La complexité de la "normalité".

Quel âge avez-vous ?

Moins de 18 ans

18 ans ou plus

Casse_Gueule   La complexité de la "normalité". 39 Ce jour à 19:59

Bonsoir,
Je m'attaque à un sujet vu/revu/corrigé à maintes reprises, en n'espérant pas y apporter de nouvelles choses, juste vous proposez mon point de vue et attendre avec impatience le(s) vôtre(s).
Déjà, mon post repose sur une question que beaucoup de gens se posent sans doute : "Pourquoi autant de monde (et tout particulièrement des adolescents/adolescentes) veulent entrer dans une normalité en laquelle ils croient dur comme fer ?!".
En effet, j'ai remarqué que c'est la soirée des questions existencielles, alors pourquoi pas moi aussi vous proposez la mienne du moment.
Celle-ci s'impose vis-à-vis d'un constat évident, auquel vous avez probablement déjà tous pensé.
Beaucoup de "jeunes" ont peur de ne pas entrer dans la "normalité", de sortir des bataillons, d'être différent, tout simplement.
Alors que le monde en lui-même repose sur la différence ! Alors, comment l'expliquer ?
Je trouve par exemple affolant les topics avec écrit dedans "suis-je normale ?" & autres. Chaque individu a une définition différente de la "normalité" : l'un va trouver normal d'être roux, l'autre non. C'est bête, et je ne vois pas pourquoi le fait d'être différent (et donc unique) les affole tant ?
Beaucoup d'interrogations et peu de réponses, à vos claviers ! Wink

Fx.   
La complexité de la "normalité". 1/39 25/05/2009 à 20:00
Parfois, nous sommes normaux sans même le savoir.
La complexité de la "normalité". 2/39 25/05/2009 à 20:00
Hahahahaha a écrit :
Parfois, nous sommes normaux sans même le savoir.



C'beau ce que tu dis.
La complexité de la "normalité". 3/39 25/05/2009 à 20:12
Je le répète toujours : " La normalité est une choses très relatives. "Par exemple, pour une personne hétéro sexuel, la normalité sera les personnes comme elle. Pour un homo sexuel, les gens dits normaux seront eux aussi homos sexuels.
Ce n'est qu'un exemple.

Mais oui, y a cette peur de pas être "normale"
La complexité de la "normalité". 4/39 25/05/2009 à 20:18
Si on est pas normal , on se fait rejetée. C'est la dure loi de la vie. Après , il y a des choses qu'on croit que c'est normal pour nous mais pour d'autre non car chacun à ces propres convictions. Moi , je crois en l'amour éternel est-ce que je suis normal ? pour d'autre non car ils croient que l'amour c'est qu'un compte de fée . La normalité est essentiel pour avancer même des fois on sort de l'anormal car on est tous différent au fond . Qui est vraiment normal ? personne. Chacun à sa propre normalité . Rire
La complexité de la "normalité". 5/39 25/05/2009 à 20:22
Ca sert à rien d'être normal, de vouloir entrer dans les rangs ! Quoi de plus normal que de ne pas l'être Verre

La complexité de la "normalité". 6/39 25/05/2009 à 20:35
Tous les gens sont normaux et tous sont différents.
La complexité de la "normalité". 7/39 25/05/2009 à 20:38
La normalité, c'est se cantonner à la bêtise des autres.

(En général, pour les faire taire et se sentir "intégré" parmi eux l'air de dire "kikoolol les copains XD vous voyé j'sui com vou =D").
La complexité de la "normalité". 8/39 25/05/2009 à 20:41
L'instinct qui dit que le groupe est plus fort que l'être isolé ?

Ou simplement plein de petits trucs, représentations de l'individu triste et du groupe heureux (dans n'importe quel random film/dessin animé etc.)
La complexité de la "normalité". 9/39 25/05/2009 à 20:42
j'avais plutôt l'impression que c'était l'inverse ... choquer ou s'habiller de façon "excentrique" pour montrer et prouver sa différence ...
La complexité de la "normalité". 10/39 25/05/2009 à 20:45
Après, il est vrai que dans ces gens tous différents, y en a beaucoup qui se ressemblent, de par leur style vestimentaire, personnalité, etc. Et comme tu dis, ya des personnes qui ont peur de ne pas rentrer dans la normalité (mais qu'est ce que la normalité, pour moi y en a pas...) mais y a aussi pas mal de personnes qui essayent de se différencier le plus possible et de s'éloigner le plus de cette normalité, et ceux là je trouve qu'ils ont raison, faut pas se priver d'etre soi meme juste parce qu'on craint le regard et les critiques des autres.
Personnellement, si quelqu'un se fou de moi parce que je lui ressemble pas au niveau vestimentaire par exemple, je vais le trouver profondément stupide et mon estime de moi meme va à la limite augmenter mais surement pas baisser.
Si on se sent différents, on sera tolérants avec les autres qui sont différents de nous. De toute façon, moi je pense qu'est normal tout ce qu'on trouve dans la nature. Si la nature a créé des différences alors c'est normal.
La complexité de la "normalité". 11/39 25/05/2009 à 20:46
En fait ça fait partie du processus de socialisation qui nous inculque dès le plus jeune âge des normes qu'il nous faudra respecter pour s'intégrer au reste de la société et à sa mécanique bien huilée de lente uniformisation des comportements et des opinions.
Je vois ça comme ça, c'est inhérent à toute communauté et je ne suis pas un moraliste ou un religieux du coup je m'abstiendrais de coller à la normalité une étiquette de bien ou de mal.
La complexité de la "normalité". 12/39 25/05/2009 à 20:48
Sincèrement, la normalité n'existe pas selon moi, il n'y a que des points de vue différents...
Et les jeunes qui veulent être normaux pour rentrer dans le moule, ne pas se démarquer, pour moi, ce seront les grands perdants...
Il faut savoir qui on est, il faut se démarquer de la masse afin de découvrir sa propre personnalité...
Je ne veux pas être "normal" je veux être bien, c'est tout ce qui m'importe...
La complexité de la "normalité". 13/39 25/05/2009 à 20:49
Je n'aime pas la normalité. Trop banale.
La complexité de la "normalité". 14/39 25/05/2009 à 20:51
Mythril a écrit :
Je n'aime pas la normalité. Trop banale.


