, les profs avaient tout sauf l'air d'être méchant.

Faut pas se voiler la face, bien sûr, entrer en CPGE, c'est faire le choix de sacrifier sa vie sociale pendant deux ans (enfin, j'ai discuté avec les élèves, ça les empêche pas de faire un restaurant ou d'aller en boîte de temps en temps). Mais il faut aussi savoir que quand tu es en prépa, tu as des conditions bien meilleures qu'un élève de fac: pour exemple, il y a une seul prof de maths pour 40 élèves donc il est toujours disponible pour toi. Et je peux te dire que, comme on dit les élèves, "ils ont "appris à travailler", "à s'organiser". Ils y ont trouvé une "ouverture d'esprit". Ils y ont gagné beaucoup de "rapidité", une grande facilité à "parler de tout". Et tout cela, certainement, est "inestimable "." Donc même si tu n'as pas ton école à la fin, tu en ressors... mûr.
Et puis je ne vous parle pas des débouchés à la sortie des écoles...

Les personnes qui sont citées dans cet article sont des cas assez rares je pense.
Cet article, faut le prendre avec du recul parce que sinon, tu penses que la prépa, c'est l'enfer alors que ... Pas vraiment en fait.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 6/21 09/02/2012 à 17:19
Il faut avoir le profil et surtout la motivation nécessaire pour choisir la Prépa.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 7/21 09/02/2012 à 17:22
Et en plus la prépa dure moins d'1 an généralement car les concours se font souvent en fin d'année scolaire ( avril/mai ) et donc les prépas s'arrêtent entre mars et mai le plus souvent. En tout cas toutes les prépas que j'ai regardé, ça s'arrêtait fin avril maxi, et souvent les derniéres semaines sont plus cool pour te laisser un peu respirer avant ton concours, et puis t'as fait tout le programme quasiment quoi.

Donc au pire t'as plus de vie social pour quelques mois, c'est pas non plus insurmontable. Aprés faut voir si tu préféres bien faire tes études et avoir le boulot que tu veux, ou alors faire un truc pas trop compliqué pour pas te prendre la tête et te retrouver avec un autre métier qui te plait moins et peut être un peu moins bien payé. J'dis pas que tu te retrouves forcément avec un truc merdique, mais au final je trouve ça mieux de se sacrifié quelques temps pour réussir plutôt que de partir dans un truc simple. Faut être un peu ambitieux des fois.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 8/21 09/02/2012 à 17:39
Bah là le mec en question est en deuxième année de prépa' & il a l'air de faire pas mal de soirées avec les gens de sa classe donc bon, niveau vie sociale tu dois pas être siiiii coupé que ça.
Pour hypokhâgne je sais pas, y'a cette prépa' à mon ancien lycée, les gens avaient pas l'air d'être complètement dépressifs, je les voyais souvent en groupes en train de rigoler.
M'enfin oui c'est du boulot dans les deux cas, c'est sur qu'il faut pas se leurrer.
Sora   
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 9/21 09/02/2012 à 17:51
Telopres a écrit :

Ton article m'a fait sourire parce que là, c'est à la limite du pathétique.


Je suis assez d'accord...

Certes la prépa c'est dur et il faut travailler, mais c'est comme tout et n'importe quoi... Si t'y vas et que tu bosses pas forcément tu iras pas loin, si tu travailles trop jusqu'à négliger ta santé et que tu n'arrives à rien, c'est que tu travailles mal...
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 10/21 09/02/2012 à 19:14
Patate_Rose Smile a écrit :

Et en plus la prépa dure moins d'1 an généralement car les concours se font souvent en fin d'année scolaire ( avril/mai ) et donc les prépas s'arrêtent entre mars et mai le plus souvent. En tout cas toutes les prépas que j'ai regardé, ça s'arrêtait fin avril maxi, et souvent les derniéres semaines sont plus cool pour te laisser un peu respirer avant ton concours, et puis t'as fait tout le programme quasiment quoi.

Donc au pire t'as plus de vie social pour quelques mois, c'est pas non plus insurmontable. Aprés faut voir si tu préféres bien faire tes études et avoir le boulot que tu veux, ou alors faire un truc pas trop compliqué pour pas te prendre la tête et te retrouver avec un autre métier qui te plait moins et peut être un peu moins bien payé. J'dis pas que tu te retrouves forcément avec un truc merdique, mais au final je trouve ça mieux de se sacrifié quelques temps pour réussir plutôt que de partir dans un truc simple. Faut être un peu ambitieux des fois.




On te parle de CPGE là, donc ça dure 2 voire 3 ans.

Cet article me fait beaucoup penser à un reportage que j'avais vu sur youtube ! (lien MP) Et je trouve qu'il est pas juste. Certes tu dois beaucoup travailler, faire quelque sacrifices, mais tu peux très bien t'épanouir comme ça. Et je pense qu'ils sont vraiment pris des cas particuliers. M'enfin, j'irai l'année prochaine en principe Yeux Bleus
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 11/21 09/02/2012 à 19:22
En fait, tout dépend des prépas.

