La mort

J'veux qu'on baise sur ma tombe ! :3

Perso je fais le pari de pascal, ça coûte de rien de croire qu'il y a quelque chose de potentiellement sympa après et donc être sympa envers les autres, aimer et aider ton prochain (dans une certaine mesure) pour y accéder et puis si il y a rien bah au moins tu auras contribuer au bonheur de certaines personnes.

Pour ce qui est de l'âme, oui je pense que nous en avons une et qu'elle nous est nécessaire pour être les personne que nous sommes, l'âme est ce qui nous différencie des autres hommes ( et femmes) mais également de tout le reste ( ce qu'on peut trouver sur la terre ou encore plus loin)

Enfin pour mon corps, je serais plus tenter de le donner à la science, après tout je serais mort j'en aurais plus l'utilité alors autant qu'il serve aux autres, mais une fois que tout ce qui est utile aura été prit je serais bien tenté d'avoir les restes enterrés.

Quand t'es mort, c'est comme avant ta naissance, y a rien.
Et mon corps, que la personne chargée de ça fasse le moins cher, si quelqu'un se dévoue.

Tout ce que je sais, c'est que quand je m'imagine morte, je suis incapable d'imaginer que je ne "sois" pas. Quand tout est noir, il y a toujours des yeux pour le voir...

Alors sur ce sujet, je m'excuse à l'avance, ça va être long!

PlAstic_Blue a écrit :

Tout ce que je sais, c'est que quand je m'imagine morte, je suis incapable d'imaginer que je ne "sois" pas. Quand tout est noir, il y a toujours des yeux pour le voir...



C'est justement ça qui est dérangeant. Tellement dérangeant que c'est plus sympa de se dire qu'il y a quelque chose après la mort. Enfin, de mon côté, quand je commence à trop essayer de concevoir ce qui est manifestement inconcevable, ça me fait carrément paniquer... Suis-je la seule?
Parfois, je me pose même cette question un peu bête: Et s'il n'y avait aucun être doté d'une intelligence telle que l'homme (au moins d'une forme de pensée), est-ce que cela ne signifierait pas qu'il n'y aurait rien? Une réalité peut bien exister, s'il n'y a personne pour la vivre, alors elle n'a pas plus d’intérêt et le néant.

Donc comme dit plus haut, si on reste logique et bien... Il semble qu'il n'y ait rien avant la naissance. Et donc rien après la mort. Tout être humain peut perdre la mémoire suite à des lésions et devenir une personne différente. Les hormones, le soleil et tant d'autres choses ont aussi une influence sur les émotions et la personnalité. Il y a plein de gens qui perdent complètement la raison. Où est la place de l'âme dans tout ça?
ça me plairait bien de me dire qu'il y a une suite qui m'attend quelque part, mais ça ne me semble carrément pas réaliste.

Certains disent qu'ils ont vu une lumière, un "tunnel lumineux" pendant des expériences de mort imminente, ils précisent qu'avant ça, il y a une période où tous les sens s'arrêtent de fonctionner, commençant par la vision et finissant par l’ouïe. Après, c'est le noir sans réelle conscience (comme quand on s'évanoui). Ensuite vient la lumière.
Je suis tentée de dire que ce néant qui s'installe, c'est ça la mort, la fin de la conscience. La lumière doit être crée par le cerveau qui "se remet en marche".

Quant à mon cadavre et bien... Si j'essaie de concevoir la chose, je suis obligée de me dire qu'il s'agira toujours de moi puisqu'il ne peut y avoir autre chose qui fait de moi ce que je suis. Donc je serais tentée de conseiller de laisser faire la nature et de m'enterrer, qu'on vienne déposer des fleurs...
Mais objectivement, quand je serai morte, je ne serai plus là pour m'en préoccuper alors qu'on m'enterre, m'incinère, me donne à manger aux porcs, qu'on vienne me déposer des fleurs ou qu'on m'oublie, peut importe. Prenez juste mes organes si possible, que ça serve à quelqu'un qui a encore une chance de vivre quelque chose.

Et là, je conclurai sur le suicide: ça me dépasse complètement de pouvoir préférer le rien, la non existence, la suppression complète de soi même. La vie, même si ça devient l'apocalypse, c'est mieux que rien, non? Après tout, c'est tout ce que nous sommes sûrs d'avoir et auquel nous sommes faits pour nous accrocher.

Et si quelqu'un croit assez en quelque chose pour me balancer des arguments imparables qui me transcenderont au point que je devrai reconnaître qu'il a raison, je suis toute ouïe, c'est pas gagné mais ça m'aiderait beaucoup x).

J'pense que y'a rien après la mort tout comme y'avait rien avant la naissance.
On "revivra" certainement vu qu'on est faits d'atomes, mais ça sera sous d'autres formes.

M'enfin, pour moi, l'idée qu'on ait une âme et qu'il y ait quelque chose après la mort, c'est juste un truc qu'on a inventé parce qu'on est des animaux assez intelligents pour savoir qu'on va mourir un jour - et ça fait peur. Donc youpi tralala, faut pas avoir peur, quand on meurt, on va dans un jardin merveilleux. Tellement merveilleux que ça explique que personne en soit revenu pour nous le dire...

Après, dans l'idéal, j'préfèrerais être incinérée parce que se faire bouffer par les vers, c'pas très glamour. Mais au final, j'en ai rien à gratter de c'qui peut arriver à mon cadavre. J'serai pas là pour le voir.

Pour moi il n'y a pas d'paradis,pas d'ange etc ...Pourtant elle viendra quand même (Cfrelsan)
Pour ce qui concerne l'âme,je n'y crois pas non plus .
Pour mon cadavre ...Je m'en fouts du moment que j'suis enterré sur Du eminem .

PlAstic_Blue a écrit :

Tout ce que je sais, c'est que quand je m'imagine morte, je suis incapable d'imaginer que je ne "sois" pas. Quand tout est noir, il y a toujours des yeux pour le voir...




C'est exactement ça que je trouve affreux et qui me fait totalement flipper quand je m'imagine morte ; je deviens totalement claustrophobe de ce noir et c'est débile parce que je sais bien que si je meurs, je le verrais pas ce noir, il fera noir oui, mais je le sentirais pas, je le verrais pas non plus... Mais enfin, du coup, je crois sans grande conviction à quelque chose après. Pour être un peu plus rassurée je suppose ou pour ne pas y penser trop souvent

D'un point de vue biologique, ben... T'existe pu quoi, donc tu t'en fous. Mais moi, toute façon, je vais mourir à 100 ans, dans l'avions que j'aurais construit, avec mon meilleur ami, avec personne pour nous regretter : nos femmes mortes, et nos enfants qui nous détestent. On doit s'écraser dans un lac au coucher du soleil.