Témoignages : La vie des ados

Vous êtes adolescent, venez partager une expérience vécue (première rencontre, première fois [soft !], grande peur, grande tristesse ....) ainsi que lire les témoignages déjà postés.
Cette rubrique est donc faite pour vous permettre de communiquer sur votre expérience personnelle de la vie qu'elle soit heureuse ou malheureuse.
Tu dois être membre pour témoigner.

La haine est une passion, mais aussi un poison

à 14 ans H.D [16ans] 09/03
Mon histoire débute bêtement, nous sommes le lundi 6 septembre 2006, j'apprends que je ne serai pas dans la même classe que mes amies et je pique une crise de nerfs.

Nous sommes dans la cour, je te vois pour la première fois, tes yeux vert qui me dévisagent et ton sourire "bad boy" qui flash.

Ton meilleur ami est plutot pas mal, tout à fait mon genre ; un peu intello, rock sur les bords, très gentil.

J'arrive en classe de maths pour la première fois.

Nous sommes placés par ordre alphabetique, tu es à coté de moi.

Tu sembles furieux et me craches des insultes.

Les voisins ricanent comme s'ils regardaient une bonne comédie américaine, moi c'est le mauvais remake d'un thriller que je vis.



Tu es de plus en plus méchant, cruel, je sombre dans le désespoir, mes amies sont studieuses, moi pas. Je déteste les cours, je te déteste .

Puis finalement je craque : marre de reçevoir des coups de pieds dans les couloirs, marre des humiliations. Je te dis "Ne me parle plus, tu es trop méchant".



Tu affiches alors ton mépris habituel ; je ne craque pas. Tu t'étonnes.

Tu finis par me reparler presque gentiment. Seulement je me méfie de toi : tu as l'air de tellement prendre ton pied quand on se dispute...

Alors que nous concluons une trève, une rumeur nous parvient : j'aurais insulté ta mère.

Tu vois rouge, tu ne veux pas m'entendre dire que c'est faux, que l'on te ment.

Rendez-vous a la sortie du collège.

J'ai peur, je tremble, j'ai la nausée, je ne peux pas t'échapper, si je cours tu courras aussi... Mais je ne le fais pas, j'avance à grands pas, je souris, apeurée.



Tu es enfin devant moi : qui vois-tu en cet instant ?

La jeune fille de quatorze ans qui envoie balader tous les garçons ? La fille mal dans sa peau qui sèche les cours, pleure dans son lit le soir et souhaite mourir ?

Tu hésites. Tu répètes plusieurs fois "Je vais te casser la gueule"

Moi je suis calme tout à coup, je cherche juste les mots pour te le dire, et finalement, malgré moi, je te dis : "Casse moi la figure, qu'est ce que t'attends ?"

Ton expression se durcit, pourtant je peux lire la peur en toi ; non tu ne le feras pas, tout comme moi : je suis incapable de te frapper, je bloque.

Tu me donnes un coup, fort. Ceux que tu m'as donné ont ciblé mes jambes, j'aurais des bleus demain, comme tous les autres jours de la semaine, à cause de toi.

Ce coup porté au ventre m'a fait revivre, je te vois encore quand je te crie "reviens espèce de lâche !"

Tu pars en courant, mais tu me cries encore "Si tu recommence je te pète la gueule !"

Je suis abasourdie, un frisson de fureur incandescente, de démence peut-etre, m'invite à te suivre ; pourtant je ne le fais pas, je retourne sagement chez moi.

Les jours ou je te revois tu ne me parles plus, tu as dû apprendre la vérité : je suis innocente.

L'incident disparait de nos mémoires, tu redeviens le gentil ; puis les semaines passent, tu es renfrogné, je commence à lire de curieux messages sur notre table de maths : "je t'aime", suivi de mon prénom.

Je faisais semblant de ne rien voir, dissimulée sous mon livre de maths, puis des insultes sont apparues à côté de mon nom...

Tu es de méchante humeur.

A la fin de l'année scolaire, tu te déclares. Je dois te dire ma réponse, mais je m'enfuis lâchement le soir même.

Tu me demandes "pourquoi tu ne veux pas sortir avec moi ?"