J'ai une amie qui a fait hypokhâgne/khâgne dans une prépa de province et il y avait très peu de compétition, une bonne ambiance, un rythme de travail assez dur, mais ça l'a pas empêché de réussir tous ses concours (alors qu'elle venait de S, en plus). Elle a pas sombré dans la dépression, loin de là.

En revanche, j'ai rencontré deux filles qui était en hypokhâgne dans deux lycées à Paris, et là... C'était l'enfer. Une ambiance horrible, les profs qui te détruisent moralement, un rythme infernal. L'une d'entre elles était sous anti dépresseurs quand je l'ai rencontrée, bref exactement la galère dont parle l'article.
Donc mieux vaut choisir une prépa moins prestigieuse que celle d'un lycée genre Louis le Grand ou H4, je pense...

Après, effectivement, d'après ce qu'elles m'ont toutes dit, tu gagnes une avance assez considérable sur ceux qui n'en ont pas fait, une culture gé énorme (je parle toujours de Khâgne, je connais pas les autres), t'apprends à t'organiser et à réfléchir bien plus vite.
Je pense pas que ce soit une si mauvaise chose du coup...
Paul_ 
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 12/21 10/02/2012 à 00:26
En temps qu'ancien élève de LLG, j'ai déjà lu cet article, et c'est un tissu de conneries. J'pourrais développer mon expérience, mais je pense pas apporter grand chose à ce qui a été déjà dit. Si tu tiens à ce que je raconte comment je l'ai vécu, 'suffit de demander =)
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 13/21 10/02/2012 à 01:31
J'ai une amie qui avait eu le bac avec mention très bien, super douée et tout, et dès sa première année de prépa elle a coulé. Elle me racontait les nuits blanches qu'elle devait faire, le stress que ça apportait tout ça... elle me disait que plusieurs des personnes qui étaient avec elle faisaient des malaises régulièrement. Pendant 3ans le rythme de travail à été très difficile et arrivée au moment de préparer ses concours, il paraît que toute la classe qui était très soudée jusque la c'est mis dans un esprit de compétition assez incroyable.

Donc oui, je pense que la prépa (même pour ceux qui bossent très bien et qui s'y sont préparé) c'est difficile. Il faut savoir se conditionner et accépter les charges de travail données... et tenir le coup.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 14/21 10/02/2012 à 02:23
Franchement, c'est chaud, je l'ai bien vécu mais j'ai quand même arrêté en fin d'année pour me réorienter en droit.
L'article du monde n'est pas vraiment objectif, j'ai l'impression qu'il se focalise que sur les points négatifs.
Dans les personnes que j'ai connu là bas, celles qui allaient mal, le plus souvent se mettaient eux même la pression ( ou elle venait du cercle familial ) mais généralement les personnes en gardent un bon souvenir.
Y aller ce n'est pas une décision à prendre à la légère, mais on a rien à perdre à faire une année au moins.
Certes tu vas mettre ton temps à profit que pour la prépa mais en revanche tu as quand même beaucoup de soirées où ça part vraiment loin, le seul risque c'est que tu vis pour la prépa, tu ne fréquentes des gens que de la prépa, et tu ne penses qu'à la prepa et ça au dépend de tes anciennes fréquentations et de ton ancienne vie sociale.

le boulot n'est pas insurmontable et les mauvaises notes ne riment à rien, au final si tu as 6 de moyenne mais que la moyenne de classe est de 4-5 cela veut dire que tu t'en sors bien ! Déjà, de nombreux élèves qui étaient habitués à avoir 17-18 se sentent mal sur ce point, puis aussi il faut le dire mais en prépa tu te retrouves avec les meilleurs élèves de toute la France alors forcément la conséquence est beaucoup plus dure.

J'ai fait une prépa littéraire mais j'ai fait le choix d'arrêter car je ne me sentais pas capable de sacrifier 2 voire 3 ans de ma vie pour tenter l'ENS ( 75 places / an sur toute la France ), même si je fais une double-licence en Droit et en Histoire, je tire encore les bénéfices de la prépa en ne foutant rien, en travaillant peu mais efficacement et en ayant des bonnes notes.

Pour revenir sur l'article, les sujets polémiques et tragiques font vendre et intéressent les lecteurs, si l'article vantait la prépa il aurait vite été oublié.

