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Témoignages : La vie des ados

Vous êtes adolescent, venez partager une expérience vécu (première rencontre, première fois [soft !], grande peur, grande tristesse ....) ainsi que lire les témoignages déjà postés
Cette rubrique est donc faites pour vous permettre de communiquer sur votre expérience personnel de la vie qu'elle soit heureuse ou malheureuse.

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Une chose, que vous ne souhaitez à personne ^^

	à 15 ans	Laura [15ans]	04/01
Ayant vu qu'il n'y avait aucuns témoignages, sur un site qui pourtant, recele, beaucoup de personnes, qui s'exprime beaucoup, j'ai décidé de me lancer. Ceci n'est pas une plainte, mais un texte explicatif, montrant certaines réalités. Il nous est tous arrivé quelque chose, qui nous a changé, une rencontre, un evenements, une tragique histoire etc... Pourtant, certaines choses vous change à jamais, vous transformant en une chose hideuse et recluse de la société, mais vous transformant aussi mentalement: misanthropie, rejet de soi meme, depression nerveuse etc... Ce que je m'en vais vous dire est vrai, je ne suis pas à plaindre, mais de toute facon ce temoignage est anonyme alors, je peux tout dire. Maintenant je tiens à vous prevenir, libre à vous de me croire ou non, de dire "Oh, cette fille dis juste ca pour se faire plaindre et se faire dorloter", mais reflechissez, si j'avais voulu faire ca, je n'aurai pas fait ca en anonyme.Voici mon temoignage: Je suis une jeune adolescente de 15 ans, je suis au Lycée, et fatalement, j'ai des mauvaises notes. Je m'accroche durement à la vie, j'ai des passions, et je ne vis qu'avec ca. J'ai donc une vie relativement morne et sans couleurs, malgres le fait que j'ai 2 amis [oui seulement 2, le nombre n'est pas important, seul le lien existe, et je ne veux de ces bribes de choses qui ne tiennent pas et qui ne sont pas solides], qui sont toujours la pour moi, mais pourtant, j'ai ce grand vide en moi. Un jour, plus precisement, un dimanche en décembre, une semaine avant les vacances, la journée qui commencait s'annoncais, comme les autres, comme d'habitude. Mais ce dimanche la, avait lieu une competition nationale de Chanbara [ un sport malheureusement pas tres connu mais particulierement génial ^^] à Paris. J'étais décidée à y aller, je devais soutenir mon équipe [au départ, j'étais censé y participer, mais ayant la cheville foulée...Je ne pouvais faire grand chose]. Début d'apres midi, je me lance, et arrive au Gymnase Elizabeth [je crois que c'est son nom]. Magnifique competition, mo néquipe avait gagné des medailles, tout le monde était heureux. La journée se passe sans malheurs, sans encombres, je me dirige tranquillement vers la gare pour retourner chez moi. Debut de soirée, Gare Chatelet les Halles, mon portable sonne [ces choses sont extremements enervantes....], mon pere me dit qu'il ne pourra venir me chercher à la gare, pas plus de precision. Gare Val de Fontenay, un nouvel appel, mon pere, tout alrmé, me dit que les pompiers vont bientot arriver: Maman ne se sent pas bien. Paniquée, affolée, je m'empresse de sauter dans le rer [ce qui ne sert strictement à rien], mes ecouteurs dans les oreilles, anxieuse, je n'écoutais meme pas ce qui me parvenait aux oreilles, seules des bribes de sons venaient me deranger pendant que je reflechissais. Arrivée à ma gare, je me depeche, j'évite les coins sombres, généralement, la ou sont planqués les dealers et les personnes qui vous regarde de cet oeil glauque et noir. Le chemin est long et penible avec une atelle, mais je ne ralentis pas. Enfin arrivée dans l'impasse de ma rue, des lumieres bleus se refletent sur les petits patés de maisons, clignotent et tournent. Un camion rouge, mal garé, la porte de chez moi grande ouverte. Mon pere affalé sur le canapé, un air grave, ma soeur, dans un coin de la maison, silencieuse. Et moi, regardant cette personne qui prenait des notes, ce pompier, grand, fier... Maman n'était pas la. Rien est dit, il s'en va, silencieux, parlant deux secondes avec mon pere, pour echanger ces mots "psychologique" "etat" "probleme"... La tension baisse, le repas est silencieux, papa se leve, me regarde et me dit: Laura, pendant une semaine, tu fera tout dans la maison, maman est partie parce qu'elle à fait un malaise. Soulagée, je pousse un soupir. Début de la nuit, papa vient me voir, toujours avec cet air grave, et tel un bourreau, me susurre ces paroles pour ne pas reveiller ma soeur " Ta mere a avalé 12 pilules d'un medicament à effet secondaire et a bu du vin ensuite". Cette phrase était suffisante, meme de trop: Maman a voulu se donner la mort. Le lendemain, et les jours suivants, j'avais l'impression de ne pas exister, que rien n'étais réel, je n'ai pas pleurer une seule fois, je ne faisais attention à rien : Je n'étais pas la, pas présente. C'est apres que je me suis rendeue compte, mais un peu trop tard. Ma mere était revenue à la maison, un silence pesant regnait à table, moi je ne disait rien, j'avais certe sorte de rancune en moi, cette colere, que je ne pouvais faire sortir. Maintenant, je ne vais pas dire que tout va mieux, mais tout le monde fait semblant [mais ce n'est pas tres important...] Tout ca pour vous dire, que moi, lorsque j'ai appris,cela, j'ai vu la vie d'une tout autre facon, j'ai vu ma prorpe mere d'un autre regard, cele change beaucoup de choses et instaure quelque chose qu'on ne peut definir mais qui vous pese lourd sur le coeur. J'espere que c'est arrivé à personne, et que cela arrivera aux moins de personnes possible. Mais pour les personnes, qui au départ, n'aime pas vraiment leur vie, et déprime tres facilement, c'est tres dur... Voila, pour les personnes qui ont lu jusqu'au bout ce texte, je les remecie, je suis dans l'incapacité de transcrire mes sentiments dans les textes, je ne suis pas douée pour l'écriture, si ce texte est publié, merci de l'avoir accepté.