Je réfléchis : "c'est vrai, tu as changé, tu es devenu plus respectueux, plus gentil, en fait tu ressembles à ce que je recherche... Mais pourquoi moi ? il y a des tas d'autres filles au collège", te réponds-je en désespoir de cause, en te voyant refuter mes autres arguments.

"Les autres sont moches, toi tu es la plus belle", me dis-tu, les yeux plein d'une émotion qui me fait peur. Ta ferveur m'effraie, je m'enfuis à cause de mon trouble.



Année 2008.

Tu es si méchant à nouveau, j'ai réellement peur de toi et encore plus de moi. A la fete des 3èmes je te vois danser avec une autre fille, ma pire ennemie de surcroit.

Je te hais ! A un moment de la fete tu viens me voir, je te déclare ma haine .

Il y a quelques semaines tu avais failli réellement m'attaquer, seule une de mes amies t'a empêché de me mettre en pièces.

Tu m'as aussi demandé "pourquoi ?!" et j'ai hurlé "je ne suis pas une salope ! Je ne vais pas sortir avec toi et te jeter ensuite !"



Tu as voulu me parler, j'ai refusé. En l'espace de 9 mois nous nous sommes vu 3 fois.

Le 13 aout 2008, j'écrivais à une de mes amies, je lui decrivais ces deux dernières années. Soudain j'ai laché mon stylo plume, comprenant alors que je t'aimais.

J'ai tout avoué à mes amies 6 mois plus tard.

Depuis je te guette dehors... quand je te dirai "je t'aime", que me répondras-tu ?

Je te dirai alors sur un ton triste et patient : "j'ai hésité pendant longtemps, ne mets pas autant de temps a prendre ta décision"



Le jour où tu me disais "la haine est une passion" pendant que je te repoussais, je ne comprenais pas.

Tu étais si sûr que je t'aimais...

Maintenant je le suis aussi, en sera-t-il toujours de même pour toi quand je te reverrai ?



Ne sois pas aussi lâche que je l'ai été, lecteur, où tu te languiras pour le restant de tes jours, avec les "si j'avais..." Si je dois ajouter quelque chose je le ferai quand il y aura du nouveau.

Merci d'avoir lu mon histoire...

Confronté à la mort pour la premiére fois

à 15 ans 0mri [15ans] 17/02
Aujourd'hui .



15h : Je téléphone à mon grand père car j'ai besoin de lui pour m'amener en ville, même si je savais déjà sa réponse.

Il neige, et il ne veut jamais sortir quand il neige.

Il déteste la neige et aujourd'hui il neige à gros flocons. Une voix pâteuse, triste et ralentie décroche.

Je lui demande pourquoi il a une voix aussi triste & il me dit qu'il est au lit et qu'il est fatigué.

Je le dis à ma mère qui demande à mon père d'aller voir vers 17h quelle était la cause de sa déprime.



19h15 : Mon père rentre à la maison & ma mère hurle.

Sur le coup je n'ai pas compris.

Des pleurs, des cris. Tout s'embrouille. Je déboule au milieu de la pièce et comprend enfin. Je ne pleure pas tout de suite, j'ai la nausée je prends mon petit frère pour m'occuper de lui & je me mets à sangloter . Ma mère et mon père partent chez lui et ma sœur rentre de chez une amie, c'est à moi de le lui annoncer.

Une nouvelle crise de larmes. Je dois faire le biberon de mon frère, je le foire, je hurle, je jure.

Je ne veux pas craquer devant ma sœur mais trop tard . Des amis de la famille entrent chez moi, je veux qu'ils partent, qu'ils me laissent seule avec mon désespoir.

Ma mère rentre tout le monde pleure. Mon père me donne les explications.

Il a ouvert la porte, a massé mon grand père, appelé les pompiers mais il était déjà trop tard.

Il était en pleine santé, il est mort seul.

Tout s'écroule ce soir pour moi .

Y croire

à 14 ans Manon [17ans] 01/02
Salut à tous !

Voilà je sais que mon témoignage va être un peu différent de tous les autres et que c'est peut être pas l'histoire la plus intéressante du monde mais en tout cas je tenais à vous la faire partager...

11 Juin 2006 : je reçois un message d'un garçon sur SortirEnsemble disant qu'il voulait savoir où j'habitais, pour savoir si on était dans la même ville. J'ai appris plus tard qu'il ne s'agissait d'un pretexte pour venir me parler.

