The warriors

The Warriors – Walter Hill – 1979
Film de gangs

Certains vont se dire « tiens v'là t'y pas qu'y nous parle de jeux vidéos ! » et je répondrais non, car avant le gta-like de chez Rockstar, The Warriors était un film, et c'est de lui qu'on va parler aujourd'hui. Lui-même tiré du roman éponyme de Sol Yurick, le métrage nous présente la longue nuit des membres d'un gang new-yorkais (les fameux Warriors), qui partis pour assister à un meeting visant à rassembler tous les gangs de la ville afin de renverser les autorités en place, se retrouvent accusés de l'assassinat de l'organisateur (le charismatique Cyrus) et entament alors une énorme chasse à l'homme, poursuivis dans tout New-York par TOUS les gangs réunis (et quand on en compte un par rue, c'est bien dommage !), pour rejoindre Coney Island, leur territoire.
Alors certes il ne s'agit pas du meilleur film du monde, mais on ne peut pas aller contre l'envie de suivre la folle nuit de ces Guerriers. Car là où l'on pourrait trouver une violence bête et méchante (musique à la mode et fusillades merdeuses genre Mickael Bay derrière la caméra), on assiste au resserrement des liens d'amitié entre les gangsters, on s'interroge sur l'intérêt d'une telle violence (Cyrus abattu « pour le fun » par l'infâme Luther, du gang des Rogues).
L'intérêt vient aussi, et surtout, de l'aspect mythologique des différents gangs, les fameux Base-ball Furies en tête, mélange du groupe Kiss avec les Druggies d'Orange mécanique, batte de base-ball de série pour chaque modèle fourni. Chaque gang est haut en couleur (on frôle l'aspect comics !) et possède son propre territoire et code vestimentaire, les affrontements n'en étant que plus spectaculaires.
C'est donc avec un réel plaisir que l'on partage la vision d'un New-York légèrement futuriste (pour l'époque) avec Môssieur Hill.