Aide : amie en dépression grave

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Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Kokoro   Aide : amie en dépression grave 21 07/02/08 à 19:16

L'une de mes amies est en dépression depuis plus de deux ans maintenant. Ses rapports avec ses parents sont catastrophiques car extrêmement conflictuels, insultes comme baffes et coups bas. Elle est descolarisée depuis le début de l'année : elle ne va plus en cours, mais elle est en 1ère, et passe donc son bac de français à la fin de l'année. Elle souffre d'arythmie, liée à sa dépression : elle dort le jour. Elle mange peu mais mal, mais n'est pas anorexique. Elle ne se drogue pas.

Elle fait la fête tous les week-ends, et est affectivement dépendante des hommes qu'elle rencontre. Sa descente aux enfers a commencé il y a un an, et nous sommes plusieurs de ses amies à penser qu'elle pourrait être psychotique.
Elle voit un psychologue, mais minimise ses problèmes parce qu'elle ne supporte pas d'être mise devant ses erreurs. Elle voit des médecins pour son arythmie mais à ce jour aucun d'entre eux ne lui a jamais prescrit une consultation chez un psychiatre, notamment pour des anti-dépresseurs.

Elle le vit très mal, même si elle ne l'avoue pas, et ses amies aussi. On est deux, dont moi, à dire que la démarche pour aller mieux doit avant tout faire sens pour elle, et qu'il faut un déclic de sa part. Mais les deux autres aimeraient tenter de la mettre en face de ses problèmes et lui proposer des solutions.

A ceux qui ont connu ce genre de symptômes, à l'époque, quelle attitude attendiez-vous de la part de votre entourage ? Auriez-vous bien pris que vos amis se décident à vous dire d'aller consulter ? Doit-on ou peut-on réellement faire quelque chose ?

Merci d'avance à tous pour vos réponses constructives =)

Aide : amie en dépression grave 21/21 17/02/2008 à 11:50
Les cachetons ? L'effet dépend des personnes... Mon grand frère et ma mère en ont pris lorsqu'ils étaient dépressifs, et ça les a beaucoup aidés... Point négatif : on devient dépendant et il est très difficile de s'en détacher. Je tiens aussi à signaler qu'il est possible de s'en sortir sans rien (juste en parlant). Mais encore une fois => tout doit venir de SA volonté...


Une dépendance n'est jamais agréable, mais c'est toujours préférable à un suicide. Du reste, le sevrage est aisément possible (bien que long ; une de mes amies a eu besoin de près de deux ans avant d'être sevrée).
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