Il faut savoir avant tout, que pour lui et pour moi, cela faisait bien 2 à 3 mois que nous n'étions pas revenu sur le site ! Et comme par hasard, il a décidé de choisir une fille au hasard et de lui envoyer un message. Les choses se sont enchainées les unes après les autres, bien que j'aie été overprudente au départ ! Une adresse msn, une première discussion, le premier délire de toute ma vie (et oui j'ai toujours été timide, sauf avec lui) et les mots s'enchaînaient encore et encore, ça me semblait si naturel qu'on se parle, les choses avançaient vite, une première discussion avec webcam, puis avec son, et puis une grosse coïncidence, il s'est avéré qu'il habitait à environ 300 mètres à vol d'oiseau de chez moi ! Un lycée nous sépare, il suffit de le traverser pour se retrouver. Puis vint ensuite la première discussion au téléphone ! Cela semble anodin, mais toutes les filles qui liront cette histoire seront capables de comprendre que le jeu de séduction est quelque chose dont toutes les filles raffolent, et même le simple échange de nos voix a été quelque chose d'horriblement stressant, pour la petite histoire, au moment où nous discutions, il a prétendu que sa mère venait de rentrer chez lui en pleurant parce qu'elle avait eu un accident, il s'est avéré par la suite qu'il avait juste besoin de reprendre sa respiration avant de continuer à me parler !!

Il avait un charme dans la voix qui me saisissait au coeur, quand je lui parlais, les choses me venait sans qu'aucune barrière vienne m'empêcher de m'ouvrir à lui, c'était comme s'il était évident que nos deux âmes se rejoignent pour échanger le plus possible !! J'avais envie de continuer loin avec lui, de ne pas m'arrêter à de simple discussion banales, et ça partait toujours dans des délires affreux et qui ont continué d'empirer au fil du temps !!

Donc revenons à notre histoire, après notre première discussion au téléphone, évidemment, quoi de plus naturel que de se dire : on se voit quand ?? Après de longue et tumultueuses batailles pour enfin rencontrer le garçon que j'avais rencontré sur internet, j'y étais, là, à marcher jusqu'à lui, en essayant au maximum de ne pas m'éffondrer comme une banane devant lui. Et devinez quelle a été ma première "réplique" : "Ah ! Je t'imaginais pas du tout comme ça !" Oh my god, la phrase qui tue, les filles, c'est vraiment une phrase à éviter. Bien évidemment il était clair que je le trouvais magnfique, vraiment !! Juste pour vous donner une idée, c'est un nageur... :p Enfin bref, nous étions au cinéma et je crois que je n'ai jamais autant stressé de toute ma vie, ou peut être au rencard suivant, où il m'a invité à regarder un film chez lui, à 20h donc le soir, et bien sur, il ne s'est rien passé, bien qu'on se soit avoué plus tard qu'on en mourait d'envie ! Les rancards se sont enchainés, il s'entendait à merveille avec ma famille, le bonheur parfait, sauf que l'étape n'était pas encore franchie.

Un week-end, il était parti à un mariage, et il me dit : voilà je te donne cet email "x" et tu suis les indications... Il s'est avéré qu'il m'a fait chercher dans ma chambre un papier qu'il avait soigneusement caché, et sur ce papier, il m'avait écrit en code un mot, qu'il fallait que je déchiffre, et je ne pouvais pas lire l'email suivant si je n'avais pas découvert le mot ; il y avait écrit : Je t'aime. Je t'aime tout simplement. Et là votre petit coeur de jeune fille naïve vous dit que vous êtes dans un petit conte de fées surréaliste et qu'il ne manque plus que le beau cheval blanc pour vous combler !! Dans le dernier email il me faisait toute une déclaration d'amour qui me toucha alors au plus profond de mon coeur, quelques mots qu'on attend tellement ! Quelques mots qu'on rêve d'entendre !!

Et devinez ce que je lui ai répondu ?? Ah oui, là j'ai été stupide, j'avais envie de jouer avec lui et de lui faire croire que je verrai, que j'allais voir, sauf que dans ma première réponse, j'ai mis malencontreusement : non. Lol, alors jusqu'à ce qu'il revienne de son week-end le dimanche soir, il ne savait pas si j'allais l'embrasser ou non. Ce que j'ai évidemment fait.