EDIT : en revanche, en rien le milieu social, financier et culturel joue sur les capacités de l'élève en prépa, que l'on paye l'ISF ou qu'on soit boursier du CROUS ça change rien, c'est moche à dire mais les concours se bornent sur des programmes précis, on ne demande pas réellement de réfléchir mais de restituer des connaissances problématisées, au final quelqu'un qui passe tout son temps à avaler les livres du CDI efficacement aura autant de chance de réussir que quelqu'un qui a eu la chance d'aller souvent au théâtre. Surtout qu'on s'attache souvent aux textes et non aux représentations ( En France) .C'est encore plus vrai en prépa maths, n'importe quel élève doué en maths peut réussir et les dons sont le hasard de la nature.



La prépa, c'est vraiment l'horreur? 15/21 10/02/2012 à 05:37
Disons qu´ils revendiquent une certaine morale aristocratique, une dimension élitiste qui s´entretient elle-même... Ils te poussent à creuser dans tes ressources, c´est certain. Tu ne peux plus resquiller et te ménager autant qu´au lycée.
Du coup, les conditions de vie deviennent très importantes. L´ambiance de classe influe pas mal sur le moral, et il faut que les profs parviennent à te faire comprendre leurs exigences. On doit pas se contenter simplement des cours, il faut vraiment être volontaire et s´impliquer dans des recherches personnelles, en plus de la charge horaire bien lourde.

Après, faut savoir relativiser les choses, prendre le temps de s´amuser et de se reposer quand c´est possible.. On est loin de bosser autant que des étudiants de première année de Médecine.
Paul_ 
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 16/21 10/02/2012 à 10:24
duc_de_guise a écrit :
J'ai fait une prépa littéraire mais j'ai fait le choix d'arrêter car je ne me sentais pas capable de sacrifier 2 voire 3 ans de ma vie pour tenter l'ENS ( 75 places / an sur toute la France ), même si je fais une double-licence en Droit et en Histoire, je tire encore les bénéfices de la prépa en ne foutant rien, en travaillant peu mais efficacement et en ayant des bonnes notes.


Ca par contre, si tu veux aller en prépa, c'est absolument à prendre en compte, les prépas scientifiques ont la chance d'être à peu près sûres d'avoir une école à la fin de la prépa, alors que les prépas littéraires sont à peu près sûres d'aller à la fac à la fin de la prépa, à cause du peu d'écoles à la fin. Même si depuis un an ou deux, des écoles offrent des cursus parallèles (sciences po par exemple), le taux "d'échec" est relativement important.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 17/21 10/02/2012 à 13:07
Paul_ a écrit :

duc_de_guise a écrit :
J'ai fait une prépa littéraire mais j'ai fait le choix d'arrêter car je ne me sentais pas capable de sacrifier 2 voire 3 ans de ma vie pour tenter l'ENS ( 75 places / an sur toute la France ), même si je fais une double-licence en Droit et en Histoire, je tire encore les bénéfices de la prépa en ne foutant rien, en travaillant peu mais efficacement et en ayant des bonnes notes.


Ca par contre, si tu veux aller en prépa, c'est absolument à prendre en compte, les prépas scientifiques ont la chance d'être à peu près sûres d'avoir une école à la fin de la prépa, alors que les prépas littéraires sont à peu près sûres d'aller à la fac à la fin de la prépa, à cause du peu d'écoles à la fin. Même si depuis un an ou deux, des écoles offrent des cursus parallèles (sciences po par exemple), le taux "d'échec" est relativement important.



En plus ! Elle aide pas a remonté l'image délaisser du bac L. au niveau débouché !
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 18/21 10/02/2012 à 18:37
Mais bon, ils essayent d'élargir un minimum les débouchés, en donnant aussi accès à certaines écoles de commerce à la sorti des prépas littéraire... Je trouve ça bien, mais c'est bizarre.
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 19/21 10/02/2012 à 18:41
Lumos. a écrit :

Mais bon, ils essayent d'élargir un minimum les débouchés, en donnant aussi accès à certaines écoles de commerce à la sorti des prépas littéraire... Je trouve ça bien, mais c'est bizarre.



Là je suis dans une école d'Agronomie/Agroalimentaire/Environnement/santé.. et on peut en 3e année partir à HEC faire un double cursus. Au final c'est pas si choquant de faire une prépa littéraire pour aller en école de commerce ^^'
La prépa, c'est vraiment l'horreur? 20/21 10/02/2012 à 19:25
Lumos. a écrit :

Mais bon, ils essayent d'élargir un minimum les débouchés, en donnant aussi accès à certaines écoles de commerce à la sorti des prépas littéraire... Je trouve ça bien, mais c'est bizarre.


c'est clair qu'autour de 90 % des élèves en prépa littéraire vont à la fac mais bon ils caracolent autour de 16 de moyenne et font de bons masters après.

Enfin faut pas se leurrer mais les écoles de commerce, le top, à savoir HEC, ESSEC, ESCP-EUROPE, c'est quasiment les même exigences que pour entrer à l'ENS, ça demande un gros niveau.
Recommande ce site a tes ami(e)s | Aller en haut

Partenaires : Énigmes en ligne