Le passager

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Vitaly   Le passager 8 28/02/11 à 12:35

Tout ceci n'était qu'une petite partie d'un long voyage, il en était conscient.
Mais il ne pouvait plus se résoudre à l'ignorer : il était plongé dans une inertie sombre et profonde dont il ne voyait pas la fin. Ceci créa une douleur atroce en lui, comme les chocs des aiguilles de tatoueurs sur les os. C'était insupportable, il devait agir. Mais que faire ? Il s'était bel et bien retrouvé bloqué, et c'était la cause de sa souffrance. Il perdit le contrôle de tout jusqu'à se retrouver de l'autre côté de cette brume. Désormais le bonheur s'offrait à lui mais il garda des marques des conséquences de cette perte.

Et vous, que feriez-vous si vous vous retrouviez bloqués face à une douleur physique ou morale insupportable dont il faille attendre qu'elle disparaisse d'elle-même ?

Le passager 1/8 28/02/2011 à 12:38
Je retient ma respiration pour me tuer
Le passager 2/8 28/02/2011 à 13:10
Quand je me suis faite tatouée, j'ai aimé la sensation des aiguilles sur les zones osseuses =p
Le passager 3/8 28/02/2011 à 13:12
Ce n'est pas tiré du livre de Stephen King "Brume"?
Flowrt 
Le passager 4/8 28/02/2011 à 13:23
Lorsqu'on plante des clou dans une planche , puis qu'on retire les clou .
Les trous ne disparaissent pas .

La douleur ne disparait jamais .
Le passager 5/8 28/02/2011 à 13:31
Flowrt a écrit :

Lorsqu'on plante des clou dans une planche , puis qu'on retire les clou .
Les trous ne disparaissent pas .

La douleur ne disparait jamais .



Salut
Le passager 6/8 28/02/2011 à 14:29
Bien vue l'allusion à la mort à la fin, mais la fuite n'est pas une solution en général. C'est une idée à creuser : être dans un état second nous empêchant de voir cette souffrance en attendant qu'elle passe.

Après on peut apprendre à l'aimer (chacun son truc).

Non, ça vient de moi. Merci du compliment (j'aurais aimé développer un peu plus mais je ne l'ai pas fait).

Ça marche aussi sur la peau : les coupures laissent des cicatrices ...
Le passager 7/8 21/03/2011 à 19:18
Flowrt a écrit :
Lorsqu'on plante des clou dans une planche , puis qu'on retire les clou .Les trous ne disparaissent pas . La douleur ne disparait jamais .


C'est d'un enthousiasme, wahou quoi... Autant ne pas vivre hein.

C'est comme tout, au bout d'un moment, faut le vouloir un minimum pour oublier la douleur. D'après moi, l'idéal (mais pas le plus facile) c'est de se mettre des oeillières. C'est à dire qu'il faut apprendre à vivre avec, essayer de ne pas y penser, y'a des moments ça nous rattrape, et puis d'autre ou ça disparait presque, jusqu'au jour où on se rend compte que c'est définitivement partie.
Le passager 8/8 22/03/2011 à 12:53
On est tous imprévisibles face à la douleur. Smile

On peut se droguer, tout plaquer pour changer de vie, devenir fou, faire comme s'il ne s'était rien passé, claquer tout son argent, s'offrir des vacances, tuer tout le monde, se suicider... On a tellement de possibilités. Mais il n'existe aucun remède miracle qui soit plus efficace que le temps, hélas.
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