Je vous passe tous les autres détails qui ont formé notre couple, puisqu'aujourd'hui nous en sommes à 2 ans et 5mois, et je pense que ça serait un peu long de vous expliquer tout ce qui s'est passé.

Nous sommes fiancés et nous avons passé beaucoup de choses, nous avons l'intention de passer notre vie ensemble, un lien particulier nous uni lui et moi, quelque chose qui nous empêche de vivre seul, un lien qui vous pousse à penser à lui parce que votre coeur crie au secours si ce n'est plus le cas, depuis maintenant 2 ans et demi, j'ai besoin de lui plus que tout et je ne peux plus me passer de lui, nos textos des premiers jours sont les mêmes que ceux de maintenant et je rends jalouse la plupart des filles qui m'entourent. Nous avons passé un an dans la même classe, à côté tous les jours, et c'est dans des moments comme ça, l'un sur l'autre, que l'on voit à quel point notre couple est solide. Après maintenant 2 ans, notre entourage croit en nous, pas comme tous les autres ados, mais comme un couple qui peut vivre une vie ensemble, et rien ne peut nous séparer, nous nous aimons vraiment.

Mon histoire parait naïve, beaucoup vont se dire que tout cela ne durera pas, que nous sommes jeunes, et que nous avons tout le temps pour nous engager, mais ces gens là n'ont pas un seul mot à dire sur ce qui nous fait avancer lui et moi. Depuis le début nous sommes sincères tous les deux, et il n'y a encore pas eu de défaillance, pas de courte pause, ou de disputes infinies. Alors... Pourquoi pas ?? Arrêtez de vous faire écraser parce tous ces gens aigris qui ne croient plus en rien et vous, croyez en ce qui peut vour faire avancer, le monde est rempli de choses merveilleuses, et il ne faut pas perdre espoir, tout peut arriver !

C'est bien pour ça que j'écris tout ça, juste pour vous dire que même quand tout vous semble fini, que vous n'aurez plus jamais aucune chance de continuer à croire en l'amour, ou en les hommes, dites vous qu'il y a toujours quelqu'un pour vous et que rien ne vous empêche de le rencontrer demain dans un bus ou sur un site de rencontre pour ados !!

Merci à SortirEnsemble d'avoir été l'élément déclencheur de ma nouvelle vie, sans mon homme aujourd'hui, je ne serai surement plus de ce monde, j'ai passé des périodes à tomber au fond du trou, et il a été là pour moi à chaque instant ou j'en ai eu besoin, et en conclusion de ce texte, je voulais le remercier lui, mon homme, Jordan, qui a rendu ma vie totalement différente depuis que je l'ai laissé rentrer dans mon univers, aujourd'hui grâce à lui, j'ai réussi à m'ouvrir au monde, à profiter de chaque instant qui vient embellir votre existence, il m'a appris à ma sentir belle et heureuse, oui avec lui je suis vraiment heureuse, et il me tarde de pouvoir enfin vivre avec cet homme, avec ses défauts, ses qualités, mais surtout avec cet espoir qu'il m'apporte tous les jours, celui qui me fait croire que tout n'est pas moche sur cette terre, et qu'on trouve encore des hommes sincères...

Alors, comme il y a 2 ans et 5 mois, c'est à mon tour de te dire tout simplement Je t'aime...



Manon

L'amitié

à 13 ans Dylan [13ans] 27/01
Avez-vous déjà été seul dans votre vie ?

Savez vous à quel point c'est dur d'être seul sans entourage, lorsque personne ne veut de vous ?

Vous essayez de vous en sortir malgré cela et beaucoup de personnes sont marquées, mais un jour une seule personne arrive à vous faire avancer :

elle vous remet d'aplomb avec difficulté, mais le fait quand même.



C'est ça que l'on appelle Amitié.

L'Homosexualité détruit l'amour

à 16 ans awesome-m3 [16ans] 30/12
Bonsoir...