Il est banal de ne pas aimer la normalité. Dire que tu l'apprécie te marginaliserai d'avantage que dire que tu la méprise si l'on passe dans une logique de contestation de la norme. Rire
La complexité de la "normalité". 15/39 25/05/2009 à 20:53
Pour moi, c'est le contraire......

La tendance est justement à la démarcation de la masse... Tout le monde veut être différent, avoir son style, se sentir unique ou jouer les rebelles au point que ça en devient ridicule.
Regardez par exemple le style émo Shocked
La complexité de la "normalité". 16/39 25/05/2009 à 20:53
Canard_Boiteux a écrit :
j'avais plutôt l'impression que c'était l'inverse ... choquer ou s'habiller de façon "excentrique" pour montrer et prouver sa différence ...

Le problème, c'est qu'on assiste à un mouvement pendulaire des tendances.

"Je vais choquer avec ma tenue X". Problème, tout le monde a pensé pareil, et la tenue X est devenue une mode, une banalité... Et tout le monde est passé à la tenue Y, croyant une nouvelle fois "choquer". Alors que finalement, on revient au X pour marquer la différence, et puis on prendra Z pour être avant-gardiste, etc...

Souvent, la différence engendre l'effet de masse. Donc, la notion de normalité n'est pas une notion bloquée à un temps t donné, mais plutôt la continuité de ce qui au temps t n'était pas considéré comme "normal".
La complexité de la "normalité". 17/39 25/05/2009 à 20:53
Dr_Jekyll a écrit :
Mythril a écrit :
Je n'aime pas la normalité. Trop banale.


Il est banal de ne pas aimer la normalité. Dire que tu l'apprécie te marginaliserai d'avantage que dire que tu la méprise si l'on passe dans une logique de contestation de la norme.


beaucoup de gens aime la banalité ... les patrons par exemple ... =)
La complexité de la "normalité". 18/39 25/05/2009 à 20:55
DreamLeaf a écrit :
Canard_Boiteux a écrit :
j'avais plutôt l'impression que c'était l'inverse ... choquer ou s'habiller de façon "excentrique" pour montrer et prouver sa différence ...

Le problème, c'est qu'on assiste à un mouvement pendulaire des tendances.

"Je vais choquer avec ma tenue X". Problème, tout le monde a pensé pareil, et la tenue X est devenue une mode, une banalité... Et tout le monde est passé à la tenue Y, croyant une nouvelle fois "choquer". Alors que finalement, on revient au X pour marquer la différence, et puis on prendra Z pour être avant-gardiste, etc...

Souvent, la différence engendre l'effet de masse. Donc, la notion de normalité n'est pas une notion bloquée à un temps t donné, mais plutôt la continuité de ce qui au temps t n'était pas considéré comme "normal".


je n'intégrais pas dans mon discourt (si on peut appeler 2 lignes comme ça ...) le terme de normalité pour la masse mais pour ce qui est du paraître (mais c'est que je me met à parler comme Freud moi ...)
La complexité de la "normalité". 19/39 25/05/2009 à 20:55
les adolescents se veulent différents. Qu'ils le soient. Je cherche pas à me démarquer, je préfère réfléchir à ce qui me convient le mieux, plutôt que d'essayer de me démarquer coûte que coûte. Désolé du HS partiel.
La complexité de la "normalité". 20/39 25/05/2009 à 20:57
Canard_Boiteux a écrit :
je n'intégrais pas dans mon discourt (si on peut appeler 2 lignes comme ça ...) le terme de normalité pour la masse mais pour ce qui est du paraître (mais c'est que je me met à parler comme Freud moi ...)

Nous parlons d'adolescents, d'hormones et de puberté. Nous ne pouvons que nous focaliser sur l'apparence.

Après, "normalisation des idées", bah...
Effet de foule, rentrer dans le moule, former la masse, sans changer de classe.
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