J'ai 16 ans. Depuis mon entrée au collège, j'ai toujours cherché par tous les moyens de trouver LE Garcon. J'entends par là la bonne personne dont je serais amoureuse. J'ai beaucoup cherché , j'ai longuement patrouillé sur des sites de rencontres, j'ai enchaîné les rencards et les petits-amis d'une soirée. Cependant, je ne l'ai pas trouvé. Arrivée au lycée, en seconde, toutes mes amies étaient casées, j'aurais pu l'être mais je ne voyais vraiment pas l'utilité de sortir avec un mec si... je n'avais pas de forts sentiments. Et cette année de seconde changea ma vie. Il était dans ma classe, le mec dont j'avais toujours rêvé... evidemment la plupart des filles avaient le béguin pour lui, mais une certaine complicité nous reliait lui et moi. On s'entendait à merveille ; aux soirées... auquelles nous finissions la plupart du temps l'un à veiller sur l'autre, il se passait souvent des choses peu croyables. Ce Garcon, si beau, tendre et attentionné, avait tout pour plaire ; cependant, obsédé par la musique de son groupe de rock depuis la 6eme, il n'était jamais sorti avec une fille. J'en étais choquée ! Quel Gâchis.. Plus le temps passait, plus nous nous rapprochions. J'en étais raide dingue amoureuse. J'ai pris mon courage à 2 mains, et au début de mon année de 1ere, à une soirée, je lui ai avoué tout mes sentiments.. en larmes, cela va sans dire. Il m'a embrassé [pas pour la 1ere fois] et m'a répondu qu'il... pensait préférer les garcons mais qu'il n'en avait jamais parlé à personne. Je ne l'ai répété à personne mais maintenant... je n'ouvre plus aussi facilement mon coeur.

Ce petit con

à 15 ans Mushr00m. [15ans] 28/12
Bonjour à tout le monde. =)



Voyez vous, mon frère, 17 ans, 18 en mai, commence à faire son daron.

Qu'est ce que j'entends par là ? Rofl, bah depuis qu'il a évité à ma mère de se faire tuer par un mec, ça y est, il croit qu'on lui doit tout et encore plus. ( Par contre, moi qui ai appelé les flics, pour lui, c'est de la merde hein... ^^' ).



Donc voilà, ça fait depuis 2 ans que la situation devient de plus en plus difficile, ma mère en peut plus (arrêt maladie, coup de blues etc juste à cause de lui alors qu'elle a plutôt un caractère fort, c'est dire où elle en est ...), elle veut vendre la maison à cause de lui (bon, quand j'aurais fini mes études, c'est à dire à mes 18 ans m'enfin bon, y a le temps hein ^^'), mon frère va jarter de la baraque et toussah.

Et en attendant ? Bah c'est moi qui me prend à chaque fois tout dans la gueule parce que moi j'ai du respect pour les deux personnes, que je défends ma mère quand j'parle avec mon frère ou alors que quand j'en parle à ma mère c'est moi qui me prend tout dans la gueule : je cite "de toute façon, j'en ai marre de faire la boniche dans une maison où y a personne qui fout rien !" alors que moi j'fais le ménage, la bouffe et la vaisselle donc bon... Mis à part la lessive et deux / trois conneries, c'est sûr que je fous rien (° ironie °).... Par contre mon frère lui, il ne fout rien, comme d'hab' et j'crois que ce qui a fait que toute la vie de la maison soit chamboulée, c'est que ma mère a trouvé de la beuh éparpillée dans la chambre à mon frère (elle s'en fout qu'il fume, il fait c'qu'il veut, mais elle en a trouvé de partout : feuille, graines... De quoi s'rouler 2/3 pét' en tout quoi), et ça, ça la fout encore plus hors d'elle qu'il n'ait pas la notion des choses (parce que le paquet à dû couter 50 euro et c'est même pas lui qui l'a acheté. x_x").



Donc la solution que ma mère à trouvé c'est de le foutre dehors quand il aura 18 ans (le 21 mai) ou sinon de le virer habiter chez mon père ( youpi, il habite en camping car \o/ ).



Le mot de la fin : J'en ai marre de ce con. -_____-"

Lui...

à 13 ans lutti [14ans] 21/12
Mon histoire débute un beau jour de septembre, ou j'apprends qu'un de mecs de ma classe, L. , est russe. Comme il s'agissait d'une culture très proche de la mienne (tchéco-slovaque), il a commencé a m'intriguer. On ne pouvait pas dire qu'il était beau, mais il dégageait quelque chose d'unique. Il avait énormément de charme.

C'est fou comment on se ressemblait. On nous a pris pour des jumeaux à plusieurs reprises.

Et puis là, le détail qui m'a fait craquer. Un jour, en sport, il a renversé un plot, et moi, pour déconner, je lui dit: "remets ca tout de suite a sa place!" et lui, il m'a regardé avec des yeux tout ronds et... il m'a obéit ! Ca peut paraître très étrange, mais il était tellement chou...

Une passion énorme est née.

Mais dès le début, je ne sais pas du tout pourquoi, j'avais un énorme blocage. J'étais incapable de lui parler.

En classe, on disait exactement les mêmes phrases en même temps, on faisait les mêmes gestes et tout...

Puis, des regards ont commencé à être échangés timidement.

Novembre : J'étais amoureuse de lui, et réciproquement. Mais rien, pas de progrès.

Décembre, janvier, février, mars, avril, mai, juin... Les mois défilaient, et bloqués par notre timidité, rien ne s'est passé.

L'année se résumait a à peine 5 phrases échangées, et je peux toujours les citer.

S'en suivit une grose période de déprime. Puis j'ai arrêté de l'aimer. Comme avec le temps, la magie s'en va.



Rentrée septembre 2008 : la rechute. J'ai de nouveau cédé à son charme irrésistible. Mais il y avait toujours ce bloquage.

Mais pendant les vacances, j'ai pris de bonnes résolutions : je serais désormais plus ouverte.



C'est comme ca que le mercredi 26 novembre a 8h43, je lui ai tout dit. Je lui ai dit ce que je ressentais pour lui. Sa réponse? "Ok... bon... je ne sais pas..."

TOUT ce temps pour ca. Je ne regretterais jamais quelque chose autant que ca. Comme je l'ai déja dit, avec le temps, la magie s'en va.



Je l'amais. IL M'AIMAIT. On avait un amour réciproque. Et rien.

La timidité est vraiment étouffante.



JE NE L'OUBLERAI JAMAIS.

Quand on apprend sur le tas...

à 14 ans Héloïse [16ans] 12/12
Bon, à mon tour de poser mon témoignage, je pense...







Mon histoire remonte à deux ans, en juin 2006. Mon frère cadet me présenta un de ses amis, B., avec qui je m'entendais relativement bien au fur et à mesure qu'on se découvrait. Il venait assez souvent chez moi, ce qui fait que notre relation se développait plutôt vite. Les jours où il restait dormir chez nous, je passais toute la nuit à discuter de diverses choses avec lui. C'était pour moi un ami important à mes yeux, puisque je sortais peu à peu d'une époque difficile où l'amitié n'était pas très présente, notamment masculine. En clair, B. était adorable avec moi, ce qui me changeait radicalement des garçons qui s'amusaient à m'insulter et à me harceler auparavant...



Un jour, alors qu'il devait passer la journée chez moi, B. nous présente, à moi et mon frère, son frère aîné D. Plutôt renfermé et timide à première vue, j'ai décidé de faire le premier pas vers lui. Tous les quatre, nous nous amusons bien, bref, l'ambiance est détendue et sympa. D. se rapproche alors de moi et on commence à "se bagarrer". Il me touche mine de rien, mais je n'en tiens pas compte. A part quelques rares mots du domaine sexuel, je n'y connaissais encore rien à ce moment-là, et peut-être moins dans le domaine amoureux...



Donc, je me rapproche de ces deux frères, que je considère principalement comme des amis. Au fil du temps, je me dis que les gestes que D. a envers moi relèvent sans doute d'un sentiment plus fort que l'amitié, alors je me mets à espérer qu'il se passe quelque chose entre nous. Et un soir, alors qu'on est ensemble dans ma chambre, je finis par lui demander de sortir avec moi.



Il ne me croit pas, me dit que je raconte des bêtises. Ça devait sans doute être ridicule maintenant que j'y repense, mais je suis allée jusqu'à pleurer pour qu'il m'écoute. Alors qu'il était sur le point de sortir de chez moi, je repose ma question à D. et il m'embrasse, sans vraiment me dire si je considère qu'on est ensemble ou non. Grave erreur que mon inexpérience...

Ce soir même, j'aurais pu tout arrêter, d'un geste, d'un mot, mais je ne l'ai pas fait. Cette nuit, B. est resté dormir chez moi, et comme d'habitude, on a passé la nuit à bavarder et à jouer. Et il m'a embrassée...



Tout s'est bousculé dans ma tête, et je ne savais plus où j'en étais. « D. ne m'avait rien dit de concret, n'est-ce pas ? Alors autant aller avec B. ! »



Et c'est ce que j'ai fait. Seulement, je ne me doutais pas que le lendemain, D. reviendrait me voir, m'embrasserait et me dirait qu'il m'aime. Sans le vouloir, sans y avoir fait attention, sans m'en être vraiment rendue compte, je sortais avec deux frères en même temps.



En toute honnêteté, quand on a un caractère naïf et scrupuleux comme je l'avais, il faut absolument mettre de côté un éventuel "cocufiage", surtout "fraternel". On peut dire que pour ma vraie première relation amoureuse, j'ai fait fort...



Bref, me voilà en juillet avec deux beaux métis, réservés, gentils, et assez affectueux. B. n'est pas démonstratif, D. l'est. B. me comble surtout sentimentalement, D. plus physiquement. B. prétend avoir douze ans (car dans la classe de mon frère, qui avait cet âge), et D. en a seize. Un assez gros décalage par rapport à la vision d'une relation, et je crois que c'est à partir de ça que tout a vraiment dégénéré.



Pendant quelques jours, D. se met à me faire des sous-entendus, et m'explique clairement qu'il aimerait avoir des relations sexuelles avec moi. Comme dit plus haut, moi qui n'y connaissais rien, j'ai tout de suite sauté au plafond (choquée...). Pour tout dire, je ne croyais pas un mot de ce qu'il disait, pour moi ce n'était pas sérieux. Et pourtant...



Un jour, il joue sur mon ordinateur. Comme je m'ennuie, je lui propose de rester avec moi. Il refuse, prétextant qu'on pourrait nous voir. Surprise, je lui dis qu'on peut aller dans ma chambre. Re-belote le prétexte. Et comme une pauvre nouille, je lui propose naïvement de monter à l'étage, où personne ne va habituellement, et D. me suit là-haut. On s'assoit sur un lit, on s'embrasse et tout. Et soudain, il se lève et il me fait un sketch, pour m'expliquer en gros qu'on ne court pas deux lièvres à la fois. J'approuve, mais j'ai du mal à saisir pourquoi il me dit ça, même si je savais que le rapport était avec son frère.



Finalement, il ferme la porte à clef, et me prend dans ses bras. Il m'embrasse, et tente de me déshabiller. J'avais peur, je ne me sentais pas prête du tout, notamment qu'en ma qualité de pudique, c'était pour moi impossible de me montrer nue sous la lumière... Qu'est-ce qu'il voulait me faire ? Je n'avais rien prévu, à peine compris.



C'est alors que j'entends une voix résonner dans la maison : Ma mère qui, in extrémis, m'appelait. Tout s'est arrêté alors et D. m'a laissée filer... Je ne sais toujours pas s'il m'aurait forcée à aller aussi loin avec lui, et aujourd'hui, je ne tiens plus du tout à le savoir...



Le lendemain, c'est B. que je vois. Beaucoup moins expérimenté que son frère, on est beaucoup plus sur les mêmes longueurs d'ondes. Mais je me rends compte que je suis en train de faire une grosse boulette...



Mes amies, ou plutôt, ma "best", ne m'est pas d'un grand secours vu que je ne l'ai pas écoutée, par peur de perdre l'un de mes copains ou les deux. Ma mère me conseille aussi de tout arrêter, mais en vraie tête de mule je m'enfonce...



Finalement, les remords me prennent beaucoup trop à la gorge, et j'explique tout à D. qui me jette aussitôt. Je ne peux pas lui en vouloir, et malgré le fait que j'aie souffert, je pense qu'il a dû ressentir le décuple, voire le centuple de ma douleur... J'ai ensuite raconté la vérité à B., mais nous sommes restés ensemble, même si je me doutais qu'il avait mal.



Donc ma relation avec B. se passe au mieux, jusqu'à mon retour des grandes vacances. On s'était beaucoup écrit, embrassé, ect... Je n'ai rien compris lorsque je l'ai revu deux mois après mon départ, presque totalement indifférent à moi. Plus aucun geste démonstratif, beaucoup moins de baisers, sauf la nuit où on se touchait tendrement. Mais j'avais peur, je ne voulais pas qu'il ne s'intéresse que physiquement à moi pour finalement coucher et me lâcher.



Ce que j'ai été bête, j'ai cassé. Septembre, date de la rupture. Le 3 ou le 4 je pense. Ça m'avait fait vraiment mal, parce que lorsque je lui ai annoncé ma décision, il n'a rien dit.



Pourtant, quelques jours après, on s'est remis ensemble, mais tout a radicalement changé. C'était le début d'une longue période de tristesse et de plaisirs charnels...



Oui, B. et moi sommes devenus un couple officieux. Il n'y avait plus d'amour, plus que du sexe. Progressivement, on a appris le corps de l'autre, pour finalement faire notre première fois dix mois plus tard. J'étais retombée amoureuse, mais pas lui. Première chute.



Quelques temps après lui avoir donné ma virginité, je me suis rendue compte de sa vraie valeur, et j'ai hésité à le regretter. Aujourd'hui, je me dis simplement qu'il ne faut rien regretter, que ça devait sans doute être écrit dans mon karma, et que je ne peux plus changer le passé. Parce qu'il devenait plus distant, plus froid, j'ai remarqué que ma relation avec B. ne ressemblait à rien à ce que j'avais avant.



Il a dragué une de mes amies sous mon nez, et elle le lui rendait bien. Deuxième chute. J'ai appris, je ne sais plus comment, qu'il fumait, et se droguait. Troisième chute. J'ai toujours essayé de l'aider, ou tenté de lui en parler, mais je me suis fait traiter d'idiote et de surnoms tout aussi affectueux. Il avait complètement changé, et me frappait presque par moments... C'est vers décembre 2006 que j'ai appris qu'il avait mon âge, et même trois mois de plus... Mensonges, mal...



On avait beau me dire en long, en large et en travers qu'il fallait absolument que je sorte de cette relation malsaine, rien n'y faisait. Étais-je masochiste ?



A l'été de mes quinze ans, je m'éloigne de lui. J'essaie de prendre du recul, mais B. vient habiter chez moi une année entière, un calvaire... A ce moment, D. revient chez moi. Il manque de coucher avec moi, je refuse, et il m'avoue qu'il a une copine. Je pense qu'il a voulu se venger de ce que je lui ai fait un an plus tôt, mais il n'en sera rien. A partir de cela, il n'a plus jamais accepté de me parler, sauf dans des cas d'urgence (genre le lycée, et encore...).



Pour B., je pense que ma seule façon de l'oublier est d'être avec un autre, dans un tel cas je pourrais casser sans soucis. J'apprends qu'il m'a trompée avec deux ou trois filles. Quatrième chute. Je sors alors avec un garçon officiellement, et étrangement, B. me parle gentiment, fait attention à moi, etc... Malheureusement, mon histoire n'a pas tenu, et je suis retournée avec lui.



Si je n'avais pas connu ma Hime, une fille qui m'a énormément poussée pour que j'arrête tout, sans laquelle je crois que je se serais encore dans ce cercle vicieux et malsain. Après son aide, deux de mes bests sont arrivées à la charge pour m'encourager et me soutenir aussi.



Et j'ai quitté B...



Ça a été difficile de cesser tout ce bazar, et je dois avouer que je suis sans doute la responsable de mon malheur. Ou plutôt, mon inexpérience m'a piégée. Cette relation que je tente aujourd'hui d'oublier est l'une des raisons pour lesquelles désormais, les relations charnelles me rebutent. Je n'ai pas de chance, parce que les deux garçons qui s'intéressent à moi dans mon entourage ne pensent qu'à ça.



Tout ce que j'espère, c'est que celui que j'aime aujourd'hui n'accepte de sortir avec moi uniquement parce qu'il m'aime aussi...





Merci beaucoup de m'avoir lue. Tout ça pour dire : "Ne sortez pas avec deux mecs à la fois"
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